~ Chapitre 1 ~
« Ladybug, où es-tu ? J'ai besoin de toi mon amour »
Chat Noir était l'ombre de lui-même depuis que Ladybug a disparu de la population. Il a tout essayé pour la retrouver, abordant chaque fille aux cheveux ébènes et aux yeux bleus sous sa forme civile mais se fut à chaque fois un échec, elle n'avait pas cette lueur que seule Ladybug avait. Avec le temps, il commençait à perdre espoir et son chagrin le consumait de l'intérieur. Il espérait qu'elle n'avait pas déménagé, qu'elle était toujours vivante, qu'elle avait toujours son miraculous, que rien lui arrivait. Mais il était sûr d'une chose, il l'attendrait pour l'éternité pour retrouver sa moitié.
Et le temps passait, il était devenu le nouveau directeur de la société Agreste, il avait 25 ans et il enchaînait conquête et conquête, vidant sa peine, son chagrin et sa colère dans ces jolies femmes. C'était soit une blonde ou soit une brune, yeux verts ou yeux marrons mais jamais de fille au cheveux ébène ou jamais de fille avec des yeux bleus. Elle avait disparu comme une ombre disparaissait quand le soleil se couchait. Malgré cette réputation d'homme à femme, il faisait un bon patron, et faisait en sorte que tout va pour le mieux pour son entreprise.
Mais il ressentait un grand vide dans son cœur et dans sa vie, il lui manquait l'amour et l'amour, il avait cessé d'y espéré depuis longtemps. On le lui avait arraché la seule personne qui pouvait faire de lui une personne meilleure. Il ressentait chaque jour une boule au ventre et sa gorge se nouait dangereusement jusqu'à avoir l'impression d'étouffer. Plagg essayait de le consoler, derrière ses airs de flemmard et de crevard, il aimait son porteur comme un ami et le voir sombrer comme cela lui faisait un peu mal. Il en voulait à Ladybug, elle est la cause de la douleur d'Adrien et ça a fait ce qu'il est devenu aujourd'hui.
Adrien était dans son bureau en train de trier les papiers, et à côté de lui Plagg mangeait du camembert. Toutes les 10 minutes, il mettait de la bombe pour avoir une bonne odeur dans son bureau, il ne voulait pas que les employés qui passaient dans son bureau se croient dans une fromagerie. Il a déjà une réputation, il veut pas avoir la réputation du patron qui shlingue le fromage à cause de son kwami.
Un dossier attira son attention, il le prit entre ses doigts. C'était un CV d'une jeune fille, il vit sa photo, c'était une fille répondant au nom de Marinette Dupain-Cheng. Il ne connaissait pas cette jeune fille, c'était un CV pour un travail de styliste. Comment ce CV est apparu là ? Il n'a jamais mentionné auprès de sa secrétaire qu'il recherchait une personne pour un poste de styliste.
« Pourquoi pas, je veux bien lui laisser la chance de faire ses preuves prononça Adrien avant de ranger le CV dans un tiroir. »
Marinette était dans un train, le nez plongé dans son portable en train de pleurer. Elle a été dans l'obligation de quitter Paris sans avoir eu le temps de prévenir ses amis et son précieux amour, Chat Noir son partenaire. Elle avait 24 ans et aujourd'hui elle se rendait à Paris pour travailler dans l'agence Agreste. Elle a été contacter hier pour lui signaler qu'elle avait une période d'essai là-bas, elle se souvient encore d'avoir sauté de joie. Elle allait enfin revoir sa meilleure amie et son partenaire. Soudain, un sentiment désagréable l'habita, il l'avait peut-être oubliée, il l'avait peut-être refait sa vie oubliant Ladybug. C'est vrai qu'elle est partie sans donner des explications mais le temps lui avait manquée.
Et aujourd'hui elle en subissait les conséquences.
Comment fallait se comporter face à lui ? Comment le retrouver ? Avait-il encore son miraculous ? Est-ce qu'il lui en voulait ? Est-ce que qu'il allait la repousser ? Voudra-t-il encore entendre ses explications ?
