Chapitre 1
Point de vue d'Izuku
On est lundi matin, les cours reprennent dans 5 minutes et je ne suis toujours pas levé. La pièce est sombre car les rideaux sont tirés. Je regarde le plafond, des larmes coulant sur mes joues. Je suis perdu.
La sonnerie stridente me sort de ma torpeur et je me lève pour me préparer avec l'impression d'être plongé dans le brouillard. j'arriverai en retard mais tant pis, ma vie ne pourrai pas être pire de toute façon.
Quand j'ai fini de me préparer, je fais le rituel que je m'inflige quotidiennement. La seule chose qui me permet de me soulager au moins un peu. Je prend les ciseaux et, d'un geste rapide, entaille mon poignet déjà couvert de blessure. Le sang coule et je le regarde. La douleur dans mon poignet me permet de, pour un court moment, ne plus penser à tout le reste. Je me rappelle la promesse que je me suis faite.
Une entaille pour chaque jour sans nouvelles de mes parents.
Je sors de ma chambre et avance vers ma salle de cours, en ayant pris soin de cacher mes blessures sous mon pull a manche longue.
Arrivé devant ma salle, je prend soin d'accrocher un sourire sur mes lèvres avant d'entrer, pour que personne ne se doute que je suis au fond du trou.
Je rentre dans la classe et vais rejoindre mes "amis" Bakugo, Denki, Shoto
Puis-je vraiment les considérer comme des amis si je leur cache tant de choses ?
Ils commencent à me parler mais, perdu dans mes pensées, je n'écoute pas vraiment, jusqu'à ce qu'une main s'abatte sur mon épaule. Je sursaute et fait un pas en arrière avant de me rendre compte qu'il s'agit de Bakugo, qui me regarde avec des yeux inquiets.
Moi : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Bakugo : Bah... ça fait trois fois qu'on te pose une question mais tu nous répondait pas... ça va ?
Moi : Je... oui... vous inquiétez pas, j'étais juste perdu dans mes pensées...
Denki et Shoto ont l'air de me croire et recommence à discuter mais Bakugo continue de me fixer... Je tente un sourire pour parfaire mon mensonge mais il a sans doute l'air faux.
Bakugo: T'es sur ?
Le prof rentre dans la classe a ce moment-là, m'épargnant d'avoir à trouver un mensonge convaincant...
On commence le cours et nous devons écrire une leçon mais, en plein milieu du cours, mon stylo tombe, en me penchant pour le ramasser, je ne remarque pas tout de suite que la manche de mon pull se relève, pas beaucoup, mais assez pour apercevoir mes coupures. Je me remet à écrire mais j'entend une voix chuchoter mon prénom derrière moi. C'est Kacchan qui fixe mon poignet un peu découvert d'un œil inquiet.
Bakugo: Deku... c'est quoi ces griffures...?
Je remarque enfin ma manche relevée et la remet correctement d'un geste précipité avant de lui répondre, paniquée...
Moi: Je... c'est rien ! Je me suis juste griffé dans les ronces !
Il s'apprête à me répondre quelque chose mais je ne lui en laisse pas le temps et me retourne. A la fois inquiet et honteux.
A la fin du cours, je me dépêche de sortir pour éviter que Kacchan me pose d'autres questions. Comme c'est la pause déjeuner, je prends ma boite a repas et vais m'enfermer dans les toilettes. Et c'est là seulement que je laisse mes larmes couler. Je pleure. Je pleure ma tristesse, je pleure ma douleur. Je pleure mon désespoir, je pleure ma solitude. Je pleure mon angoisse. Je me trouve pitoyable de pleurer ainsi mais je ne peux pas m'en empêcher.
Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi, les yeux perdus dans le vide. Quand je regarde ma montre, je vois qu'il est 14h, ça fait 2h que je suis là et je n'ai pas entendu la sonnerie. Je pourrai aller en cours mais je n'en ai pas la force. Je décide donc de retourner dans ma chambre.
Je m'allonge dans mon lit et fixe le mur, des pensées toutes plus noires les unes que les autres défilant dans mon esprit. Je prends mon téléphone et, même si je sais que ça va me faire souffrir, décide d'appeler mes parents pour la 358ème fois en 5 mois. Pour la 358ème j'entends les sonneries et j'ai une lueur d'espoir. Mais ça retombe encore sur le répondeur. L'espoir s'éteint, laissant place à une tristesse sans fond. J'ai l'impression que la pièce devient plus sombre autour de moi, pour la troisième fois de la journée, des larmes dévalent mes joues.
Tandis qu'une question résonne dans mon esprit,
Pourquoi ? Pourquoi m'on-t-il abandonné ? Pourquoi ne me répondent-t-ils plus ? Mes parents me manquent... je ne sais plus quoi faire...
Je sens une vague d'angoisse monter en moi. Je commence à avoir du mal à respirer. Je me lève vite de mon lit et, a tâtons, cherche mes ciseaux. Une entaille, deux entailles, trois entailles... Ça ne suffit pas, ça ne suffit plus, le brouillard dans mon esprit ne s'éclaircit plus sous l'effet de la douleur.
Alors je ne réfléchi pas et prend ma boite de somnifère, j'en verse 7 dans ma main et, en voyant les cachets blanc, commence a réfléchir. Peut-être pour la dernière fois...
Est-ce que je vais vraiment tout lâcher ? Arrêtez de me battre ?
Mais après tout, pour qui je me bat ? Je n'ai plus personne... Quand ma vie m'apporte plus de souffrance qu'autre chose... je préfère tout lâcher...
Alors j'arrête de réfléchir et commence à porter ma main a ma bouche, prêt à avaler les cachets... Je ferme les yeux et ouvre la bouche. Me préparant à faire mes adieux au monde et à la vie...
Voila pour le premier chapitre
Personnellement je le trouve un peu nul mais peut-être qu'il vous plaira
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