Activités manuelles
Yüna se réveilla dans son lit avec un mal de crâne terrible.
Toute l'Akatsuki était à son chevet. Lorsqu'il vit sa baby-sitter ouvrir les yeux, Zetsu demanda :
- Yüna ? On fait quoi maintenant ?
- Euh... réfléchit le jeune fille. On peut peut-être faire une activité calme... que diriez vous d'une activité manuelle ?
- OUAIIIIIS ! s'enthousiasmèrent les enfants.
- Et bien... que voulez vous faire ?
- De la poterie (avec de l'argile explosive), répondit Deidara.
- Des marionnettes ! s'écria Sasori.
- De l'origami ! proposa Konan.
- De la couture, ordonna Kakuzu.
- Ça compte de la cuisine ? demanda Itachi.
- Un joli dessin pour Deidara-senpai ! s'exclama Tobi.
- Bon... c'est très... varié, constata Yüna. On va dire que chacun fait ce que veux...
Elle jeta un regard vers Zetsu, qui s'apprêtait à manger la main de Kisame et vers Hidan, s'apprêtant à transpercer Pain en sacrifice à Jashin.
- Mais on ne fait rien de dangereux ! ordonna leur baby-sitter.
- Pfff... soupira Zetsu. On est l'Akatsuki ! On est là exprès pour faire des choses dangereuses !
- Non, répliqua Yüna. Vous êtes avant tout des gamins de cinq ans.
- Oh... remarqua Kisame. Alors j'ai bu de l'alcool alors que je n'ai que cinq ans ?!
- Pas de l'alcool, sourit Hidan. Bien pire, bien pire...
- Dis-donc... remarqua Yüna d'un air menaçant. Il semblerait que trois tortures jusqu'à la mort ne t'ont pas suffi pour te calmer, toi !
Le Jashiniste ne répondit pas, vexé.
- Bon... à vos pinceaux, crayons, fils, argile, bois pour les marionnettes, casseroles et éventuellement d'autres choses !
- Je vais faire une œuvre d'art ! s'exclama Deidara en commençant à sculpter l'argile avec les bouches de ses mains.
- Ça j'en doute fort, répliqua Sasori. L'art est éternel, et une petite explosion ne sera jamais considérée comme une œuvre d'art.
- Ah ouais ? s'énerva Deidara. Les autres, dites à ce débile ce qu'est l'art véritable, hum !
- Et bien... réfléchit Hidan. Personnellement, je pense que l'art est éternel.
- Et pourquoi donc ? demanda Deidara d'un ton boudeur.
- Et bien, prenons l'exemple de moi. Je suis beau ET je suis immortel. Donc l'art (moi) est éternel.
- Tu te considère vraiment comme une œuvre d'art ? demanda Kakuzu, sceptique.
- Non, j'en SUIS une, nuance !
- Moi je pense que l'art est éphémère, dit doucement Zetsu. Car je trouve que la plus belle des œuvres d'art est l'épanouissement d'une fleur... mais ça ne dure que quelques jours.
- Je savais pas que tu étais poète, Zetsu, fit Kisame avec un sourire.
Le garçon-plante se contenta de rougir légèrement en guise de réponse.
- En 1911, intervint Itachi. Filippo Tommaso Marinetti, l'inventeur du futurisme proclamait avec virulence : « À la poésie du souvenir nostalgique, nous opposons la poésie de l'attente fiévreuse. Aux larmes de la beauté qui se penche tendrement sur les tombes, nous opposons le profil tranchant, aiguisé, du pilote, du chauffeur et de l'aviateur. À la conception de l'impérissable et de l'immortel, nous opposons, en art, celle du devenir, du périssable, du transitoire et de l'éphémère. » Après l'émergence de ce mouvement, puis des happenings, des performances, du land art et des pratiques in situ apparus un demi-siècle plus tard, l'art aurait-il changé de régime, quittant l'éternel pour choisir l'éphémère - ou bien cela ne serait-il que fantasme, ou lieu commun ?
- Traduction ? demanda Zetsu.
- Je crois que ça veut dire qu'il ne sait pas, supposa Kisame.
