La Nouvelle
Ça faisait un mois. Un mois qu'il avait rencontré les soldats, ses amis. Guillaume avait finit ses oeuvres dont il était très fier.
Et maintenant, il les installait dans la salle qui lui était dédié.
À l'opposé de Guillaume, une ombre regarde l'oeuvre de Loïc contre la vitre. Guillaume reste interloqué c'est ce soir le vernissage pas ce matin.
- Excusez moi ! L'homme tourne la tête. Vous êtes très en avance.
L'homme se retourne complètement, il regarde Guillaume qui se fige.
Loïc...
- Pourquoi tu as les yeux rouges ? Rien n'échappe au dessinateur.
- Fabrice est mort. Commence Loïc.
Premier coup au coeur. La phrase à été finit en un murmure.
- Dimitri est à l'hôpital dans le coma.
Deuxième coup, une larme coule.
- Ian se bat toujours. Il cherche à venger son frère et Fabrice.
Troisième coup. La peur se mélange à la tristesse. La colère vient chatouiller le tourbillon d'émotion.
- Je n'ai... J'ai plus de bras droit. Avoue t'il. Dernier coup. Guillaume ne comprends pas. Il pleure. Il est à genoux. Loïc s'est approché. Le dessinateur est sur que le blasé pleure aussi.
- Pourquoi ? Son regard tombe sur une de ses oeuvres où ils sont souriant. Guillaume ne l'avait pas remarqué mais leurs poings sont tous serrés. Ils avaient peur. Ils savaient.
- Pourquoi sont ils allé au front ? Ils savaient ce qu'ils les attendaient... Guillaume est perdu. Loïc le regarde, il n'a plus rien à dire.
Il pourrait partir... Mais il reste...
Peut-être parce que Guillaume se pose les mêmes questions que lui ? Sûrement... Ils y répondrons ensemble alors.
- La Nation avait besoin d'eux... Commence Loïc.
- Qu'elle Nation envoie ses enfants à la mort ? Demande Guillaume.
- Toutes, elles les envoient toutes à la mort...
- Pourquoi ? Demande Guillaume.
La question reste en suspens dans l'air. Loïc sait. Guillaume sait. Mais la réponse est si stupide qu'ils ne veulent pas avouer que leurs amis sont dans cet état pour ça. Les secondes passent et Loïc étouffe un sanglot.
- Pour gagner... Murmure t'il.
- Mais dès que nous perdons un de nos amis... Nous perdons la guerre...
- Pas suffisamment pour l'arrêter. Rajoute Loïc.
Guillaume est prit d'une rage folle contre son gouvernement. Il a envie d'arracher les tableaux, les croquis du mur. Il a l'impression que ses oeuvres montrent que la guerre est normal. Il commence à se diriger vers ses oeuvres. Loïc l'attrape et l'immobilise. Il a deviner sa mauvaise intention. Guillaume se débat. Il hurle. Il crie. Loïc le tient de son bras valide.
- Arrête ! Hurle t-il. Ne les tuent pas une deuxième fois. Guillaume se calme. Les mots de Loïc l'ont touché.
- Je ne veux pas approuvé la guerre.
- Tu n'as qu'à à montrer l'horreur de la guerre. Commence Loïc. Tu as montré notre joie et un peu de notre tristesse. Les idées commencent à germer dans l'esprit de Guillaume.
- Peut tu me l'as décrire. Je ne veux pas faire un faux tableau. Loïc approuve, silencieusement. Ils se mettent au travail. Loïc se remémore de douloureux souvenir. Le sang. Le bruit. Les cris qui essaient vainement de couvrir les bruits des explosions. Le bruit de l'arme dans ses mains. Quand on se rend compte qu'on a le droit de vie et de mort. Loïc décrit tout. Guillaume dessine à s'en faire tomber les doigts.
En une après-midi, le travail est finit.
Ils accrochent tour les deux l'oeuvre aux murs principal et Guillaume la recouvre d'un drap blanc.
- Je la dévoilerai à la toute fin... Murmure Guillaume. Est ce qu'on peut aller voir Dimitri ?
Loïc approuve silencieusement.
Le soir du vernissage. La dernière oeuvre à fait polémique. Loïc s'est retenue de les frapper. De leurs crier dessus. Personne ne pensaient que la guerre était aussi cruelle. Tous croyaient que l'artiste avait chercher à faire peur, avait éxagerer. Loïc s'énervait du fait que Guillaume ne défende pas son œuvre.
- Ils ne comprendront pas. Dit-il. Ils ont été envenimer par ce qu'à dit notre gouvernement mais tu verras... Plus tard... Bien plus tard. Les hommes comprendront, ils seront touché par votre détresse. Et vous aurez peut-être empêcher une future guerre.
Loïc se tait et reste à côté de Guillaume. Quelques minutes passent et Loïc reprend la parole.
- J'ai quand même envie de les baffer ces cons.
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