Son cœur tambourinait douleureusement dans sa poitrine, lui faisant suffoquer. Elle avait mal rien que d'y penser, Tikki la regardait avec un air peiné sur le visage. Elle commença à halleter et elle sentie son cœur se comprimer et se n'était pas la première fois qu'elle avait une crise d'angoisse. Elle sortit ses médicaments contre le stress et elle prit un comprimé puis le train s'arrêta, signalant qu'il est arrivé à destination : Paris. Elle descendit du train avec ses bagages en main. On lui avait prévenu qu'une voiture des Agreste allait la chercher pour l'emmener dans un appartement qui est financé par l'entreprise. Tikki s'était cachée dans sa sacoche et elle lui souhaita un bon retour dans sa ville natale.
Paris lui avait tant manqué et jouer les héros aussi. C'est dans cette ville qu'elle a appris à grandir et à évoluer. C'est ici qu'elle est devenue Ladybug. C'est ici que Chat Noir et Ladybug ont eu leur premier baiser. Un sentiment amer se dégagea de son cœur se transformant peu à peu en une migraine. Revenir ici lui procurait une certaine mélancolie et de nostalgie, des souvenirs lui remontaient en tête augmentant son mal-être.
« Est-ce vous Mlle Dupain-Cheng ? demanda une voix derrière son dos. »
Elle se retourna et elle vit une femme ayant la trentaine, elle avait les cheveux courts, elle portait une mèche rouge et elle dégageait une aura méprisante. Elle avait l'air sévère, impassible, dépourvu de tout sentiment heureux et elle en passe.
« Oui, c'est bien moi, et vous êtes ? demanda Marinette en serrant la lanière de sa sacoche pour tenter de faire passer sa migraine.
- Je suis Nathalie Sancœur, je suis l'assistante de Mr.Agreste, il m'a ordonné de vous ramener à votre appartement. »
Marinette prit sa valise et elle suivit la dame jusqu'à une voiture grise. Le trajet lui paraissa long, une ambiance étouffante y régnait, un malaise s'était installée en elle. Le chauffeur ne parlait presque pas voir pas du tout, l'assistante était occupée sur sa tablette et elle, elle était en train de regarder le paysage se défiler, méditant sur sa vie passée à Paris.
« On est arrivé annonça Nathalie machinalement. »
Marinette descendit du véhicule suivie par Nathalie, et elle vit un immeuble assez luxueux, trop luxueux pour une fille banale comme elle. Elle rentra dans le bâtiment, le sol était fait d'un beau tissu rouge et les murs était fait de marbres blanc. De beaux meubles remplissaient le hall, offrant un accueil chaleureux. Le hall était gigangeste, une partie était un salon comportant une télé, une partie était de banc et une partie était une cafétéria. Elle se serait crue à l'aéroport. Elles se dirigèrent vers un ascenseur et Nathalie appuya sur un bouton. Un silence régna dans l'ascenseur, décidemment la femme n'était pas commode.
L'ascenseur s'arrêta enfin pour le plus grand bonheur de Marinette. Elle détestait prendre l'ascenseur, craignant toujours le pire. Elle suivit la femme, les chaussures à talons qui claquait contre le sol provoquant un bruit assourdissant stressant. Elle pouvait entendre les battements de son cœur s'affoler, créant des bourdonnements.
« Voici votre carte, vous avez juste à la passer dans le boîtier et la porte s'ouvrira prononça Nathalie brisant le silence. »
Marinette prit la carte que lui tendait Nathalie et elle le passa dans le boîtier. Un clic se fit entendre et la porte s'ouvrit soudainement. Elle fut à peine rentrer dans son appartement que Nathalie ferma la porte la laissant seule.
« J'ai jamais vu une femme aussi froide prononça Tikki avant de virevolter dans la pièce.
