La vérité est merveilleuse?
Alexander POV
Je me couche sur mon lit.
Je regarde la feuille que j'ai déjà lu. Je la retourne pour voir un portrait de moi.
Il l'a sûrement dessiné quand j'était en train de faire quelque chose d'autre en classe.
Mon sourire prend de l'ampleur.
Je pose cette feuille loin des autres.
Je commence à lire une autre.
J'aime être souvent seul à la récré pour penser à autre chose. Et bizarrement, je ne pensais qu'à la personne que j'ai croisé dans les couloirs.
Mais un jours, il est venu vers moi. C'est à ce moment-là qu'on a fait plus connaissance. Son nom est Alexander Hamilton. Il me l'a dit en souriant. C'est la première fois que je le vois sourire est sincèrement, le voir comme ça m'a fait battre mon cœur.
Je rougis et mets une main devant mon visage.
Je ne savais pas qu'il se sentait comme ça en ma présence.
Je me suis aussi présenté, un peu sur mes garde, oui, car je l'avais vu traîner avec un groupe très brouillant que je n'apprécie pas forcément. Il m'avait remercié pour lui avoir montrer le chemin. Je n'ai fait que de lui sourire et c'est comme ça que je me suis rapproché de lui.
Je n'arrête pas de sourire.
Il avait toujours quelques choses a dire. Il me parlait des profs, de ses cours, et sans se rendre il change de sujet pour me parler de lui. J'aimais l'entendre parler; sa vois est vraiment magnifique à écouté et j'aimais l'entendre se mettre en avant, ça se voyait qu'il était sûr de lui
Je ris. C'est vrai que j'ai un énorme égo et que j'aime beaucoup parler de mon intelligence.
Il a commencé à me poser des questions sur moi ce qui me surprennais, car pas beaucoup de personne s'intéressent à moi. Je disais des chose assez courte. Je n'aime pas être le sujet d'une discussion.
Je l'ai sûrement mis mal à l'aise.
Mais avec lui, je me sentais bien. À chaque fois que je me sentais un peu gêné. Soit il me faisait rire, soit il n'insistait pas plus. Il est si gentil.
Je souris. Sans le savoir, j'arrivais à le rendre heureux.
Cette fois je suis sûr et certain que je l'aime.
Mon coeur bat fortement.
Un jour, j'étais près à lui dire, mais quelque chose m'en empêcha.
Je fronce des sourcils. Je ne sais pas si je dois être heureux, triste ou déçu.
J'ai fini de lire cette feuille, je la retourne pour voir une autre traînée de texte.
Theodosia.
Une fille magnifique, intelligente et très souriante.
Je fait la moue en lisant difficilement.
Elle est une très bonne amie. Mais un jour, elle me demande de sortir avec elle.
C'est vraie qu'on sentant bien, j'avais eu des sentiments pour elle un moment donné, mais je la voyais rien de plus qu'une amie.
Je suis un peu confus.
J'aime Alexander, je n'arriverai peut-être, jamais à lui dire. Et peut-être qu'il ne m'aimera pas en retour.
Je me posais les mêmes questions que lui avant.
Je ne pense pas qu'un gars comme Alexander puisse aimer quelqu'un comme moi.
Je grimace et force pour lire la suite.
Je sais que je vais surement le regretter, mais je ne veux pas perdre son amitié, je ne veux pas qu'il me déteste. Il m'a dit qu'il est bi, mais même avec cette information qui me met en joie, je ne pense pas qu'il pourrait avoir des sentiments pour moi.
Je pose la feuille et ferme les yeux un moment. Je prends une grande inspiration avant de reprendre la feuille.
J'ai accepté la déclaration de Theo. Et fur à mesure que je traîne avec elle, j'ai commencé à la connaître d'avantages. Je l'ai aimé. Je l'ai vraiment aimé, mais ma vie est devenu un vrai calvaire.
Il...il est en train de parler du moment où...je l'intimidais???
Le problème est que le reste est tracé gribouiller.
Je n'arrive pas à le lire. Je rapproche la feuille pour voir quelque mots.
Je ne sais pas pourquoi, je ne me défends pas contre lui.
Je grimace et continue de lire.
Je ne sais pas pour quoi il me déteste.
Mes sentiments pour lui sont là.
Mais je......
Cette partie est plis foncé que les autres.
Je m'approche de la lumière de ma chambre pour discerner ce qui est écrit.
Mais je ne le reconnais plus.
Le Alexander que j'ai rencontré avait disparu et mes sentiments, mes émotions se perdent.
Des larmes tombent de mes yeux.
Je lui ai fait trop de mal.
Il ne me reste que quelque phrase. J'hésite mais décide finalement de continuer.
Je ne sais pas ce que j'ai fait pour qu'il me déteste à ce point. Je n'aime pas le Alexander qui me fait du mal.
Plus de larmes tombent de mes yeux, mais je les ignore difficilement.
Je veux retrouver le Alexander que j'ai rencontrer, car oui; je l'aime toujours et j'attendrai de le revoir et peut-être lui avouer mes sentiments.
Des larmes de joie me montent aux yeux.
Il n'a jamais cessé de m'aimer. Je pose la lettre sur mon lit.
Aaron, s'il te plaît réveille toi, s'il te plaît.
Je m'effondre sur le sol en larmes.
J'ai cru qu'en sachant que tu n'as cessé de m'aimer, je serai plus fort, mais c'est le contraire. Je veux que tu me sourit, que tu me fasse des câlin.
Je veux t'entendre me dire que tu m'aime.
Aaron POV
Gris.
916 mots
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