○ Tome 2. Réel ~ 36
Parfois, je déteste mon petit ami. Depuis son dernier message, hier, qui disait qu'il arrivait à l'hôpital, je n'ai plus aucune nouvelle. Et je m'inquiète fortement. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de trop grave...
- Camille, s'écrie ma mère depuis le salon, viens voir !
Je me lève de mon lit pour la rejoindre, en traînant les pieds.
- Quoi ?
- Il y a un colis à ton nom, m'explique-t-elle en désignant la cuisine d'un geste de menton, je l'ai posé sur la table.
Je fronce les sourcils et vais voir ce que c'est, avant de m'arrêter net et de me mettre à rire.
- T'es bête, je lance, avant que mon cadeau ne se lève et ne vienne m'embrasser.
- Bonjour mon bébé, me dit Nokoé, en posant sa main sur ma hanche.
Je souris et le serre contre moi, mais il me repousse en couinant.
- Fais gaffe, s'agace-t-il, ça fait mal !
J'ouvre la bouche pour lui répondre, avant de voir qu'il a le bras droit plâtré. Je secoue la tête, et le tire par la main jusqu'au canapé. On s'assoit à côté de ma mère, qui nous regarde avec un petit sourire en coin.
- T'as dis bonjour à ma mère, au moins ?
- Bah oui, s'offusque-t-il, quand même !
Je rigole, et me colle contre lui. Je suis content qu'il soit là. Je ne m'y attendais pas.
- Tu restes combien de temps ?, je lui demande.
- Je repars en fin d'après-midi... Je suis juste venu te faire un petit coucou, me dit-il en se grattant la nuque.
- D'accord...
- Vous devriez aller dans ta chambre, nous coupe ma mère, vous serez plus tranquille.
On se lève du canapé en même temps, avant de se diriger vers ma chambre. Je m'assois en tailleurs sur mon lit, en attendant qu'il arrive. Il avait besoin de faire un petit détour par les toilettes.
- Du coup, commence-t-il en venant s'asseoir en face de moi, tu veux que je te dise comment ça s'est passé ?
J'acquiesce en hochant la tête, et il se met à tout me raconter. Au début il s'est bien entendu avec tout le monde, et le jour de son arrivée lui a plu. Mais le lendemain, lui et les autres garçons de sa chambre ont parlé de leurs relations amoureuses... Sauf que l'un d'entre-eux était homophobe. Du coup, Nokoé et lui se sont battus.
- Tu n'avais qu'à le laisser parler...
- Il a dit du mal de toi, se défend-il, je ne pouvais pas laisser passer ça.
Je roule des yeux, et il continue son récit. Comme ils se sont battus, ils ont tous les deux été sanctionnés et ils ont dû nettoyer tout le couloir. Le troisième jour, tout s'est relativement bien passé. Mais le lendemain, alors qu'ils faisaient des exercices physiques dans la forêt, il est tombé et il s'est cassé le bras. C'est vraiment un boulet.
- Arrête de rire, marmonne-t-il, en essayant de cacher son sourire.
- Mais t'es drôle...
- Oh, ça je sais, me dit-il en se laissant tomber en arrière, pour s'allonger sur mon lit.
Un petit sourire apparaît sur mes lèvres, tandis qu'une envie vient de germer dans mon esprit.
- Tu as pu te branler ?, je lui demande, innocemment.
- Non... Pourquoi ?
Je retire mon haut et mon pantalon, pour me retrouver en caleçon. Je me lève pour aller fermer la porte, pour éviter qu'on se fasse surprendre ma mère, puis je vais m'asseoir sur Nokoé, au niveau de son bassin, et je me balance d'avant en arrière.
- T'es en train de m'exciter là, tu sais ?
- C'est le but, je lui réponds, avant de défaire sa chemise.
🍋
Je l'aide à se déshabiller, et une fois qu'il est complètement nu, je me mets à le masturber lentement. Je le fais pendant cinq bonnes minutes, avant de m'arrêter, ce qui le fait grogner.
- C'est frustrant, marmonne-t-il.
- Je sais.
Il me regarde en fronçant les sourcils, ce qui me fait rire. Je change de position, de manière à avoir mon visage pas loin de son sexe, et je prends une profonde inspiration avant de le prendre doucement dans ma bouche. Malheureusement, je ne peux pas tout faire rentrer. Il est bien trop gros.
Cette fois-ci, j'essaie de ne pas mettre les dents. Je l'ai déjà mordu une fois, donc je pense que ça suffit. Mais pour ma défense, je n'ai pas fait exprès, je l'ai fait par réflexe...
