Chapitre 1 : Déménagement

Voici le début officiel de cette fic ! J'espère que vous l'apprécirez autant que je les fait pour l'écrire !

Sur ce, bonne lecture !

....

Ahhh ... Enfin le dernier carton !

Dis-je en lâchant le carton contenant quelques-uns de mes vêtements, tout en me laissant tomber au sol. Je suis claqué ... Je ne compte même plus le nombre d'aller et retour que j'ai dû faire entre l'ancienne maison de mon ami et mon nouveau chez moi.

Il y a encore une semaine, je pouvais vivre dans sa maison, mais à cause de certain problème de santé de sa mère, il a dû retourné au près d'elle. Et pour couronner le tout, ils ont dû revendre son appartement pour subvenir aux besoins de sa mère. J'aurais voulu le racheter, mais il était bien au-dessus des moyens que je pouvais me permettre. Heureusement, j'ai trouvé quelque chose à seulement deux rues de chez lui. Enfin, de son ancien chez lui.

Il s'appelle Namjoon et je dois avouer qu'il va un peu me manquer, bien qu'il soit du genre à aimer diriger, chose qui me soûlait rapidement, mais il a de grande qualité. Il a notamment le cœur sur la main. Comme on dit, c'est aux meilleures personnes qu'arrivent les pires choses ...

Pour me payer cet appartement, j'ai dû utiliser une bonne partie de l'argent que j'avais économisé pour mes prochaines années d'études. Cependant, je pense m'arrêter après ma remise de diplômes. Maintenant que j'ai mon appartement, il me faudra trouver un boulot pour subvenir à mes besoins donc je n'aurai plus tellement le temps pour les études... Et puis, autant dire que ce n'est pas vraiment mon fort.

Je sais bien que certaine personne diront « Tu peux pas demander à tes parents de t'aider financièrement ? » Mais non, je ne le veux pas. Ce n'est pas une question de vouloir être autonome ou quoi que se soit de ce genre, mais je n'ai jamais connue mes parents. Alors autant dire que ce serait plutôt difficile de le leur demander. Je ne sais même pas s'ils sont encore de ce monde. La logique voudrait que oui, car je suis encore jeune et ils ne peuvent donc pas être morts de vieillesse, mais la vie peut jouer des tours. Ils m'ont peut-être conçu à un âge bien avancé, vers la cinquantaine par exemple ou ils ont pu tout aussi bien avoir un accident ou encore autre chose causant leur mort.

Ce que je pense d'eux, je ne le dirais jamais à voix haute devant quelqu'un car il pourrait ne pas me comprendre et penser que je ne suis qu'un fils indigne, parlant du mal de ses parents parce que je ne les connaîtrais pas. Mais après tout, puisqu'ils me sont inconnus, je n'ai pas vraiment pu m'attacher à eux et puis, je ne dis pas de mal d'eux ni ne les dénigre, car je ne sais rien d'eux. Ni de leurs noms, ni du pourquoi je ne les aie jamais connus. Je préfère être réaliste et ne pas trop me préoccuper de ça, comme je le fais depuis des années, surtout que ça ne me dérange pas plus que ça. Ce n'est pas comme si je n'avais pas été élevé, sans amour d'un père et d'une mère.

Non, je n'est pas était adopté. Enfin, je n'appelle pas ça comme ça car pour moi, ce n'est pas le cas. Ce ne sont pas des personnes qui me servent de parents, mais elles m'ont élevé comme leur propre fils. Bref, je ne vais pas en parler pour l'instant, car je n'ai pas la tête à ça, bien que ce ne soit pas de mauvais souvenir, bien au contraire, mais cela fait partie du passé maintenant ! Ceci dit, qui sait ? J'en parlerai sûrement à quelqu'un plus tard.

Enfin ... Revenons un peu sur le présent. Actuellement, il ne me reste plus qu'une semaine avant ma cérémonie de remise des diplômes car oui, j'ai étais reçu ! Bon, c'était juste, mais c'est passé ! Et tout de suite maintenant ... Je dois ranger mes cartons dans les meubles. Et oui, j'ai déjà des meubles ! Enfin, le minimum quoi. La personne qui vivait ici juste avant moi m'a dit qu'elle ne prenait pas tout puisqu'elle partait vivre chez son futur marie désormais. Elle a également dit, je cite « Et puis, si ça peut aider un beau jeune homme dans le début de sa vie active, je les laisse volontiers » Autant vous dire que je me sentais flatté ! Pardon ? Ah, Oui, oui, mes chevilles rentrent encore dans mes baskets.

