"Hey sun,
Je ne sais pas ce que j'aimerai te dire. Peut-être tout un tas de mots dont les lettres ne veulent s'écrire. Te raconter la vie, te raconter l'envie, l'envie d'être avec toi, de prendre ta mains, faire comme si le monde n'existait pas, comme si c'était la fin. Peut-être que ça l'est vraiment. Quand les anges n'ont plus d'ailes, que les soleils sont invisibles. Peut-être que ça l'est vraiment, j'aurais aimé être invincible. Car les nuages sont passés, les étoiles ont brillé, maintenant la nuit est tombée. Une nuit dont j'aimerais que tu sois les rêves pour effacer les cauchemars, apprendre à faire une trêve, ne pas se dire qu'on en a marre. Marre que la vie échoue quand l'ennui renaît, que les larmes sur nos joues ne soit qu'un espoir brisé. Je veux apprendre l'amour après avoir vu la haine, pour construire un "toujours" qui cette fois en vaille la peine. Alors s'il te plaît soleil, mets un terme à cette nuit, pour que quand je me réveille cela soit avec envie, envie que mes ailes repoussent pour atteindre mon soleil, envie que l'amour m'épouse pourvu qu'il soit de t'es lèvres. Et une dernière fois Sunny, avant que l'Aube s'éteigne, apprend moi encore la vie..."

Ange referma son carnet, écrire était devenu un besoin.

Ses rêves, la réalité, des souvenirs oublié que sa plume faisait revivre...

Quand l'encre touchait une de ses pages les mots s'alignaient seuls, mémoire qu'on ne lui avait pas arraché. Ange ne savait même pas qui était "Sunny", en réalité l'ange ne comprenait que rarement ses écrits, pourtant son carnet comportait autant de mots déchus que de larmes lâchées.

Le soleil se couchait sur l'océan.

La marée montée.

Et comme a chaque fois,

Ses larmes suivaient.

19h.

Seule la bibliothèque du village restait ouverte à cette heure ci.

Ange aimait lire.

Lire était devenu un besoin.

Si écrire permettait de se souvenir, de tenir bon,

Lire l'aidait à oublier, à s'abandonner.

Alors, comme chaque jours depuis une semaine, même si la vielle femme tenant la boutique avait faillit l'en dissuader, Ange franchissait les portes de la bibliothèque pour aller s'installer sur le vieux fauteuil poussiéreux dont la fenêtre offrait une vue parfaite sur l'océan et son couché de soleil.

Sauf que, cette fois ci, à sa place habituelle, un carnet ce trouvait.

Le même modèle que le siens.

Et quand Ange s'en saisit,

Un poème tomba :

"Souffle, espoir, lumière,

Et des milliers d'étoiles s'en allèrent.

Brise, chant, chaleur,

Musique de l'océan retrouvant le bonheur.

Et c'est le matin au plus tôt,

Que les amants feu et eau

Se retrouveront et s'embrasseront

Laissant de tendre vague aux moussaillons

Et dans ses rayons aveuglant,

Dans les flots se soulevant,

Le zénith se lèvera,

Loin des déferlants émoi

De celui le voulant dans ses bras"

Les vers en dessous étaient illisibles.

Alors l'ange reprit son stylo.

- Oh, tu as trouvé ce vieux carnet !

Madame Hélène, la bibliothécaire s'était approchée.

- J'écris la fin d'un poème qu'il y avait dedans. C'est triste ces histoires n'ayant jamais de fin. Comme si certaines étaient destinées à rester en suspens sans aucune réponse.

Madame Hélène opina:

- Chaque histoires méritent une seconde chance.

- Pas toutes n'en ont. Certaines sont trop compliquées pour qu'une fin puisse arriver.

- Tu sais, parfois, les choses s'arrangent d'une manière bien étrange.

Au loin l'église raisonnait.

Madame Hélène tendit l'oreille, comme si chacun de ces huit coups lui murmuraient un grave secret.

Secret qu'elle traduisit, fixant les yeux de l'ange.

"Il va être temps. J'entends les ailes se réparer. Le soleil devrait bientôt se lever"

La vielle femme délirait sans doute. La nuit était à présent tombé sous un ciel couvert de nuages.

Pourtant, jamais la bibliothécaire ne lui avait semblé aussi lucide.

Sans doute était-ce son sourire, où bien l'éclat de ses yeux,

Mais quand Ange sortit enfin, son cœur se mit à rayonner, l'enveloppant d'une douce chaleur,
Le soleil s'était levé.

Pourtant, dehors

l'océan criait le soleil partie.

La pluie tombait.

Puisque, soleil était un océan.

Pleurant celui effacé, sans savoir qu'il l'attendait.

- Ange ?

