Quand les rêveries apparaissent...
Avant de connaître la cause des rêveries compulsives, il faut d'abord passer par une étape évidente: leurs premières apparitions, dans la plus totale inconscience de la personne atteinte. Car oui, dans les débuts, surtout quand on est jeune, on est totalement inconscient qu'on est en train de rêvasser de manière incontrôlée.
Ce sera le cas de Laura*, une élève de CM2 tout à fait comme les autres qui va pourtant commencer à développer une forme de rêveries compulsives à travers une activité qui booste considérablement l'imagination: l'écriture.
Petite précision: lorsqu'il y aura écris "REVERIES", le texte qui suit, en italique, se passe dans sa tête, dans son monde imaginaire.
(*personnage fictive s'inspirant de mon vécu)
Je suis une écrivaine...
"Alors, pour demain, je voudrais que vous rédigez une petite histoire de trente lignes minimum, en utilisant des adjectifs qualificatifs, à la première personne du singulier et en conjuguant au passé simple et imparfait. Vous racontez ce que vous voulez, ça peut être une histoire qui fait peur, drôle ou alors une histoire avec de la magie et des personnages que vous pouvez inventer. Le plus important est de respecter ces trois conditions. Après, libre à vous d'inventer l'histoire qui va avec. Pas de gros mots ni de violence, bien sûr. Avez-vous bien compris?"
La maîtresse expliqua le devoir à faire pour demain en l'écrivant au tableau, en insistant sur le fait que l'on pouvait raconter n'importe quoi tant que cela ne blesse personne. Un exercice plutôt simple, mais moi perso, je n'aimais pas écrire. J'avais une écriture en pâte de mouche, et je galérais toujours à avoir de bonnes idées pour un travail de ce genre. Elle ajouta aussi que c'est un travail noté et que ce sera lu devant tout le monde ! Quel poisse !
A la fin du cours, on rangea nos affaires dans nos sacs, et quitta l'école d'un pas rapide. Alors que je me dirigeai vers la zone où se garent les transports scolaires avec d'autres camarades, mon amie Lucie m'interpella:
"Hey, Laura ! Tu as des idées toi pour le devoir de demain ?" me demanda t-elle en se rangeant à côté de moi tandis que les premiers élèves montaient dans le bus qui venait d'arriver.
"bof, non, tu sais, je n'aime pas du tout l'écriture, et je n'ai pas vraiment réfléchi à une idée d'histoire. En plus, il faut faire au moins trente lignes, ça va être long !" dis-je en secouant ma main de façon exagérée.
"Ouais, c'est vraiment nul, en plus, c'est noté sur vingt ! Et ce sera lu devant toute la classe ! Trop la honte..." Lucie cacha sa tête dans ses mains avant de monter dans le bus, moi la suivant juste derrière. On s'assit alors côte à côte en essayant de trouver des idées.
Quelques minutes plus tard, le bus s'arrêta à mon arrêt. Je descendis de ce dernier en saluant mon amie une fois à l'extérieur, puis rentrai dans ma maison située juste à côté de l'arrêt de bus. Alors que je fermai la porte derrière moi, je fus accueillie par la joie habituelle de mon petit frère Hugo, âgé de quatre ans, resté à la maison car sa maîtresse était malade et ils n'avaient pas trouvé de remplaçant.
"Laura ! Laura ! Laura !" Il sautilla de bonheur, et je lui fis un câlin avec un grand sourire. Il avait du chocolat partout, sans doute à cause du goûter. Je posai mon sac contre le mur, Hugo me suivant encore, et rangeai mon manteau.
Je saluai vite fait ma sœur Tiphaine, treize ans, de nature neutre mais parfois agaçante, qui répondit vaguement en allant à l'étage pour aller s'occuper de la lessive. Enfin, je partis saluer ma mère qui était au téléphone avec une voix masculine, visiblement préoccupée par ce qu'il lui disait. Elle parlait d'avocat, de pension alimentaire et de moi. Je ne cherchai pas à comprendre malgré ma confusion, sachant tout de même de quoi elle parlait. Pas question d'y repenser.