Bref, tout ça pour dire qu'il faut maintenant passé au rangement, mais comment dire ... J'ai une flemme totale. Je viens de faire je ne sais combien d'aller et retour à pied, alors que je suis claqué. En plus, mon ventre commence à crier famine. Je sors mon portable pour regarder l'heure et constate qu'il est déjà 13 h passé. Pas étonnant que j'ai faim !

Je me lève donc, prenant appuis sur mes mains au sol, étant assis par terre avant de les épousseter sur mon magnifique fessier. Je fais de même avec mon jean, car il porte plein de poussière. Faut dire que cet appartement à besoin d'un léger coup de balais ! Bref ... Faut que je trouve de quoi manger avant de faire quoi que se soit ! Namjoon m'a dit qu'il m'avait donné le reste de ses placards pour, je cite « Ne pas m'encombrer pour aller chez mes parents » et je dois avouer qu'il avait déjà pas mal d'affaire entre ses meubles et trucs perso. Bon, on va pas se le cacher, il avait pas grand-chose et on pouvait compter sur nos 10 doigts ses meubles : une table basse, un canapé, un lit, 2 étagères et un range bordel. Le reste, c'était du petit électro-ménagé. Il avait même pas de lave-linge ... On devait tout faire à la main ... Parfois, j'avais envie de pleurer ... Mais maintenant, j'en ai un ! Vive la liberté !

Je m'approche des cartons empiler et ouvre le premier. Nope, ça c'est mes caleçons. Oui, j'en ai un carton entier, et alors ? Je le referme et le pose au sol avant d'ouvrir le suivant. Non plus, mes livres de cours ne vont pas m'aider à remplir mon estomac ! Hé mais, pourquoi je m'amuse à ouvrir mes cartons un par un ? Connaissant Namjoon, organisé comme il est, il a du marqué sur le carton un truc pour l'identifier.

Je me mets donc à prendre les cartons pour les retourner dans tous les sens afin de trouver ma caverne d'Ali baba. Je souffle ... Namjoon est un poil trop perfectionniste. Il s'est cassé le cul à écrire sur chaque carton ce qu'il contient. Je souris. Il est décidément trop gentil et attentionné avec moi.

C'est au bout de quelques petites minutes que je trouve enfin le carton de mes rêves. Namjoon y avait indiqué « Pour Jimin, alias le morfal aux grosses fesses ». Lorsque j'ai vu l'inscription, je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher un rire tout en traversant la pièce afin de me diriger vers la cuisine, posant le carton sur la table centrale. Il est vrai que pour la plupart des personnes, j'ai un fessier un peu plus gros que la moyenne, mais c'est ce qui fait mon charme ! J'ouvre le carton et prend une boite de ramen instantané. Bon ... reste plus qu'à voir si une casserole vit encore parmi ces placards et à faire fonctionner la gazinière.

Je fouille alors tous les placards, me rendant compte par la même occasion que la femme qui vivait ici à réellement laissé beaucoup de chose ! J'ai même pas besoin d'aller chercher de la vaisselle ou autres, il y a ce qu'il faut. Bon, y a approximativement trois ou quatre couverts différent, mais pour moi tout seul, c'est bien assez ! Je finis par trouver une casserole et la remplie d'eau avant de la poser sur la gazinière. Bon, voyons comment ça marche. Quatre boutons, un pour chaque côté présent sur la plaque. Jusque-là, tout va bien. La logique voudrait que se soit le deuxième, au vu de l'emplacement de la casserole. Je tourne donc le bouton, mais rien. Oh mon dieu ! Dites-moi qu'elle n'a pas pris la bouteille de gaz ... Enfin, après, je n'ai pas tellement à me plaindre, vu le nombre de chose que j'ai ici, mais bon ...

Je m'accroupis au sol et ouvre la porte se trouvant sous la gazinière et aperçoit une bouteille de gaz. Ouf. Ah, je comprends pourquoi ça ne fonctionnait pas. Elle a débranché le tuyau. Je suis vraiment bête, car je sais très bien que lorsqu'on déménage, on doit couper tout ce qui est gaz et électricité. On a dû également le faire dans l'ancien appart de Namjoon avant de partir. Par curiosité, je regarde la bouteille est constate qu'il reste à peine un huitiéme de gaz ... Je vais devoir en acheter une si je veux manger les prochains jours.

Je sors de ma contemplation et branche le tuyau sur la bouteille, puis allume enfin le gaz. Le temps que l'eau entre en ébullition, je décide de partir à la recherche du compteur afin de le remettre en route, si je ne veux pas avoir de surprise avec une quelconque machine électrique ou tout simplement avec l'eau chaude lorsque je vais prendre ma douche tout à l'heure.