- Moi aussi Tikki, j'ai cru que j'allais mourir d'ennui répondit Marinette en posant ses valises au sol. »
Elle jeta un regard à son appartement, c'était un appartement avec un périmètre simple mais par contre les meubles qui s'y trouvaient étaient beaucoup luxueux. Chaque meuble devait au moins coûter son salaire quand elle travaillait comme serveuse pour financer ses études. Elle visita les alentours et elle rangea ses affaires, aidée par Tikki.
Une fois la tâche finie, elle ouvrit en grand la vitre et elle partit sur son balcon pour respirer l'air frais du soir. Les étoiles scintillaient et le silence avait disparu par le bruit des transports. Elle se mit à regarder un toit en face d'elle. Ça faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas transformée en Ladybug, courant sur les toits, ressentant l'adrénaline à chaque saut, le sentiment de bonheur de combattre les akumatisés au côté de son partenaire, de son petit ami.
« Tikki, je peux ? demanda Marinette regardant le toit nostalgique.
- Évidemment, ça doit te manquer répondit Tikki caressant son visage.
- Merci Tikki, Tikki, transforme-moi ! prononça Marinette. »
Un costume rouge à pois noir moulant apparaît et Marinette disparaît sous les traits de Ladybug. Elle se regarda émerveillée dans la glace. Elle avait beaucoup changé et elle était devenue une belle femme. Elle avait des formes où il fallait, un visage affiné, les cheveux en deux couettes. Elle avait arrêté les couettes depuis le lycée mais son costume ne voulait pas quitter cette coiffure. Elle prit son yoyo et elle s'élança.
L'air frais lui éffleurait le visage, l'adrénaline coulait dans ses veines comme une drogue, elle avait besoin d'être Ladybug, Ladybug était comme une drogue pour elle. Elle était dépendante d'elle. Ses sauts se faisaient de plus en fort et son yoyo tournoyait dans un bruit strident. À chaque seconde, elle appréciait chaque sensation qui se déferlait dans son corps. Sa silhouette rouge attira plusieurs regard des passants, elle ne les vit pas et elle continua sa trajectoire, défiant la gravité.
« Et si j'allais faire un tour à la Tour Eiffel ? se dit Ladybug. »
Elle se dirigea vers la Tour Eiffel espérant y retrouver Chat Noir. Elle voulait tellement le voir mais en même temps elle craignait sa réaction. Elle voulait le revoir, voir s'il avait changé, s'il l'aimait encore, s'il se souvenait encore d'elle, voir s'il allait bien. Elle voulait sentir sa peau contre la sienne, son souffle contre sa peau et ses lèvres contre les siennes.
Et surtout s'assurer qu'il n'était pas beaucoup blessé. Elle suivait le Ladyblog, regardant chaque vidéo à chaque attaque pour voir s'il s'en est sorti, si le combat n'était pas beaucoup éprouvant. Et à chaque fois qu'elle voyait qu'il était à deux doigts se prendre une attaque de pleins fouet, son cœur se serrer voulant être à ses côtés. Et plus le temps passait, plus c'était devenu une torture psychologique. Et aujourd'hui, c'était une opportunité pour elle pour revenir là où tout s'est arrêté.
Elle s'arrêta sur la Tour Eiffel, arrivée à destination. Elle jeta un regard au alentour, essayant de trouver une silhouette noire mais la déception fut là quand elle vit qu'il y avait personne. Elle s'assit, attendant la présence de son chaton mais quand elle vit qu'il se faisait tard, elle partit en soupirant, un poids lourd sur le cœur.
C'était pas ce soir que leur retrouvaille se fera.
Elle rentra chez elle, se détransfor- mant et elle tomba à la renverse sur son lit en soupirant. Tikki partit s'asseoir sur son coussi, à côté d'elle, mangeant un cookie.
« Alors ? C'était bien ? demanda Tikki en mangeant tranquillement son cookie, mettant des miettes sur son lit.
- Oh Tikki, c'était grave bien ! Les sensations dans mon corps, l'adrenaline, le vent mais une chose manque au tableau pour que ma soirée soit parfaite répondit Marinette en plongeant sa tête dans son coussin.
