7 | Frustration
Les secondes s'écoulent sans que je ne sache quoi faire. Je suis un peu pris au dépourvu et je vois bien que cela angoisse ma soumise.
« - C'est du passé alors, s'il vous plaît, ne me jugez pas.
- Coralie, je ne te juge pas. Forcément je suis... surpris et je me pose des questions, mais je ne veux pas te brusquer. Je t'ai fait une promesse et je vais la tenir. Mais toi, en échange, ne me cache plus rien de ce genre.
- Oui Monsieur.
- Bien. »
Je la fais s'allonger sur le lit puis je me déshabille mais reste en sous-vêtement. Je me positionne à quatre pattes au-dessus d'elle et embrasse ses tétons, les mords, les suces. Elle gigote et gémit sans retenue et ça me plaît.
Je lui demande ensuite si elle possède un jouet et elle m'indique un placard de sa salle de bain. Je le trouve plutôt facilement puis l'allume et le met en place dans sa chatte déjà dégoulinante.
La vue m'excite au plus haut point. J'enlève alors mon boxer et me masturbe.
Ses cris s'intensifient mais avant qu'elle ne puisse jouir je retire le sextoy.
« - Nooon... »
Elle plaque instantanément ses doigts sur son clitoris et essaie de se donner du plaisir. Je lui donne alors une claque sur la cuisse, la plus forte possible, et son cri de douleur en est perçant. Elle gémit et place maintenant sa main sur sa cuisse pour essayer de calmer la douleur.
« - Ne refais plus ça.
- Ou... oui Monsieur. »
Je remets ensuite son jouet en place et ses gémissements de plaisir reprennent.
Je continue ma masturbation pendant un moment et gémis en même temps qu'elle.
Lorsqu'une autre vague de plaisir la submerge, je retire le jouet une nouvelle fois avant le moment fatidique.
« - Maiiiis... Monsieur pitié, je veux jouir.
- Patience ma belle, patience. »
Lorsque je sens que je vais éjaculer, je m'arrête - ce qui me frustre au plus haut point - et enfile rapidement un préservatif puis viens la pénétrer, la faisant crier de plaisir.
Il nous faut alors peu de temps pour jouir l'un et l'autre.
Je m'allonge ensuite à ses côtés et continue de jouer avec ses tétons mais cette fois avec mes doigts. Elle gigote à côté de moi et son excitation remonte rapidement. Je m'arrête alors et elle gémit de frustration, me faisant sourire.
Oui, j'aime avoir ce contrôle sur le plaisir de ma partenaire et savoir que moi seul l'ait, que moi seul ait le droit de la toucher, de la prendre, et surtout qu'elle a choisi elle-même de m'appartenir.
C'est vraiment un sentiment dont je ne me lasserai jamais.
« - Monsieur ?
- Qu'y a-t-il ?
- J'en veux encore. »
Elle n'est donc pas rassasiée ? Un peu comme moi d'ailleurs...
En même temps, toutes ces années passées sans partenaires, enfin surtout sans domination, a dû lui laisser un vide, un manque...
Et maintenant ce manque elle le laisse s'exprimer.
« - Ah oui ? »
Je plonge mes doigts dans sa chatte et elle se dandine contre moi en gémissant encore et toujours. Je fais exprès de ne pas les rentrer complètement, pour la frustrer davantage. Le plaisir en sera plus grand encore après... Et puis, c'est moi qui commande.
Je retire donc mes doigts ensuite et les portes à sa bouche. Elle les suces et j'imagine mon sexe à la place... Il faut absolument qu'on fasse ces tests le plus vite possible, j'en deviens fou !
« - Tu m'excites tellement. »
Mais je retire mes doigts puis la prends dans mes bras pour un petit instant de douceur avant de me rhabiller. Je retire ensuite l'écharpe qui la prive de la vue et lui explique que je dois rentrer chez moi.
~
« - Vous ne voulez pas rester ? »
J'ai fini par dire tout haut ce que je pensais tout bas. Mais maintenant qu'il est habillé, chaussé et près à ouvrir la porte pour partir, je pense qu'il est un peu trop tard.
« - Tu veux que je reste dormir là ? »
J'hoche la tête et il me sourit tendrement, apparemment content de la proposition mais il la refuse quand-même.
« - Une prochaine fois. »
Voyant mon air déçu, il s'approche et passe sa main dans mes cheveux. Ce simple contact fait augmenter ma fréquence cardiaque.
Il approche ensuite sa bouche de mon oreille et la sensation de son souffle me procure des frissons.
