Chapitre un. (T2)

PDV de Brad.

Elle était sur moi, me prodiguant le plaisir dont j'avais manqué pendant six ans. Elle m'avait tellement manqué dans ma cellule que je ne pouvais m'empêcher de la toucher partout pour m'assurer qu'elle était bien réelle. Je n'arrivais pas à croire qu'elle était devant moi.

Ma belle Kate s'activait de plus en plus et je grognais mon plaisir.  La chevauchée prit soudain une tout autre ampleur. Je me relevai, étant maintenant nez à nez avec mon ange. Je pris le contrôle de la tournure des évènements, tout en regardant sa beauté. Qu'elle était belle! La voir se perdre sur en moi, moi en elle, ne pouvait que me remplir d'un bonheur parfait.

Je lui caressais le dos, les cuisses et je permis de toucher son sexe alors qu'il allait et venait sur moi. Ses gémissements s'amplifièrent, me faisant comprendre qu'elle était proche de sombrer dans un plaisir incommensurable, l'orgasme. Je lui intimais l'ordre de jouir. Son plaisir déclencherait le mien. Et elle jouit, ses cris étant les plus beaux que je pouvais entendre. Je la regardais, la trouvant si belle dans la jouissance. Son visage était crispé d'une façon adorable. Elle avait la bouche ouverte. Voir sa beauté et ressentir toutes les sensations qu'elle m'offrait me permit de trouver mon plaisir à mon tour.


-Oh putain, Kate! Criais-je en ne cachant pas ce que je resssentais.


Une fois que je repris mes esprits, je me rendis compte que j'avais mes bras serrés fortement autour de son corps et le visage sur sa poitrine, les yeux fermés. Je sentis qu'elle me repoussait, alors je levai mon visage vers le sien.


-Ecoute mon beau, je ne suis pas Kate. Moi, je m'appelle Karla. 


Elle étudia mon visage tandis que, moi, je la relâchai immédiatement après m'être rendu compte de la vérité. Elle sortait du lit et partait en m'envoyant un bisou avant de passer la porte.

Depuis trois semaines, je jouissais à tous les niveaux; filles, drogues, alcool. Bref, tous les ingrédients nécessaires pour finir au fond du trou. Et ça ne me dérangeait pas plus que ça. Mes gars essayaient de me reprendre en me disant que Kate ne voudrait pas me voir comme ça. Et tout en buvant ou en me droguant, je leur répondais qu'elle ne souhaitait plus me voir du tout. A chaque fois, mon cœur mourrait un peu plus.

Je ne voyais plus les visages des filles avec qui je couchais mais celui de ma belle Kate. Ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait. Je n'aurais pas ressenti ses sensations si je ne me l'étais pas imaginé, j'en étais quasiment sûr. Je n'avais pas représenté seulement son corps mais bien tout son corps. Quand j'étais revenu à la réalité, j'avais vérifié si elle avait un grain de beauté sur l'épaule, comme mon amour. Mais non, elle n'en avait pas. Et, je ne savais pas si c'était parce que j'avais repris une latte de farine mais je n'en avais rien à faire de m'imaginer baiser avec Kate et non prendre conscience des filles qui entraient dans mon lit, parce que, pendant un cours instant, je m'imaginais dans les bras de mon ange.


PDV de Kate.

-C'est bon, vous avez monté toutes les valises? Demandai-je.

-Oui. Maintenant, déstresse un petit peu ma chérie. Répondit Mary.


Je la regardai s'affaler sur le lit de l'hôtel dans lequel nous venions d'arriver. Il était assez cosy. Je ne l'avais jamais vu lorsque j'habitais ici. Ca devait être un nouveau commerce.


-Ta ville est assez cool en fait! Commença Samantha. Tout est en fleurs et les garçons sont assez beaux.


Les autres acquiescèrent.


-Je suis contente qu'elle te plaise.

-Est-ce que tu pourrais te lâcher un petit peu, Kate? Râlait Laura.


Je lui tirais la langue, la faisant rire.


-Non, là, tu ressembles à une gamine.

-Ok, les filles! Moi, j'ai une idée pour aider Kate à se décoincer un peu. Intervient Mary en décollant son nez de son portable. Ce soir, on sort en boîte.


Alors que je refusais, les autres filles approuvèrent comme à leur habitude.


-Ecoute, Kate! Tu es jeune, profite! Quand tu auras 90 ans tu regrettas, crois-moi!

-Mais, Mary...

-Il n'y a pas de mais, Kate. C'est une chouette boîte.

-Il n'y a pas de boîte à moins de 50 kilomètres d'ici et on n'a pas de voiture, je te rappelle.

-Tu te trompes, ma petite! Une nouvelle boîte a été inaugurée il y a deux semaines.


J'avais vécu ici pendant quasiment 18 ans et il n'y avait jamais rien de ce genre. Le seul évènement festif qu'il y avait ici était la célébration de la fête nationale... Les choses évoluaient apparemment... 