Et le temps d'un simple mots, Sunny fit revivre les étoiles que les nuages avaient volé.

Mais l'ange s'était envolé.

Car la nuit était encore censé gagner:

Les ailes du soleil ne s'étaient pas réparées.

☆

Trois ans plus tôt

~

"- C'est pas la mort, tu sais.
- Mais c'est pas la vie.
- Je m'en suis tiré...
- Je sais, mais t'as plus l'envie."

☆

- Sun, parle moi de nous...

Alors Sunny raconta l'histoire de la rencontre d'un ange et d'un soleil.

" C'était il y a six années de cela, Maman s'était fait belle, et avait forcé Papa à mettre une chemise. Les deux semblait nerveux, pourtant ils n'avaient pas but d'alcool. Maman avait même rangé la maison la veille, plus aucune bouteille ne traînaient. Ils couraient de partout en jurant et répétant le même petit discours. Je m'étais caché sous le lit. Les méchants aller venir. Si ils me voyaient, si ils voyaient les blessures, je n'aurais plus de toit, comme grand frère, et je mourrerais. Je n'aimais pas Papa et Maman, mais je n'aimais pas la mort. Elle m'avait pris mon frère. Sauf que cette fois ci les méchants ne venaient pas pour moi. Et une fois partie ce n'était pas mes pleurs que j'entendais sous la violence des coups et des "T'as vus ce que tu nous fait subir ? T'as vu ce qu'on vit à cause de toi ?". Alors j'étais descendu. Un autre enfant était la, roulée en boule. Tu étais incapable de parlais, je m'en souviens. Il m'a fallut une semaine avant d'avoir ton prénom. Ce jours là tu m'as demandé : "Pourquoi restes tu là ?" "

- Et tu ne m'a jamais répondu.

Mais avant que Sun n'eut le temps de se justifier Ange enchaîna :

- Sun, parle moi de toi...

- Tu vis avec moi Ange ! Tu sais déjà tout!

- Tu ne m'a jamais dis qui tu étais avant.

- Avant quoi ?

- Avant ça, avant qu'il y est "papa" et "maman".

- Je suis venue ici assez tôt...

Les seuls souvenirs qu'il me reste de ma vie d'avant sont du bruit, des sirènes d'ambulances, des mélodies de poème, le visage de mon grand frère et des mots qu'il me répétait.

- Et qu'étaient ils ?

- "Aiment qui tu veux mais aime vraiment", lui aimait son meilleur ami, le soleil et l'océan. C'est pour ça qu'il m'a appelé Sunny, mes géniteurs ne m'avait pas donner de nom, lui s'appelait Francis. Disons que j'ai eu de la chance. Ricana Sunny.

- En effet, sourit Ange. C'est assez beau ce qu'il disait.

- Peut-être, mais les belles choses ne semblent pas plaire à tout le monde. Nos géniteurs n'aimaient ni son homosexualité ni le soleil ni l'océan. Tu sais Ange tu m'as demandé mille fois pourquoi je ne m'étais pas enfuis. La vérité c'est que, aussi mal que cela fasse, c'est ici ou vit ma seul famille où vivent les seules personnes à pouvoir me comprendre.

- C'est pour ça que tu les appelles Papa et Maman. Constata Ange.

- Oui. Ça fait moins mal. De ce dire qu'il nous reste une attache dans ce monde. Que ces deux étrangers ne m'en veulent pas pour rien. Dehors aussi, il y a l'océan. C'était cette ville que grand frère avait choisi. Quelques fois quand la marée monte je le vois venir à moi, me dire qu'il ne m'a pas oublié, qu'il est la. Et puis...

Et puis maintenant il y a toi.

- Maintenant il y a nous.

Ange acquiesça en rougissant. Osa demander :

- Et toi, qui tu aimes ?

- Je ne sais pas. Je crois que quand mon temps viendra j'aimerais ce qu'est une personne au fond d'elle au-delà de son genre.

Ange hocha la tête, et glissa:

"Moi aussi"

- Dommage que la vie ne nous laisse pas explorer plus de personne a aimer...

- Dommage... Réponds Ange comme un écho.

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Nda: Désolé si la première partie fait vraiment trop brouillon :/ Je ne l'aime pas du tout, mon style fait enfantin, bancale, les rimes utilisées sont simple, les phrases sonne faux ou forcé... J'ai essayé plein de fois de la réécrire sans succès et quand j'avais enfin réussi eh bien j'ai casser mon téléphone et perdue la version :( J'avoue que c'est ultra frustrant et que là j'ai pas trop envie de reperdre 2 mois à être bloqué :/ Ducoup je poste cette version histoire d'avoir un premier jets mais j'essaierai de la réécrire aux plus vite :) Sinon, je suis partante pour vos avis !