7.L'histoire de Margot

Je m'y suis sentit obligée, alors je l'ai fait.
Et cela m'a fait du bien, je l'avoue. Je lui ai tout raconter. C'est dit, c'est fait. J'ai tout dis. TOUT. De A à Z. 

Peut-être que je l'avais sous-estimer après tout, parce que de lui parler m'a fait voir qu'elle pouvait me comprendre, m'écouter, être une amie. Je lui ai même montrer la lettre, elle l'a lu. Et pour la première fois, je l'ai trouver super sympa.

- P et S Mac ? Me demanda-t-elle. Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Nous étions assise par terre, sur le palier, appuyer contre le mur marron gras de notre étage. Je haussai les épaules en reniflant :

- C'est l'adresse de Mr. Mayban, lui dis-je, mais des lettres ont été effacées, ce doit-être ma mère !

- Je n'en reviens pas que ta mère t'es cachée cela pendant toute ton enfance.

Et là, son visage s'éclaircit :

- Mais oui, bien sûr, JUNE ! Il faut essayer de retrouver les autres lettres que ton père t'a envoyer ! Tu pourras toutes les lire comme ça, et il y aura sûrement écrit son adresse entière sur les autres enveloppes !

- Pourquoi ma mère les auraient garder ? Rétorquai-je, si ma mère ne voulais pas que je les lise, je ne vois pas pourquoi elle ne les aurai pas jeter...C'est que dans les films qu'on voit ce genre de truc ... Dis-je à Margot qui haussa les épaules, un peu déçu je pense.

A ce moment, la porte d'entrée de Margot s'ouvrit, et laissa passer une tête blonde, avec de petits yeux bleus, c'était un petit bonhomme d'environ 7 ans.

- Margot ? Tu dois rentrer ... Maman ce fait un sang d'encre, elle croyait que tu étais toujours dehors ... Dit le petit garçon à Margot.

Jusqu'à maintenant, j'avais tout ignorer d'elle, alors, elle avait un petit frère, une mère ... Et elle, sans doute un père, la chance ...

- Pour la dernière fois, Robin, ne l'appelle pas comme ça ! S'écria-t-elle.

Et elle m'adressa un petit signe avant de claquer sa porte d'entrée derrière elle. Je n'avais pas très bien compris ce qu'elle venait de dire, appeler qui comment ? Sa mère ? 
Mais moi aussi, je claquai ma porte d'entrée, et là, j'entendis ma mère téléphoner de sa chambre, et ce que j'entendis me laissa béhat...

- NON, je te dis que ce n'ai même pas la peine ! Elle chuchotait, mais ne m'avais pas entendu entrer, tant mieux. Je me faufilai discrètement dans le petit couloir, là où j'entendais tout.

- Écoute, tu t'imagines un peu sa réaction ? Je te dis qu'il en est hors de question ! Je veux qu'elle est une vie NORMALE !

ELLE, j'avais bien compris qu'elle parlait de moi, c'était obligé, je me concentrai pour entendre tout ce que ma mère disait, mais la colère me montait au nez, mon père, mon père était à l'autre bout du fil ...

Si loin, et si près ... Un larme coula sur ma joue, ma mère me cachait l'existence de mon propre père, se demande-t- elle se que je ressentais ? Mon père était à porter de main, il parlait à ma mère ... Elle me fit sursauter :

- NON ! Pas après ce qu'il s'est passer, si tu veux la protéger, RESTE LÀ OÙ TU ES !

- ...

- SI, après ce que tu as fait j'en ai le droit, et j'irai jusqu'à dire : L'obligation !

Maman avait raccroché.
Je l'entendis soupirer un bon coup, puis se moucher, je ne pouvais plus rester là, je partis discrètement dans ma chambre et refermai la fenêtre rester ouverte après mon départ.
Signe que j'étais entrée, je fis croire à ma mère que je venais de rentrer, et que j'étais passer par la fenêtre. Tout en cachant mon visage, et mes larmes je lui demanda :

- Coucou maman, j'eus du mal à prononcer ce mot avec moins d'amertume que j'en avais au fond de moi ...

- Rien de spéciale, des mots croisés... 

LA MENTEUSE !

