Chapitre 3 : Cours et préparation d'Halloween

Hello ! Désolée pour le retard dans la publication, les études me prennent pas mal de temps ! Je vous publie deux chapitres d'un coup pour compenser, bonne lecture :) 

Hermione se mit debout. Enfin ! Sa première journée de cours en 1942 était arrivée. Elle enfila l'uniforme de Serpentard, qu'il y avait dans son armoire. Ensuite, la jeune femme prit des parchemins avec elle, ainsi que quelques cahiers et des plumes pour ses cours. L'emploi du temps serait distribué en première heure, d'après Cléa, qui préparait ses affaires en même temps qu'Hermione. L'autre fille qui partageait le dortoir était déjà sortie ; Hermione savait juste qu'elle s'appelait Elena, et qu'elle était très gentille, bien que trop impulsive. Elena et Cléa, amies, étaient une sorte d'oxymore vivante ; c'était de Cléa qu'Hermione tenait toutes ces informations, mais elle préférait quand même se faire son propre avis sur la situation. Surtout que Cléa avait l'air d'avoir un égo surdimensionné...

Enfin, Hermione quitta la chambre. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas se lier d'amitié avec Cléa, mais quelque chose clochait avec elle. Pour en ajouter, à peine fut-elle sortie de sa chambre que tout le monde se tourna vers elle, en la regardant d'un air mauvais. Hermione les balaya du regard, retint un soupir et se dirigea vers la sortie. Ah, les Serpentard... Et dire qu'elle se trouvait au sein même de la gueule du loup !

— Eh !

Hermione se retourna vivement. Un garçon, blond aux yeux bleus, l'avait interpellé.

— Je suis Abraxas. Abraxas Malefoy. Et toi, tu es ?

— Je suis Hermione Smith.

Il lui tendit la main. Super, un Malefoy. Elle esquissa un sourire, légèrement inquiète, puis la serra.

— Ravi. Tu es nouvelle à Poudlard ?

— Oui, je suis arrivée il y a trois jours.

Abraxas hocha la tête. Hermione sourit, et tourna les talons sans attendre. Le destin s'acharnait contre elle : pourquoi fallait-il qu'elle côtoie encore un Malefoy ?

Elle devait déjeuner et arriver à l'heure à son premier cours. Elle vérifia qu'elle avait tout emmené : livres, parchemins et plumes. Elle avait tout ! Heureusement, les livres avaient été achetés par Poudlard, Hermione étant arrivée trop tard. La jeune fille parcourut le château et entra dans la Grande Salle.
Hermione prit ensuite son petit-déjeuner. Elle reçut son emploi du temps : en première heure elle avait cours de métamorphose, puis cours de DCFM (Défense contre les Forces du Mal).
Cléa s'assit sur le banc face à elle.

— Tu ne devrais pas manger seule ! C'est mieux d'être avec ses amis, pour discuter et s'amuser ensemble !

Hermione sourit, encore gênée. Cette fille était particulière ! Elle aurait dû aller à Poufsouffle, pour être aussi gentille.

— J'aime bien la solitude, déclara Hermione.

— Oh... Je vais aller manger avec mes amis alors.

Cléa sourit d'un air faux et partit manger avec deux autres filles et deux garçons. Hermione était toute seule à l'opposé des Serpentard, mais elle en était soulagée. Il fallait qu'elle trouve Jedusor ; qu'elle réussisse à gagner sa confiance pour se retrouver seule avec lui. Ensuite, elle le tuerait, et elle n'aurait qu'à finir ses études normalement. Et tout irait bien.
Justement ! Tom Jedusor arriva et s'assit à son tour, au centre des groupes, éloignés de tous mais non loin d'elle. La jeune femme l'observa quelques instants, mais il leva la tête et la fusilla du regard. Hermione lui jeta un regard noir et reposa son attention sur son petit-déjeuner, troublée. Peut-être que ce serait plus compliqué que prévu, finalement...

— Tu manges seule, Smith ? Tu n'as pas trouvé d'amis ? Cela ne m'étonne pas, persifla Jedusor.

Hermione haussa un sourcil. Elle réfléchit quelques instants, puis répliqua :

— Tu manges seul aussi, à ce que je sache. Est-ce parce que ton égo prend trop de place, ou parce que tu agaces les autres Serpentard à essayer de faire ton méchant sorcier de sang pur ?

