Épilogue 1
Attention lemon dans le chapitre
PDV Zoé
- Ça fait mal si je touche là ?
Il évite mon doigt rapidement.
- Oui.
J'affiche un sourire innocent avant d'appuyer à l'endroit indiqué.
- Hé !
J'éclate de rire et me laisse tomber en arrière dans le lit, tandis qu'il me regarde, blasé par mon comportement enfantin. Quelques semaines après l'histoire du faux kidnapping, je m'amuse régulièrement à le torturer un peu, avec les quelques blessures qui lui restent. C'est ma petite vengeance personnelle.
- Ça te fait rire en plus ?
- Non, je pleure là, ça se voit pas ?
- Petit diable.
Il s'approche du lit à pas lents, et je retiens mon souffle en voyant l'étincelle dans ses yeux. Il est si canon.
- Je vais te faire passer l'envie de te moquer de moi.
- Je t'attends.
Il affiche un sourire en coin, et mon estomac se met à accueillir des centaines de papillons. Un de ses genoux s'appuie sur le matelas entre les miens, et ses mains viennent se placer de chaque côté de mon corps. Il me surplombe, et je dois dire que j'aime ça. Une de ses mains se place sur mes hanches, et relève légèrement mon t-shirt pour avoir un contact avec ma peau. Il s'approche lentement de moi et malaxe ma peau en même temps.
Mes yeux louchent sur ses lèvres, que je rêve de plaquer contre les miennes. C'est à peu près ce que je fais toutes les minutes depuis qu'il m'a avoué qu'il m'aimait.
Mon cœur bat de plus en plus vite alors que ce moment me revient en mémoire. Sa déclaration, suivit d'un baiser ardent, ont fait chavirer mon cœur comme je ne pensais pas que c'était possible. C'était si puissant. Nos amis ont vite eu fait de casser ce moment, nous sautant dessus pour nous étreindre, mais je crois que je ne pouvais pas rêver meilleure déclaration. C'est comme cela que ça devait se passer, et c'était parfait.
Je sors de mes pensées quand sa main remonte le long de mon ventre.
- Tu es avec moi ?
Mes yeux retrouvent les siens, et leur noir si puissant me rend toute frêle entre ses doigts. Je commence à avoir chaud.
- Toujours.
- Parfait alors.
Il se penche rapidement et prend possession de ma bouche comme j'aime qu'il le fasse. Il me revendique, même si pour le moment nous sommes seul dans ma chambre chez Marcus. Sa langue réclame sa jumelle, qui accède sans mal à la requête. Mon corps chauffe sous son baiser et sa main qui se balade sous mon haut. Sa bouche avale mon gémissement quand sa paume passe sous mon soutient-gorge, prenant un de mes seins en coupe. Il joue avec mon sein et son autre main trouve rapidement la courbe de mes fesses.
Je me laisse aller sous ses caresses et passant moi aussi sous son t-shirt. Ses abdos se dessinent sous mes doigts et je salive à la sensation de ce corps qui me domine. Ses dents attrapent ma lèvre inférieure et il tire légèrement en me regardant des les yeux. Il retire ses mains et se relève, faisant passer son t-shirt par dessus sa tête. Il se débarrasse ensuite du mien, et observe mon corps. Ses doigts passent sous mon buste pour décrocher l'agrafe de mon sous-vêtement. Quand mes seins se dévoile à sa vue, son sourire ravageur me donne envie de serrer les cuisses. J'ai envie de lui.
- Comme ça m'a manqué.
Il plonge dans mon cou dans lequel il s'applique à laisser des jolies traces rouges, avant que sa bouche ne me murmure à l'oreille.
- Je suis fou de toi.
Oh, si il savait comme j'en suis folle moi, de lui. Pour toute réponse, je passe ma main dans sa nuque pour plaquer ses lèvres contre les miennes. Son torse frotte contre le mien et la sensation de sa peau sur la mienne est exquise. Mon souffle devient court et ses mains descendent pour me caresser au dessus de mon jean. La tension monte dans mon corps et je suis à sa merci. Et il adore ça.
Il lèche ma peau avant de descendre et de placer sa bouche sur un de mes seins. Je bascule la tête en arrière en le sentant jouer de sa langue avec mon téton, alors que sa main frotte encore mon intimité.
D'un doigt, il défait le bouton de mon jean, et j'ai envie de lui dire d'accélérer. Je le veux, et je n'ai pas envie d'attendre, mais il semble vouloir faire durer les choses.
Il baisse lentement le pantalon en emportant ma dentelle en même temps. Ses mains empoignent mes fesses et sa bouche descend encore et toujours, me rendant encore plus folle que je ne le suis déjà. J'agrippe ses cheveux quand il souffle sur mon entre-jambe.
Un coup de langue au même endroit me fait défaillir, et je ne suis plus que sensation. Il caresse de sa langue mon bouton de chair, et j'essaye de retenir mes gémissements, ne voulant pas trahir nos activités aux oreilles de ma famille. Parfois, il attrape mon clitoris entre ses dents, et la douleur est aussi puissante que le désir. Je suis un brasier incandescent de plaisir et de luxure.
Il remonte alors que je suis proche de la chute. Il me fait goûter mon liquide à travers sa bouche et je l'entends descendre son jean. Il s'appuie contre moi, laissant nos intimités frotter l'un contre l'autre. Savoir qu'il ne faudrait qu'un seul mouvement pour qu'il ne soit en moi me fait perdre la tête.
Je donne une impulsion pour inverser les rôles, me retrouvant assisse sur lui. Il s'allonge, me contemplant nue sur lui, alors que je me mets à onduler, rendant toujours plus délicieux les contacts entre nos sexes. Ses mains sur mes hanches accompagnent mes mouvements alors que son regard me fait fondre.
