La suite !!!

Et cette fois, on avance un peut plus dans la relation jikook ! Enfin ! mdr

Hésitez pas à commenter ^^

Bonne lecture ^^

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Me voilà dehors à minuit passé, les cheveux encore humides de ma douche, pas des masses présentable, me dirigeant vers la ruelle du gamin. Je ne pensais pas aller le voir aussi tard, mais n'ayant pas vu le temps passé, me voici dehors à cette heure.

J'espère que le fenêtre par lequel il sort régulièrement est celle de la pièce ou il dort et non pas une autre pièce lambda qu'il utilise uniquement pour regarder la rue ... Ou que se soit la chambre de son père ... il ne manquerait plus que ça ! Si c'est le cas, je n'aurais qu'a partir en courant. Il pensera qu'il s'agit d'un simple jeune se faisant passer pour un délinquant de nuit.

Je rigole bêtement en m'imaginant partir comme un voleur pris la main dans le sac. Ce serait vraiment con comme situation. Un léger frisson me fait revenir sur terre. Le vent n'est pas si froid, mais ayant les cheveux humides, je le ressens un peu plus fort, alors je décide de mettre la capuche de mon sweater. Étant chanceux de nature, je suis capable de choper un coup de froid en pleine été. Et croyez-moi, je parle en connaissance de cause !

Mettant mes mains dans les poches de mon sweater, j'arrive devant l'intersection de la petite ruelle du gamin. La ruelle, étant plus étroite, fait des échos au bruit de mes pas qui résonne sur les parois sombres des maisons. Je ne vais pas cacher le fait que cette mise en scène pourrait faire un peur si je n'aimais pas ça, sans compter le fait qu'aucune personne n'arpente les rues à cette heure tardives. Heureusement pour moi, cette atmosphère ne me dérange absolument pas.

Lorsque je me retrouve à la hauteur de sa maison, je me stoppe devant la porte métallique d'où longent des grilles séparent la ruelle de leur court jardin avant d'arriver à leur maison. Je lave la tête er constate que sa fenêtre n'est pas éclairée. En même temps Jimin, il doit dormir lui, comparé à d'autre ... Quant à la fenêtre se trouvant plus bas, au rez de chausser, ses volets sont fermés. Au moins, je ne risque pas de me faire voir par celle-ci. Quant-au autres, elles doivent se trouver sur les autres façades de la maison.

Bon, pour faire ce que j'ai prévu, il faut que je passe de l'autre côté de leur barrière. Je ne compte rien faire de bien méchant, alors je ne risque rien. Par curiosité, je tente d'abaisser la claque, mais bien entendu, elle est fermée ... Bon, pas le choix. Je regarde autour de moi afin d'être sûr que personne ne se trouve dans le coin, redescend un peu plus ma capuche afin de recouvrir un minimum mon visage en cas ou et agrippe mes mains au barreau de la petite porte métallique, les positionnant bien au-dessus de ma tête. Agilement, je prends appuis sur mes bras afin de me soulever, pose mon pied droit sur l'une des petites ouvertures crée par les décorations métalliques avant de me hisser et de passer une jambe de l'autre côté. Tout en gardant mon équilibre, je fais passer la deuxième jambe avant de me laisser tomber sur la pelouse de leur jardin. Lorsque mes deux pieds touchent le sol, j'essuie mes mains sur mon sweater et regarde le sol.

Des cailloux ... Il faut que je trouve des cailloux assez petits. Je ne tiens pas non plus à lui briser sa vitre. Lorsque j'ai fait le plein d'une vingtaine de pierre de taille convenable, je me poste à la hauteur de la fenêtre du gamin et me recule de quelque pas afin de l'avoir bien en visuelle et facilité mes prochains lancés. Je pense que vous avez compris ce que j'allais faire, donc je n'ai pas besoin de vous expliquer.