Les autres Serpentard sourirent en coin. Ah, elle lui avait cloué le bec ! Jedusor la fusilla du regard, mais ne répondit rien, au plus grand étonnement de tous, même d'Hermione. Fichu mage noir.

17 heures, Poudlard.

Hermione avait terminé ses cours pour le jour même. Elle avait été la meilleure élève, participant à chaque cours. Ainsi, pour continuer sur ses bonnes habitudes, elle s'était installée dans la salle commune de Serpentard pour faire ses devoirs, et prendre de l'avance sur le programme de sixième année. Son seul regret était de ne pas avoir eu de vacances, cette année ; mais au moins, elle restait à Poudlard... Et elle adorait les cours. Il fallait voir positif ! Et au moins, elle aurait un an pour travailler sur le programme de 6e et 7e année. Peut-être qu'après avoir tué Jedusor, elle pourrait passer une année, avec le niveau qu'elle aurait... Un petit toussotement se fit entendre derrière elle, lui arrachant un sursaut. Hermione se retourna vivement, surprise.

— Jedusor ?

— Écoute-moi bien, je ne sais pas pourquoi tu ne m'aimes pas, mais sache que je m'en fiche. Ne t'avise plus jamais de me provoquer, surtout devant tous les Serpentard, car cela pourrait très mal se passer pour toi.

Hermione souffla, amusée. Elle se mit debout, croisa les bras et répliqua, regroupant tout son courage :

— C'est toi qui va m'écouter, Jedusor. Si tu t'en fiches que je ne t'aime pas, pourquoi m'en faire la réflexion ? Cela veut dire que ça t'a touché d'une manière ou d'une autre. Quant à ta menace, je m'en fiche. Car je sais très bien qui est le plus puissant d'entre nous deux, et ce n'est sûrement pas toi.

— Tu ne connais pas aussi bien la magie que moi.

— Mais moi, je sais ce que sont les sentiments et les émotions, je sais comprendre les gens, ce qui fait que nous sommes aussi puissants l'un que l'autre. Car tu ne comprends rien aux autres et à leurs émotions.

Tom semblait bouche bée. Il se reprit vite et la fusilla du regard. Comment l'avait-elle cernée aussi vite ? A vrai dire, c'était ce qu'elle avait compris de tout ce qu'elle avait entendu sur Voldemort. Incapable d'aimer. Puissant, certes, mais qui ne comprenait personne.

— Tout le monde m'aime, tout le monde me respecte.

— Ils ne t'aiment pas, ils te craignent. Ce n'est pas pareil.

Tom tourna les talons et rentra dans sa chambre, laissant Hermione seule au milieu de la salle commune désertée. Qu'est-ce que cette fille lui voulait ? Ses regards étaient emplis de haine, et elle le connaissait ; en quelques heures, elle avait analysé beaucoup trop de choses. Il faudrait qu'il la surveille...

Quelques semaines plus tard, Halloween approchait à grands pas. Tom évitait Hermione comme la peste, mais la surveillait, l'observant presque à chaque cours, et prenant même des notes sur ses actions. Il devait enquêter sur elle, savoir d'où elle venait ! Mais pourtant, elle ne disait rien à personne ; elle se liait d'amitié avec Cléa et Elena, mais n'était pour autant pas très bavarde sur son passé. Et quand elles parlaient des autres Serpentard, Hermione s'y mêlait avec le sourire. Cependant, dès que son nom, Tom Jedusor, était cité, le regard d'Hermione se noircissait et elle le cherchait du regard dans la salle.

Dès que leurs regards avaient le malheur de se croiser, Tom soutenait celui de la jeune femme ; quant à elle, elle haussait un simple sourcil avant de soupirer. Comment se rapprocher de lui ? Cela faisait un mois et demi, et elle n'avait pas avancé d'un pouce !
En tout cas, elle priait pour que la fête d'Halloween puisse faire changer les choses. Le directeur, Mr. Dippet, avait prévu d'organiser un bal. Hermione n'était pas vraiment excitée à l'idée d'aller à cette soirée dans le but de danser et s'amuser, mais ses amies Cléa et Elena l'incitaient beaucoup à venir. Et puis, pour essayer de vaincre Tom... Allez, elle était motivée !