Je sortis de mes pensées lorsque ma mère me fit un signe de main pour me saluer, que je fis de même. Je soupirai, pris un gâteau et un verre de jus d'orange pour le goûter, et montai à l'étage pour aller faire mes devoirs dans ma chambre, mon sac de nouveau dans le dos. Je fermai ma porte, m'installai sur mon bureau, et sortis une feuille de brouillon, une feuille simple et un stylo. Et en avant pour...écrire je ne sais pas quoi.
Je considérais ne pas vraiment avoir d'imagination, surtout pour l'écriture, mais il va falloir que je trouve des idées, sinon, je risque d'avoir un zéro pour ne rien avoir rendu demain. Je tournoyai mon stylo entre mes mains, partagée entre l'écoute de ce qu'il se passait autour de moi, et la recherche d'inspiration pour le devoir. Je réfléchis, encore et encore, durant plusieurs minutes, en griffonnant de temps en temps sur le brouillon avec un crayon à papier. Des idées...des idées...
J'entendis soudainement la télévision en bas: Hugo regarde son dessin-animé préféré qui raconte les aventures d'un super-héros rigolo qui aide les gens et puni les méchants. Un super-héros...hey, et pourquoi pas ? J'aimais beaucoup ce genre de personnage, une personne tout à fait normale qui vis comme tout le monde et qui soudainement va aller sauver des vies dans un costume stylé et qui a beaucoup de succès...c'est inspirant, ça. Oui, bonne idée. Je pris alors mon stylo bleu, et commençai à écrire la petite histoire, n'entendant plus grand chose autour de moi...
REVERIES
Je me promenai tranquillement dans la rue sur la place du marché, il fait beau et c'est très agréable. Je sifflai joyeusement, quand tout à coup, j'entendis des cris de peur. Aussitôt, je couru vers la source des cris, et vis avec surprise un très grand immeuble avec les étages du haut en flammes, ainsi qu'une foule de personnes en panique autour. Plusieurs camions de pompiers étaient garés devant, les soldats du feu sortant leur matériel à toute vitesse. J'aperçu également une femme apeurée qui criait à l'aide:
"Au secours ! Mon bébé est coincé tout là-haut ! Il y a du feu partout ! Si seulement quelqu'un pouvait le sauver !"
La femme suppliait les pompiers qui lui demandaient de se calmer, l'incendie étant trop dangereux pour risquer de se rendre dans l'immeuble directement pour récupérer le petit. Prise de pitié, je savais ce qu'il y avait à faire. Je couru me cacher derrière un camion de pompiers, et ni une ni deux, je me transformai en super-héroïne: costume vert un peu moulant, masque sur les yeux, gants et une longue cape bleue marine dans le dos.
Je pris mon envol d'un bond, sous les acclamations des témoins, et fonçai jusqu'en haut de l'immeuble, où de la fumée noirâtre s'échappait en masse. Je couvris ma bouche avec un foulard et entrai par la fenêtre brisée par les flammes. Je vis alors un bébé dans un berceau en pleurs, entouré de grandes flammes ardentes qui ont tout détruit autour d'elles. Je blottis le nourrisson contre moi, et me jetai par la fenêtre avant d'être écrasée par un meuble en morceaux.
Je repris mon envol en direction du sol, au niveau des pompiers et de la mère qui pleurait de peur et de soulagement de voir son petit en vie. Je plaça ce dernier dans ses bras, applaudie et remerciée par tout le monde. Mais, ma mission n'était pas finie: il faut éteindre l'incendie ! Je réfléchi quelques secondes, puis une idée me vins. Je pris un extincteur que je trouvai à l'entrée du bâtiment, puis entrai à l'intérieur, malgré les affolements des témoins trouvant cela dangereux. Un extincteur pour éteindre un si grand feu ? Je sais ce que je fais.
