Eren... Eren comment ai-je pu croire un jour être tombé amoureux de toi, d'un être aussi abjecte ! Un mois... cela faisait un mois que nous sortions ensemble Eren et je n'étais pas prêt, je te l'avais déjà dit. Je ne voulais pas coucher avec toi, c'était trop tôt. Tu le savais pourtant alors pourquoi ? Pourquoi tu as insisté ? Parce que tu m'aimes ? Parce que tu voulais me montrer ce que c'était ? Je ne voulais rien savoir ! Je ne voulais pas et je te l'ai dis ! Pourtant on était bien Eren, pourquoi n'as-tu pas su attendre ? Pourquoi as-tu gâcher cet après-midi paisible chez toi ? On était bien sur ton canapé en train de regarder un énième film pour passer le temps ensemble. Ce n'était qu'un simple baiser au départ après que tu ai mis l'écran en pause. Un baiser amoureux ou c'est ce que je pensais. Mais tu as voulu plus. Ce n'était pas la première fois que je te reprenais pour tes mains baladeuses mais tu m'avais promis que tu attendrais, que tu attendrais que je sois prêt pour passer cette étape avec toi, tous les deux. Tu m'as mentis Eren, je t'avais cru mais tu n'as pas respecté ta parole.
Je me souviens pourtant de ce baiser, ta langue chatouillant la mienne, mes mains dans ton cou puis... les tiennes qui sont descendus sur mes hanches. Je n'ai rien dis parce que je te faisais confiance. Mais elles ne se sont pas arrêtées là, non tu devais en avoir assez d'attendre ton stupide et trouillard de petit-ami pour une partie de jambe en l'air. Toi tu l'avais déjà fais avant moi et tu n'en pouvais probablement plus de mes réticences à te soulager tout seul. Tu me l'avais dis que tu n'en pouvais plus de te toucher en pensant à moi. Tu m'avais plus dégoûté qu'autre chose mais je m'étais rassuré en m'accusant ; c'était moi qui n'était pas normal de ne pas être attiré par ce genre de chose probablement. Je t'avais dis de te taire et d'arrêter tes conneries, de me lâcher. Mais tu n'étais pas de cet avis Eren, tu me disais de me détendre, de te laisser faire puisque j'allais aimé "ça". Qu'entendais-tu par "ça" ? Le fait de me faire violé ? Je peux t'assurer que je n'ai pas aimé.
Oui Eren, parce que j'avais beau te dire stop, tu ne t'arrêtais pas et, pendant ce temps, je paniquais. Je tentais de te repousser mais tu étais plus fort que moi. C'est ce que j'aimais chez toi, je me sentais en sécurité dans tes bras puissants. Je les ai vite détesté ces bras qui m'empêchaient de bouger. Tu avais vite bloqué mes poignets au-dessus de ma tête en me disant de me taire, encore une fois de me laisser faire. J'avais commencé à pleurer, à te crier d'arrêter mais tu n'y avais pas fais attention. Tu continuais de me répéter à quel point tu m'aimais. Désolé de t'apprendre que c'était tout sauf de l'amour que je ressentais auprès de toi à ce moment-là. J'étais juste terrifié, je criais, te suppliais, de me laisser partir. J'avais tout tenté mais tu m'avais bien vite retiré tout vêtement alors que ma vue était entièrement brouillée par les larmes. Je me débattais, de toutes mes pauvres forces. Je te fuyais. Puis une fois nu face à toi, tu m'avais regardé. Oui, tu avais bien pris ton temps pour parcourir chaque centimètre de ma peau de ton regard vicieux. Je détestai ce regard. Pour la première fois, je détestai ces yeux verts qui m'avaient fait fondre d'amour pour toi si vite. Tu avais pris mon sexe en main, et j'avais détesté cela. Tu avais commencé à me masturber jusqu'à me faire jouir. Je m'étais sentis si mal, sale. Je sens encore tes mains sur moi et c'est horrible, toute ma mémoire me torture. Je me dégoûte d'avoir ainsi réussis à prendre un certain plaisir alors que je ne le voulais pas, que mes larmes continuaient de dévaler mes joues.