Tout en songeant à ce bal, les pas d'Hermione la portèrent à la salle de Défense contre les Forces du Mal. Elle avait deux minutes de retard par rapport à la classe, mais le professeur l'adorait, et ne dirait absolument rien. A peine entrée, celui-ci se tourna vers elle et s'exclama :

— Miss Smith ! Oh, allez vous asseoir à côté de Mr. Jedusor ; je veux voir mes deux meilleurs élèves travailler ensemble.

Hermione jeta un regard paniqué vers la table où Jedusor se trouvait. Il paraissait agacé, lui aussi, mais ils ne pouvaient rien faire. Et peut-être qu'elle pourrait se rapprocher de lui, pour le tuer... Quelle occasion en or !

Ils commencèrent à travailler sur la potion, après avoir écouté les consignes. Le silence fut pesant, mais rassurant à la fois pour Hermione : elle se trouvait à côté de Lord Voldemort, et il ne l'avait pas encore tuée, alors qu'elle était une née-moldue. Ouf ! Soudain, Jedusor fit une erreur. Hermione lâcha :

— Il faut que tu tournes ta baguette vers la gauche, pas vers la droite, Jedusor.

— Je le savais, c'était pour voir si... Tu suivais.

Hermione sourit. Ils étaient toujours en compétition tous les deux, même s'ils n'avaient pas échangé un mot depuis le début d'année ; à chaque devoir, celui qui avait la meilleure note avait l'opportunité de regarder l'autre d'un air encore plus hautain que d'habitude, ce qui leur plaisait pas mal. Ils étaient désormais les meilleurs ennemis !
À la fin du cours, sans être parvenue à parler à Jedusor, Hermione sortit et se dirigea vers l'opposé du château pour un cours de potions, avec les Gryffondor. Quelle idiote ! Elle n'avait pas su mettre de côté son angoisse de lui parler, et n'avait lancé aucune discussion ! Il fallait qu'elle se rapproche, qu'elle se retrouve seule avec lui, qu'elle le tue ! Mais, arriverait-elle à lancer le sortilège fatal ?

— Eh, Smith !

Jedusor arriva derrière elle. Elle poussa un faux soupir énervé, et l'écouta dire :

— Essaie de ne pas devenir amie avec ces... Gryffondor, dit-il en crachant le nom. Tu leur parlais déjà depuis un bon bout de temps, mais tu es une Serpentard ; et tu trahis ta maison en établissant un lien avec eux.

Lassée, elle leva les yeux au ciel et lança :

— Les Gryffondor sont des gens comme nous, Jedusor. Ils ont juste été dans la mauvaise maison, ou dans une autre maison que toi et moi. Alors, laisse-les vivre.

Elle reprit sa marche. Tom partit en grandes enjambées pour la rejoindre, agacé lui-aussi ; Hermione reprit, remarquant bien sa présence à ses côtés :

— Qu'est-ce qui te dérange, chez les Gryffondor ?

— Ils sont tous, ou presque des traîtres à leur sang.

— Tu as dit « presque » alors pourquoi ne pas aller parler à tous ceux qui ne sont pas traîtres à leur sang ?

Tom haussa les épaules et déclara :

— C'est comme ça depuis des années, avant même que j'arrive. Et personne n'a envie de changer les choses.

Hermione déglutit, encore et toujours apeurée. Elle parlait à Voldemort, et elle n'était toujours pas morte. Bon ! Au moins, ils ne s'étaient pas encore entretués.

— Moi si. J'ai envie que tous les élèves de Poudlard s'entendent, lança Hermione.

Tom l'observa, un simple sourcil haussé. Elle avait perdu la tête.

— Tu aurais dû aller à Poufsouffle, grinça-t-il.

— Je prends ça pour un compliment.

Hermione esquissa un sourire ravi. Tom leva les yeux au ciel et resta à ses côtés jusqu'à ce qu'ils entrent dans la salle. Les élèves se tournèrent tous vers les deux arrivants, surpris. Ils s'étaient parlés ? Alors qu'ils s'ignoraient depuis toujours ? Et visiblement, pendant l'heure de potions, il ne lui avait pas hurlé dessus, alors qu'il en aurait été capable avec les autres personnes. Il ne lui avait jamais crié dessus, en fait ; ils s'étaient confrontés verbalement, plusieurs fois au début d'année, mais jamais ils ne s'étaient disputés avec hargne. Comme s'il la respectait... Mais pourquoi ?