- Chat Noir... finissa de dire Tikki. »
Marinette grogna de mécontent- ement, elle était arrivée et elle espérait de toute ses forces que Chat Noir soit là comme tous les soirs. Puis elle le comprenait, elle a dû le faire souffrir en partant sans lui donner de nouvelle mais le temps était son ennemie.
C'est sur ses pensées qu'elle s'endormit, le cœur lourd.
Elle était dans un taxi, regardant le visage défilé. Elle discutait avec sa meilleure Alya Césaire, la créatrice du Ladyblog. Elle avait continué son blog malgré l'absence de Ladybug, le sujet principal de son blog. Néanmoins, elle l'avait continué pour ne pas abandonner ses fans et se disant un jour qu'elle allait réapparaître en plein milieu d'un combat.
Il y en a qui croyait qu'elle était morte.
Il y en a qui croyait qu'elle les avait abandonnés.
Puis il y en a qui croyait qu'elle avait peut-être une autre mission dans une autre ville.
Et il y en a qui croyait qu'elle reviendrait un jour car il avait foi en la coccinelle.
Cc Marinette ! Tu m'as beaucoup manquée ! Je suis contente que tu reviennes, ça fait si longtemps qu'on ne sait pas vu ! 8 ans ! Tu te rends compte ? Et pour te faire pardonner, on sort toutes les deux pendant toute une après-midi ♡
Marinette sourit, elle avait raison ça fait si longtemps qu'elles ne se sont pas vues. Elle pensait que la distance changerait beaucoup de chose mais visiblement non.
Cc Alya, oui ça fait longtemps. Après-demain, ça te va ?
Elle n'attendit pas plus longtemps pour voir sa réponse. Elle arriva enfin devant l'entreprise Agreste, elle sortit de la voiture nerveuse, et elle avança progressivement vers l'entrée. Chaque pas résonnait lui faisant rappeler qu'elle va devenir une styliste auprès de ses idoles : Gabriel et Adrien Agreste. Elle entra dans le bâtiment et elle vit que tout le monde s'était retourné vers elle.
Pour l'occasion, elle s'était habillée d'une jupe rouge, avec des chaussettes hautes noires, des bottines à talons noires, un tee-shirt blanc à dentelle était rentré dans sa jupe, elle portait un gilet à capuche rouge et elle s'était fait un chignon décoiffée. Une fille au cheveux blondes et aux yeux bleus se dirigea vers elle.
« J'adore ton style ! cria la fille en tapant dans ses mains comme une enfant.
- Euh merci tu es ? demanda Marinette.
- Je m'appelle Cristal, je suis enchantée de te rencontrer. Je suis celle qui doit te faire visiter les lieux répondit joyeusement la prénommée Cristal. »
Marinette suivit la jeune fille tandis que tout le monde était retourné à leurs occupations. Elles se dirigèrent vers un couloir, tout était si beau ici et d'après les rumeurs c'était Adrien Agreste qui avait refait la déco trouvant l'ancienne déco sinistre.
« Voici ton bureau ! s'émerveilla Cristal, ayant la même personnalité qu'une camarade à elle : Rose.
- C'est magnifique ! répondit Marinette observant son bureau. »
Une machine à coudre était disposée sur un bureau, du tissus de qualité était rangé et il y avait des mannequins. Puis la pièce lui donnait l'impression de se sentir vivante, elle sentait que tout sentiment négatif s'évaporer. Comment une pièce pouvait la faire sentir si bien. Elle se rapprocha des tissus et elle les toucha du bout des doigts, émerveillé par la qualité. Se n'était pas elle qui avait la chance de travailler avec de la qualité comme ça. Cristal remarqua la lueur passionnée dans son regard, elle fit un sourire tendre puis elle partit laissant de l'intimité à la jeune styliste de s'adapter.
Marinette n'avait pas remarqué l'absence de Cristal tellement elle était dans son monde. Mais une chose éclata sa bulle plutôt une voix.
« Est-ce vous la nouvelle styliste ? dit une voix masculine derrière elle. »
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