Il finit par grogner et me plaque au lit, rentrant directement en moi. Sentir son membre en moi sans rien pour empêcher le contact entre nous est une sensation indescriptible. Il a accepté de faire les tests il y a peu, et je ne regrette pas d'avoir pris cette initiative. C'est tellement plus agréable.
Il ne fait pas dans la douceur. Il va vite et fort, et c'est ainsi que j'aime nos ébats. Sauvages, puissants, comme les sentiments que nous partageons. Je le griffe dans le dos mais il ne dit rien, se contentant de continuer ses coups de rein, allant toujours plus profondément en moi. Je bouge avec lui, essayant de sentir chaque centimètre de son membre entre mes parois étroites. Que c'est bon.
Dans un baiser sauvage, alors qu'il s'enfonce profondément en moi, je sens un liquide chaud se déverser dans mon intimité. Le ressentit est si bon que mon propre plaisir explose en même temps, et il avale mon cri entre ses lèvres.
Il reste en moi un moment, abaissant la tête pour poser son front contre le mien. La sueur colle nos peaux ensemble, et nos souffles erratiques se mélangent. Nous parlons alors d'une même voix.
- Je t'aime.
Et j'ai l'impression que la malédiction s'est transformée en bénédiction.
PDV Scott
Je la regarde se recoiffer à travers le miroir. Elle semble concentrée sur les nœuds présents dans sa chevelure, signe de notre dernier ébat. Je me ferais un plaisir d'y refaire quelques nœuds d'ici peu. J'observe son corps, et si je le pouvais encore, je crois que je banderais à nouveau. L'effet qu'elle me fait est assez incroyable. Et nous nous sommes privé tellement longtemps, que maintenant que nous pouvons laisser libre court à nos désirs, nous y passons une grande partie de notre temps.
Pour le peu qu'il reste, je me plais à l'écouter parler, ou seulement à la regarder en silence, comme maintenant. Ce que j'aime le plus, c'est quand elle finit par sentir mon regard et planter ses yeux dans les miens. Je me plonge alors dans cet océan bleu qui m'entoure de sentiment. Une sensation apaisante et grisante.
Je ne sais pas ce que j'ai fais pour mériter qu'elle fasse partie de ma vie, mais une chose est sûre, je ne veux plus qu'elle en sorte. Je l'ai assez poussée loin de moi pour ça, maintenant, je n'en suis plus capable. J'ai compris que sa place était près de moi, et que le seul danger pour elle, c'était celui que j'imaginais. Je suis capable de la protéger. Et je le ferai. Je ne rejoindrais pas mon frère tout de suite. Avant, je vais profiter d'elle, encore et encore, jusqu'à ce que nos corps et nos cœurs n'aient plus rien à nous offrir.
Elle se retourne vers moi et mes yeux se posent sur la rose qui pend autour de son coup. Peut-être qu'au final, je le savais depuis toujours. Qu'elle finirait par porter mon emblème, qu'elle serait autant à moi que je suis à elle.
Je me sens niais parfois. Pas du tout quelque chose qui colle avec ma façon d'être. Du coup, je comprends mieux certaines situations où je me moquais de Matthews et de son comportement. Maintenant, je suis pareil, et je dois dire que je m'en fous. Parce que son sourire vaut tout.
- A quoi tu penses ?
Je ne lui répond pas tout de suite. Je la regarde s'interroger, ses sourcils froncés formant un petit plis entre eux sur son front. Son nez se retrousse de temps en temps, la rendant foutrement adorable.
Si j'avais su quand j'ai ouvert cette porte il y a des mois, qu'elle finirai par être à moi, j'aurai sûrement ris. Maintenant, j'aimerai revenir à ce moment pour commencer au plus tôt notre histoire, pour ne perdre aucune minute à faire des erreurs.
- A te refaire des nœuds dans les cheveux.
Elle rougit, comprenant le sous-entendu dans ma phrase, mais je n'ai le temps de rien de plus qu'une petite chose entre dans la pièce. Inna saute sur mes genoux, et je remercie le ciel d'avoir fait qu'elle ne soit pas rentrée quelques minutes plus tôt.
- Pourquoi t'es rouge zozo ?
Elle rougit encore plus, et je ne retiens pas un petit rire. La gêne lui va bien.
- Il fait chaud ici.
- Ah bon ? Moi je trouve pas. T'as chaud Scott ?
- Non.
Je souris à la rousse qui me fusille du regard. Je lui mime un baiser, chose qui n'échappe pas à la petite sur moi.
- Tu veux faire un bisous à Zozo ? Moi aussi je veux un bisous.
Zoé rit et je dépose un baiser sur la joue de sa sœur, contraint d'accepter. J'aime bien cette petite, mais je dois avouer que les démonstrations d'affection ne sont pas forcément ma tasse de thé.
Une fois mes lèvres déposées sur sa joue, elle se lève et sort en chantant et sautillant. « Scott il m'a fait un bisous, Scott il m'a fait un bisous... »
Je me lève du lit et m'approche de celle qui partage à présente ma vie, pour l'attraper par les hanches. Je lui flanque un baiser sur les lèvres et elle me regarde sans rien dire, toujours en rougissant.
- T'avais l'air jalouse.
Et elle devient encore plus rouge.
Et moi, je tombe encore plus amoureux.
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Un instant de plaisir et de tendresse, pour bien finir cette histoire. Même si il reste encore un épilogue avant qu'elle soit réellement terminée.
Alors à dimanche pour le dernier morceau de cette histoire,
Kiss :*
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