Une fois arrivée dans la première zone enflammée, je fis grossir l'outil de secours, qui devint un extincteur méga xl. Il ne me restai plus qu'à éteindre les flammes avec, ayant une force surhumaine pour le transporter malgré son poids maintenant conséquent. Une fois que tout fut fini, je remis l'extincteur à sa taille normale, et sortis dehors, sous les acclamations et les remerciements de tous. Grâce à moi, une vie a été sauvée, et l'immeuble n'est pas totalement perdu. Il ne reste plus qu'à héberger et aider les personnes qui vivaient dans les étages les plus hauts. Ce fut bien sûr avec mon aide que cela se fera.
FIN REVERIES
Je déposai d'un coup mon stylo sur mon bureau, et croisai les mains derrière ma tête. Ca y est, j'ai fini ! Je venais d'écrire une histoire de...une feuille simple complète. C'était génial ! En plus, j'ai écris à la première personne du singulier, avec les temps qu'on utilise quand on raconte une histoire, et j'ai mis beaucoup d'adjectifs qualificatifs. Je fus très satisfaite ! Etre un super-héros, c'est un sacré kiff, quand même... Je secouai ma tête, faut que j'arrête de rêver... Je rangeai mon devoir dans ma pochette, et le rangea dans mon sac, avant de descendre pour aller manger. Je n'ai pas vu l'heure passer...
Le lendemain, nous voilà de nouveau en classe, certains avec la boule au ventre. On s'assit, et la maîtresse nous demanda de sortir nos devoirs d'écriture. Alors que je déposai ma feuille simple sur la table, je ne loupai pas le regard surpris de ma voisine Lucie.
"Waouh, Laura, tu as écris tout ça ? Moi, je n'ai fait que quarante-trois lignes ! De quoi ça parle ?" dit-elle en regardant par pure curiosité ce que j'ai écris mais en faisant la tête lorsque je cachai ma feuille avec mon bras.
"Tu verras lorsque ce sera lu devant tout le monde !" répondis-je avec un petit sourire, satisfaite de créer du suspens. Elle retourna alors sa feuille pour ne pas que je voie non plus. Je remarquai également que quelques élèves n'avaient pas sortis de feuille, et donc n'avaient pas fait leur travail. Pas terrible, tout de même.
Il n'empêche que je me surprends moi-même, car hier, je n'avais pas d'idées du tout et je disais que je n'aimais pas l'écriture, mais finalement, je ne m'en suis pas si mal sortie ! Et ce, grâce au dessin-animé de mon petit frère ! Amusant, quand même. Je frottai mes mains, pressée de faire découvrir aux autres ce que j'ai écris avec détermination et imagination. Dans un premier temps, les cinq élèves qui n'ont rien fait eurent leur zéro évident, puis la maîtresse récupéra nos travaux et les redistribua aléatoirement. Ce sera donc un autre élève qui va lire mon histoire. Pourquoi pas. Moi, je vais lire l'histoire courte de Théo, qui parle d'un Alien, manifestement.
Chaque élève alla devant tout le monde pour lire l'histoire qui lui a été distribué, la maîtresse donnant ensuite un commentaire à "l'écrivain" et demandant l'avis des autres. Puis, ce fut mon tour, l'histoire parlait bien d'un Alien qui s'est écrasé sur la Terre et qui avait juste besoin de mettre de l'essence pour pouvoir repartir, avec l'aide d'humains fans de lui qui finiront par le suivre jusqu'à sa planète pour faire la fête au final. Drôle, je l'avouai.
Puis, le moment ultime arriva. Ce fut Sophie, une bonne élève, qui avait mon histoire à lire. Je croisai mes mains de pure excitation, ma voisine de plus en plus curieuse. J'espérai vraiment que les autres allaient aimer, sinon, je risquerais d'être déçue... Elle commença alors la lecture à haute voix:
"Sous un beau soleil d'été, je faisais un petit tour au marché rempli de monde quand tout à coup, j'entendis des cris et des appels à l'aide..." dit-elle tranquillement sous les oreilles attentives de la maîtresse et des autres élèves.
