Je n'ai jamais été très stable émotionnellement. Et c'est d'ailleurs toujours le cas. Mais lorsque ma mère c'est séparée de mon père. Ça à été pire que jamais. Une deuxième personnalité s'est créé en moi me permettant de l'affronter. Mais dans ces moment c'est comme si je ne contrôler rien. Comme un jeu à la 3ème personne. Je me sentais étrange. Prisonnière d'un lien invisible. Ne pas avoir de contrôle sur moi alors que jusqu'à maintenant je contrôlais toutes mes émotions, tout mes mots, comme si je n'étais qu'une machine. J'avais l'impression de disfonctionner. Non j'explosais. C'est comme si ce deuxième moi prenait ma part d'hypersensibilité, mais qu'il l'a laissait se déchaîner. Et avec ça, cette voix qui de temps en temps se taisait, revenait à la charge. Sa me prenait à la gorge. Je me voyais devenir folle dire des choses que je n'aurais jamais penser dire.

Au début tout se passait bien. Ne plus voir mon père me faisait du bien. Puis on du aller chez lui le week-end. J'avais un mauvais présentement.

Au début il avait "changé". Mais le naturel revient toujours au galop. Et ça j'étais la première à le savoir.
Il a recommencé à boire. Je ne voulais plus aller le voir. C'était mauvais pour moi, mais ma mère ne me laissait pas bien le choix.
Puis est venu ce jour fatidique. Bourré mon père me souleva par la gorge et me lança contre le radiateur de ma chambre. À ce moment là je me suis sentie mal. Ma tête me fit souffrir et ma gorge me brûlait. Mon cœur battait très faiblement, puis je me suis sentie vaciller. Je ne comprenais pas. Puis sans me contrôler je me levais.

Lina: Tu ne viendras pas me demander pourquoi je te déteste. Ni pourquoi je ne veux plus te voir. Je te hais tellement si tu savais. Tu es une plaie dans ma vie. Et tu vas bientôt disparaître.

Je savais que je n'aurais jamais dû. Mais en cette nuit d'orage je ne contrôlais plus rien. Heureusement il avança, puis sortit de la chambre.
Je m'écroulais sur le sol avant d'essayer de calmer ma respiration. Je reprenais doucement le contrôle sur moi ne comprenant toujours pas ce qu'il venait de se passer.
Ma gorge me brûlait toujours lorsque mon père revient dans ma chambre claquant ma porte avec fracas un flingue sortit de je ne sais où dans la main.

Pere: Tu me raye de ta vie? Je te raye de la mienne.

À ces mots, il tira. Complètement torché la balle avait atterré dans mon mur. Puis comprenant ma situation je fit mine de m'écrouler. Mon père partit peu après. Je ne comprenais pas grand chose ce soir là mais j'en compris 2.
Moi qui adorais les orages venait d'être terrorisée potentiellement à vie et... Mon père venait d'essayer de me tuer!!!
Plus je réfléchissais plus ça me semblait absurde. Je savais qu'il avait l'alcool mauvais. Mais pas au point de me tuer. Mais surtout pourquoi je n'ai pas pu m'empêcher de parler? Pourquoi je me suis sentie à ce point pas concernée par la scène? Comment c'est possible? J'avais beau me creuser la tête je n'avais aucune réponse.

Aujourd'hui non plus je n'ai que de petite piste, mais pour les confirmer il me faudrait avoir un suivit avec un psychiatre ce qui n'a pas l'air prêt d'arriver. Et pourtant même après tous ça j'ai appris à lui pardonner. À ce père qui à essayé de me tuer. Et qui était imbuvable lorsqu'il était torché. Aujourd'hui je commence à croire qu'avoir une nouvelle femme l'a fait vraiment changer.