Chapitre 8
Une vague de nausée me submerge alors que ma jambe flageolante s'avance dans la chambre. L'atmosphère y est étouffante, chargée d'une tension palpable qui me glace le sang. Je peine à respirer, craignant ce que je pourrais découvrir. Je fais plusieurs pas en arrière, mais je m'arrête en sentant quelque chose sous ma voute plantaire. Lorsque je baisse les yeux, je remarque que je viens de marcher sur un tissu.
Tremblante, mes doigts ramassent le linge taché de rouge, et mon cœur s'emballe dans ma poitrine. Une terreur indicible m'envahit alors que je le déplie lentement, révélant un bodies de bébé maculé de sang. Mes yeux s'emplissent de larmes devant cette vision insoutenable, ma voix tremble alors que je lis la phrase à peine visible inscrite dessus : "Mon papa est le meilleur."
Un frisson glacial parcourt mon échine lorsque je remarque quelque chose d'accroché sur le vêtement. Mes mains tremblantes se portent à ma bouche lorsque je réalise que c'est une dent humaine. Je laisse tomber le vêtement au sol et me précipite hors de la chambre presque au courant quand soudain je me stop net. Du coin de l'œil, je distingue ce qui semble être un portable dans le coin de la pièce. Je m'approche avec précaution et récupère l'appareil. Il est dans un état pitoyable, l'écran est fissuré à plusieurs endroits, et il semble avoir subi de nombreux dommages. Je tente de l'allumer, mais en vain. La batterie semble complètement déchargée. Si je parviens à mettre la main sur un chargeur, il y a peut-être une chance de le rallumer.
Je referme la porte et descend les marches pour retourner dans la chambre. Je dépose mes trouvailles sur la table de chevet et ouvre tous les rideaux cachant le dressing et me mets à fouiller, mais je ne trouve rien qui pourrait m'aider. Il n'y a que des vêtements, pas même une paire de chaussures. Ulrik a dû toute enlevées, sans doute pour éviter que je prenne la fuite. Je ne sais pas combien de kilomètre je pourrais faire dans la forêt pieds nu.
Ulrik a du forcément ramener d'autre affaire lui appartenant. Je m'approche du lit et m'accroupis pour regarder en dessous. Mes yeux tombent directement sur un sac de sport, reconnaissable entre mille. C'est le même que celui qu'Ulrik avait à l'entrepôt. Je l'attrape et sans ménagement renverse son contenu sur la couette. Mes yeux sont aussitôt attirés par deux énormes liasses de billet que je prends. Ce ne sont que des grosses coupures de 100 dollars, il doit y avoir dans les dix mille dollars en tout. Cependant, je les lâche rapidement dès que mes yeux se posent sur le carnet d'Ulrik. L'idée de replonger dans ces souvenirs me glace le sang, alors je choisis de l'ignorer, refusant catégoriquement de raviver ces images dans ma mémoire. Il y a plusieurs sachet remplie d'une sorte de poudre blanche.
Je saisis une pochette et en tire la fermeture éclair, dévoilant quatre seringues vides et deux fioles. L'une d'elles est clairement étiquetée diazépam, un sédatif que je connais bien pour ses effets puissants. C'est sans doute ce qu'il m'a administré au parc. En revanche, l'autre fiole est marquée du terme "Curare". Cette molécule m'est totalement étrangère, mais rien ne m'empêche de découvrir ses effets sur Ulrik.
Il y a également deux pochons. J'ouvre l'un des deux et découvre qu'il est rempli de bijoux. En plongeant ma main à l'intérieur, je sens le froid métallique des bagues et bracelets qui doivent valoir une petite fortune. Certains d'entre eux portent des inscriptions : des dates, des prénoms, des symboles. Cela doit sûrement appartenir à ses victimes, des souvenirs qu'il conserve comme des trophées. J'ouvre le deuxième pochon et déverse son contenu dans le creux de ma main, mais aussitôt je recule brusquement, prise d'un haut-le-cœur, en réalisant que ce sont des dents humaines qui reposé à l'intérieur. Il y a des centaines.
