2.
Taylor
Le moteur ronronne sous le capot quand de mon pied, je taquine l'accélérateur. Un coup d'œil à Max, dans la voiture d'à côté me confirme que lui aussi est prêt.
Je regarde droit devant moi, fixe la meuf avec sa jupe qui dévoile le bas de son magnifique cul. Toi ma jolie, je te baise juste après.
Je regarde le cadran de mon tableau de bord, l'aiguille rouge tremble tellement la bagnole est parée à décoller du bitume.
Stacy se place entre nos deux voitures, me fixe et s'empourpre quand je lui envoie un clin d'œil.
Quand elle lève son drapeau, j'accélère. La force de propulsion me cloue à mon siège tandis que je reste concentré sur la route.
Seuls nos phares l'éclairent, nous évitent de nous manger un mur. J'adore la vitesse, tirer les capacités des voitures à leur maximum.
Je ris en voyant que Max ne parvient pas à me suivre, lâche ma pédale de gaz avant de prendre mon tournant.
En plein dedans, je tire le frein à main, exécute un drift parfait. J'accélère et dresse mon doigt en recroisant Max. Le drapeau se lève à mon passage et je souris en freinant. Encore cent dollars dans ma poche !
Les mecs viennent me féliciter quand je descends de ma caisse. C'est une Camaro que j'ai payée seulement grâce à ces courses illégales et au boulot que je fais de la journée. Ce n'est pas une neuve, loin de là mais comme je m'y connais en mécanique, il a été assez aisé de la retaper.
J'attrape la bière que Laurent me tend, en avale une bonne rasade avant de m'assoir sur mon capot.
Max arrive, dégouté.
— Putain ! Fait chier Tay !
— Donne -moi le fric et ferme-la.
Max obtempère en grimaçant. C'est de sa faute aussi. Il sait qu'à chaque fois, il perd. Pourtant à chaque fois il insiste pour jouer contre moi.
Stacy approche et je la regarde avec gourmandise. Il n'y a rien à dire mais j'adore cette petite jupe qui me donne une vue nickel sur son cul de déesse. Je sais déjà ce que je vais lui faire, et comment je vais la prendre.
— Salut, bébé, roucoule-t-elle.
Je ne réponds pas, presse ma bouche contre la sienne pleine de gloss et l'embrasse. Je goûte le sucre de l'alcool sur sa langue, lâche ma bouteille sur le sol pour empoigner ses fesses de mes mains.
— Putain mais allez baiser ailleurs !
— Tu viens avec moi ? lui susurré-je à l'oreille.
Elle acquiesce, m'embrasse encore une fois avant que je ne la repousse pour descendre.
— C'est bon, on va niquer ailleurs.
Stacy rit et grimpe sur le siège passager quand je démarre. Les pneus crissent sur le sol, je pars en laissant mon poing collé au klaxon, histoire de bien emmerder le voisinage de Max.
*****
Je connais un coin tranquille, où j'aime amener mes plans cul. Il ne m'est jamais venu à l'esprit de ramener une nana chez moi. Après elles seraient cap de débarquer à tous moments, de me harceler et ça, il en est hors de question. Je vis encore chez ma mère, je ne peux pas lui montrer une fille différente chaque week-end sinon elle deviendrait barge. Je ne veux que de la baise pure et dure. Pas besoin de sentiments, de douceur et de tendresse. Et les filles avec lesquelles je baise le savent pertinemment. Je conduis une bonne vingtaine de minutes, distrait par la main de Stacy qui masse ma queue à travers mon jeans. J'ai l'impression que je vais exploser dans mon fut tellement j'ai envie d'elle, et de la faire crier. J'entre enfin sur le chemin de terre, m'arrête devant la vieille baraque abandonnée. Elle appartient à ma famille mais personne n'y va depuis des années maintenant.
Je fronce les sourcils en voyant une bagnole pourrave dans l'allée, sur le côté de la maison. Merde. J'avais carrément oublié que la locataire de ma mère débarquait aujourd'hui. Seulement je ne peux pas laisser partir Stacy. J'ai besoin de me vider, comme elle a besoin que je la prenne. Comme il n'y a aucune lumière, je suppose que la meuf de la maison doit dormir.
—Sors.
Stacy sort et je l'imite avant de l'allonger sur le capot de ma voiture. Sa bouche dévore la mienne avec avidité, ses jambes tentent d'encercler ma taille. Je glisse ma main le long de sa cuisse, geins quand je sens que sa chatte dégouline pour moi.
—Oh putain bande de dégoûtants ! Dégagez !
Je lâche Stacy qui tire sur le bas de sa jupe et évite de justesse une botte pleine de boue.
—Putain mais t'es barge !
J'écarquille les yeux quand un pot de terre vole dans les airs pour atterrir avec fracas sur mon parebrise.
Je regarde la vitre se briser, bouche bée. Stacy hurle à mes côtés tandis que la conasse reste pétrifiée en regardant ce qu'elle vient de faire.
Je fonce sur elle alors qu'elle court à l'intérieur de la maison.
—Putain ouvre !
—Je vais appeler la police !
Je ricane. Quelle conne !
—Je reviendrai demain, et tous les jours s'il le faut ! Alors ouvre cette putain de porte !
Je donne des coups d'épaules dedans et les gonds se défont, petit à petit.
Je m'étale par terre quand elle ouvre la porte en grand, me redresse le plus vite possible. La fille est de l'autre côté de la pièce, un couteau en main.
—Si vous approchez...
Sa voix tremble, ses yeux s'embuent et...Bordel. Ca fait longtemps que je n'avais pas vu une aussi belle fille qu'elle. Ses cheveux bruns attachés en arrière dévoile un corps frêle, une mâchoire parfaite.
Mon torse se soulève au gré de ma respiration, mes mains se desserrent un petit peu. Calme-toi. Ce n'est qu'une bagnole.
—Tu vas devoir repayer ça, craché-je.
Elle ouvre la bouche, la referme avant de prendre la parole.
—Vous n'allez pas m'agresser ?
Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, là. On dirait un petit chaton effrayé par un gros doberman.
—J'ai envie de t'étrangler, à vrai dire. Mais je ne frappe les filles. Encore moins les gamines.
Elle dépose son couteau sur le plan de travail de la cuisine, soupire.
—Je suis désolée. Je ne pensais pas que ça allait tomber sur votre voiture.
Je lève les yeux au ciel, avant de la fixer, elle. Ses jambes hâlées sont un pêché. Je les imagine déjà autour de ma taille. Quant à sa bouche...
—Bébé ?
Stacy entre, coupant court à mon imagination salace.
—J'arrive, attends-moi dehors.
—Je peux vous reconduire. Enfin, si vous voulez.
Je ferme les yeux, exaspéré. Moi qui avait prévu une soirée baise sur mon capot, je vais devoir me faire ramener par une belle femme, dans une voiture trois fois trop petite pour mes jambes, et pourrie. Quelle soirée de merde !
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