Si je n'avais pas décider de garder pour moi ma découverte, je lui aurai dis ce que je pensai de son TRÈS GROS mensonge.
Elle sortit de ma chambre et j'éclatai en sanglots. Elle me cachait l'existence de mon père, MON PÈRE !

Je la détestait, pendant tous ce temps je croyais qu'elle me protégeait, qu'elle m'aimait, qu'elle me chérissait.
Jamais elle n'avait fait tout ça, jamais.

Je m'écroulai sur mon lit, mes mains sur mon visage. Comment pouvait- elle se regarder dans le miroir ? Et dire que je croyais que mon père était mort ... 

Mais ... June, il est MORT.
Je pleurai de plus bel, mon père était mort, c'était cela la vérité, même si son cœur bat toujours, même si ses poumons se remplissent encore d'air, même si il n'est pas brûlé, ensevelit, il est mort.                                                                                                                                                                                         À jamais, mort en moi. Parce que pour moi ce n'est que Mr.Mayban, c'est tout. Mais cette pensée me fit pleurer d'avantage. 

. . .

Le soir dans mon lit, impossible de m'endormir, alors j'allumai la lumière et je relu pour la centième fois la lettre, pour voir si je n'avais oublier aucun détail... Je relu aussi le P....S.... Ma c, je passai le doigt dessus :

- Papa ... Où te caches-tu ? Chuchotai-je avant d'éteindre la lumière, et de cacher ma lettre entre les lattes de mon lit...

. . .

Pour la première fois, j'attendis Margot pour aller au collège.

Après s'être salué, on attendit l'ascenseur en silence, mais n'en pouvant plus je lâchai :

- Je .. Que ... Hum. Hier tu as dis quelque chose à propos de ta mère.

Elle renifla, mais elle savait qu'elle ne pouvait plus me mentir, après tout ce que je lui avais confier hier ...

- Je ne veux pas l'appeler maman, car ce n'est pas ma mère, dit-elle au bord des larmes, je ... J'ai été adopté.

Et elle éclata en sanglot, et comme elle avait fait hier, je l'emmenai contre le mur, je la fit asseoir répétant le même scénario qu'hier, mais cette fois, c'était à Margot de raconter son histoire.

- Tu as été adoptée ? Répétai-je pour la lancer.

- Quand j'étais petite, ma mère et mon père sont mort dans un accident de voiture et mon frère et moi n'avions ni de tante ni d'oncle pour nous prendre en charge, on avait une petite famille et personne n'a accepté de jouer le rôle de nos parents. Alors on a vite été placés dans une famille d'accueil. Raconta-t-elle. Je l'écoutais avec beaucoup d'intérêt . 

Elle reprit : 

- Cette femme et cette homme qui nous garde ... Ils sont ... Normaux. 

Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle disait ça avec autant de tristesse. 

- Je veux dire, c'est un homme et c'est une femme, ce sont deux adultes ordinaires, ce ne sont pas un père et une mère. Ce sont des adultes communs de tous les jours alors que, moi, je voudrais avoir des parents ... 

- Tu avais quel âge quand ça s'est passé ? Demandai-je timidement, ne sachant pas quoi dire de plus.

- 8 ans, à ce moment là mon petit-frère n'avait qu'un an et nous étions garder par une nourrice ... C'est horrible d'être adopté si tard, tu sais que ce ne sera jamais pareil car tu as trop connu tes parents pour les remplacer. Théo -mon frère- à moins de mal ... Alors j'ai l'impression d'être seule contre tous. 

J'étais un peu gênée, hier je me plaignais de mes problème, mais moi, mes deux parents étaient en vie, même si je n'ai jamais vu l'un et que jusqu'à maintenant, croyait qu'il était mort ... En plus, ses parents étaient mort das un accident de voiture, comme la soi-disant "mort" de mon père, mais hier, quand je lui avais raconter mon histoire, elle n'avait pas eu l'air de réagir sur ce détail. 

Ou bien alors je ne l'ai pas vu ? J'avais l'impression d'être égoïste et égocentrique, elle a écouté mon histoire avec tellement d'intention hier alors que la sienne était encore pire ! 

