Chapitre 2 (une semaine plus tard)

« Dïquiry ! Ne me dis pas que c'est toi qui as fait ça !Hurle Jax à travers la porte de mon appartement de lycéenne.

- OK je ne le dirai pas ! » Lui réponds-je amusée.

Cela fait trois jours que je lui pourris la vie comme il a pourrit la mienne pendant plus de six mois !

Là je viens de vider un pot de peinture blanche sur sa magnifique Camaro noir.

(Ne me demandé pas comment il a fait pour se la payer, je n'en sais rien !)

Vengeance !

Il avait peint ma Trail Honda Blanche en rose bonbon.

Si vous saviez comme ça fait du bien !

Monsieur se remet à hurler et je décide malgré tout de lui ouvrir.

(Je sais je suis suicidaire, mais après tout, je suis amoureuse du garçon qui a gâché une partie de ma vie, alors!)

J'entrouvre la porte et ses cris cessent immédiatement. Il me fixe ses yeux noisette remplis de colère.

« Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ? Me demande-t-il sur les nerfs

- Monsieur a la mémoire courte à ce que je vois, et ma moto alors ? Elle a viré au rose toute seule ? Tu sais le prix que ça m'a coûté de la faire repeindre exactement comme avant ? »

Vu sa tête je crois qu'il avait oublié !

Et ouais mon pote, moi j'ai une bonne mémoire !

Son regard dérive au sol et il balbutie :

« Je suis désolé... Je... Je n'aurais pas dû toucher à ta moto, je sais à quel point elle est précieuse à tes yeux ! »

Alors là !

Je ne m'y attendais pas.

Je lui ai dit ça lors d'une soirée un peu trop arrosée, la seule et unique fois où j'ai parlé de mes parents et de mon frère.

Des larmes menacent de couler.

Non, je ne suis plus là fille faible d'autre fois !

Stop !

Je congédie Jax qui part penaud et m'enferme dans ma salle de bain.

Je prends une douche pour chasser tous ses mauvais souvenirs.

Mais en me rhabillant, mon regard se pose sur toutes mes cicatrices : celles de mon ventre,celles sur mes épaules.

J'éclate en sanglots.

Je ne peux plus,Julien me manque, mes parents aussi.

Toutes ces traces indélébiles sur mon corps me rappelle leur absence en j'en suis malade.

Geist est la seule à tout savoir de mon passé douloureux.

Il est 22h je décide de me coucher, demain c'est samedi, au moins je pourrai dormir.

§§§§§RÊVE/SOUVENIR ?§§§§§

Je suis assise à l'arrière de la Clio, Julien est à ma droite et me tient la main.

Mon père conduit et ma mère lui indique le chemin du parc d'attractions.

J'ai quatorze ans et nous allons à Disney !

Soudain j'entends mon frère hurler mon prénom et je sens qu'il me serre contre lui de toutes ses forces.

La voiture fait des tonneaux, me projetant de tous les côtés malgré l'étreinte de mon frère.

Les vitres se brisent, le verre m'entaille le ventre et les épaules.

Soudain me tête heurte violemment la portière,m'assommant.

Je sursaute en sentant les mains des pompiers me saisir pour me sortir de la voiture.

Ce geste m'arrache un gémissement de douleur.

Je suis couverte de sang.

Le mien ?

Je n'en sais rien.

Julien a disparu,et mes parents aussi.

Les pompiers m'installent sur une civière et me transportent à l'hôpital.

Les battements de mon cœur ralentissent, ma tête tourne, un cri strident retentit puis plus rien.

§§§§§FIN§§§§§

Je me réveille en hurlant.

Ce n'était pas un rêve, plutôt un souvenir !

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Voici le chapitre deux, j'espère qu'il vous a plus !

Je le dédicace a ma petit Jeanne qui ma cassé les pieds pour l'avoir !

Mais je t'aime quand même !

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