- Bon ! les coupa Yüna. Petit récapitulatif, qui fait quoi ?
- Je fais de la poterie, décida Deidara.
- D'accord, mais sans ne fait pas exploser le repère, ok ? exigea sa baby-sitter.
- Moi, je fais des marionnettes !
- Ok Sasori, mais pas avec de vraies personnes !
- Moi ? répondit innocemment le petit. Jamaaaaaaiiiis !
- Moi je fais de la cuisine ! s'exclama Itachi.
- Ok... du moment que tu fais pas des sushis de Kisame...
- Non, je vais faire le repas du soir !
- Moi je sais pas... soupira Pain.
- Fais de la cuisine avec moi, avec un nom pareil, se moqua Itachi.
- Mais arrêtez de me persécuter à cause de mon nom !
- Vous n'avez pas dit le mot magique, Pain-San !
Sentant que ça allait dégénérer, Yüna intervint :
- Bon, on se calme. Mais Tobi à raison, faudra vraiment revoir la politesse. Donc Pain, qu'est ce que tu veux faire ?
Le garçon contempla ses piercings, avant de décider.
- Je vais faire des perles !
- Bonne idée, Konan, tu veux faire de l'origami du coup ?
- Oui, acquiesa la fillette.
- Et moi je fais de la couture ! déclara Kakuzu.
- Et moi je vais faire un joli dessin pour Deidara-sempai !
- Cool, répondit le blondinet. La poubelle va être contente !
Entendant Tobi sangloter et voyant des petites gouttes d'eau couler sur son masque, Yüna déclara fermement :
- Deidara ! Tu vas t'excuser tout de suite !
-Hum... d'accord. Désolé Tobi, s'excusa le garçon sans grande sincérité.
- Bon, Tobi fait un dessin, donc. Et vous, Kisame, Hidan et Zetsu ? demanda la baby-sitter.
- Moi... réfléchit le premier, je vais sans doute cuisiner avec Itachi.
- Cool ! fit Pain. On aura de sushis ce soir !
- Oh, tu sais, répliqua Itachi à la place du requin. On peut manger du PAIN, aussi...
Yüna allait intervenir, mais Konan la devança :
- Taisez-vous les deux ! Itachi, arrête ta fixation sur le nom de Pain, et toi, Pain, lance pas le sujet si après c'est pour te plaindre !
Les femmes prendront le contrôle du monde, songea Yüna, amusée en voyant les deux garçon s'excuser devant l'autorité de Konan.
- Et toi Hidan ?
- Euh... c'est artistique les sacrifices pour Jashin-Sama, non ?
- Alors... oui, mais non.
- Pffff... si ça c'est pas de l'art, je vois pas ce qui peut être beau pour vous.
- Si tu sais vraiment pas, répliqua Yüna. Fais des coloriages, c'est relaxant.
- Bon ok... y'en a pas un avec du sang ?
- Et toi Zetsu ? demanda la jeune fille pendant que Hidan fouillait dans les coloriages. Tu veux faire quoi ?
- Euh... c'est possible, du jardinage ?
- Oui, si tu veux...
- Je vais planter des orchidées! s'exclama joyeusement White Zetsu.
- Non ! Tu plantes une plante carnivore! ordonna Black Zetsu.
- Bon d'accord, fit White Zetsu, tout triste.
- Allez, fit Yüna. Vous avez jusqu'au goûter, d'accord ? Et ce soir, on mange ce que Itachi et Kisame nous ont préparé ! 3... 2... 1... GO !
Les enfants surexcité coururent partout pour récupérer les affaires nécessaires à leur activité, mais une fois installés et concentrés, ils se calmèrent rapidement.
Aux alentours de 16h30, Yüna appela les membres de l'Akatsuki.
- Alors... vous nous montrez ce que vous avez fait ?
- Je commence ! décida Hidan en montrant un coloriage d'un enfant transpercé par une faux à trois lames bien reconnaissable. Tiens, c'est pour toi, Yüna ! Tu pourras l'accrocher au dessus de ton lit pour faire de beaux rêves !
- Euh... merci !
