La descente aux enfers.
21 mai 2016.
Je pensais que la chance était en ma faveur. J'ai repris le revers de la médaille de plain fouet.
Celle que je pensais avoir à mes côtés aux moins pendant encore 10 à 20 ans venait de fermer les yeux à jamais, et ce le jour de mon anniversaire.
Là ou la situation c'était un peu calmé chez moi. Ça a recommencé, mais en bien pire. Je sais que mentalement j'ai toujours été fragile et instable d'ailleurs, mais ça devenait de plus en plus insupportable. Quand les insultes étaient de mise chez moi, je restais neutre. Je ne leur montraient aucune émotions. Ils auraient expliqué les choses. Des fois je rigolais et leurs donnais raison.
Mère: T'es une putin d'incapable! Tu n'arriveras jamais à rien.
Lina: Oui je sais. Je suis au courante.
Quand je m'énervais, je fuyais. Ils sont peut être imbuvable mais ils sont ma famille. Alors je ne voulais pas m'énerver et leur faire quoi que ce soit de mal.
Je finissais par m'isoler dans ma chambre.
J'avais si mal que je n'arrivais pas à voir clair. À telle point que je ne résistait plus. Je me suis lacérée les bras tous les jours pendant des mois. Je souffrais en silence, mais je souffrais.
À cette époque j'étais en seconde. J'ai envoyé balader mes études. J'en avais marre. Je n'avais pas eu le droit d'aller où je souhaitais. À quoi bon? Je sechais beaucoup de cours, j'arrivais en retard.
Bien évidement une fois en dehors de ma chambre je remettais mon masque. Et je jouais un rôle encore et toujours. Ça me permettais d'être un temps soit peu normal. D'en avoir l'illusion.
Un bien belle illusion parce que le monde y croyait dure comme fer.
Alors que le soir je passais mon temps à pleurer et à hurler dans mon oreiller. Je me surdosais souvent de dolipranes. Mais ça n'a jamais marché.
J'avais des nausées mais rien de plus.
Dans ces moments là je serrai les dents et j'encaissais.
Quand par moment ça ce calmait, il revenait.
Voix: Tu en as pas marre de m'ignorer pour faire semblant d'être comme les autres? I told you. I dont let you.
Cette voix qui me tracassait depuis des années continuait. Sans cesse de me rendre différente.
Voix: Parles moi.
Lina: Par pitié Kitetsu arrête. Laisse moi avoir un semblant de normalité dans ma vie.
Kitetsu: Lina. Tu sais très bien que c'est peine perdue. Regarde les.
En effet. Vu les regards que le monde me lançait c'était peine perdue. Mais comme je n'abandonne pas, j'allais continuer de résister.
Quand je rentrais le soir je prenais plaisir à faire couler de l'eau brûlante sur mes cicatrices. Sentir ces picotements jusqu'aux brûlures...
Avoir mal me faisait me sentir vivante.
Pour une fois j'étais vivante.
J'avais du mal à me regarder dans la glace. J'avais de plus en plus honte.
Je ne me comprenais pas. J'avais peur de moi.
J'aimais voir mon sang couler. Ça me procurait de la joie. Allez savoir pourquoi.
Ça à durer jusqu'à septembre. Je venais de commencer un nouveau jeu.
Celui qui allait me faire oublier toute idées noir et envie de suicide. League Of Legends.
Je me suis raccrochée à un infime espoir. Je savais déjà que j'adorais le jeu. J'écrivais des fanfictions dessus alors que je ne jouais pas, j'ai fais mon premier cosplay sur ce jeu en début avril. Riven de son skin Repentie. J'avais un lien particulier avec ce skin.
Avec ce personnage plutôt. Ancienne esclave Riven s'est battue pour s'élever au rang de soldats. Elle s'est battue encore et toujours, même si elle restait au fond fragile, elle avait une forte hargne et une volonté à toute épreuve.
Je m'en doutais ce jeu allait me sauver.
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