Tous ignoraient d'où venait ce traitement de faveur ; mais lui, le savait. Enfin, pas réellement, mais il savait qu'il était plus aimable avec elle car il l'analysait cent fois plus que toutes les autres personnes à Poudlard. Elle pouvait être réellement dangereuse, et pas uniquement être une adversaire en classe. Les élèves, eux, pensaient que Tom appréciait Hermione, et qu'elle avait ce traitement de faveur uniquement pour cela. Mais non ! Jamais il n'aimerait une fille comme elle ; jamais il n'aimerait, tout court. Elle pourrait mettre tous ses plans en péril ! Ils s'apprêtèrent à s'installer à des places opposées, mais ils durent se remettre à nouveau l'un à côté de l'autre, sous les regards de tous les élèves déjà présents, puis de ceux qui entraient à leur suite.

— Qu'est-ce qu'ils ont tous à nous regarder ? murmura Hermione en se tournant vers Tom. Ils sont surpris que nous ne soyons pas battus depuis dix minutes ?

— Non. Il y a des... Rumeurs qui courent. Le cours commence, déclara-t-il en ignorant Hermione pour reporter son attention sur le professeur.

La jeune femme lui jeta un regard surpris, mais il ne lui accorda aucun regard. Quant à elle, elle reporta son attention sur le cours, le cœur battant à cent à l'heure. Il était intimidant. Vraiment intimidant.

Samedi 24 octobre 1942

Hermione se passa une veste et sortit du château, accompagnée de ses amis. Il y avait Cléa, Elena, Abraxas, et Charlus Potter, qui avait accepté de les accompagner une heure. Hermione ne faisait pas confiance à Cléa et à Abraxas, qui semblaient trop... étranges. De plus, Abraxas était un Malefoy, et Cléa affichait un sourire faux, qui agaçait Hermione. Elle devait être parente de Gilderoy Lockhart !

Quant à Elena, Hermione et elles étaient amies, mais pas assez pour être meilleures amies ou confidentes. Charlus et Hermione étaient proches eux-aussi, au plus grand déplaisir des Serpentard. Elle revoyait Harry en lui. D'ailleurs, ses amis et sa famille lui manquaient. Elle ne pouvait penser à eux sans avoir envie de rentrer. Elle ne se sentait pas à sa place en 1942 ; les personnes étaient différentes d'elle, sa vie moldue lui manquait aussi, et elle avait perdu tout son équilibre. Ce monde lui était inconnu.

Le groupe se rendait à Pré-au-lard où ils allaient acheter leurs tenues pour le bal d'Halloween. Une fois arrivés, ils se dirigèrent vers la boutique où l'on vendait des tenues adaptées aux bals. Une heure plus tard, qui parut une éternité pour les garçons qui avaient fait leur choix au bout de vingt minutes, les filles sortirent de la boutique. Charlus dut aller rejoindre ses amis ; il partit. Les filles se retrouvèrent seules avec Abraxas. Hermione se tourna vers la ruelle dans laquelle personne n'allait, vu que c'était un endroit malfamé. Et comme par hasard : Tom Jedusor en sortait. Elle indiqua au groupe qu'elle les rejoindrait, et usant de tout son courage, elle se dirigea vers lui et s'exclama :

— Salut, Jedusor ! Ça te dit de nous accompagner à la Tête de Sanglier pour boire une Bièraubeurre ?

Tom semblait sur le point de dire non. Cependant, il observa la jeune femme quelques instants, et déclara :

— Hum... D'accord.

Hermione lui sourit. Elle donna rendez-vous cinq minutes plus tard à Tom, puis alerta le groupe que Tom la rejoindrait. Elena, très franche, lâcha :

— Quoi ? murmura Elena. Je... Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Je ne l'aime pas particulièrement.

Hermione réfléchit quelques instants. Elle devait enquêter, et...

— Je dois parler à Tom. Je vous rejoindrai après, alors, si ça ne vous dérange pas.

— Aucun problème ! s'exclama Elena, visiblement soulagée.

Les autres hochèrent la tête. Hermione les remercia donc et rejoignit une table à l'opposé de la salle. Cela allait être gênant, seule avec Tom, mais... Autant essayer de lui parler. Enfin, il arriva. Il s'installa face à elle sans un mot, et lâcha après quelques instants :

— Tu voulais que je vienne pour une raison précise, je le sais.

— Tu étais seul, et je voulais savoir ce que tu faisais dans cette allée.

— Cela ne te regarde pas.