« - Si je reste, j'ai bien peur de ne pas pouvoir me contrôler. J'ai bien trop envie de te plaquer contre le mur et de te prendre comme bon me semble sans m'arrêter, jusqu'à ce que tu me supplies, jusqu'à ce que tu ne tiennes plus debout. Et pouvoir me déverser sans barrière dans ta petite chatte ou entre les lèvres de ta bouche si excitante. »
Mais il recule ensuite et ouvre la porte.
« - Mais je veux d'abord qu'on fasse ces tests. Même si je sais déjà que tu n'as rien à craindre et que je te crois quand tu me dis que tu n'as eu personne depuis longtemps. Mais c'est un principe que j'ai et qu'il m'est important de respecter. Tu comprends ? »
Je lui réponds que oui et il s'en va, me laissant seule, nue, et l'entrejambe encore bien mouillée.
Évidemment que je comprends, mais fallait-il vraiment faire exprès de m'exciter autant juste avant de partir ?
Il va vraiment m'être difficile de ne pas prendre mon jouet pour me faire jouir encore une dernière fois... Mais je ne veux pas déjà désobéir.
Mais il n'en saura rien...
Pff... Sottises ! Je ne sais pas vraiment mentir, surtout quand il s'agit de mon maître. Tout simplement car au fond je n'aime pas ça. Si je suis une soumise ce n'est pas pour désobéir quand ça me chante. Ce que j'aime justement c'est cette dépendance en quelque sorte et ce contrôle sur ma sexualité par mon maître. Ça m'excite tellement...
Mais bref, essayons de ne plus y penser sinon je vais être davantage frustrée. Et puis mon rendez-vous est dans deux jours pour le dépistage, et lui demain. Il faudra donc attendre juste quelques jours... Mais ça me paraît déjà trop long !
Je commence peu à peu à avoir froid alors je me rhabille puis Féline vient se frotter à moi. Je la prends dans mes bras et elle se met à ronronner bien fort.
« - J'espère que tu l'apprécie, car moi oui, beaucoup. Je crois qu'on peut dire qu'enfin je prends un nouveau départ, un vrai. C'est une nouvelle vie qui commence. »
J'ai alors l'impression de parler comme si j'étais un chat, avec neuf vies, tout en espérant que les prochaines ne finissent pas de manière aussi désastreuses que celle passée avec Diego.
~
Je sirote mon chocolat chaud tout en repensant à l'expression de Monsieur quand il a vu la photo d'Éthan et moi. Il semblait perplexe. Serait-ce de la jalousie ? De la méfiance ? J'en sais rien... Mais Léandre devient de plus en plus important pour moi, et si ça se trouve il le sera un jour autant qu'Éthan l'est aujourd'hui. Enfin, sauf s'il me demande de choisir entre lui et Éthan. Ça je ne le supporterais pas. Il peut devenir aussi important que lui, mais jamais plus important. Éthan est comme mon frère et je ne suis pas du genre à renier ma famille, surtout quand je l'ai moi-même choisie.
Mais la vibration de mon téléphone sur la table me sort d'un coup de mes pensées. Et c'est justement mon maître qui appelle.
« - Bonjour Monsieur.
- Bonjour ma belle, alors le test ?
- Négatif, comme prévu. Je vais vous l'envoyer comme vous l'avez fait.
- Super. Ça te dit qu'on mange ensemble pour fêter ça ? »
Nous ne travaillons pas tous les deux aujourd'hui, mais j'ai l'impression que la journée ne sera pas non plus de tout repos avec lui...
Cependant, une chose importante me revient tout d'un coup à l'esprit.
« - Euh... Je viens de me rappeler qu'Éthan devait venir manger chez moi ce midi. Je suis désolée je...
- Ne t'inquiètes pas je comprends, on pourrait se voir ce soir sinon.
- Oui, ou bien on pourrait se voir ce soir, ET ce midi.
- Comment ça ?
- J'aimerais vraiment vous faire rencontrer tous les deux, c'est important pour moi.
- Mais on s'est déjà vu. »
Sans m'en rendre compte je pousse un petit rire qui ne plaît apparemment pas à Monsieur.
« - Excusez-moi. Ce que je veux dire c'est que j'aimerais que vous fassiez connaissance. Enfin évidemment vous n'êtes pas obligé d'accepter.
- Tant que ce ne sont pas tes parents que tu veux que je rencontre, ça me va.
- Ne vous en faites pas pour ça...
- Super, alors j'accepte. À tout à l'heure.
- Oh vraiment ?! Merci ! À tout à l'heure Monsieur. »
Je pousse un petit cri de joie qui fait sursauter Féline, tranquillement assise sur mes genoux.
« - Oh excuse-moi ma belle, mais ce midi on a des invités ! »
Mais je perds vite mon sourire quand je me rends compte que je n'ai même pas demandé d'abord à Éthan s'il était d'accord... Je l'appelle donc mais il me raccroche au nez.
« - C'est une blague ? »
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