Avec une anxiété grandissante, je m'empresse de rassembler les affaires éparpillées sur le lit pour les ranger dans le sac. Cependant, mon attention est captée par un morceau d'enveloppe dépassant d'une des poches intérieures. Mes mains tremblent en l'attrapant. Dès que mes yeux rencontrent les centaines de clichés qui s'y trouvent, un froid glacial me saisit. Elles sont toutes de moi, prises à mon insu. Je les fais défilés entre mes doigts, impuissants, mon angoisse grimpant à mesure que je prends conscience de leur contenu. Certaines datent d'avant mon enlèvement, d'autres de mon internement. Les plus récentes ne remontent qu'à quelques semaines, voire quelques jours. Il y a même des photos de moi en train de dormir. Je lâche les photos en réalisant avec effroi que je n'ai jamais été en sécurité depuis j'ai croisé le chemin d'Ulrik.
Cela ne peut plus durer, je dois en finir avec lui, et je dispose de très peu de temps pour trouver comment y parvenir. Je sors le flacon de Curare de son étui et remplis une seringue. Maintenant, il ne reste plus à dénicher une bonne cachette. Elle doit être à portée de main pour que je puisse l'attraper sans qu'Ulrik ne puisse le voir. La première idée qui me vient est dans le tiroir des tables de chevet, mais celui de droite a du mal à s'ouvrir et grince. J'essaie avec celui de gauche, mais c'est encore pire. Jamais je ne pourrais être assez rapide pour récupérer la seringue, ni même silencieuse.
Cependant, je tombe sur un chargeur. Je branche aussitôt le portable que j'ai trouvé, mais l'écran reste étonnamment sombre. Je retire précipitamment l'embout du câble et le remets en place, priant pour que cela fonctionne. Après ce qui me semble une éternité, il finit par s'allumer, me faisant avoir un soupir de soulagement. Mes doigts parcourent le bord intérieur du lit et rencontrent un léger creux, parfait pour dissimuler la seringue. Pendant son sommeil, je pourrai l'utiliser sans risquer de le réveiller. Mais au fond de moi, une angoisse persiste : si mon plan venait à échouer et qu'il décidait de mettre fin à mes jours une bonne fois pour toutes, Candace se retrouverait seule face à lui, vulnérable.
Une fois toutes les affaires remises dans le sac et rangées à sa place, je me dirige vers la cuisine. Je glisse doucement la pulpe de mon pouce le long du tranchant du couteau, sentant sa netteté m'entamer légèrement la peau. C'est une arme, peut-être rudimentaire, mais suffisamment aiguisée pour offrir une lueur d'espoir à Candace, une chance de se défendre. Je passe le seuil avec une grimace, les graviers me mordant à nouveau sous ma voute plantaire. Je traverse la cour, les poings serrer, mais à peine ma main touche-t-elle la poignée de la porte que le vrombissement du moteur de la voiture d'Ulrik retentit.
La panique m'envahit alors que je réalise qu'Ulrik sera là d'une seconde à l'autre, et que le portable que j'ai trouvé est resté sur le lit. Dans un geste précipité, je cache le couteau dans le buisson près de la façade, sachant que je pourrais le récupérer plus tard pour le donner à Candace. Malgré la douleur lancinante qui me brûle les pieds, je me presse vers la maison, mais du coin de l'œil je vois la Dodge se rapprocher à une vitesse alarmante, trop rapidement. Figée sur place, je retiens mon souffle alors que la voiture manque de me renverser.
Les pneus crissent violemment sur le gravier au moment où que la voiture freine brusquement, laissant derrière elle un nuage de fumée. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine alors que je recule précipitamment, les yeux rivés sur la silhouette menaçante du véhicule. Ulrik ne perd pas de temps et saute hors du véhicule, son regard perçant me transperce.
— Bordel, mais qu'est-ce que tu fous au milieu ? Tu veux crever ? s'emporte-t-il, avançant d'un pas décidé vers moi.
