19 | Envie

Ça m'énerve ! J'ai proposé à Irène qu'on fasse un procès et qu'on témoigne ensemble et finalement elle ne veut pas... Elle dit avoir trouvé un nouveau poste ailleurs et qu'elle ne veut juste plus en entendre parler.
Je comprends qu'elle ait peur, mais il pourrait recommencer son chantage avec n'importe qui.

Je suis vraiment perdue... Je tente alors moi aussi de retrouver du travail, même si cela signifie changer de ville. Mais en vérité, je n'ai pas envie de me retrouver trop loin d'Éthan et de Léandre. Cela me terrifie.

Et alors que je cherche des annonces sur internet de postes à pourvoir, quelqu'un sonne à la porte.
Je dépose un baiser sur la tête de Féline avant de l'obliger à descendre de mes genoux pour que je puisse me lever.

Lorsque j'ouvre la porte, toute ma frustration et mes peurs s'envolent, et un rire inexplicable m'empêche de dire quoique ce soit.

« - C'est si moche que ça ? »

Je lui fais signe que non et le fais entrer, même s'il hésite.

« - Je regrette maintenant. »

J'essaie de me calmer pour enfin pouvoir prendre la parole.

« - Je vous promets que ce n'est pas moche. C'est juste... Que je ne vous croyez pas quand vous disiez que vous raser la barbe entièrement vous donnez l'air d'avoir vingt ans. Mais là... On dirait un adolescent, c'est fou !

- Oui oui je sais... Maintenant arrête de te moquer !

- Mais je ne me moque pas, cela m'a juste surprise, je vous assure. »

Il n'a pas l'air de me croire mais ne me fait aucune remarque. En tout cas, je le trouve vraiment beau ainsi.

« - Bon, en tout cas, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. »

Au moins un qui en a une de bonne...

« - Mon ancien lieu de travail est enfin rénové et je suis réambauché, pour le même poste que j'occupais avant ! Je suis tellement impatient.

- Et moi très heureuse pour vous. »

Je lui souris, en étant sincèrement contente pour lui, mais il part s'asseoir sur le canapé et m'indique ses genoux. Je m'installe dessus et il m'enlève mon haut puis mon sous-vêtement avant de pincer mon téton de ses doigts et de tirer mes cheveux en arrière avec son autre main.

« - Et toi... Qu'as-tu à me dire ?

- Co... comment ça ? »

Il pince alors plus fort et j'halète et gémis de douleur.

« - Ne me cache rien Coralie, je vois bien que quelque chose te tracasse. »

Il embrasse mon épaule puis mon cou tout en continuant de pincer plus fort mon téton.

« - Pitié...

- Dis-moi tout. »

Mon entrejambe s'enflamme et j'ai envie qu'il me prenne mais je sais aussi qu'il ne le fera pas, qu'il continuera à m'exciter et me frustrer si je n'obéis pas.
Je tente donc de calmer mes gémissements avant de pouvoir lui répondre.

« - J'ai été virée. »

Il me relâche alors complètement et m'entoure de ses bras, je me cale contre son torse et il me berce doucement.

« - Pourquoi ?

- Irène est venue me parler et... elle m'a dit que le conservateur lui faisait du chantage. Qu'elle devait continuer de coucher avec lui, alors qu'il était devenu violent, sinon elle serait virée. Et donc elle a été virée.

- Attends mais... Et toi ?! Il a aussi...

- Non non ! Il ne m'a rien fait à moi, enfin pas dans le sens que vous pensez, il a juste su qu'elle m'avait tout dit et donc il m'a viré aussi. »

Il a l'air de se détendre un peu mais reste néanmoins un peu en colère.

« - J'en ai marre de ces enfoirés qui font passer les hommes pour des pervers et des manipulateurs. Bon, je sais, tu vas me dire qu'il y quand-même pas mal sur Terre de kidnappeurs et de violeurs, dont des pédophiles, mais ça m'énerve quand-même.

- Je comprends.

- Franchement s'il est tant frustré sexuellement il n'a qu'à s'inscrire sur des sites de rencontre dédiés au cul, ou se payer les services d'une prostituée. Et encore... Vu comme il est devenu violent avec Irène il pourrait l'être avec n'importe qui... Il est vraiment dangereux.

- Hé ! Ne prennez pas cette histoire trop à cœur... C'est plutôt moi qui devrait réagir ainsi.

- C'est pas faux. Mais j'en ai marre de ces hommes qui degradent l'image du sexe masculin autant. Ce que je veux dire, c'est qu'on garde toujours plus en mémoire les mauvais à la place des bons souvenirs. Il y a tellement d'histoires de femmes qui peuvent faire confiance aveuglément à un violeur en ignorant qu'il l'est et après avoir vécu de si belles histoires avec d'autres hommes, mais à l'inverse ne peuvent pas facilement faire confiance à un homme après avoir été violé par un autre. »

Je comprends totalement ce qu'il veut dire et cela m'attriste aussi. Mais là je n'ai qu'une envie c'est d'oublier, un peu comme Irène puisque je ne peux pas compter sur son soutien alors que j'ai essayé de la soutenir, moi. Mais puisque je n'ai pas vécu ce qu'elle a vécu, j'imagine que je ne peux pas réellement comprendre son choix. Je ne peux que l'accepter... Et puis, la faire changer d'avis est impossible, j'ai déjà essayé à de nombreuses reprises.