Hermione lui jeta un simple sourire. Lui, haussa un sourcil surpris. Elle paraissait confiante. Elle l'intriguait : pourquoi était-elle aussi... Aussi... Non, il n'arrivait pas à la définir. Mais elle l'intéressait.

— Tu vas venir au bal, sinon ? lança-t-elle.

La serveuse arriva pour leur proposer de quoi boire. Ils prirent tous deux une Bièraubeurre, évidemment. Une fois la femme partie, Tom répondit :

— Je pense, oui.

Hermione garda un sourire amusé, et demanda :

— Tu viendras parce qu'il y aura des trucs à manger ?

Tom la regarda d'un air interrogatif. Pour qui le prenait-elle ? Cette fois-ci, la jeune femme paraissait moqueuse. Cela ne l'étonnait même pas !

— Oublie, s'exclama-t-elle.

L'image d'un certain Ron Weasley lui revint en mémoire. Elle secoua la tête, comme pour se sortir ses pensées de son esprit. Tom l'observait toujours, attentif. Vraiment intéressante.

— Quant à moi, je suis toujours assez réticente à l'idée d'y aller, mais cela pourrait être assez amusant.

— T'amuser ? Réellement ? Tu passes trop de temps avec cette Elena. D'ailleurs, elle t'a laissée tomber, je suppose. Ce n'est pas étonnant.

— Non, elle voulait passer du temps avec Abraxas et Cléa. Je les apprécie, mais s'isoler n'est pas mal non plus.

On leur servit leurs Bièraubeurres. Hermione remercia la serveuse, puis en but une gorgée, avant de reprendre :

— Sinon, qu'as-tu prévu pour le reste de la journée ?

— Pourquoi me parler en toute amitié ?

Tom tenta de pénétrer dans son esprit, sans difficulté. Alors, elle voulait essayer d'apprendre à le connaître, parce qu'elle savait quelque chose sur lui ? Il n'avait pas eu le temps de savoir quoi ; mais il avait pu voir une image, comme Dumbledore, mais bien plus vieux. Étrange. Cependant, Hermione remarqua que quelque chose se passait, car elle secoua la tête et balbutia :

— Que fais-tu ?

— Rien.

Tom tenta de rentrer une nouvelle fois dans son esprit, mais la jeune femme recula sa chaise, prête à se mettre debout. Hermione resta stupéfaite, et dit :

— Tu es totalement fou. Penses-tu réellement que je pourrais te chercher du tort ? J'ai d'autres choses auxquelles penser, si tu veux mon avis.

— Tu veux essayer d'apprendre à me connaître dans un but précis, que je n'ai pas encore su cibler. Mais cela ne me plaît pas du tout, Smith.

Hermione lui jeta un regard paniqué. Tom se mit debout et dit :

— Ne t'approche pas de moi, Smith. Tu n'arriveras pas à tes fins, et je te vaincrai avant même que tu n'aies pu commencer ne serait-ce que la première partie de ton plan.

— Je ne veux pas faire de toi mon ennemi.

— Peut-être est-ce trop tard.

Tom s'apprêta à partir, mais Hermione se leva à son tour. Elle sortit de la monnaie sur la table, et partit à sa suite, sa Bièraubeurre à peine entamée. Tant pis ! Elle devait sauver le coup.

— Jedusor ! s'exclama la jeune femme, alors qu'il s'éloignait en hâte à l'extérieur. Attends !

Elle courut pour le rattraper, et dit :

— Tu m'intrigues. Je voulais simplement essayer d'apprendre à te connaître, car tu es éloigné de tout le monde, et que cela semblait plus simple de me diriger vers toi pour me faire des amis. Cléa, Elena et Abraxas sont aimables, mais sont différents de toi. Et n'y vois pas là une quelconque phrase de séduction, ajouta-t-elle en voyant qu'il haussait un sourcil. Je veux simplement me faire des amis.

Elle retint une grimace en utilisant le mot "séduction". Rien que de l'imaginer, elle en avait eu envie de vomir.

— Tu joues avec le feu, déclara-t-il.

Hermione haussa les épaules, et répliqua :

— Le feu ne me brûle jamais. Après tout... Un peu d'eau, et il s'éteint.

Tom lui jeta un regard dédaigneux, et tourna les talons pour reprendre son chemin. Hermione le suivit du regard, le cœur battant. Bon sang ! Il avait lu dans son esprit ! Elle devait faire attention, afin que cela ne se reproduise pas.


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