Son aura imposante et intimidante m'envahit alors qu'il s'approche d'un pas déterminé. Je ne peux m'empêcher de penser au parquet taché de sang, a l'atrocité qu'on du vivre le couple qui habiter ici et à tout ce qui se trouve dans son sac. Je recule rapidement, submergée par un mélange de peur et de méfiance face à sa présence menaçante. Il s'arrête brusquement, bien que la colère flamboie dans ses yeux assombris.
— Je... je voulais juste aller voir Candace.
Il finit par passer une main dans ses cheveux, les plaquant avec agacement tout soufflant d'exaspération. Son regard baisse lentement le long de mes jambes jusqu'à mes pieds nus. Ulrik s'approche de moi avec une rapidité déconcertante, et avant que je puisse même réagir, ses bras me soulevant du sol.
— Qu'est-ce...
— Tu finiras par ne plus pouvoir marcher si tu persistes à sortir ainsi, me lance-t-il d'un ton sévère et attentionné.
— Tu n'avais qu'à ne pas cacher toutes les chaussures.
Ulrik agit comme s'il ne m'avait pas attendue et me ramène dans la cuisine, me faisant m'asseoir sur l'une des chaises hautes. Il s'agenouille devant moi et glisse lentement ses doigts le long de ma jambe jusqu'à atteindre ma cheville où il retire la bande.
— Laisse-moi regarder, m'ordonne-t-il avec douceur.
J'obtempère, peu rassurée tandis qu'il examine ma voute plantaire. Son visage est si près qu'un seul geste de ma part et son nez se retrouve brisé.
— Tu t'es bien abîmé les pieds, prononce-t-il d'une voix calme, presque distante.
Il se relève et attrape un torchon propre qu'il vient mettre sous l'eau du robinet. Je ne peux m'empêcher de me jeter un coup d'œil en direction de la chambre. Avec douceur, il entame le nettoyage de mes pieds meurtris. Le contact du linge humide sur ma peau me fait tressaillez.
— Ça va soulager un peu, murmure-t-il, sa voix résonnant dans le silence de la pièce.
Chaque mouvement de sa main est empreint d'une tendresse inattendue.
— Je vais aller te chercher de quoi aider à cicatriser les coupures.
— Non, ce n'est pas nécessaire, je réplique d'emblée.
Je me redresse immédiatement sur mes pieds pour agripper son bras avant qu'il ne parte vers la chambre. Son expression trahit sa surprise alors qu'il baisse le regard vers mon geste, arquant un sourcil avec un air d'incompréhension.
— Je veux dire que ce n'est pas la peine, j'ai besoin d'aller me laver, précisé-je plus calmement en relâchant ma prise avec un sourire contraint.
Je me dirige vers la salle de bain, laissant Ulrik sur place, même si je sens son regard insistant sur moi alors que je m'éloigne. Malgré ses doutes évidents, je franchis la porte de la chambre. Je jette un rapide coup d'œil dans le salon pour m'assurer qu'il ne m'a pas suivie, mais il semble être sorti. Je me dépêche de cacher le téléphone avec le chargeur dans une pile de pulls dans le dressing. Je ne peux pas risquer de le ranger dans le tiroir, avec Ulrik à côté, il va forcément m'entendre l'ouvrir.
Après avoir soigneusement dissimulé le portable, je me lance dans une fouille minutieuse des vêtements, espérant y dénicher quelque chose à ma taille. Je finis par mettre la main sur des habits qui devrais m'aller. Cependant, en ce qui concerne les soutiens-gorge, c'est une tout autre histoire. Je ne trouve aucun modèle qui me convienne ; il y en a peu, et ceux qui sont là sont beaucoup trop petits. Je vais devoir me débrouiller sans.
Je me dirige prestement vers la douche, impatientée de me laver. D'un geste empressé, j'ouvre le robinet, laissant l'eau déferler en cascade. Je dépose les vêtements propres près de la vasque sur le meuble et me mets ceux que je porte à la poubelle. Soulagement intense en me débarrassant de ce tee-shirt, noir de poussière et de saleté, déchirées à certains endroits et tachées de gouttes de sang.