- À moi ! fit Sasori. Regarde Yüna ! C'est pour toi ! C'est des petites marionnettes de nous tous !
- Oh ! Merci beaucoup Sasori ! C'est très beau !
- Et elles contiennent du poison mortel !
- Oh... euh, d'accord !
- Moi j'ai fait un origami ! fit Konan en tendant le papier à Yüna.
La jeune fille n'aurait pas su dire ce que ça représentait. C'était le croisement entre une araignée mutante et une tasse de thé périmé.
- Whaou... c'est très beau Konan, mentit Yüna.
- Ah bon ? Je trouve que je l'ai un peu raté, pourtant.
- Mais non ! On voit parfaitement ce que ça représente !
- Ouf ! J'ai eu peur qu'on ne voit pas que c'était un chaton !
Deidara brisa le silence gêné en s'exclamant :
- À moi !
Il montra des petites figurines en argile représentant les autres membres de l'Akatsuki et Yüna.
- Oh ! C'est adorable Deidara !
- Attendez... murmura le garçon pour seule réponse.
- Je déteste attendre, déclara Sasori.
- Attendez...
- Vous nous faites une surprise, Deidara-senpai ? demanda Tobi
- Je déteste attendre !
- Attendez...
- Tu nous fait perdre du temps ! Et le temps, c'est de l'argent, soupira Kakuzu.
- JE DÉTESTE ATTENDRE !!!!!
- Calme-toi Sasori, fit Yüna. Et Deidara dépêche-toi !
- Attendez...
Sasori ouvrit la bouche mais fût interrompu par le bruit d'une explosion.
En une seconde, les petites figurines étaient réduites en morceaux.
- Ça, c'est de l'art ! s'exclama Deidara. Parce que L'ART EST UNE EXPLOSION !
- Je vais vraiment le tuer... murmura Sasori en foudroyant le blondinet du regard.
- Deidara-senpai ? Pourquoi vous avez fait exploser vos petits bonhommes ?
- Mais je viens de le dire, Tobi ! Parce que L'ART EST UNE EXPLOSION !
- Oui, ça j'ai compris, vous le répétez tout le temps, mais ça explique pas pourquoi vous avez fait exploser vos petits bonhommes mignons, Deidara-senpai !
- Mais... parce que L'ART EST UNE EXPLOSION !!!! Et si tu continues, tu deviendras une œuvre d'art !
- Bon, on se calme ! ordonna Yüna. Kakuzu, à toi !
- J'ai fait un petit coussin, fit l'enfant en désignant un adorable coussin en forme de nuage rouge de l'Akatsuki.
- Oh ! C'est trop mignon, Kakuzu ! s'exclama Yüna. C'est pour moi ?
- Non, le touche pas, tu vas l'abîmer. Je vais le vendre.
Yüna resta sans voix. Kakuzu continua :
- Mais si tu veux tu peux me l'acheter... je peux éventuellement te faire un prix d'ami... 15000 €, ça te va ?
Yüna, vexée mais pas le moins du monde étonnée, ne prit pas la peine de répondre.
- À moi, fit timidement Zetsu pour briser le silence tendu. C'est pour toi, Yüna.
Il tendit à sa baby-sitter une petite plante.
- Whaaa ! C'est trop gentil, Zetsu, je... AÏE !
Yüna regarda la plante qui semblait inoffensive quelques secondes plus tôt, mais qui tenait maintenant fermement les doigts de la jeune fille entre ses dents.
- Désolé, fit innocemment Black Zetsu. Aurais-je homis de préciser qu'il s'agit d'une plante carnivore ?
- Il faut croire, fit Yüna, le regard sombre.
- Bon, Pain, vas-y !
- Tiens Konan... fit timidement le chef de l'Akatsuki. Je t'ai fait un bracelet.
Konan scruta le joli bracelet vert, puis releva les yeux vers Pain.
- J'aime pas le vert. Garde le ton bracelet.
Pain regarda le bracelet, les larmes aux yeux.
- Oh non ! s'exclama Tobi. Si vous pleurez, chef, Tobi va pleurer aussi !
- Et puis, ajouta Itachi. C'est vraiment pas la PAIN de pleurnicher...
