PDV de Kate.

Certaines personnes subissent un choc émotionnel au cours de leur petite enfance ou même plus tard. A cet instant précis, je me demandais ce qui avait bien pu arriver à cette fille de si terrible pour qu'elle puisse se comporter de la sorte. C'était étrange... J'éprouvais presque de la peine envers cette pauvre fille.

Mais j'étais bien trop en colère pour pouvoir lui montrer ne serait-ce qu'une once de ce sentiment.

-La seule traînée ici, chérie, c'est toi! Lui dis-je.

Je n'arrivais pas croire que c'était moi qui parlais de la sorte. La seule à qui je pouvais m'adresser de cette façon était ma sœur, lors de nos nombreuses disputes. Devenais-je, inconsciemment et sous l'influence de Brad, plus violente que je ne l'étais?

-Tu es si pathétique! Continuai-je, sentant une soudaine confiance me parcourir soudainement les veines. Tu le suis partout alors que tu sais très bien, ou peut-être pas en fait, que si Brad te fréquente, c'est pour éviter de baiser toujours les mêmes. Il ne t'aime pas, fais-toi une raison.

Je finis ce petit sketch en m'asseyant et sans savoir pourquoi je me mis à manger ces foutus spaghettis, même s'ils étaient froids.

Brad avait un air surpris. Était-ce parce que j'avais parlé plus violemment que d'habitude ou bien parce que j'avais osé me défendre face cette cruche de pacotille ou encore parce que j'avais décidé seule, et comme une grande, de manger?

Il avait même l'air fier de moi.

L'autre sensu n'avait cependant pas perdu la langue:

-Comment oses-tu la laisser me parler sur ce ton? Tu m'aimes hein? Tout ce qu'elle dit est faux hein?

J'avais l'impression de me trouver dans un film à deux balles. La stupide fille réalisant qu'elle n'était pas aimée par le prince charmant de ses rêves.

-Je pense que tu devrais sortir Ashley. Répondit Brad.

-C'est Amber! Dit-elle vexée.

-Peu importe.

Un serveur s'approcha de nous et nous dit poliment:

-Mesdames, Monsieur, des clients se sont plaints car vous faîtes trop de bruit. Nous vous demandons de vous calmer ou vous devrez quitter les lieux. Merci de votre compréhension;

-Pas la peine de les virer, je m'en vais. Dit soudainement Amber.

Ha! Enfin une pensée sensée. J'avais fini par croire qu'elle ne partirait jamais.

-Nous aussi on va partir. J'ai fini. Dis-je quand Amber s'était éloignée. Pouvez-vous nous apportez l'addition, s'il vous plaît? Merci. Demandais-je à l'intention du serveur.

-Wow. Je ne pensais pas que tu aurais tout mangé avant demain. Bravo, je suis très fière de toi.

-Merci tonton, on rentre maintenant?

Il rigola, paya l'addition et nous sortîmes du restaurant pour regagner la voiture.

-Tu veux faire quoi maintenant? Me demanda Brad alors qu'il mit le contact en route.

-Rien de spécial. Je veux bien rentrer chez moi.

-Et chez moi tu veux bien?

Il ne me regardait pas mais je sentais qu'il hésitait à me poser cette question. Je n'avais pas envie de me disputer pour ça. J'avais juste envie de me reposer.

-D'accord, si tu veux. Lui donnais-je comme simple réponse.

Nous arrivions chez lui, rien n'avait spécialement changé. Nous rentrions et un grand malaise prit place. On se regarda sans vraiment savoir quoi se dire. J'avais l'impression d'être pour la première fois chez un nouvel ami, je regardais le sol, lui essayait en vain de trouver quelque chose à faire. On a tous déjà connu cette sensation de malaise.

-Où sont les gars? Demandais-je essayant de meubler cet énorme blanc.

-Ils sont dehors en train de régler une histoire avec...

Je voyais qu'il hésitait à me parler et je ne voulais pas le mettre plus mal à l'aise qu'il ne l'était maintenant.

-Avec quelqu'un... Dis-je pour couper court à son embarras.

Il fut soulagé de voir cette discussion se terminer. S'il pensait que je ne savais rien de ses petites histoires, il était complètement à côté de la plaque.

-Et si on regardait un film? Demandais-je.

Je n'avais pas du tout envie de visionner un film mais je ne voulais plus rester debout devant lui sans savoir quoi lui dire.

Nous retrouvions donc devant la télévision à zapper les chaines à la recherche d'un film correct.

Je le regardais en douce, je le trouvais toujours aussi mignon. Quelle fille ne trouverait pas mignon un type au physique si avantageux en même temps?

-Pourquoi tu me regardes de cette manière? J'ai quelque chose?

-Non, ce n'est rien.

-Tu me matais. Dit-il en se moquant ouvertement de moi.

Je levais les yeux au ciel. Ce gars était si sûr de lui. Parfois, j'enviais les gens comme lui, sûr d'eux, qui n'avaient pas forcément peur des remarques.

Nous regardions attentivement le film quand il me tira doucement vers lui, d'abord un centimètre, puis deux, puis trois. Il faisait ça tout doucement, sans doute pour que je ne puisse pas le remarquer. Perdu! J'avais compris.

-Ça va? Je suis assez proche maintenant? Demandais-je ironiquement, alors que j'étais collée à lui.

-Ouais, ça va. Mais tu vois, ce qui serait mieux, c'est que tu viennes carrément sur mes genoux.

Je rougis mais ne répondis pas.

Soudain, je sentis ma tête basculer vers la droite et des lèvres se poser sur les miennes. D'abord surprise, je ne fis aucun mouvement mais quand je compris ce qui était en train de se passer, je bougeais mes lèvres et lui offris l'accès à mes lèvres.

About de souffle, nous nous reculions l'un de l'autre. Brad me regarda intensément dans les yeux, ils avaient pris une couleur plus foncée. Il avait les yeux dilatés et le souffle saccadé.

-Tu es trop mignonne quand tu rougis.

Il toucha mes lèvres du bout des doigts en murmurant "si tu savais comme j'en avais tellement envie". Il me mit sur ses genoux et reprit directement le baiser. Nous avions oublié le film, rien n'importait plus que de se toucher, de s'embrasser, de sentir la présence de l'un contre l'autre. Et cela m'étonnait au plus au point, j'avais besoin de le sentir, de le toucher.

J'agrippais férocement ses cheveux, afin de rapprocher sa tête un maximum de la mienne. Je sentis quelque chose contre ma hanche. Je ne mis pas longtemps à comprendre ce qui se passait en bas. Il bandait. Cela me gênait, je ne voulais pas aller plus loin qu'un baiser, je ne me sentais pas prête à passer le cap, surtout pas sur le canapé. Surtout pas en sachant que quelques heures plus tôt, il était dans une autre. Je m'éloignais donc de lui.

-Brad, je pense qu'on devrait arrêter là.

Il me regarda surpris. Il voulut reprendre le baiser mais la porte d'entrée qui s'ouvrit brutalement nous fit tourner la tête. C'était Lloyd et les autres membres de la bande.

-Brad, on a un problème avec Yann. Dit soudainement Lloyd.

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Bonjour!

Comment allez-vous?

Voici un nouveau chapitre après un long moment d'absence, j'en suis désolée!

Comment le trouvez-vous?

Bye! :)