Je souffle un coup. Aller Jimin ! Tu à déjà bien assez fait traîné les choses, il est temps de se lancer et de voir le gamin. Je prends en mains l'un des cailloux présents dans ma main gauche et le jette habillement. Ce dernier percute la vitre de gauche, dans un fin claquement.

- Yes. Fis-je en tirant mon poing contre ma poitrine.

Je n'ai pas perdu la main depuis mes années ou je m'amusais à lancer des balles sur des conserves. Quoi ? Fallait bien que je m'occupe ! Et puis au moins, je pouvais frimer aux prés des potes dans les fêtes foraines ! Mais la question n'est pas là ! Il faut que je fasse venir le gamin. Sans plus attendre, je renouvelle mon lancé, puis aux autres et encore un autre. Entre chaque jeté, j'attends quelque seconde afin de voir s'il va ouvrir ou non.

Au bout de cinq minutes, je me rends compte qu'aucun mouvement ne sais encore fait dans sa chambre. J'espère vraiment que c'est parce qu'il a le sommeil et non pas parce qu'il ne s'agit pas de chambre ... J'en rejette un nouveau et cette fois, une fine lumière tamiser apparaît au travers de la fenêtre. Oui ! Enfin ! Pour être sur, j'en relance encore un et attend, mais rien ne semble se manifester.

Soudain, quelque chose me revient en mémoire. Je me frappe le front. Non mais quel crétin ... S'il à a la phobie des gens, il ne risque pas de venir m'ouvrir ... Il doit être en train de flipper actuellement. Pourtant, je veux vraiment qu'il vienne à se fenêtre. Je décide alors de continuer à jeter quelques cailloux, il finira bien par ouvrir, non ?

Pour mon plus grand bonheur, c'est ce qu'il fait après que j'ai lancé presque toutes les pierres que j'avais. Comme la dernière fois, il ouvre chacun des côtés séparément avant qu'une main n'apparaisse sur le bord après quelques minutes, suivie de sa jumelle qui se pose à côté. Je me demande bien pourquoi il met autant de temps à chaque fois pour se positionner. Je vais finir par croire qu'il est vraiment petit ce gamin.

Au bout de plusieurs secondes ou il semble prendre appuis sur ses mains, sa tête arrive enfin, juste avant qu'il ne mette ses coudes sur son rebord, comme pour se maintenir en équilibre. Dommage qu'il fasse nuit, je ne peux pas très bien le voir, surtout que la lumière présente dans sa chambre renforce le contraste et crée une sorte de contre-jour qui noirci le devant de son corps de trouvant à l'extérieur. Je l'entends soupirer, comme s'il venait de fournir un grand effort, avant qu'un murmure ne sorte de sa bouche.

- C'est quoi ce truc qui tape dans mes carreaux ?

Malgré moi, un léger rire s'échappe de ma bouche, chose qu'il semble remarqué puisqu'il semble un peu plus tendu dans ses paroles.

- I-il y a ... quelqu'un ?

Ah oui, c'est vrai qu'il ne risque pas de me voir là ou il est, surtout avec la nuit qui nous entours.

- Oui, je suis quelque m'être plus bas, dans ton ... euh ... jardin.

J'ai bugué vers la fin. Je ne veux pas qu'il ait peur de moi, mais je viens de me rendre compte que moi-même, j'éprouverais une légère peur de savoir quelqu'un dans mon jardin en pleine nuit ... Décidément, je n'avais pas pensé à grand-chose mise à part au moyen de le faire sortir par sa fenêtre. D'ailleurs, je suis heureux de voir que cette pièce semble bien être sa chambre !

- Que ... que faites-vous ici ? E-et pourquoi vous tapait ... sur mes vitres ? Allez vous en !

- Hey, du calme, je ne veux pas te faire de mal, crois-moi. C'est vrai que ça peut te paraître étrange, mais je te promets que je ne te veux absolument aucun mal.