- Moi je trouve ton bracelet magnifique, Pain, fit Yüna pour soutenir le garçon.
- Alors tu peux le prendre, fit tristement le chef.
- À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son cadeau ! À Tobi d'offrir son...
- Ta gueule, Tobi, fit Deidara avec sa gentillesse habituelle.
- Mais ! Deidara-senpai ! C'est pour vous le cadeau !
Deidara lorgna avec mépris le dessin de Tobi. Les membres de l'Akatsuki et Yüna y étaient représentés sur un gros nuage rouge et un arc-en-ciel brillait derrière.
- Saso ? Les dessins on est d'accord, ça va au recyclage, hein ?
Voyant que le blondinet se dirigeait vraiment vers le sac qui servait de poubelle recyclable, Tobi, dans un élan d'intelligence, déclara :
- Non ! Au fait c'est pas pour vous ce dessin Deidara-senpai ! C'est pour... euh... Yüna, tiens !
C'est ainsi que la jeune fille se retrouva avec :
• Un coloriage terrifiant de Hidan.
• Des marionnettes empoisonnées de Sasori.
• Un origami déformé de Konan.
• Un coussin à 15000 € qu'il fallait encore qu'elle achète à Kakuzu.
• Une plante carnivore qui avait une dent contre elle (plante carnivore/ dent... c'était une p'tite blagounette, quoi...) offerte par Zetsu.
• Un bracelet destiné à l'origine à Konan par Pain.
• Un dessin qui lui avait été donné par Tobi uniquement pour ne pas qu'il parte à la poubelle.
Bref... vive les activités manuelles !
- On a fait le repas, du coup, fit fièrement Kisame.
Itachi le fixa avant de déclarer :
- Rectification : j'ai fait le repas et Kisame a mis la table et a fait la vaisselle.
- Kisame c'est une femme de ménage au fait, se moqua Hidan.
- Qu'est-ce qu'on mange ? demanda Konan.
- On a fait...
Kisame fût brusquement interrompu par Itachi :
- J'AI fait du saumon mariné...
- Mais... l'interrompit Kisame. On avait dit pas de poisson !
- ... une salade de tomates, reprit Itachi en ignorant son ami, mais il fit de nouveau interrompu, cette fois ci par Zetsu :
- Je te rappelle que je suis... euh... je sais toujours pas comment on dit, mais je peux pas manger des légumes.
- ... et en dessert il y a un fondant au chocolat...
- Mais, je suis au régime, idiot ! s'exclama Konan.
- Mais... tu n'en a pas besoin, fit Pain.
- Non mais de quoi je me mêle ?
- ... et une salade d'orange.
- Ah non ! fit Sasori avec un regard noir en direction de Hidan. J'ai eu assez d'orange pour aujourd'hui !
- Mais vous voulez rien manger au fait... constata Itachi.
- Ça veut dire qu'on a fait tout ça pour rien ? se plaignit Kisame.
- Que J'AI fait tout ça pour rien !
- Au pire on fait comme à la cantine quand c'est dégueu, proposa Deidara. On mange que le pain.
- Que le PAIN ?! explosa Itachi. Mais pour Pain, ce serait du cannibalisme !
- Roh ! soupira Konan. T'as fini, oui ?
- Puisque c'est comme ça, je vais faire une omelette ! décida Itachi. Personne n'est allergique aux œufs ou je ne sais quoi d'autre ?
Voyant que personne ne répondait, Itachi se dirigea vers le frigo et commença son omelette.
- Tobi va commander des pizzas, au cas où ce serait pas bon, fit le garçon au masque orange.
Quelques minutes plus tard, les membres de l'Akatsuki se régalèrent avec de délicieuses pizzas et une encore plus délicieuse omelette faite maison.
C'est dur la vie de criminel membre de l'Akatsuki, non ?
________
Bonjour !
Du coup désolée, j'ai mis longtemps à poster ce chapitre, mais j'étais en vacances sans wifi...
Aussi, désolée pour ce trop long chapitre qui est totalement n'importe quoi 😑.
Bref, désolée et à bientôt !
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