Chapitre 6.

Quand je sortis enfin de ma cachette, je me sentais mieux.
Au final, pourquoi y accorderai-je de l'importance ?

Ce n'est qu'une lettre après tout !
Un simple bout de papier.
Au fond de moi, je sais que de me dire ça m'aide à rester debout.
Mais en vrai, ce n'ai pas n'importe quelle lettre, c'est la lettre de mon père, ressuciter d'entre les morts...
Un simple bout de papier peut-être, mais un bout de papier qui remet en question toute ma vie !

Je me demande si je devais la jeter et faire comme si il ne s'était rien passer, ou bien la garder ... et essayer de comprendre ...

Vu que je n'étais pas du tout sûre, je décidai de la garder un peu, et de faire mon choix après. Pour essayer de penser à autre chose que mon ( GROS ) problème, je décidai de faire mes devoirs, mais strictement impossible de penser à autre chose qu'à ... Mr. MAYBAN, mon ... père ?

Pour moi, ce mot était nouveau ...
Il fallait que j'aille autre part que dans cette chambre, elle me renfermai, m'agressai presque. Et pour la toute première fois, le dessin ne me disait rien.

Donc comme je fais d'habitude, j'ouvre la fenêtre, j'attrape la gouttière, et je me laisse glisser le long de son tuyau en fer rouillé.

Aucune envie de m'engouffrer dans la ruelle, trop sombre.
Alors je passe devant et je remonte la rue St-Etienne. Je ressors la lettre qui était rester coincé dans ma poche et je la relis ...

J'aimerai revoir ton beau sourire mais malheureusement c'est un peu compliqué...

Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-que qui est compliqué?

Tu as envie de revoir ta fille, vas-y, bon sang !
Au lieu d'attendre 1 mois !

Qui ne serviront à rien vu qu'il ne sais plus où on se trouve, maman et moi. Je ne trouve pas ça si mal parce que je ne sais du tout si moi j'ai envie de le revoir, je ne le connais pas, mon propre PÈRE est inconnu à mes yeux !

Mais ... ça reste mon père ... Mr. MAYBAN est mon père ... Alors ...
Je relu et relu la lettre pour comprendre ... Mais je ne comprenais pas, pourquoi il m'avait abandonner ?

Même si ce n'est pas toujours drôle de vivre sans sa fille ...

Est-ce que pour moi c'est difficile, de vivre sans un père ? Peut-être ... MAIS NON, JUNE NON !

JE N'AI PAS BESOIN D'UN PÈRE J'EN AI JAMAIS EU BESOIN !

La lettre était toujours la même, même après l'avoir lu cinquante fois d'affilés. Mais j'ai compris, ce qui clochait, c'était le P....S.... Ma c à l'arrière, sur l'adresse de l'expéditeur ...

Mais je n'ai pas besoin de son adresse, car je n'irai jamais le voir, il m'a abandonné, ce n'ai pas à moi de le retrouver.

AÏE ! Quelqu'un venait de me bousculer, en grommelant je me penchai pour ramasser la lettre qui était tombée, et quand je me relevai...

Je LE vit.
Il avait des yeux bleus magnifiques et une casquette noir, cette fois et un sourire ... Toujours le même.

- Toi ... Soufflai-je. Il rigola, mais moi je restai aussi surprise.

- Oui, moi ! J'étais si près de lui ... Si près de son sourire tellement magique.

- Euh... Leon ... C'est ça ?

- Ouais, bizarre d te voir à la lumière du jour.  

Il sourit, je souris ... J'étais bien, et en même temps mal à l'aise, j'avais envie de prendre mes jambes à mon cou mais mes pieds étaient collés au trottoir.

- June, ça fait longtemps qu'on ne s'était pas vu, plaisanta-t-il. Je fis semblant de rire... En fait, j'étais bien trop sonnée pour rire vraiment, je répondis, plaisantant à mon tour :

- Une éternité.

- JUJUUUU ! 

Margot ... NON. Je m'écartai précipitamment de Leon, je n'avais pas remarquer qu'on était près. 

- Margot ! Salut ! La saluai-je en ayant l'air faussement réjoui. Je n'avais pas l'air de ouer très bien la comédie car Leon leva un sourcils, attendant les explications. J'en avais presque oublier qu'hier on s'était insulter, aujourd'hui il ne me retenait que les sourires et les échange de prénoms à la fin.

- Tu me présentes ? Dit-elle en le regardant et en battant des cils, comme si Leon pourrait être intéressé par cette morue. 

- Ouais, grommelai-je, lui c'est Leon... heu ... un mec sans importance, dis-je d'un ton très sérieux, ne me rendant pas compte de ma phrase. Je continuai :

- Et euh, elle, c'est Margot, dis-je en grommelant à Leon, c'est ma voisine de palier.

- OH je t'en pris ! Me gronda Margot, on est amies ! Elle se tourna vers LUI pour lui faire un grand sourire. Je levai les yeux au ciel, ce qui fit rire sous cape Leon.

- On pourrait aller faire une petite balade, tous les trois, elle me lança un regard hésitant, ou bien que tout les deux, dit-elle en se tournant vers Leon. Bien sûre June, si ça ne te dérange pas, mais u disais que c'était un garçon sans importance. Moi je ne le vois pas comme ça ...

La colère m'envahit, elle avait de l'audace de draguer Leon après deux minutes ! À mon grand soulagement, Leon s'empressa de dire :

- Non, non, je dois rentrer désolé peut-être à une autre fois ... Margot. Puis il me regarda avec un petit sourire en coin :

- Heu ... Salut June, passe souvent, et en souriant il tourna les talons. Voilà ! Margot l'avait fait fuir ! Quelle plaie cette fille !

- Tu viens ? Me dit Margot, et on part ensemble, sans un mot.

- Il est mignon, ce Leon, tu ne trouves pas ? Dit-elle en poussant la porte de notre immeuble, en soupirant.
ELLE M'ÉNERVAIT !

- Ouais ouais, marmonnai-je, aucune envie qu'elle commence à craquer pour LUI. Tu sais il est au lycée ...

- Oui, dit-elle déçu, mais toi, comment as-tu fait pour le rencontrer ? Me demanda-t-elle. Je haussai les épaules pour éviter d'y répondre, quand Margot appuya sur le bouton de l'ascenseur.

- Tu y vas en ascenseur ? Demandai-je, la main sur la poignet de la porte accédant aux escaliers. J'avais l'habitude de prendre les escaliers, mais Margot batta des cils sans comprendre. 

- Oh ! June ! J'ai des chevilles fragiles tu sais, les escaliers ça les âbime ! 

Pfff, n'importe quoi ! Des chevilles fragiles, et puis quoi encore !

Et voilà que je me retrouve dans un ascenseur à côté d'une fille châtain-clair aux cheveux lisse et aux yeux bleus foncés.

- Alors, comme ça Alexandre Brycman est ton cousin ? Me demanda-t-elle quand les portes de l'ascenseur se refermèrent sur nous,

- Ouais ... heu ... C'est le ... heu... fils du demi-frère de mon ... Je me mordis les lèvres, je respirai un bon coût, j'étais obliger, je me lançai :

- ... De mon père. Menti-je, je ne pouvais pas parler de ma mère, car si Margot engageait une conversation avec ma mère et parlait de sa famille ...

Elle hocha la tête, mais elle n'avais pas l'air de comprendre :

-Oh, tiens, c'est bizarre, je n'ai jamais entendu parler de ton père, où vit-il ? Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Et je fondis en larmes.

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