- Tu suces bien quand même, me dit-il. Ne t'étouffe pas, surtout.
Je m'arrête pour reprendre mon souffle, et j'en profite pour lui faire un doigt d'honneur. Il sourit, et me tire contre lui pour déposer un baiser dans mon cou.
- Hors de question que je t'embrasse, me prévient-il, alors que tu viens d'avoir ma bite dans la bouche.
- Comme tu veux.
- D'abord le sexe, ensuite on ira se laver les dents, et après seulement on se fera des bisous.
Je souris aussi, et il me fait m'allonger sur le dos pour me retirer mon caleçon. Il me masturbe un peu, avant de passer sa langue sur toute la longueur de mon sexe et de le prendre en bouche. Mais comme la dernière fois, je jouis au bout d'à peine quelques va-et-vient. Ça m'énerve !
- Désolé, mais je n'arrive pas à me retenir...
- C'est pas grave, souffle-t-il en grimaçant, même si j'avais envie d'aller plus loin...
- Moi aussi... Tu penses qu'on peut le faire quand même ?
- Mais t'as déjà jouis...
- Et alors ? Je suis toujours excité. Et puis, j'en ai envie. On peut au moins essayer...
Il me sourit et hoche la tête, avant de se lever pour se planter devant le lit.
- Viens là, m'intime-t-il.
Au lieu de le rejoindre, je me lève pour aller farfouiller dans mon placard. Une fois que j'ai trouvé le lubrifiant, je le lui donne.
- Ma mère nous a acheté ça, je lui explique. Je pense que sans, ça rentrera pas...
Il rigole, avant de se frotter les mains avec.
- Allonge toi, m'ordonne-t-il. Je commence avec les doigts, pour que tu t'habitues.
- D'accord.
Je fais ce qu'il me dit, et je me couche sur le lit. Il me tire jusqu'à lui et me relève les jambes, tandis que je rougis. C'est super gênant, comme position...
- C'est glacé, je lui dis, tandis que je sens quelque chose de froid appuyé sur mon intimité.
Il ne répond pas, mais je sens un de ses doigts me pénétrer doucement. Je me crispe, et il arrête tous ses mouvements en me disant de me détendre. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Essayer donc de vous détendre tandis qu'on vous enfonce pour la première fois quelque chose dans... Vous savez quoi.
- J'en mets un deuxième ?, me demande-t-il.
- Si tu veux...
Il fait d'abord quelques mouvements de va-et-vient, avant d'en rajouter, un deuxième, puis un troisième quelques minutes après. Au début, je trouvais ça gênant, mais finalement, j'aime bien la sensation que ça fait. C'est plutôt agréable, contrairement à ce qu'on pourrait croire.
- Je pense que c'est bon, là, je lui dis.
Il retire ses doigts, puis étale du lubrifiant sur son membre, avant de m'en remettre un peu. Quelques secondes après, je sens son sexe appuyé contre mon entrée, et je prends une profonde inspiration. J'en ai très envie, mais j'ai aussi un peu peur...
- J'y vais, me prévient-il. Si jamais ça fait trop mal, tu me le dis, hein...
- Oui ou-
Je m'arrête de parler au moment où il me pénètre, pour à la place me mordre fortement la lèvre inférieure. Même s'il y va doucement, ça fait mal quand même. Mais l'excitation et l'envie sont plus fortes que la douleur.
- Ça va ?, s'inquiète-t-il.
- Continue. Aller, j'insiste, bouge ta bite.
Il rigole, et se met à faire de lents aller-retours. Je pousse de petits gémissements, que je ne peux pas réprimer. Mais Nokoé ne râle pas. Au contraire, lui et les grincements de mon lit m'accompagnent.
Au bout de quelques minutes, il s'enfonce de plus en plus loin à chaque coup de bassin, ce qui m'excite de plus en plus. Mes mains s'agrippent aux draps, tandis qu'on fait de plus en plus de bruit.
- N-Nokoé, je l'interpelle, je v-vais...
Je n'ai pas le de temps de terminer ma phrase, qu'il attrape mon sexe et se met à le masturber rapidement, sans arrêter ses coups de rein.
- Je ne peux plus...
Encore une fois, je n'ai pas le temps de finir : je jouis de nouveau, en gémissant encore plus fort. Mais cette fois ci, mon petit copain aussi.
- Wow, marmonne-t-il, tout en reprenant sa respiration.
Il se retire, et se laisse tomber à côté de moi. Je me colle contre lui, et cale ma tête dans son cou.
- Je t'aime, je finis par murmurer.
- Moi aussi, me répond-il. Je pourrais décrocher la lune pour toi.
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