Trop génial comme histoire...j'en suis trop fière... Un super-héros qui sauve un bébé d'un immense incendie, j'aimerai trop vivre ça...oui... Alors que Sophie poursuivis la lecture, je revis les scènes dans ma tête, mais en jouant le rôle du super-héros, croisant les bras sur ma table, en écoutant même plus mon devoir lu devant toute la classe...
Quelques minutes plus tard...
"...les victimes de l'incendie finirent par avoir une nouvelle maison flambant neuve, et je fus considérée comme une héroïne exemplaire dans le monde entier" Termina Sophie en regardant ensuite les élèves puis la maîtresse.
"C'est super, comme histoire ! Laura ? Laura, tu rêves ?" demanda l'adulte en me regardant d'un air amusé et inquiète en même temps. Lucie me secoua l'épaule.
"Oh ! Euh...pardon, madame, oui, je crois...désolée" je secouai ma tête dans la confusion, ignorant du mieux que je pouvais les ricanements des autres et le regard confus de mon amie à côté de moi. Je n'avais pas capté que la lecture était finie, j'étais trop dans mes pensées, là...la honte !
"Ce n'est pas grave, oublions. Je trouve ton histoire fantastique. Tu as employé les temps qu'il fallait, tu as mis beaucoup d'adjectifs qualificatifs, c'est un très bon travail. Et ton histoire est très originale, bravo" me dit la maitresse avec un sourire sincère. Je lui souris à mon tour, et hochai la tête dans l'accord.
Les avis des autres furent positifs, certains ayant un goût pour les super-héros, j'ai donc bien choisi le personnage central. Je ne veux pas me vanter, mais mon histoire a du succès ! Je me redressai, la fierté ne me quittant plus, malgré certains qui riaient encore de mon petit moment de rêvassement. Bah quoi, ça arrive à tout le monde de rêvasser un petit instant !
Bref, le petit récit suivant fut celui de Lucie, qui évoque l'histoire d'une petite fille qui avait peur du noir la nuit au moment du coucher, mais qui va se sentir bien mieux après que ses parents soient venus lui raconter une histoire et chanter une petite chanson qui l'a réconfortée et lui a fait faire de beaux rêves. Simple, rapide et efficace, lui ai-je dit. Mais, elle est un peu jalouse de mon travail, alors je lui promis de lui donner des idées pour la prochaine fois, ce qu'elle accepta bien sûr.
La suite de la journée se déroula sans soucis, j'ai juste reçu quelques moqueries de la part de quelques jaloux, mais ça passe assez vite. Puis, comme d'habitude, on est rentré chez nous sans encombres. J'ai de nouveau été accueillie par mon petit frère et mon beau-père rentré de travail plus tôt, ma mère étant au travail jusqu'au soir aujourd'hui. Je racontai ma journée durant le repas en évoquant mon histoire, rapidement critiquée par Tiphaine, trouvant cela "débile", ce qui ne fut pas l'avis de mon beau-père.
J'ai passé ensuite la soirée assise à mon bureau devant ma feuille de brouillon utilisée pour le devoir. Je ne cessai de penser à cette héroïne sauvant le monde. Ce serai tellement cool d'avoir un super-héros dans la réalité, qui sauve des vies, protège la Terre, soutien les populations... Si je pouvais être elle, j'en ferai, de grandes choses. Peut-être qu'un jour, ça arrivera ? Mais, qu'est-ce que je raconte ? C'est impossible, ça n'existe pas ! Ou peut-être que si ? Alors, autant l'imaginer dans ces cas-là...
Ecrire cette histoire de super-héros m'a donné envie de continuer l'écriture, car au fond, c'est passionnant tout ce que l'on peut raconter à partir de son imagination et en s'inspirant de ce qu'il nous entoure ! En attendant d'être un super-héros...ou pas, je peux toujours inventer des choses extraordinaires et les partager aux autres ! C'est ça, d'être écrivain, non ?
Laura, dix ans, nouvelle rêveuse compulsive.
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Précisions et mon cas:
Le cas de Laura n'est pas du tout un cas isolé, de nombreux rêveurs compulsifs utilisent l'écriture comme élément déclencheur des rêveries ou alors comme moyen pour libérer tous les "scénarios" qu'ils s'imaginent à longueur de journée.
