Chapitre 8 : Foutue phobie
Hésitez pas à beaucoup commenter ! ça me fera plaisir ^^
Bonne lecture et à dans une semaine ! ♥
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Ce matin, lorsque je me suis réveillé, je n'ai pensé qu'à une seule chose : Heureusement que ma première heure de boulot n'était qu'a 11 h ! Hier soir je me suis couché vraiment tard – vers trois heures du matin – mais ça en valait vraiment la peine ! Cette soirée était vraiment géniale. Je n'aurais vraiment pas pus espérer mieux comme première échange – si on n'oublie la fois ou j'ai été malade -, bien qu'elle fut était forcé par moi-même en pleine nuit. J'ai eu de la chance qu'il ne m'envoie pas dans les roses après ce réveil brutal que je lui ai fait.
Ce qui est sur, c'est que plus on parlait, plus il semblait détendu. Je pense qu'il lui faut un temps d'adaptation avant de pouvoir parler sans réel peur avec quelqu'un. Et ce quelqu'un pour l'instant, c'est moi !
Au cours de notre échange, j'ai pu en apprendre déjà un peu sur lui. Désormais, je sais qu'il est anthropophobe – la peur des gens – ce qui explique déjà pas mal de chose sur son comportement comme ses rougissements, sa panique et sa difficulté à s'exprimer. Je suppose aussi qu'il s'isole socialement à cause de ça ... J'ai également remarqué qu'il s'est vite fâché lorsque je lui ai dit qu'il était petit. Il est susceptible dès que l'on parle de sa taille et je garde cette information précieusement pour pouvoir le taquiner si jamais nous somme amener à devenir un peu plus proche.
Et le plus important que j'ai appris de lui, se trouve être son prénom. Jungkook. Je suis vraiment content qu'il est fait la démarche tout seul. Au début, je voulais attendre encore un peu avant de le lui demander afin de ne pas trop brusquer les choses, mais il semblerait qu'il ait un esprit tout de même bien curieux, et qui passe au-dessus de sa phobie. J'en ai déduis par son acte, qu'il compte sûrement me revoir, autrement, il ne m'aurait jamais demandé mon prénom également. Enfin, j'espère qu'il pense comme ça, car pour ma part, je compte bien aller le revoir ce soir. C'est-à-dire dans ...
Finissant de retirer mon tablier, je regarde ma montre qui indique 22h02. Je pense aller le voir dans deux heures à peu près, comme je les fais hier. Après tout, je suis sûr que je vais encore prendre mon temps sans le vouloir, alors autant prévoir large. Et puis, si j'ai fini avant, je m'y rendrais plus tôt.
Ma journée étant fini, je me suis dirigé dans les vestiaires, où je me change actuellement avant de pouvoir retourner chez moi et de me préparer.
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Me voilà douché, habillé et le ventre plein dans la rue à minuit passé une nouvelle fois. J'avais bien fait de prévoir deux heures pour me préparer ... Enfin, la n'est plus la question puisque je me dirige désormais dans la ruelle du gam ... euh ... Jungkook. Bon, j'ai encore pas l'habitude de l'appeler par son prénom quand je parle de lui, alors je vais rester sur le « gamin ».
Ainsi, comme hier soir, lorsque je me trouve devant sa maison, j'escalade la grille afin de me rendre dans son jardin et cherche quelques cailloux, mais avec cette fois l'aide de ma lampe torche. Oui, j'ai préféré prendre ma torche et ce, pour plusieurs raisons. La première étant que j'avais pas mal galéré à trouver ses foutues pierre dans le noir, et la deuxième, tout simplement pour pouvoir voir son visage. Pas que je veuille le mater – bien que cela ne me gênerait pas plus que ça – mais j'apprécie voir le visage de la personne lorsque je parle avec cette dernière. Plutôt logique je pense. Et puis ... je pense que ça apaisera le gamin de voir également la personne avec qui il a une discussion.
Une fois quelques cailloux en main, je me remets debout – m'étant accroupie un peu plus tôt – et envoie la première pierre contre sa vitre qui émet un bruit sourd à l'impact contre la vitre. Je répète plusieurs fois cette jusqu'à ce qu'une lumière provenant de sa chambre se mette a éclairé les vitre de sa fenêtre. Ça y est, il est réveillé ! Je lâche le reste des petites pierre au sol et frotte mes mains contre mon jeans après avoir mis en équilibre ma lampe torche dans ma poche, et attend patiemment qu'il sorte sa tête.
