Chapitre quinze.
PDV de Kate.
Je regardai Brad avec un petit sourire narquois et ne lui répondis pas. Il me supplia quasiment du regard pour que je lui réponde, pour que je lui adresse la parole.
-Kate... Commença-t-il abattu. S'il te plaît, réponds-moi. Je suis réellement désolé de ce qu'il s'est passé. Je n'aurais jamais dû laisser ce qui est arrivé se produire. J'ai été con, je le sais.
Je ne lui répondis toujours pas, je me contentai de le regarder. Je le voyais devenir de plus en plus triste et abattu.
-Que dois-je faire pour que tu me pardonnes? Reprit-il. Dois-je mettre à genoux? Ou peut-être dois-je te faire une lettre d'excuses? Je ne sais pas. Dis-moi.
Je ne lui donna toujours aucune réponse. Mais, je le gratifiai encore d'un petit sourire qui ne servait qu'à l'énerver davantage. C'était un sourire qui voulait dire "J'en n'ai rien à faire, sombre idiot." ou bien "Je fais semblant de t'écouter" ou encore mieux "Tu fais pitié.". Ce sourire pouvait dire énormément de choses.
C'était extrêmement gamin ce dont je lui faisais subir, j'en conçois, mais j'aimais bien le voir comme ça. C'était marrant.
Il espéra une réponse de moi pendant encore quelques minutes. Bien entendu, je ne lui donnais toujours pas ce qu'il voulait. Mais quand il comprit que je jouai avec ses nerfs, il n'y avait plus aucune tristesse dans son regard. Il se dirigea vers mon lit. Je pris tout de suite peur en voyant le sentiment de colère qui s'était installé dans ses yeux. Il me souleva brusquement pour me mettre debout. Je fis une grimace quand je sentis ses bras appuyer contre mes blessures, ça me faisait très mal. Trop en colère, il ne le remarqua pas. Il me tenait à bout de bras et me regardait droit dans les yeux. D'une voix rauque et en colère, il me dit:
-Ecoute-moi bien maintenant! J'ai été très patient avec toi. J'ai cautionné le fait que tu m'ignores et que tu ne veuilles plus me parler. Mais je vais te dire une petite chose mon ange. Je ne pouvais pas prévoir que ces idiots allaient te kidnapper, d'accord? Tu ne sais pas tout ce que j'ai fait pour te retrouver. J'ai risqué ma vie aussi et celle de deux mes gars. Alors, maintenant tu vas ouvrir cette jolie petite bouche et tu vas m'adresser la parole parce que sinon, je te jure que je vais te faire parler de force et je ne crois pas que tu vas aimer cela. Alors je te laisse cinq secondes pour faire ce que je te dis sinon j'applique ma menace.
Il me faisait réellement peur. J'avais la chair de poule, tellement j'étais effrayée. Il avait les yeux dilatés. Ils étaient devenus extrêmement noirs. J'étais obligée de parler.
-Salut. Lui dis-je.
PDV de Brad.
Salut? Venait-elle vraiment de me dire "Salut"? C'était... Inattendu. Au moins, elle m'avait parlé.
-Salut. Lui répondis-je abasourdi.
Je devais sûrement avoir l'air d'un idiot mais je ne savais comment réagir. Je la lâchai mais restai quand même posé juste devant elle.
-Maintenant, veux-tu bien me dire pourquoi tu ne voulais plus me parler? Lui demandai-je en espérant qu'elle me réponde enfin.
-Pour tout te dire, je ne sais pas. J'ai été puéril, je le sais. J'ai été égoïste aussi, je n'ai pensé qu'à moi, qu'à ce que je ressentais. Je ne me suis pas souciée de ce que tu pensais, de tout ce que tu avais fait pour me retrouver.
Je ne savais pas quoi lui répondre. Et je n'eus pas à le faire car elle continua:
-J'étais fatiguée, je ne réfléchissais pas. J'ai été idiote.
-D'accord...
Ce fut tout ce que j'avais trouvé à lui dire. Je lui prenais la main et la dirigeais vers son lit. Je la fis s'asseoir à une extrémité, tandis que moi je m'assis à l'autre.
-Comment as-tu su où j'étais? Me demanda Kate.
-J'ai kidnappé un des gars de Mike. Lui répondis-je.
-Ha... Et qu'en as-tu fait?
-Euh...
*Flash-back*
J'étais de retour à la maison. Il était l'heure de s'occuper du petit con que j'avais kidnappé. Il n'était plus dans le salon. Où était-il? Je croisai Kyle dans le couloir.
-Où est l'autre idiot?
-Le gars de Mike? On l'a mis dans la salle où on règle les affaires. On ne voulait pas qu'il puisse s'en aller.
-Très bien! Le félicitai-je.
-Et Brad? M'interpella Kyle.
-Ouais. Dis-je en me retournant.
-Chris a tiré dans la jambe de Mike.
-Super. Dis-je tout souriant.