Mon téléphone se mit à sonner et je pris cela comme un moyen d'échapper à ces furies pendant un court instant. Je répondis sans même regarder qui c'était. Maman peut-être...


-Allo?


Je n'entendis qu'une respiration saccadée.


-Qui est-ce?


Pensant tout de suite à une blague de mauvais goût, je raccrochai.


-C'est bizarre. Dis-je aux filles. Le gars respirait hyper fort et il ne m'a rien dit. Encore un gamin qui s'amuse ou un drogué, je ne sais pas.


Je remarquai qu'elles se regardaient bizarrement.


-Que se passe-t-il?

-Rien du tout. S'empressa de dire Samantha.

-C'est bon? On peut sortir ce soir? Tu es ok? Me questionna Laura.

-Est-ce que si je vous dis non vous allez me lâcher?

-Bien sûr que non. Dit Mary.

-Alors, c'est ok.


Elles sautèrent de joie.


-Viens, on va te préparer! 



***

Je ne me reconnaissais pas dans le miroir. Mes cheveux, que j'avais coupés, il y a quelques semaines, pour qu'ils m'arrivent au milieu de la poitrine, étaient bouclés d'une façon naturelle, me donnant un air sauvage. Mon maquillage mettait mes yeux et ma bouche en valeur. Je portais le jean moulant de Mary et le haut sexy de Samantha.


-Tu es vachement sexy, ma belle. Me complimenta Laura.


Je rougissais en attendant ses mots.


-Les filles? Criait Mary depuis la chambre. Il est temps d'y aller, le taxi est là.

-Essaie de t'amuser, ma chérie. D'accord? Me glissa Laura dans l'oreille.


Je la regardai dans le miroir sans ne rien dire.



***

L'ambiance était festive. Les corps se frottaient les uns contre les autres au rythme effréné d'une musique. Des bouches étaient scellées et des mains touchaient des corps dans leur intimité.


-On va se chercher à boire, les filles? Demanda Mary.


On se dirigeait vers le bar et commandait des boissons alcoolisées. La mienne était sucrée, c'était assez bon.

Samantha nous dégota une table sans difficulté. On s'y assit toutes et la conversation débutait. Je ne sus pas le nombre de verre que je bus. Il n'était jamais vide et plus j'en buvais, plus j'en avais envie. Je ne buvais jamais d'alcool. Alors, cela me monta vite à la tête. Je ne me reconnaissais plus.


-Les filles? J'ai une idée.


Nous regardions toutes Laura qui avait commencé à parler.


-On va jouer un petit peu. Chacune aura un gage et si elle n'accepte pas, elle nous paie deux tournés ce soir. On va se servir de cette bouteille.


La bouteille tourna plusieurs sur elle-même pour finir par s'arrêter sur moi.


-Ok, ma jolie. Je choisis pour toi, j'ai lancé le jeu. Commença Laura. Va sur la piste et bouge-moi ton beau petit cul. Jusqu'à ce qu'un mec vienne se mettre contre toi. Ne le regarde pas, reste dos à lui. Ne l'arrête pas. Le gage se terminera quand je viendrai face à toi.


L'alcool me poussa à accepter.  Je me levais et me dirigeais au milieu de la piste, me créant un chemin entre les corps échauffés. Et, je commençai à bouger sensuellement. Fermant les yeux, je m'imaginais seule et sans complexe.

Il ne fallut pas longtemps pour qu'un torse dur vienne se coller contre moi. L'homme posa ses mains sur ma taille, me rapprochant de lui. J'avais une terrible envie de me retourner pour voir à qui j'avais à faire. Mais je ne pouvais pas. Les règles du jeu étaient faîtes ainsi. J'avais de plus en plus chaud. Je n'avais pas l'habitude qu'un homme me touche. Mais, bizarrement, quelque chose en moi me disait que ce n'était pas un gros porc dégoutant qui profitait d'une jeune femme. L'alcool devait beaucoup aider pour que je pense ainsi. 

Il enfouissait son nez dans mes cheveux et prenait une grande inspiration. Il ne parlait pas, il ne faisait qu'agir. Sa main traçait un chemin le long de ma nuque, de mon épaule et glissait sur mon bras. Je ressentis mille  et une sensations, des picotements dans le ventre. Ayant les yeux fermés, je ressentais dix fois plus les choses, mes autres sens étant exacerbés. Le temps n'avait plus d'importance, je n'en avais plus aucune notion.

Il approcha sa bouche de mon oreille. Sentir sa bouche contre moi développa d'autres sensations dans tout mon être. Et soudain, l'homme dit ces deux mots tout bas:


-Mon ange.

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Bonjour!

Comment allez-vous?

Voici un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous a plu! Dîtes-moi tout en commentaire!

Bisous!

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