La vapeur remplit rapidement la salle de bain, créant un nuage dense qui m'entoure. Je me glisse sous le jet, fermant les paupières, mais mes pensées me rattrapent, torturant mon esprit avec les souvenirs de tout ce que j'ai dû endurer à cause d'Ulrik. Ce soir, je compte en finir, c'est lui ou moi, mais tout cela doit s'arrêter.
Je refuse catégoriquement de vivre dans la crainte constante de ce qu'il est capable de me faire, de l'angoisse qui me tord les entrailles à l'idée de ce qu'il pourrait infliger à d'autres. Sous la cascade d'eau chaude qui déferle sur moi, mes mains tremblent alors que je m'applique à démêler mes cheveux avec du shampoing. Mon estomac se serre, noué par l'appréhension. Je sais ce que je dois faire, mais j'ai peur que les sentiments fabriqués par le syndrome de Stockholm prennent le dessus, que cette emprise psychologique sur moi me fasse hésiter.
Je termine de me rincer et ferme le robinet, laissant seulement le léger bruit des gouttes s'écrasant dans le bac. Je me faufile hors de la douche, la chaleur de l'eau laisse place à la froideur de l'air. Je m'enveloppe dans une serviette après m'être essuyée. D'un geste rapide, je chasse la buée du miroir. Mes yeux s'attardent un instant sur les bleus violacés qui ornent mon cou, je détourne le regard avec un frisson de dégoût. Je récupère une brosse et démêle mes mèches humides.
J'attrape un élastique et noue mes cheveux en une queue de cheval haute. Chaque marque qu'il m'a infligée doit être visible, je veux qu'il soit confronté à la réalité de ses actes. Cela semblait le gêner ce matin. Je glisse dans mon jean après avoir enfilé une culotte, puis je revêts un débardeur rose pâle avec un voilage léger. Il descend jusqu'au niveau de mi-cuisse, et son encolure en V plongeante montre en grande partie ma poitrine, laissant clairement entrevoir que je ne porte pas de soutien-gorge.
En retournant dans la chambre, une délicieuse odeur vient m'effleurer les narines. L'anxiété monte en moi alors que je m'apprête à le rejoindre dans la cuisine. J'inspire et expire doucement, prenant de longues respirations pour essayer de me calmer, puis pars le retrouver.
Je suis captivée par Ulrik, incapable de détourner les yeux alors qu'il s'attelle à la cuisson des filets de bœuf. Chaque geste est précis, empreint d'une assurance qui dégage un charme incontestable. Je ne peux m'empêcher de le trouver séduisant. Ses iris bleus capturent les miens, et malgré moi, une onde de désir m'envahit, entrelacée avec une colère sourde contre cette attraction inévitable envers lui. Son regard s'assombrit brusquement, glissant le long de mon décolleté. Je me retrouve soudainement vulnérable face a lui.
— Je peux t'aider à faire quelque chose, proposé-je timidement, cherchant à dissimuler mon malaise croissant.
— Tu peux émincer l'ail, prononce-t-il en me tendant le condiment.
Je m'approche de la planche à découper, le manche du couteau crispé dans ma paume, et pendant un court instant, l'idée de le poignarder me traverse l'esprit, mais elle s'efface rapidement en sentant sa présence près de moi. Il s'attend sûrement à ce que je l'attaque et pourrait aisément me désarmer avant que je ne puisse me retourner vers lui.
Il se faufile silencieusement derrière moi, son souffle chaud caressant ma nuque, et je frissonne involontairement. Mes sens s'aiguisent, captivés par sa proximité.
— Besoin d'aide ? Sa voix est douce, mais pleine d'assurance.
Avant même que j'aie eu le temps de prononcer une phrase, il se rapproche encore, sa présence enveloppante me faisant perdre mes moyens. Sa main se glisse sur la mienne qui serre le couteau, et l'autre vient délicatement recourber mes doigts autour de l'ail. Son contact, à la fois ferme et tendre, enflamme mon corps. Je me mords la lèvre inférieure alors que mon cœur tambourine dans ma poitrine.