Je me dirigeai donc vers le sous-sol, là où se trouvait la salle où on se réunissait pour parler travail. Quand j'ouvris la porte, je vis cet imbécile attaché à une chaise et bâillonné.
-Alors? Bien installé? Lui demandai-je ironiquement. Je vais aller très vite. Continuai-je. On a récupéré la fille.
Je rigolais tel le pire des méchants et continuais:
-Ne te sens-tu pas trop délaissé? Je veux dire, Mike ne m'a même pas demandé de tes nouvelles. Peut-être ne s'est-il même pas rendu compte que tu étais parti?
Je rigolai une nouvelle fois tandis qu'il me fusilla du regard.
-Et il ne s'est toujours pas manifesté. Peut-être a-t-il trop mal? Avec la balle qu'il a reçue d'un de mes gars, je le comprends. Dis-je.
Il ouvrit grand les yeux. Il ne comprenait pas vraiment. Je n'y fis pas attention.
-Mais je ne vais pas être aussi que lui. Non, moi, je vais t'achever. L'informai-je en sortant mon arme de ma poche.
Je visai son cœur. Je vis dans ses yeux un sentiment de peur. Je n'y prêtais pas attention et tirais.
En remontant, je demandai à mes gars de se débarrasser discrètement de lui.
*Fin du flash-back*
-Euh... Il ne vaut mieux pas que tu le saches mon ange.
Elle fronça les sourcils mais n'ajouta rien.
On entendit quelqu'un toqué à la porte.
-OUI! Cria Kate.
La mère de Kate apparaissait et annonçait:
-Le dîner va bientôt être près. Brad, veux-tu rester manger?
Kate me regarda me suppliant du regard pour que je refuse. Je réfléchis quelques secondes et finis par accepter. Elle avait voulu jouer avec mes nerfs tout à l'heure. À mon tour!
-Oui bien sûr! Merci madame! Dis-je tout sourire tandis que Kate me fusillait du regard.
-Oh ne m'appelle comme ça, je ne suis pas vieille. Rigola-t-elle. Appelle-moi Patricia. Kelsey va venir vous chercher d'ici un quart d'heure.
Et elle partit, nous laissant tous les deux.
-Ta mère a l'air sympa. Dis-je à Kate.
-Elle peut l'être. Ça lui arrive... Me répondit-elle en se levant.
Elle se dirigeait vers son bureau et s'y installait pour naviguer sur son ordinateur. Je fis une nouvelle fois le tour de sa chambre. J'arrivai devant sa garde-robe. Mon intention fut de l'ouvrir et faire semblant de fouiller. Je voulus voir comment elle allait réagir. Je pariai qu'elle allait encore piquer une crise. J'ouvris donc l'armoire. Elle ne remarqua pas que j'étais en train de fouiller, trop concentrée sur ce qu'elle faisait. Une photo attira de suite mon intention. Une petite fille rousse prenait la pose telle une star de cinéma montant les marches du festival de Cannes.
Elle était vraiment très mignonne. Ça devait sûrement être Kate quand elle était encore une toute petite fille.
-QUE FAIS-TU? Cria Kate en se jetant sur moi.
Nous tombions brusquement au sol. Surpris, je ne remarquai pas que Kate m'avait enlevé la photo des mains.
-Non mais comment oses-tu fouiller dans ma garde-robe? On ne t'a donc jamais appris à ne pas fouiller dans les affaires des autres? Continua-t-elle en me tapant le torse.
Tiens, une sensation de déjà vu...
Je lui pris les poignets entre mes mains.
-Eh! Calme-toi mon ange! Je m'excuse, d'accord?
-Je déteste qu'on fouille dans mes affaires. Pourquoi as-tu fait ça?
Je ne pouvais pas lui dire que c'était pour la tester.
-Je suis mal poli. Dis-je en plaisantant.
-HAHAHA! Très drôle. Dit-elle, insolente. Ne refais plus ça, s'il te plaît. Continua-t-elle plus sérieusement.
-D'accord mon ange. Dis-je en la regardant dans les yeux.
Elle avait de beaux yeux, de très beaux yeux.
-Peux-tu arrêter de m'appeler comme ça aussi? Me demanda-t-elle d'une petite voix.
-Non. Lui répondis-je.
-Et pourquoi?
-Parce que j'aime t'appeler comme ça. Lui dis-je d'un petit sourire, en le regardant toujours dans les yeux.
-Oui, bah pas moi.
Je ne lui répondis pas, me contentant de la regarder dans les yeux. Elle n'arriva pas me soutenir mon regard. D'ailleurs, plus les secondes passèrent, plus je vis qu'elle rougissait. Ça la rendait encore plus mignonne. C'était drôle, je n'avais jamais parler d'une fille comme cela, à part de ma sœur.