Il ne me répond plus, comme s'il pesait le pour et le contre de ce que je venais de lui dire. Je préfère attendre sa réponse avant de continuer. Mieux vaut y aller doucement. Je suis déjà super heureux d'en être arrivé là, alors je ne veux en aucun cas tout briser.

- Alors ... pourquoi vous êtes là ?

Sa voix se fait dans un chuchotement, sûrement pour ne pas réveiller sa famille. Chose que je comprends parfaitement, car si je peux les éviter, ça m'arrangerait aussi.

- On s'est déjà rencontré il y a quelque jour, je ne sais pas si tu te souviens.

Il ne semble pas me répondre. J'en déduis qu'il ne doit pas s'en souvenir, ou qu'il n'arrive pas à remettre mon visage dans son esprit. Je continue donc.

- Je suis celui qui était caché derrière une poubelle et qui à ... vomit après juste t'avoir parlé quelque seconde hé hé.

Je me gratte l'arrière de la nuque, encore gêné par ce moment. Encore une fois, il ne me répond pas tout de suite. Dommage que je ne puisse pas voir son expression, mais je pense qu'il est encore en panique, comme les autres fois. C'est sûrement pour cette raison qu'il met du temps à chacune de ses réponses.

- Hum ...

Entendant un son provenir se bouche, je me concentre, prés à déchiffrer ses murmures. Cependant, cette fois il semble hésiter avant de finalement se lancer.

- Et ... ça va ... mieux ?

Ah sa réponse, je déduis qu'il voit qui je suis. Ce qui est sûr, c'est qu'il à vraiment hésité à me poser cette question, mais je trouve ça vraiment mignon. Même s'il ne me connaît pas plus que ça, il me demande tout de même si je vais bien. Ce gosse est vraiment gentil.

- Ah oui, ne t'inquiète pas ! C'est passé après une bonne nuit de sommeil !

- D'accord.

Il semble réfléchir alors que de mon côté, je frotte l'herbe à l'aide de mon pied droit. J'aimerais tellement avoir une conversation un peu plus rapide et surtout moins gênante avec tous ses blancs, mais je ne préfère pas brusquer le gosse.

- Et du coup ... Pourquoi êtes vous ici ?

Ah oui. Euh, comment lui expliquer ça sans passer pour un psychopathe ? Bah, au pire, la situation ne pourra pas être plus étrange qu'elle ne l'est actuellement.

- Pour être honnête, voir t'es réaction à chacun de mes passages était amusante, alors je voulais juste te connaître un peu mieux. Et puis, quelque chose chez toi, pendant que tu regardais dans le vide m'a attiré. J'ai été curieux.

- T'es bizarre

- Pardon ?

J'ai très bien entendu ce qu'il a dit, mais de la façon dont il l'a dit, je suis sûr qu'il se parlait à lui-même, sinon, il aurait bégayé ou hésiter avant.

- R-rien. J'ai rien dit ...

Voilà. Là il me parle. Je ne peux m'empêcher de sourire. Ses actions sont vraiment mignonnes. Comme il semble apte à parler quelque peu, je vais en profiter un peu pour lui poser des questions.

- Dit voir, tu as peur des personnes ?

- P-pourquoi vous me demandez ... ça ?

- Disons que tu ne sembles pas à l'aise dès que tu vois une personne, moi en l'occurance et que tu paniques. Enfin, c'est qu'une réaction parmi tant d'autre.

À sa voix, j'ai compris que ma question l'a surpris et ma réponse semble avoir eu le même effet puisqu'il marque une nouvelle pose. Il semble réfléchir. Je peux comprendre qu'il hésite à m'en parler, surtout si c'est une grande peur. Ça pourrait se retourner contre lui si la personne qui le lui demande est plutôt du genre malsain. Heureusement, c'est moi qui lui demande. Enfin ... il ne me connaît pas, donc ...

- O-oui. On peut ... dire ça comme ça. U-une sorte de ... phobie.

- Je vois. Par contre, juste une chose, tutoie-moi, s'il te plaît. J'ai l'impression d'avoir quatre-vingts piges sinon ...

