CHAPITRE N°15 :

Alice, Laura et Maxime se dirigent sur Nyl qui se prépare à courir.

Je me prépare à effectuer les deux tours de terrain que Laurent m'a dit d'effectuer pour lui prouver que je ne suis pas un simple malade handicapé et prouvé que je suis capable de faire ce défi pour pouvoir lui clouer le bec à ce mec que je ne supporte pas.

Je regarde autour de moi pour visualiser le terrain. Il faisait super froid, heureusement que j'ai ma veste, car mes joues deviennent rouges avec le froid. Par contre, j'aime beaucoup les terrains de football, parce qu'on sent l'odeur de l'herbe coupée. Quand on frôle notre main au sol, on sent bien l'herbe au ras du sol qui est douce au toucher.

J'entends proche de moi :

- Nyl tu fais quoi ? Me demande Alice.

- Salut les amis, est bien, je me prépare à un défi.

- Un défi chouette, c'est quoi, me demande Laura.

- Est bien, je vais effectuer en courant 2 tours de terrain de ce terrain de football.

- Pardon, me dit Maxime, qui est-ce qui a fait ce défi ?

- C'est moi, dit Laurent, s'il n'en est pas capable, je ne l'oblige pas.

Je regarde Laurent, il se moque de moi, avec ses potes.

- Tu ne vas tout de même pas le faire, Nyl me demande Maxime.

- Bien sûr que oui, pourquoi maintenant, ça a de l'importance pour toi.

- Mais sais-tu la superficie d'un terrain de football.

- Non mais ça ne me fait pas peur, au contraire.

- Ce terrain fait 4 050 m², toi, tu n'es même pas habituée à courir, c'est trop dangereux.

- Oh, le petit Nyl va écouter Maxime, looser dit Laurent.

Je regarde Maxime, je vois dans son regard qu'il est inquiet pour moi. En le voyant, j'ai envie de renoncer, mais ça prouverez que je suis incapable de faire ce qu'une personne normale peut faire. Je baisse la tête puis :

- Désolé Maxime, mais je ferai ce défi. Je n'ai absolument pas besoin de ton consentement pour le faire.

- T'es sérieux, la Nyl, tu vas risquer ta santé pour ce crétin.

- Tu n'as rien compris, Maxime, je veux simplement qu'il arrête de se moquer de moi. Tu ne les entends pas, il rigole de moi. Moi, je suis usé de ça. Alors si je réussis, ça prouvera que même si je suis malade, je peux faire pareil qu'eux et me prouver à moi-même que ma maladie n'est pas un handicap.

- Mais tu n'as rien à prouver à ces gens-là, le principal, ce sont surtout les gens qui t'aiment et regardent, j'ai mis ton cadeau, il est magnifique, merci, alors rentrons à la maison et laisse tomber ce défi stupide.

- Merci, ça me touche beaucoup que tu aimes mon cadeau, mais désolé, je ne peux pas abandonner ce défi et personne ne m'aime. Personne n'aime une personne atteinte d'une sclérose en plaques. Comment ça pourrait arriver, cette personne est condamnée.

- ⁣⁣⁣Arrête, tu mnerves à dire ça, ici, je vois Alice qui t'aime, Laura qui t'aime, Liam qui t'apprécie et moi aussi qui...

Avant que Maxime ne termine sa phrase, je regarde Liam, il me sourit, puis il regarde Alice, je vois les yeux de Liam briller d'une telle lumière en regardant Alice, comme moi quand je regarde Maxime, j'ai compris alors que Liam est amoureux d'Alice, la façon dont t-il la regarde, avec attention, avec douceur, avec gentillesse, mais surtout avec ce sourire brillant d'amour pour elle.

- Je suis désolé, Maxime, mais je ferai ce défi, alors lâche-moi les baskets, merci.

- Aller, c'est bon, laisse-le tomber, dit Laura, on rentre, dit-elle.

- NON, je refuse de le laisser tomber, dit Maxime, c'est mon meilleur pote, rentre-toi Laura si tu es fatiguée, je t'aime, ma belle.

- D'accord bon, je rentre, bonne soirée Maxime.

Je le regarde, puis je lui dis :

- Aller rentre aussi.

- Mais tu n'as rien compris, t'es stupide ou quoi, j'ai dit NON, es-tu ne feras pas ce défi.

- Ah oui, es-tu crois m'en empêcher peut-être ?

- Oh oui, tu ne me connais pas, Nyl ; quand je dis non, c'est non.

- Ah oui, et comment tu vas faire pour m'en empêcher ? Tu ne me feras rien, je te connais par cœur.

- Oui, c'est vrai, tu as raison, je ne te ferai rien. Par contre, si tu participes à ce défi, je te promets que je retire mon t-shirt et que je resterai torse-nu le temps que tu cours, tes 2 tours de terrain.

- Quoi, mais t'es malade, par ce froid, tu vas attraper la crève.

- Je sais, mais à toi de choisir si tu participes. Je me mets torse-nu, tu n'es pas certain que je serai malade, certes, mais comme tu as dit, par ce froid, j'ai forte chance de l'être.

- Mais pourquoi tu me fais cela, c'est du chantage, moi, je ne te ferai jamais cela.

- Appelle cela comme tu veux, mais à toi de choisir et dépêche-toi.

- Hein ! Mais pourquoi me dépêcher.

Maxime, délicatement, ouvre sa fermeture éclair de sa veste de football pour la retirer, il la dépose sur l'herbe coupée, il me regarde, je le vois bras nu, il me donne froid, il continue et puis soulève son t-shirt et le retire complet.

Je le regarde, je vois son torse musclé bien dessiné, je vois sa peau commencer à rougir délicatement par le froid, je commence à le voir frissonner, je n'accepte pas de le voir comme ça avoir froid par ma faute, alors je lui dis :

- Mais tu es malade de faire cela aller rhabille toi s'il te plaît.

- Non, donne ta réponse. Plus tu attends, plus je resterai comme ça.

- Arrête, s'il te plaît ! Tu vas avoir la crève, tu as froid, ça se voit.

- Je sais, j'ai froid, mais fais-moi la promesse de ne pas faire ce défi, c'est dangereux pour ta santé.

Je retire rapidement ma propre veste pour rester en pull, je m'approche de Maxime, je sens sa chaleur de son corps se refroidir en lui posant ma veste sur ses épaules.

- Enfile-la, tu vas être malade.

- Alors fais-moi la promesse qu'on rentre et que tu ne fais pas ce défi stupide.

- Tu n'abandonnes jamais toi ! Je te le promets, on rentre.

Maxime enfile ma veste, il me regarde, je le regarde droit dans les yeux et je remonte délicatement la fermeture éclair pour que la veste soit fermée.

- Voilà, c'est mieux comme ça, tu auras moins froid.

- Merci Nyl.

- Rentrons maintenant, dit Alice.

- Oui, rentrons.

Nous sortons du terrain de football, on monte dans la voiture, puis nous rentrons à la maison.

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