Je lui lâchai une main pour pouvoir lui remonter le menton afin qu'elle me regarde dans les yeux. Je me rapprochai de son visage et lui fit un bisou sur la joue. Elle ne réagit pas. Je lui fis alors un autre bisou plus bas, sur la mâchoire. Toujours aucune réaction. Je descendis alors jusqu'à son cou. Elle ne me l'empêcha pas. Alors je posai mes lèvres dessus. Je posai quelques baisers, passant d'un côté à l'autre. Je voulus trouver son point faible. Et je sus que je l'avais trouvé quand je l'entendis gémir tout doucement. Je m'activai donc sur ce point. Bien que je susse qu'elle allait m'en vouloir, j'avais l'intention de la marquer. Je voulais lui faire un suçon. Je voulais que chaque matin pendant un petit temps, elle sache que je l'avais embrassée. C'était complètement gamin mais je voulais le faire. Et comme beaucoup de choses en ce moment, je ne compris pas pourquoi, j'étais autant attacher à cette fille. Pourquoi je voulais l'avoir pour moi et la protéger plus encore.
Plus je l'embrassais, plus elle gémissait. Je devais me rappeler qu'elle était vierge pour ne pas lui sauter dessus tel un animal. Les gémissements qu'elle poussait avaient le don de m'exciter encoreplus que je ne l'étais déjà.
-Brad... Gémit-elle.
Rah... Si elle continuait comme ça, je ne pourrais plus me retenir. J'allais lui sauter dessus.
Pour éviter cela, je détachai mes lèvres de son cou au goût délicieux. Elle avait le goût de vanille. Sûrement son gel douche...
Je la vis encore plus rouge que tout à l'heure, aussi rouge qu'une tomate. Elle était vraiment trop mignonne.
Je nous relevai. Elle évita de me regarder. Elle était gênée. D'habitude, les filles, avec qui je couchais, n'avaient aucune gêne. On baisait et je partais de suite. Les filles ne venaient jamais chez moi quand je voulais les baiser. C'était toujours chez elle, ou autre part. Mais en tout cas, jamais chez moi.
Je m'éloignai d'elle pour éviter, premièrement, qu'elle baisse les yeux encore plus longtemps et deuxièmement, de lui sauter dessus. Je me dirigeai vers son lit et vis un petit ourson. Bizarre, je ne l'avais pas remarqué auparavant.
-Oh! Tiens! Qui est-ce ça? Dis-je à Kate qui avait toujours la tête baissée.
-Quoi? Dit-elle en me regardant -enfin-
Je lui montrais le doudou avec un petit sourire. Elle se mit à rougir encore plus. D'une petite voix, elle me dit:
-C'est mon nounours. Il s'appelle Kiwi. Maman me l'a donné ce matin, en rentrant de l'hôpital. Elle m'a raconté que je ne le quittais jamais quand j'étais petite. Je ne pouvais pas m'endormir sans. J'avais quatre ans quand elle me l'a pris.
-Pourquoi elle te l'a pris? Lui demandai-je alors qu'elle venait s'asseoir à côté de moi.
-Je l'emmenai toujours partout; à l'école, au magasin et même quand je me lavais. Elle trouvait qu'il devenait trop dérangeant. Peux-tu me le donner s'il te plaît?
PDV de Kate.
-Non. Me répondit-il d'un sourire arrogant.
-Brad... Commençai-je. Je ne veux pas me disputer. Rends-le-moi. Continuai-je, d'un air désespéré.
Il n'eut pas le temps de me répondre que ma sœur entra dans ma chambre sans toquer.
-Maman m'a dit de venir pour vous dire que le dîner était servi. Dit le petit diable qui me servait de sœur.
-On arrive. Lui répondis-je.
Il posa le doudou et on se dirigea vers la porte. Nous descendîmes les escaliers dans un silence gênant. Il avait un petit sourire moqueur. Je me demandai ce qu'il pouvait y avoir de si drôle dans les escaliers. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps que nous étions arrivés dans la salle à manger.
Nous nous installions à table pendant que maman servait la nourriture. Je n'avais -comme d'habitude- pas faim. J'allais devoir me forcer.
Quand ma mère eut fini de servir tout le monde, elle s'installa à son tour. Elle posa les yeux sur moi et me regarda bizarrement.
-Qu'a-t-il sur ton cou ma chérie? Me demanda-t-elle. C'est un suçon, non?
-QUOI? Criai-je.
Je me levais et courais dans la salle de bain. Effectivement, j'avais une grosse tache rouge au niveau de mon cou. La fois dernière quand je croyais qu'il m'en avait un, je m'étais trompée. Mais là, même un aveugle pourrait le voir! C'était donc pour ça qu'il avait ce sourire tout à l'heure dans l'escalier.
Brad arriva quelques secondes plus tard.
-Ça va? Me demanda-t-il, d'un air innocent.
Oh non, je n'allai pas bien. J'étais furieuse.
Je me retournai vers lui, le regardant avec des fusils dans les yeux.
Ça allait barder.
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Hello!
Comment allez-vous?
Voilà pour le chapitre quinze. Comment le trouvez-vous? À votre avis comment va réagir Kate? Dite-moi tous dans les commentaires!
Je vous souhaite de bons examens. :)
Bisous :)
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