« - T'as trouvé quelque chose qui t'intéresse ?

- Non. Mais je ne vais pas abandonner.

- En attendant t'aimerais pas travailler avec moi ? »

Travailler. Avec. Léandre. Mon. Maître. QUOI ?!

« - Mon patron cherche des employés car certains ne veulent plus quitter leur nouveau boulot. Tu pourrais demander une sorte de CDI, je suis sûr qu'il acceptera car il est vraiment en galère.

- Et ce serait quel genre de travail ?

- Serveuse. Et rester aussi certains soirs pour nettoyer la salle et les chambres à l'étage. Mais ne t'inquiètes pas, on se partagera le travail. »

J'avais oublié que ce café faisait hôtel et que c'était justement l'une de ces chambres qui avaient pris feu, forçant Léandre à trouver un autre travail...

« - Je vais y réfléchir.

- Et moi aller demander à mon patron. »

Mais il ne bouge pas. Je l'interroge donc du regard.

« - Après avoir passé un petit moment avec ma soumise. Enfin... Si tu en as envie. »

Je me lève et retire mon pantalon puis mon tanga et lui souris.

« - J'en ai envie, Monsieur.

- Et envie de quoi exactement ?

- De vous, en moi. »

Il ne lui en faut pas plus pour se lever d'un bond et m'attraper par la taille et la nuque avant de m'embrasser avec impatience. Sa main glisse ensuite contre mon intimité et il y effectue de longs va-et-vient avec ses doigts en me tenant toujours de son autre main par la nuque. Je gémis contre sa bouche et griffe son dos, lui arrachant à lui aussi quelques gémissements.

Ses lèvres se décollent ensuite des miennes et son regard témoigne d'un désir évident.

« - Petite sauvage. »

Je crois qu'il l'a trouvé, mon surnom à moi...

~

Encore une fois ce fut incroyable, cette femme est juste parfaite. Belle, sexy, attachante, taquineuse un peu... Elle me fait rire dans la vie de tous les jours, un vrai rayon de Soleil. Et sexuellement parlant elle est tellement excitante... Je ne regrette pas de l'avoir prise comme soumise et encore moins d'avoir gardé cette relation même après sa confession sur son ancien maître. Maintenant qu'elle parle régulièrement à une psychologue et qu'elle ne me cache plus ses doutes et envies, tout va pour le mieux.

La seule chose dont je ne suis pas certain c'est l'intensité de ses sentiments pour moi... Mais j'imagine qu'il vaut mieux attendre qu'elle soit prête à m'en parler d'elle-même.
Et puis je ne suis pas certain moi-même de mes propres sentiments.

Je la regarde qui se lève pour se rhabiller mais je la prends par le poignet et la tire de nouveau sur le canapé.

« - Je n'en ai pas fini avec toi. »

Elle glousse légèrement et se mord la lèvre. Je lui met une petite fessée puis mords à mon tour sa lèvre, la faisant gémir.

« - Position 2. »

Elle se met à genoux au sol, cuisses écartées et les bras croisés dans le dos, la tête relevée vers moi.

« - Parfait. »

Je caresse sa joue doucement puis approche mon sexe de nouveau tendu vers sa bouche, encore trempé de son liquide.
Elle comprend directement et ouvre la bouche pour me laisser l'introduire entre ses lèvres.

J'attrape ses cheveux et impose mon rythme, en restant toutefois à l'écoute de ses besoins. Si elle devient réticente, j'y vais plus doucement et lui laisse le temps de respirer plus normalement. Le but n'étant pas de l'étouffer ou de la faire vomir... Je veux être certain qu'elle prend elle aussi du plaisir.

Après que mon liquide se soit déverser en elle, je l'aide à se redresser avant de la regarder avaler, fier d'elle.

« - Monsieur.

- Oui ?

- J'en ai encore envie... »

Je comprends très vite de quoi elle me parle et cela me fait sourire. Mais j'ai également envie de la taquiner.

« - Envie de quoi ?

- De vous.

- Je ne comprends pas ma belle. »

Elle affiche une mine un peu boudeuse puis écarte ses lèvres vaginales avec ses doigts.

Je lui fait signe de s'approcher puis la place à califourchon sur moi tout en mettant mon sexe contre son entrée.

« - C'est ça que tu veux ?

- Oui Monsieur... Ah ! »

Je la fais descendre d'un coup sur mon sexe, la pillonant alors totalement et rapidement en tenant ses hanches.

La vision de ses yeux qui se ferment et de son visage rougis par le plaisir ainsi que le son de ses cris sont un vrai régal.

Je continue ainsi un bon moment puis m'arrête pour lui ordonner de le faire seule. Elle s'accroche alors à mes épaules et monte et descend comme elle le peut mais pas assez vite à mon goût.
Je reprends donc les rennes et elle ne tarde pas à jour une énième fois tandis que moi aussi je jouis une troisième fois aujourd'hui, mais sans qu'aucun liquide ne se déverse en elle... Elle m'a vraiment vidé tout à l'heure !

Sans plus aucune énergie, je reste assis sur le canapé.
Coralie est toujours assise sur moi, mon sexe en elle, et reprend ses esprits tout doucement.

Je l'aide ensuite - à contrecoeur car qu'est-ce que je suis bien au chaud dans son vagin - à se redresser puis à s'asseoir sur le canapé également.

« - Ça vous dit un peu de musique ?

- Si tu veux... »

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