Chapitre 17.
Hermione mit sa main entre les coussins et farfouilla jusqu'à ce qu'elle trouve quelque chose de dur et familier, un livre. Elle envoya à Fred, qui était en train de sourire, un regard circonspect pendant qu'elle retirait l'objet de son emplacement. Les yeux de Fred s'agrandirent d'horreur et il arracha le livre des mains d'Hermione avant de le lancer sous le canapé, mais pas avant qu'Hermione ait eu le temps de lire le titre : Comment séduire une sorcière futée. Elle prétendit n'avoir rien remarquée. Au lieu de se pencher pour l'embrasser de nouveau, comme elle aurait espérée qu'il fasse, il resta agenouillé sur la carpette à côté d'elle.
"Pourquoi est-ce que tu ne fouillerais pas encore? Qui sait, tu pourrais trouver le bon trésor caché cette fois." Il l'empressa.
"Très bien alors." Elle essaya de garder ses soupçons quand, encore une fois, elle enfouit sa main entre les coussins sous elle. Elle en ressortit avec un genre de télécommande avec des tonnes de boutons colorés.
"Pas ça non plus. Désolé, George était supposé de mettre de l'ordre avant de le déposer là." Fred prit l'étrange télécommande et l'envoya valser sous le canapé avec le livre. "Essais encore." Elle secoua la tête et recommença le processus, entrant en contact avec une revue. Elle eue à peine le temps d'apercevoir la sorcière à moitié nue qui se déhanchait sur la couverture avant que Fred lui arrache des mains. "Putain, George." Il l'enfonça violemment sous le fauteuil avec les autres objets offensants. "Je vais me venger pour celle-là. Laisse tomber, je vais le trouver moi-même. Qui sait ce qu'il a pu mettre d'autre là-dessous." Fred plongea sa main entre les coussins près de sa taille. Elle se mit presque à rire en voyant ses oreilles rouges, mais arriva à se retenir en voyant la sincérité dans son visage. Après un bon moment à fouiller, il laissa échapper un cri de victoire. "Je l'ai!" Il retira de sous les coussins une petite boîte de carton. Il se déplaça plus d'où la tête d'Hermione était posée, sur un bras du fauteuil. Il plaça la boîte directement dans sa petite main et s'assit par terre pour attendre. "Allée, tu peux l'ouvrir."
"Qu'est-ce que c'est?"
"Je ne vais pas te le dire. Ouvre et tu vas le savoir."
"Je veux dire, c'est pour qu'elle raison?"
"Parce que je vais m'ennuyer de toi pendant que tu vas être partie. Et je veux que tu ais quelque chose pour te rappeler de moi." Il lui donna un chaste baiser.
Elle soupira et retira le couvercle de la boîte. À l'intérieur se trouvait un magnifique médaillon ovale en bronze avec un chêne gravé sur le dessus, exactement comme celui dans le jardin du Terrier. Un énorme sourire lui apparut sur les lèvres pendant qu'elle retirait le médaillon de la boîte. La chaîne était incroyablement délicate.
"J'ai fait charmer la chaîne pour qu'elle ne se prenne pas dans tes cheveux. Ginny m'a dit que c'est pour ça que tu ne portes pas de colliers." Fred la regardait, légèrement appréhensif. "Le médaillon possède le charme de bouclier le plus puissant que nous avons pus y attacher. Pour aider à te garder en sécurité quand Harry va inévitablement t'emmener dans des situations dangereuses." Il marqua une pause. "Ouvre-le." Il commençait à se sentir nerveux ; elle n'avait encore rien dit. Elle fixait le collier, les yeux grands ouverts, la bouche légèrement entrouverte.
Hermione promena un de ses doigts sur l'arbre du dessus et ouvrit le petit fermoir. Une douce musique, comme celle des boîtes à musique moldus, en émanait. À l'intérieur se trouvait une petite photo du lac à Poudlard. Il attendit pendant qu'elle était toujours silencieuse. "C'est le Lac Noir. Tu sais, parce que c'est là que nous avons dansés." Son estomac se tordit quand elle hocha à peine la tête. "Si tu ne l'aimes pas-."
"Fred, non! Je l'adore. C'est magnifique." Elle se pencha pour l'embrasser. Elle se sépara de lui une minute plus tard, le souffle coupé. "Merci. Est-ce que tu voudrais bien me le mettre?" Elle lui tendit le médaillon et dégagea ses cheveux de son cou.
