Chapitre 9
Le plus difficile c'est nuits là ce fut à Annabeth de ne pas pleurer, elle aurait voulu pourtant se dire qu'il y avait une chance qu'elle ne soit pas comme sa mère. Cette mère qu'elle avait renié et ou elle avait lutté en vain pour ne pas lui ressembler renier jusqu'à sa vie parfois même cette vie si semblable : une fugue, la Mort, l'amour et le vide. Alors elle se contenait.
La deuxième chose la plus difficile cette nuit la fut d'escalader le grillage sans un bruit.
La seule chose facile fut de partir, elle n'emportait que le strict nécessaire : une corde d'escalade, de l'argent en euros, de l'eau, une carte de la région, son passeport et une tablette de chocolat.
Elle allé vivre au jour le jour mais ne voulait pas y penser. Elle avait trop fuit et pourtant elle continuer.
Elle marchait de longue minutes seule avec ses démons.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
- Apollinaire, murmura-t-elle
Et seule dans la nuit à des dizaines de kilomètres du prochain village elle se permit de pleurer. Et de penser aux futures, car elle était à la croisée des chemins.
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