Les écrivains utilisent leur imagination pour écrire des histoires qu'ils font partager au monde, c'est pour cela que beaucoup de rêveurs s'inspirent de leurs rêveries pour en écrire eux-aussi. Ca fait du bien et ça reste intéressant.
Laura s'inspire largement de mes débuts en tant que rêveuse compulsive: l'écriture a été la passion qui a fait débuté mon isolement et le développement de mon monde imaginaire et de mes fausses croyances.
Lorsque j'étais en CM2, on avait comme activité plutôt sympa d'écrire des petites histoires courtes sur des petites feuilles à mettre dans une boîte au fond de la classe. Et à chaque fin d'heure, un élève devait piocher une feuille au hasard et la lire devant tout le monde. Cela développe la lecture et l'imagination. Et c'était très sympa.
Je me rappelle d'une mini histoire que j'ai écrite, ça parlait d'un monde où Sonic et Mario se côtoyaient, et où un méchant avait soudainement fait disparaître toutes les couleurs de leur univers. Sonic (que je croyais être un Alien à l'époque lol) va alors prendre un seau, monter dans un vaisseau spatial pour aller récupérer les couleurs d'un arc-en-ciel, et verser les couleurs sur la totalité du monde. Alors, tout redevient normal et tout le monde était content. Bref, c'était mon imagination à l'époque xD
Et c'est de là que j'ai pris goût à l'écriture d'histoires et que début collège je me suis mise à en écrire des longues sur feuilles doubles que je scotchait entre elles. C'était une passion, je m'inspirait de tout, de ma vie, des gens autour de moi, de films, de tout et n'importe quoi... Des histoires que j'avais même fait lire à ma famille et des camarades au collège, qui avaient plutôt apprécié ou s'en moquaient.
Cependant, il y avait un problème de taille: tous les personnages que j'ai inventé dans mes histoires existaient réellement à mes yeux, soit ils se cachaient dans notre monde, ou soit je croyais dur comme fer que certaines personnes autour de moi que je connaissais n'étaient pas des humains.
C'était des croyances fortes que je refusais d'admettre l'inexistence, il était trop blessant de me dire que je crois n'importe quoi et que tout n'est que le fruit de mon imagination. Même les psys n'y changeaient rien. C'était mon délire qui me faisait du bien, tout en gâchant ma vie dans la réalité, sans vraiment que je ne m'en rende compte.
J'ai même écris une histoire en trois ans où je me suis inventé toute une aventure, et comme son titre l'indiquait, "Une nouvelle vie". J'en étais tellement fière, mais il fallait que je cesse, car j'avais imaginé une vie où ma famille n'était plus de ce monde et où je vis des choses assez...particulières. Je n'irai pas dans les détails.
Avec de grosses difficultés et avec le soutien familial, j'ai jeté mes histoires écrites à la poubelle avec de l'eau dessus pour ne pas les récupérer. C'était très douloureux de jeter des années de travail, mais c'était surtout pour mon bien et parce-que je perdais la complicité familiale, et c'était pire que tout.
Au bout de quelques années, mes croyances de l'existence d'êtres surhumains ont cessé, car j'ai pris conscience de la réalité des choses, et je ne crois plus qu'à Dieu, aux anges et au Paradis, des croyances basiques et communes à beaucoup de personnes.
Aujourd'hui, je me suis remise à écrire des histoires en m'inspirant de mes rêveries et de fictions, sans pour autant oublier que ce sont des histoires fictifs et non réelles. Cela reste une passion, et je suis aussi une grande lectrice de fanfiction et bêta correctrice.
La réalité peut être très dure pour les rêveurs, alors il faut leur conseiller d'écrire leurs rêveries pour se libérer un peu, sauf si au contraire ça aggrave et les pousse à rêver davantage.
N'hésitez pas si vous avez des questions, merci pour votre lecture, et à bientôt !
Maéva, alias Mariva la rêveuse.
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