Il se déplaça derrière elle et entoura son cou délicat de la chaîne. Quand il eut attaché le fermoir il déposa un léger baiser à la base de son cou. Il bougea pour se retrouver devant elle pour pouvoir voir le médaillon déposé juste à la base de sa gorge. "Parfait." Il promena un doigt sur l'arbre qui lui avait prit des heures à perfectionner. Il la regarda dans les yeux et y vit une réflexion des émotions dont il était emplit mais qu'il n'osait pas dire à haute voix. "Bouges un peut." Il brisa la tension quand il se tortilla entre elle et les coussins derrière. Il bougea jusqu'à ce qu'il soit confortable avec sa tête sur son biceps et son autre bras entourant sa taille (ils sont étendus sur le fauteuil, face à face) Il l'attira de nouveau contre lui et mit son visage dans le cou de sa copine et respirant profondément. "Mmmm... tu sent bon."
Hermione rit doucement, "Merci." Elle relaxa dans son étreinte et ferma les yeux. "La musique ce soir est vraiment adorable."
"Mmmm." Il enfouit son nez dans son cou de nouveau. La dernière dont elle fut consciente était Fred qui jetait une couverture par-dessus eux.
"Fred!" Son nom acheva de le ramener vers le monde réel. Il gémit doucement en sentant la jeune sorcière dans ses bras. À un moment pendant la nuit, elle avait trouvée le moyen de se retourner dans son emprise. Les bras d'Hermione étaient autour de son cou, ses jambes entremêlées avec les siennes, l'une d'elles par-dessus sa taille. Il ne put résister la tentation de promener sa main de haut en bas sur la taille d'Hermione. Il gémit de nouveau, plus fortement cette fois. "Fred." La voix était amusée maintenant. Il finit par ouvrir les yeux ; George était appuyé sur le bout du fauteuil. "Confortable?"
"Oui." Fred murmura, me voulant pas réveiller Hermione, qui bougea un peu pour se mettre plus confortable, mais ne se réveilla pas. Sa jambe se serra plus sur sa taille pendant un moment avant de se relaxer. Il se mordit les lèvres pour empêcher le son qui menaçait de s'échapper de sa bouche, de sortir. "Qu'est-ce que tu fais ici de toute façon? Tu es supposé être au Terrier."
"Le soleil est presque levé frérot." George sourit grandement au manque de réaction de son frère. "Elle ne va pas être contente si elle se fait prendre par maman." Il partit à ce moment et alla fouiner dans la cuisine.
"Très bien." Fred savait qu'il avait raison de toute façon. Hermione serait plus qu'embarrassée, sans mentionner en colère. "Hermione." Il lui parlait doucement dans l'oreille. "C'est le temps de se réveiller." Il passa ses mains de haut en bas dans son dos, sur son bras, sa jambe. Il faisait attention à éviter ses fesses ; il doutait qu'elle apprécierait de se réveiller pendant qu'il lui prenait les fesses. "Allée, Hermione, tu dois te réveiller."
"Veux pas." Elle marmonna dans sa poitrine avant de frotter sa joue contre lui. Mais il était beaucoup trop tard pour ça, il était déjà complètement alerte.
"Tu dois être de retour avant que maman ne se réveille." Il avait dit les mots qu'il savait allaient la convaincre.
"J'veux toujours pas." Elle répondit, la voix encore emplie de sommeil, mais définitivement éveillée. Par contre, elle ne bougea pas de sa position. "Il est qu'elle heure?"
"Pas certain. George viens tout juste de me réveiller. Il a dit que le soleil était presque levé." Le grognement de protestation d'Hermione le fit rire. Plusieurs minutes passèrent et elle ne s'était toujours pas levée. "Je ne veux pas te presser, mais vue que tu pars pour Poudlard aujourd'hui, tout le monde va être debout beaucoup plus tôt que d'habitude."
"Oh! J'avais oubliée que c'était aujourd'hui." Elle s'éloigna de Fred sans grand enthousiasme sans pour autant se lever du fauteuil. "Où est George?" Elle murmura.
"Juste ici en train de profiter du spectacle." George était en train d'observer la scène depuis l'embrasure de la porte.
"Retourne-toi, frérot." Fred jouait avec le médaillon d'Hermione. Il attendit un moment pour être certain que son frère s'était retourné. Pas que ça le dérangeait vraiment mais il savait qu'Hermione n'était pas très chaude à l'idée d'embrasser son copain avec des gens qui regardait. Il l'embrassa ardemment, l'entraînement la plus près possible. Elle serra sa taille avec sa jambe. Il grogna en se retirant du baiser, pas besoin de se torturer avec ça présentement. "Tu sais que tu es à moi, n'est-ce pas?"