Après avoir fait presque toutes les pièces, tout en imaginant comment je pourrais disposer mes affaires ainsi qu'au possible réaménagement des meubles, je trouve le compteur qui se trouvait tout simplement ... dans le couloir situé à l'entré. Je soupire et m'approche, ouvrant la boite se trouvant contre le mur avant de remonter chaque petits boutons vers le haut. Un léger bruit sourd s'activa, montrant que l'électricité revint peut à peu, jusqu'à ce que le bruit disparaisse.

Maintenant que c'est fait ... Manger !!!! Je cours jusqu'à la cuisine, manquant de tomber lorsque ma chaussette glisse sur le parquet en tournant sèchement à l'entré du lieu sacré, dédié à la nourriture. Je m'approche de ma casserole où l'eau boue – sûrement depuis un peu trop longtemps puisqu'il ne reste qu'un quart d'eau dans celle-ci – et remplie la boite de ramen instantané autant qu'il faut. Le temps qu'elles gonflent, je me mets en quête de lait dans mon carton et le pose à mes côtés avant de m'asseoir. Je coupe en deux les baguettes données avec la boite et me mets à manger goulûment, répondant au besoin de mon estomac qui ne cessaient de crier depuis un bout de temps !

Pfouaaa ! J'ai bien mangé ! M'écriais-je après avoir mangé trois boites de ramen, me laissant aller contre le dos de ma chaise, les bras pendants dans le vide et la tête en arrière.

Bonjour le plafond, t'inquiète pas, je te dérange pas longtemps, je veux juste réfléchir à ce que je vais bien pouvoir faire maintenant. Évidement, je vais ranger le bordel que j'ai mis sur la table, mais je me tâte sur ma prochaine activité. Il faut que je range mes cartons, mais il faut également que j'aille faire des achats comme une bouteille de gaz par exemple, qui m'a lâché lorsque j'ai fait chauffer mon eau pour la troisième fois... mais il n'y a pas que ça. J'ai besoin de truc à manger histoire de tenir au moins la semaine pour que je puisse me concentrer sur la recherche d'un job.

Je tourne lentement la tête vers l'entrée de la cuisine, apercevant deux/trois cartons. Je soupire. Je vais opter pour la sortie et achat. Oui, j'assume avoir la plus grande flemme du monde sur le moment. Je me rends dans l'entrée principale, mets mon manteau ainsi que mes baskets et me retrouve dehors avant de fermer ma porte et de mettre mes mains dans mes poches tout en rangeant mes clefs et commence ma marche.

L'avantage ici, comme j'habitais déjà dans le coin de base, je connais la ville et surtout, les magasins et épiceries à proximité. En bref, ça me change pas des masses et je peux pas tellement découvrir les lieux. Cependant, je suis de l'autre côté de mon ancienne rue, donc le début du chemin m'est un peu inconnue, et encore, c'est vraiment un petit peu, car je reconnais au loin la grande rue principal.

Après quelques mètres, j'arrive à une intersection, découvrant une petite rue qui me semble être un raccourci pour aller à mon dû, vu ce que j'aperçois de l'autre côté. Finalement, c'est pas si mal que ça d'avoir déménagé ici, si je peux gagner en temps de marche ! Je parcours la rue, regardant le mur des maisons composant cette rue jusqu'à ce que j'aperçois une personne sur l'une des fenêtres un peu plus loin, sur ma gauche.

C'est un jeune garçon, aux cheveux assez foncés pour ne pas dire noir. Il semble assez chétif à voir comme ça. Il se trouve accoudé à sa fenêtre, les bras croisés où repose sa tête légèrement de côté. Plus je m'approche, plus je constate qu'il semble être dans ses pensées. Ce qui me choque un peu, c'est qu'aucune expression ou émotion ne se lisent sur son visage. Je me demande bien à quoi il pense pour paraître ainsi, mais surtout pour fixer sans bouger ne serait-ce qu'un doigt, un point quelconque, au point qu'il ne semble pas encore m'avoir remarqué.

C'est uniquement lorsque j'arrive à sa hauteur – bien qu'il se trouve un étage au-dessus de moi – et que notre regard se croise, qu'il me remarque et est prit d'un phare phénoménal. Il semble choqué au premier abord avant de se mettre à paniquer. Je peux voir son visage devenir légèrement rouge avant de disparaître de la fenêtre, laissant juste place à un bruit sourd. Je ne pus me retenir de rire. J'ai dû lui faire peur et le surprendre au point qu'il vient d'en tomber. Je reprends ma route – m'étant stoppé inconsciemment lorsque j'ai croisé son regard – le sourire aux lèvres par cette scène que m'a offert ce garçon.

Maintenant, direction le centre-ville !

...

Vos impressions du premier chapitre ?

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