— Tu dois faire comme ça pour ne pas te blesser, murmure-t-il à mon oreille d'une voix rauque.
Sous ses gestes experts, je suis guidée avec assurance, suivant chacun de ses mouvements. Sa proximité m'intimide, mais je suis captivée par la façon dont ses doigts se mêlent aux miens. Une chaleur familière s'installe entre nous, électrique et troublante. Malgré moi, le désir m'envahit et menace de submerger toute ma raison.
— Je pense avoir compris, bredouillé-je maladroitement en retirant ma main de la sienne.
— Comme tu veux, chuchote-t-il avant de s'éloigner de moi.
À peine ai-je termine ma tâche qu'Ulrik récupérer mon travail pour les mettes a cuir dans la poêle. Rapidement, un délicieux parfum emplit la pièce alors qu'il ajoute des asperges à la préparation. Il les assaisonne avec du sel, du poivre, et fini par une touche de persil frais haché. Après avoir disposé les filets de bœuf dans des assiettes, il retire une casserole du four, en tenant la poignée avec torchon. À côté de la viande, une généreuse portion de purée de pommes de terre est déposée ainsi que les légumes qu'il vient de faire sauter. Je suis surprise par le repas qu'il a préparé, cela a vraiment l'air bon.
— Apporte les assiettes, je m'occupe du vin, m'ordonne-t-il en sortant deux verres à pied du placard.
— Je ne compte pas boire d'alcool, répliqué-je en dressant la table.
— Cela serait dommage de passer à côté de ce pinot noir, il est excellent, prononce-t-il en versant le liquide rouge rubis. Ses arômes de cerise, de framboise, de terre et d'épices révèlent une complexité remarquable. L'acidité vive et les tanins souples en font un vin véritablement équilibré.
Ulrik le sent avant de l'apporter à ses lèvres pour le savourer puis d'ajouter d'une voix rauque ;
— C'est presque aussi enivrant que le goût que tu me laisses lorsque je te déguste.
Sans détourner son regard du mien, il avance avec une détermination palpable. Chaque pas résonne à travers la vaste pièce, imprégnant l'atmosphère d'une tension électrique. Son aura semble m'envelopper, me captivant dans son emprise.
— Goûte.
Comme si s'il m'avait envoutée, je lui obéis et saisis le verre. Dès que le liquide touche mon palais, les saveurs se mélangent sur ma langue, fruitée, boisée, légèrement acide. Mon cœur s'emballe, battant à tout rompre, alors que la pulpe de ses doigts effleure mon cou et remonte jusqu'à ma mâchoire. Son pouce caresse mes lèvres avec une lenteur délibérée, faisant naître en moi des frissons incontrôlables, récoltant une goutte de vin qu'il apporte à sa bouche.
— Il est encore meilleur ainsi.
Une chaleur diffuse s'élève de mes joues, réchauffant chaque parcelle de mon être jusqu'au creux de mon ventre. Mes sens s'aiguisent, capturant chaque son, chaque mouvement dans la pièce, comme si le monde entier s'était subitement intensifié autour de moi. Mes doigts se serrent instinctivement dans mes paumes, mes ongles s'enfonçant légèrement dans ma peau sous l'effet d'une tension électrique palpitante. Mon souffle devient irrégulier, tandis qu'il me reprend le verre des mains.
— Je sens qu'on a va passer une excellente soirée, lance-t-il en en apportant de nouveau la boisson a sa bouche.
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Bonjour, mes petits psychopathes en herbe.
Je m'excuse de ne pas avoir pu publier ce chapitre plutôt, mais j'ai eu beaucoup de soucis ces derniers temps, mais tout cela est derrière maintenant. Donc je vais pouvoir enfin me remettre à 200% dans l'histoire surtout qu'elle va désormais monter crescendo à partir de ce chapitre. J'ai hâte d'avoir vos avis sur ce chapitre et surtout sur les prochains.
Attention, désormais il n'y aura plus de limite, êtes-vous prêt ? En tout cas, Ulrik, oui. 🖤
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