Après quelques minutes, la fenêtre s'ouvre enfin. J'attends encore un peu afin qu'il se mette complètement à la fenêtre, souriant comme un débile rien qu'au fait de l'imaginer galéré à monter malgré sa grande taille. Par contre, ce serait cool qu'il aille un peu plus vite quand même, mais je ne dis rien est patiente tranquillement.
Lorsque je vois qu'il a enfin un bon appui contre son rebord de pierre, je lui lance un petit pic gentil, tout en souriant, les bras croisés.
- Bon dieu que t'es lent, gamin.
Je vois son corps se figer, avant qu'il ne termine de se mettre convenablement sur le rebord de sa fenêtre.
- D-désolé ... Je fais ce que je peux ...
Sa voix est étrange lorsqu'il me dit ça. On dirait qu'elle tremble un peu. Il va pas ... pleurer par rapport à ce que je viens de lui dire quand même ?
- Hey, ça va pas ? Excuse-moi ci c'est par rapport à ce que j'ai dis, c'était juste pour t'embêter !
Merde, j'aurais peut-être pas du ... Il est pas encore à l'aise et je pense qu'il n'a pas l'habitude de ce genre d'ironie. Je soupire. Foutue phobie va ... Pourtant, j'ai l'impression que ça vient d'autre chose. J'ai le même ressenti que quand j'avais l'impression qu'il semblait cacher quelque chose et ... cette impression qu'il à besoin d'aide ... C'est sûrement ma conscience qui me joue des tours. Pourtant, c'est bien elle qui m'a poussé à venir jusqu'ici ... Je sors de mes pensées en entendant le son de sa voix.
- Je ... Oui, ça va ... C'est juste que ...
Il marque une pose, comme s'il hésitait à dire la fin de sa phrase, ou qu'il ne savait pas comment la formuler.
- C'est juste que j'aime pas qu'on me dise ça ... et ... Il soupire. Et rien du tout.
Je rigole à cause de la précipitation qu'il a fait preuve pour dire ses derniers mots.
- Ok, je ne le dirais plus alors. Mais ... et quoi, quoi ? Tu à commencer, alors continue.
- Non, tu vas me prendre pour un idiot ... Si ce n'est pas déjà le cas ...
Bien qu'il est dit sa deuxième phrase un peu moi forte, elle parvient tout de même à mes oreilles et je lui mets la lumière de ma lampe dans son visage, ce qui lui fit lâcher un gémissement plaintif alors qu'il protège ses yeux à l'aide d'une de ses mains.
- Je ne te prends pas pour un idiot, loin de là. Ce n'est pas parce que tu à une phobie que tu es idiot. Moi aussi j'ai mes propres peur, et je n'en suis pas moins intelligent !
Je baisse un peu la lampe, de façon à ce qu'il ne soit plus ébloui mais aussi à ce que je puisse apercevoir son visage.
- Bon, aller, finit ta phrase.
Je le lui dis gentiment tout en souriant afin de le rassurer et qu'il se mette un peu plus en confiance. Je e vois soupirer et baisser la tête avant de mettre une de ses mains sur son visage, cachant ses yeux. Il est malin le p'tit. Il a compris que je le voyais, alors il se cache tout seul. Il soupire une nouvelle fois avant de finalement ce lancer.
- Je ... je suis content que tu soi venu ... J'ai eu peur que tu ... m-m'oublie.
Bien que sa main cache son visage, je peux facilement deviner qu'il rougit. Je souris un peu plus, lâchant un fin rire à peine audible.
- Bon sang, t'es trop mignon ! Hé bien figure-toi que non, bien au contraire. Je t'ai dit que je voulais apprendre à te connaître hier, non ?
Il retire lentement la main de son visage, mais garde tout de même la tête diriger vers le sol de sa chambre.
- T'es bizarre ...
- Tu me la déjà dis hier. Rigolais-je
Il relève la tête et me fait l'honneur d'un sourire discret. Bon sang, pour un gamin, il est vraiment beau, faut bien l'avouer.
- Dit voir Jungkook, tu ne veux pas descendre dans ton jardin ?
Il semble surpris à ma question au vu de ses yeux qui ont doublé de volume, puis pour une raison que j'ignore, il baisse quelque seconde la tête avant de la relever. On dirait qu'il essaye de retenir une nouvelle crise de panique. C'est peut-être un peu trop tôt pour lui de s'approcher de quelqu'un. Quel con je fais sérieusement !
- Euh ... Pourquoi tu veux que je descende ?
Je peux limite l'entendre déglutir d'où je suis. J'essaye de paraître le plus doux possible pour ne pas trop le brusquer.