Puis sans plus de préliminaire, tu t'étais déshabillé sans me laisser l'occasion de m'enfuir. Et je n'arrêtais pas de te supplier, de t'implorer de t'arrêter là, de me laisser rentrer chez moi. Mais tu n'étais plus le Eren doux et attentionné que je connaissais, celui pour qui j'étais bêtement tombé amoureux. Tu m'as retourné sur ton maudis canapé et... tu es rentré en moi. J'ai tellement hurlé à ce moment là que mes cordes vocales me sont encore si douloureuses. J'entendais tes râles de plaisir pendant que tu bougeais et que je souffrais. Tu avais l'air de prendre ton pied en disant m'aimer et moi je ne savais plus que faire, je n'arrivais même plus à trouver la force de te dire d'arrêter, de te crier ma douleur. Non, je n'étais plus qu'une poupée entre tes mains. Tu connais le pire ? J'ai aimé ça. Oui, au bout d'un moment, j'ai commencé à ressentir du plaisir de cette torture. Tu m'as fais gémir. J'ai presque eu envie de t'en demander plus parce que malgré la souffrance, j'étais dévoré de désir pendant que tu butais ma prostate.
Je veux mourir. Je suis sali, souillé et je n'en peux plus. Je ne sais plus quoi faire. Je te hais Eren. Je ne te demandais pas grand chose ! Juste un peu de temps. Juste de me comprendre. J'aurais été prêt à le faire je pense, il t'aurait simplement fallu attendre, juste un peu. Puis j'aurais fini par accepter que tu me touches, parce que je t'aimais. Maintenant je ne t'aime plus. Je te hais, je te hais de tout mon coeur et je suis terrifié. Je me hais moi aussi, peut-être même encore plus que toi de m'avoir violé. Parce que je suis un monstre d'avoir aimé me faire violé par mon petit-ami. Je suis un être infâme qui trouve du plaisir dans quelque chose de si malsain. Je te jure Eren, que là je veux juste mourir. J'en ai assez de cette scène qui tourne en boucle dans ma tête, je veux juste l'arrêter. Je ne sais pas quoi faire maintenant en écrivant ces mots pour tenter de m'apaiser alors que je n'ai même plus de larmes, maintenant que je suis enfin chez moi, à l'abri, là où je voulais être cet après-midi quand tu en as décidé autrement.
Je sais que c'est mal ce que tu as fais, que tu n'avais pas le droit, que je dois le dire, tout avouer à ma mère. Mais comment lui raconter cela ? Comment lui avouer que tu m'as volé ma première fois, que je me déteste de n'avoir pas su t'en empêcher ? Comment lui dire que je me hais d'être tombé amoureux de toi Eren, d'avoir été assez naïf pour croire que je pouvais être aimé. Comment expliquer à ma mère que son bébé est un idiot fini qui n'a plus qu'une envie c'est de mourir à cause de toi parce que tu m'as fais si mal. Tu ne m'as pas simplement violé Eren, tu m'as interdit de choisir. Tu as fais de moi une victime. Tu m'as obligé à vivre le reste de ma vie avec ce souvenir, à avoir peur. Pour ne pas avoir peur, il ne fallait pas que je sache. Il ne fallait pas que je sache ce que c'est que d'avoir peur de sa propre mémoire, ce que c'est d'avoir peur de ce qui va advenir, de ne plus avoir confiance en personne et en sa propre sécurité.
Mais maintenant, à cause de toi, je le sais. Quand tu t'es retiré de mon corps en souffrance après avoir jouis en moi et m'avoir fais jouir dans ta main, tâchant ton stupide canapé, tu m'as murmuré d'une voix rauque qui me fait encore frisonner de dégoût et de terreur à quel point j'avais été bon. Tu m'as chuchoté que tu m'aimais avant de t'endormir, mêlant nos corps encore nus, puants et collants de transpiration. Ton sperme s'écoulant d'entre mes fesse meurtries, les yeux dans le vague, j'avais simplement attendu de reprendre quelques forces pour me lever, me rhabiller avec une lenteur forcée de mes vêtements que tu avais jetés au sol et m'éloigner le plus loin possible de toi en claudiquant, me rendant bien compte que je ne pourrais fuir ces souvenirs horribles et particulièrement cette voix qui tourne inlassablement dans ma tête,ne cessant de soupirer ton amour pour moi...
Eren, ce n'était pas de l'amour "ça".
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Voilà c'est assez différent de ce que je fais d'habitude mais j'avais vraiment envie d'écrire un Os sur la réalité du viol :0
Même si c'est soi-disant par amour, forcé quelqu'un à quoi que ce soit ou lui faire du chantage affectif, ce n'est pas normal, ce n'est pas justifiable, ce n'est pas agréable et surtout ce n'est pas de l'amour...
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