Il marque une nouvelle fois une pause et je peux voir à la forme noire de son corps qu'il essaye de se positionner un peu plus confortablement sur le rebord de sa fenêtre. Je rigole.

- Tu es petit aussi ? Lui demandais-je, laissant paraître mon rire.

- N'importe quoi ! Je fais un mètre quatre-vingt-un !

Je stoppe instantanément de rire suite à sa réponse spontanée et légèrement énervé. Tiens ! Il ne semble pas aimer que l'on critique sa taille ! C'est bon à savoir. Par contre ... il est plus grand que moi, s'il dit vrai, parce que je fais à peine un mètre soixante-quinze. Ouch, c'est dur ... Il ne manquerait plus qu'il soit plus vieux que moi. Enfin, ça, je ne pense pas. Il semble plutôt jeune.

- Dans ce cas, pourquoi tu galères pour te mettre à la fenêtre à chaque fois ? Elle est trop haute ?

- Ouais ... et c'est un chiant ...

Hé bah, je me demande bien a quelle hauteur elle est, surtout s'il galère alors qu'il est plutôt grand. Mais bon, pour le coup, je m'en fiche un peut de ça. Par contre, ce qui me fait plaisir, c'est qu'il semble légèrement plus d'étendu. Autant en profiter pour continuer de lui parler un peu.

- Est-ce que tu habites ici depuis longtemps ?

- C'est un interrogatoire ou quoi ?

Sa voix était moqueuse et je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler à son répondant. Maintenant qu'il semblait être sûr que je n'étais pas une quelconque menace, il se permettait même une certaine familiarité comme pour se protéger tout de même. Mais je ne dis rien, car je dois avouer avoir bien mérité ses quelque réflexion sachant que je l'aie réveillé à coup de cailloux contre sa fenêtre.

- Peut-être. Aurais-tu quelque chose à cacher ?

J'ai pris un air suspicieux, arquant un sourcil. Pour le coup, bien que mon ton sonne ironique, je suis assez sérieux dans le fond. Je veux voir ses réactions, et même si je ne peux pas voir ses expressions, les ombres de son corps parle de lui-même, et autant dire qu'elles ne manquent pas. Il semble légèrement paniqué par ma question, regardant derrière lui rapidement avant de se racler la gorge et de bégayer sur ses premiers mots.

- Non, je ... pourquoi j'aurais quelque chose à cacher ? Le plus suspect ici, ce serait toi !

Ok, il s'est bien rattrapé le gamin. Enfin, si ça se trouve, c'est juste moi qui me fais des films et qu'il s'agit uniquement de sa phobie qui revient quelques fois. Je prends un air amusé à sa réplique.

- Tu à raison, j'avoue tout ! Il m'arrive de réveiller des gamins durant la nuit en lançant des cailloux à leur fenêtre !

Il ne bouge plus, comme s'il essayait de se calmer un peu avant de me répondre finalement.

- Un peu tard ... non ?

Lorsqu'il me dit ça, je l'entends bailler. Je regarde ma montre, constatant qu'il est déjà 1 h est demi passé. Il va falloir que j'y aille avant de ne pas pouvoir assumer demain matin au boulot bien que je commence tard, mais bon ... Et puis le gamin semble fatigué aussi.

- Tu à raison, excuse-moi. Je vais te laisser de toute façon !

Il ne me répond pas, alors je commence à repartir. Lorsque je commence à poser mes mains contre la grille, prés à l'enjamber, le gosse me stoppe.

- A-attend ! Euh ... Tu t'appelles comment ?

Je souris.

- Jimin, et toi ?

- Moi ? Euh ...

Il hésite et fini par me le dire.

- Jungkook.

- Dans ce cas, bonne nuit Jungkook !

Et sans attendre, je passe la barrière avant de me diriger vers mon appartement. Cette première discussion fut vraiment agréable ! J'espère pouvoir continuer sur ce chemin un bon moment !