C'est ce que je lui expliqua avec remords mais elle rétorqua :

- Toi tu as de l'espoir de revoir ton père, moi c'est mort depuis longtemps... Alors je n'ai plus rien à espérer, alors si je peux te donner un conseil : Vas-y fonce, fais ce que tu dois faire, retrouve ton père. Moi je vis sans le mien et si je pouvais l'avoir, et bien je ferai tout, toi tu as une chance de l'avoir alors, tu attends quoi ?

- Tu sais quoi, m'écriai-je en me levant, TU AS RAISON ! Je vais retrouver mon père !

- Super ! Et bien sûr je t'aiderai ! S'exclama Margot à son tour en se levant elle aussi et me tapant dans la main.

C'est à ce moment là, que je compris.

D'un seul coup, tout devint clair, je savais exactement ce que je voulais faire. Ce que je DEVAIS faire. Cette réalité m'éclata au visage. Après tout ce que j'avais fais, il était hors de question de reculer et je ne m'arrêterai pas avant d'avoir les réponses à mes questions.

- Bon maintenant on va en cours, non ? Dit ma copine en se levant à son tour, on éclata de rire avant d'appeler une deuxième fois l'ascenseur.

Margot savait me rendre le sourire, pourquoi je ne l'avais pas vu avant, que c'était une fille géniale ?

. . .

Je salua Margot devant le collège, elle prit une direction pour aller en cour et je me dirigea vers mon casier pour aller chercher ma boîte de chewing-gum.

Je retournais le bazar comme j'avais l'habitude de le faire pour trouver ce que je cherche quand un type avec des cheveux bruns hérissés par du gel et une veste en cuir noir s'avança vers moi.
Il referma mon casier d'un coup sec pour se retrouver face à moi et me dit d'un ton sec et agressant :

- Tu fais bien parler de toi, petite.

- Petite ? Je ne te permets pas, m'énervai-je, tu as peut-être deux têtes de plus que moi, mais on se connait pas, ok ? Contente-toi de m'appeler Elsy, ça suffira !

Il me regarda en plissant des yeux, sans dire un mot, j'avoue qu'il me faisait un peu peur, mais jamais je ne me laisserais intimidé par des types de son genre, vu qu'il ne disait rien je continuai :

- Et, non je fais pas parler de moi, tu me veux quoi ?

- C'est toi, celle qui a renverser le 3ème B en permanence, hein ? Et celle qui a cassé le poignet à Alexandre Brycman, 3ème F ? Pas vrai ? Demanda-t-il encore plus menaçant.

- Qui es-tu ? Ça peut te faire quoi ? Demandai-je, agacée.

- TOUT LE MONDE sait qui je suis, petite. Écoute, dans ce collège, c'est MOI qui fixe les règles, ok ? Me dit-il d'un ton trop sec, alors, t'as intérêt à faire gaffe et rester à ta place si tu veux pas avoir d'ennuies ? T'a compris ?

J'éclatai de rire, QUOI ? Il avait peur que je lui vole sa réputation de Thug ?
Il croyait me faire peur avec ses menaces ?
Je crois qu'il n'avait pas bien compris qui est-ce que j'étais !

- À toi d'écouter ce que j'ai à te dire, rétorquai-je, c'est pas un type comme toi qui vas faire peur à une fille comme MOI, alors tu te tires, et tu évites de revenir me menacer comme ça, pour ton information, tu ne me fais pas peur.

Et je rouvris mon casier, ce qui me cacha son visage.
Quand j'eu enfin trouver ce que je cherchais, je refermai mon casier, il avait disparu.

Mais j'étais sûre qu'il reviendrait, je ne le sentais pas du tout, ce type ...

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Voila le chapitre seeeept😊
J'espère que vous aimez, que c'est toujours accrocheur !
Dans le dernier chapitre c'était plutôt mystère et maintenant c'est embrouille !

Vous allez voir, la suite sera encore plus ...
Rooohhhh, allez voir, petits paresseux !
Votez, commentez, blabla ! 🎶🎵

Oui, oui, je sais voyons, c'es toujours la même chanson, mais ça me fait vachement plaisir alors surtout n'hésitez paaaaas !!!
Bisous et merci encoreee❤❤❤

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