Chapitre 1.

Je me réveille péniblement en entendant le bruit sourd que produit mon réveil. Je me lève aussitôt pour me préparer.
À ma grande surprise je ne suis pas aussi fatiguée que je ne l'aurai cru, j'attrape de quoi m'habiller, ce qui s'en réduit à un chemisier blanc et un jean troué, je n'ai jamais accroché avec la mode ...
J'attache mes cheveux blonds en un chignon serré car j'ai toujours détesté me détacher les cheveux, puis j'ouvre la porte de ma chambre pour aller prendre mon petit déjeuner.

Ma mère m'attend dans la cuisine, un bol à la main.
Pourquoi fallait-il qu'elle joue quoi qu'il arrive toujours la mère poule avec moi ?
D'accord, je reste sa fille, mais je suis aussi une adolescente qui a besoin d'espace, j'ai quatorze ans, pourquoi ne veut-elle pas le comprendre ?

- Maman, tu n'étais pas obliger de ... Commençai-je en prenant mon bol qu'elle me tendait, un sourire figé sur ses lèvres.

- Oui, mais j'en avais envie, me coupa-t-elle, je préfère ne plus parlé avec elle, je me dépêche de prendre mon petit déjeuner.

* * *

- JUNE!

Cette voix...
OH NON, pas elle ! Je vous en prie !
Trop tard, la main de l'horripilante Margot s'est déjà posé sur mon épaule. Je respire un bon coup avant de tourner mon visage vers elle, et de, moi aussi, sourire hypocritement à cette fille que je déteste.

Ce serait méchant de dire qu'elle est collante ...

Pourtant, c'est le cas, je pourrai facilement la comparer à un chewing-gum collé à ma chaussure, impossible de s'en débarrasser !

- Hey, Margot... La saluai-je d'un ton las.

Pour un peu, mon point arriverai dans son sourire trop blanc, heureusement, je me contrôlais assez pour ne pas le faire.

C'est devenu un sport que j'essaie de respecter tous les jours, moi qui suis toujours trop directe avec tout le monde, cette fille aux yeux bleus est le moyen de m'entraîner.

Elle reprit d'une voix sucrée :
- Tu sais ma petite June, j'ai...

La sonnerie la coupa nette dans son élan. J'en danserai. Je crois que c'est la première fois que je suis aussi contente d'aller en cours.

- Je ne voudrais surtout pas être en retard pour mon premier jour, salut !! M'empressai-je de lui crier avant de partir en courant vers ma classe.

Quand j'arrivai enfin dans mon rang, je ne pu m'empêcher de pousser un soupire de soulagement, j'ai faillit y passer.

Maintenant, toute la joie de rentrer en classe s'effaça ...
Aujourd'hui en première heure, j'avais français.

Je déteste cette matière ! Pourtant je la préfère aux autres et je ne m'en sors pas mal.

Mon professeur était un monsieur de petite taille, rond, avec des sourcils épais comme des hautes herbes. Je le détestais particulièrement, peut-être à cause de cette manie de parler comme si on se trouvait toujours au 19è siècle.

Un mouvement attire mon attention pendant que je prends l'escalier pour aller en cours, je me retourne alors et je vois Margot me sourire de toutes ses dents en agitant la main, je fais semblant de ne pas l'avoir vu et me détourne pour continuer mon chemin.

C'est officiel, je déteste cette fille.

***

A peine suis-je rentrer des cours que ma mère me saute dessus, je n'ai même pas le temps de poser mon cartable qu'elle se met a crié, nos voisins pourraient croire qu'il y a un incendie, mais moi je m'y suis habituée.
C'est sa façon à elle de me dire qu'elle a hâte que je lui raconte en détail ma journée, elle me fait vite un bisou pour commencer son interrogatoire.
Je la connais tellement par cœur.
Depuis le temps que je suis sa fille.

- ÇA C'EST BIEN PASSER LA RENTRÉE ?

- Ouais ouais. Répondis-je.

Je ne voulais pas avoir un questionnaire d'une heure sur ma rentrée, mais impossible d'éviter ma mère.
Balançant ses cheveux blonds bouclés de droite à gauche, ma mère tira la langue, geste disant qu'elle réfléchissait à la deuxième question de mon interrogation.

- Tu t'es fait de nouveaux amis ?

Ma mère me balança cette question en plein face.
Pourquoi fallait-il que je tombe sur ça ?
Pourquoi ma mère n'avait toujours pas compris qu'elle pouvait enlever "nouveaux" de cette phrase ?
Oui, je l'avoue, je n'ai aucun ami. J'en avais avant, cela fait tellement longtemps... pour moi.

En fait, cela ne fait qu'un mois. Avant mon déménagement, j'avais tout pour moi, des amis, une mère, une maison ...
Malheureusement ma mère est toute seule et ne peux pas garder une maison, surtout après son renvoie. On a déménagé ici, dans cette petite ville tranquille : Haut-Les-Vignes.
Le départ était précipité, je ne comprenais pas pourquoi, mais ma mère était pressée de partir, nous avons déménagé dans la semaine même de son renvoie.

Je pense qu'elle avait déjà penser à cette idée car l'appartement a été bien trop vite acheté à mon goût ...

Bref, cette question me fit perdre l'usage de la parole et sans répondre à sa question, je me dépêcha de me réfugier dans ma chambre avant de claquer la porte derrière moi. Je me jetai sur mon lit, perdue, et sous mes yeux dans les vagues défilèrent les images de mon ancienne vie.
Djamila, ma meilleure amie, laisser là-bas, ma chère maison que j'aimais tant....

Elle me rappelait tant de souvenir comme ...
Et là, ça me frappa, j'avais l'impression que mon cœur allait s'échapper de ma poitrine tellement il battait fort... Ce n'est pas à cause de Djamila, ni de ma maison que j'étais si triste et nostalgique ... Même si ils avaient une part de responsabilité dans mes regrets de là-bas ...

Mais si j'étais si triste de déménager c'était car maintenant, je n'avais plus rien pour me relier à lui, plus rien pour faire comme si il avait exister un jour ...

Papa ...

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Voici le premier chapitre de ma nouvelle fiction💕
J'ai décidé d'en faire une sur ce sujet car je trouve que c'est une bonne idée de parler d'un père disparu.

Mais chuuttt, je ne vais pas tout vous révéler quand même 😂
Ce chapitre est plutôt court mais je vous assure que je vais essayer de les allonger un peu !

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Merci d'avoir lu le début de ma nouvelle histoire et j'espère que la suite vous plaira !

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