Hermione ignora la possessivité de cette déclaration et répondit honnêtement, " Oui. Et tu es à moi." Elle le regarda dans les yeux pour confirmer sa déclaration.
"Tout à toi." Il l'embrassa de nouveau. George s'éclaircit la gorge pour lui rappeler sa présence. "Très bien alors, tu ferais mieux d'y aller. Ginny va t'attendre pour t'aider à rentrer sans te faire voir." Il l'aida à se lever du fauteuil et se dirigea vers le foyer où il passa la tête en premier. "Aucun danger, et Ginny est en train de surveiller les couloirs. J'aurais voulu pouvoir t'accompagner à la gare aujourd'hui."
"Ça va. Je sais que tu es occupé avec ta boutique. Tu vas me manquer."
"Tu vas me manquer aussi. Toi et tes baisers. Ce qui me rappelle, n'oublie pas les Patented Daydream Charms (encore désolée pour l'anglais!). Je vais t'envoyer un hibou et nous allons pouvoir en prendre un simultanément." Elle sourit, lui donna un baiser rapide et envoya la main à George qui était de nouveau en train de les regarder, avant de retourner au Terrier.
"T'es vraiment accro, Fred." George avait un énorme sourire qui lui traversait le visage.
"Je sais." Il se laissa tomber sur le fauteuil, qui avait l'air froid sans sa présence. "Oi! C'était quoi tout ces trucs sous les coussins?" Il se mit sur ses pieds de nouveau, se rappelant de l'embarra qu'il avait ressentis. Le livre était sa propre faute ; il y avait jeté un coup d'œil à la dernière minute et avait oublié de le ranger proprement. Mais tout le reste était George.
George se mit à rire mais essaya d'avoir l'air innocent. "Je n'ai aucune idée de ce que tu veux parler."
Fred lança le magazine avec la sorcière à moitié nue vers la tête de George, atteignant sa cible. "Ce n'était PAS drôle." Il se contredit en disant cela car il se mit aussitôt à rire. "Je peux te certifier que cette revue était dans ma commode hier matin."
"Est-ce qu'elle l'a vue?"
"Oui, mais pas clairement. Je le lui ai arraché le plus vite possible." Il riait quand il se jeta sur son jumeau. George essaya de l'éviter mais Fred l'attrapa par le cou. "Nous devons trouver un plan pour me faire entrer à Poudlard. Je ne peux pas attendre jusqu'à noël avant de la revoir." Il lâcha le cou de son frère mais l'attrapa par le devant de son chandail. "J'ai complètement perdu la tête, George. Est-ce que tu réalises qu'elle a encore deux ans d'école à faire? Deux ANS! Qu'est-ce que je vais faire?"
"Calmes-toi Fred. Tu ne veux pas qu'elle prenne ses jambes à son cou." George passa son bras autour des épaules de son frère tout en le dirigeant vers la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. "Nous allons trouver quelque chose. Est-ce qu'elle vient au Terrier pour le temps des fêtes?"
"Elle n'est pas certaine. Elle dit qu'elle attend encore la réponse de sa mère." Fred prit un toast de George pour lui-même. "Comment ça va avec Katie?"
George haussa les épaules, pas vraiment dérangé. "Bien je suppose. Je ne l'ai pas vue beaucoup cet été vue que je devais te couvrir la majorité du temps." Il leva la main pour arrêter les excuses qui menaçaient de s'échapper de la bouche de Fred. "Tu l'as déjà fait pour moi avant, et tu vas encore le faire dans le futur, j'en suis sûr. De toute façon, ce n'est pas vraiment sérieux avec Katie. Je veux dire, c'est une fille formidable et nous passons du bon temps ensemble. Mais, ce n'est pas une Hermione."
Fred regarda son frère. "Je sais que tu ne t'intéresses pas à Hermione."
"Nan. Je veux juste avoir ce que tu as avec elle. Et ça ne sera pas avec Katie."
"Ouais, eh bien, je dois trouver le moyen de ne pas devenir fou pendant que nous sommes séparés. Ça ne vas pas être exactement facile."
"Ça ne serait pas aussi amusant si c'était facile, n'est-ce pas" George lui envoya un coup de coude. "Va la rejoindre à la gare. Verity et moi pouvons survivre sans toi pendant une heure ou deux."
"Merci George." Il lui jeta un coup d'œil. "Tu sais, Verity est vraiment jolie quand elle ne fait pas tomber tout nos produits par terre."
"Oui, Fred. Je sais."
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