- Hé bien pour faire plus facilement connaissance ! Ce sera mieux que de se parler via une fenêtre, tu ne crois pas ?
- Je ... Non, désolé. Je ne peux pas.
- C'est à cause de ta peur ? Tu me diras quand tu te sentiras un peu plus en confiance et que tu te sentiras capable de venir, d'accord ?
- Oui. Merci.
- Pourquoi tu me remercies ?
- Tu prends en compte mes sentiments ... enfin, mes peurs alors qu'on ne se connaît pas, et ... ça me touche.
Je soupire. Il porte bien son surnom de gamin ... pourtant, il n'en reste pas moins mignons. De plus, le fait qu'il me dise – bien qu'avec encore quelque petite difficulté – ce qu'il pense réellement, me fait plaisir. Je pense qu'il commence à comprendre que je ne lui veux pas de mal.
- Dit ... Pourquoi tu ... tu ne passes plus ici vers 14 h ? Tu le faisais avant ...
Alors comme ça, il a remarqué ? En même temps, s'il est toujours scotché a sa fenêtre à cette heure, c'est tout à fait normal. Par contre, je me demande si ce qu'il vient de dire n'est pas en rapport avec le fait qu'il a eu peur que je l'oublie. Après tout, ne plus faire quelque chose que je faisais régulièrement depuis mon déménagement, ça à du le troubler plus que d'avantage.
- J'ai trouvé un boulot dans un bar, mais mes horaires ne collent plus avec le moment où tu sors. Ma pause et à 15 h et le temps de me changer et de venir ici, il est 15h30 passé.
- Oh ...
Il semble un peu déçu de mon explication.
- J'ai une idée, que dirais-tu de rester à ta fenêtre plus longtemps ? De cette façon, on pourra parler en journée et ...
Il me coupe en élevant légèrement la voix, ce qui me surprend.
- Non ! Je peux pas !
Le voilà qui panique de nouveau. Il a peur de quoi ? J'ai encore du mal à le cerner. Ce n'est quand même pas sa phobie qui le rend aussi paniqué que ça pour un rien ?
- Pourquoi ?
- Je ... Euh ... Il y a plus de monde en ville !
- Tu sais, ils ne vont rien te faire. Tu es loin d'eux, à ta fenêtre et puis, à ce que j'ai compris, ton père limite le passage ici, alors n'ai pas peur.
- T-tu ... a vu mon ... père ? Quand ? Pourquoi ?
Je rigole à ses questions, bien que je ressens encore un malaise que je ne serais dire d'où elle provient, encore une fois. Je pense que je me fais trop de film à cause de ses réactions exagérées ...
- Il y a un peu plus d'une semaine, le jour où j'ai fait plusieurs allée et retours avec des sacs, tu te souviens ?
Il hoche positivement la tête, attendant patiemment la suite de mes explications.
- Hé bien à ce moment-là, il m'a dit de ne plus passer par ici. J'en déduis que c'est encore une fois pour la même raison ?
Je sais qu'il a bien compris que je parlais de sa phobie, puisqu'il me répond un faible « oui », un peu gêné.
- Et pour en revenir à t'es 14 h ... Comment tu veux faire pour, si tu le veux bien, qu'on discute ensemble ?
- Je ... Comme on fait là, ça ne me dérange pas.
Je souris, et tante de changer de conversation.
- Dit voir, tu à quel âge ?
Il me regarde avec des yeux en bille, ce qui me fait rire. Le changement soudain de discussion l'a, semble-t-il, perturbé.
- Je t'avais dit que je voulais apprendre à te connaître ! Alors, combien ?
- J'ai 18 ans, et toi ?
- 20. Tu me dois le respect, gamin !
Il me fait un sourire, suivit d'un fin rire presque inaudible. Son sourire et ... magnifique. C'est la première fois que je le vois, et autant dire que je ne vais pas l'oublier de si tôt. Toujours le sourire, il me répond d'un air narquois.
- Bien sur, le « vieux ».
Il insiste bien sur le dernier mot, ce qui me fait rire également.
Je dois avouer que de le voir ainsi, sans aucune peur ou un quelconque stress me fait plaisir. Il semble plus apaisé, et son petit pic à mon égard a été un parfait exemple. Je suis vraiment content qu'il s'ouvre ainsi à moi. Même si nous gardon ce genre de moment durant un moment, cela ne me dérangera absolument pas, quitte à devoir raccourcir mes nuits.
Après tout, ça en vaut la peine.
Je ne saurais même plus vous dire combien de temps est passé durant notre échange, mais ce qui est sur c'est qu'encore une fois, je suis bien content de travailler à 11 h !
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