Dessin

- Non sérieusement, vous pouvez bouger !

 Les trois soldats semblaient confus et le dernier semblait s'en foutre complètement comme a son habitude. Il avait mis des écouteurs et écoutait de la musique en perdant son regard dans le paysage à travers la fenêtre du train. Il mémorisa rapidement cette image. Elle était magnifique et semblait exprimer une souffrance cachée. 

- En fait, on veut juste faire en sorte que ce soit le plus simple pour toi. S'exclama Fabrice, passant une main dans ses cheveux imaginaire. Cela devait être une vieille habitude. 

- J'ai l'habitude de dessiner des personnes en mouvements. Je connaît les proportions de l'homme par cœur. Soyez naturel... 

Fabrice se mit directement à embêter gentiment Dimitri qui commençait à s'énerver.  Ian souriait avec sagesse.  Facilement, Guillaume réussit à mettre une personnalité sur chacun de ses nouveaux amis. Fabrice était le chauve, baraqué au grand cœur. Ian le sage qui voulait protéger ses amis. Loïc était le blasé, mais qui seras facilement le bras droit d'Ian.  Et Dimitri le petit jeune, timide, qui a encore tout à prouver. 

Ils étaient très stéréotypés. C'était surement pour se protéger, pour ne pas être brisé trop facilement... Où alors, ils voulaient juste être soudés plus rapidement. 

Il ne savait pas. Guillaume se contenta de regarder et de refléter le petit groupe. Il les aimait beaucoup, même le blasé. L'exposition sera grandiose.

Il trouva quelques positions sympathiques et il les dessina aussi vite que possible, il ajoutera de la couleurs plus tard. Il repassera en noir plus tard. 

Les moments... C'est ça qu'il veut partager, c'est ça qu'il veut retranscrire sur le papier. 

Alors, il dessine. Il dessine.

Petit à petit cela devient plus que du dessin. Il veut les faire survivre. Il veut que leurs visages soient pour toujours figés sur le papier. Ils sont devenue amis. Guillaume fait partit du groupe.

Ils s'amusent ensemble. Guillaume en oublie presque son meilleur ami. Son carnet de dessin. C'est le seul qui as accompagné sa scolarité.

Les blagues continue et Guillaume est bien, magnifiquement bien.

Toute bonne chose à une fin.

L'arrêt avait été annoncé. Les soldats étaient brusquement revenu à la réalité. Et Guillaume enregistre l'image. Il ne veut pas dessiner cette émotion devant eux.

- Nous allons nous quitter. Commença Ian.
- Merci c'est gentil d'avoir pris du temps pour nous. Continua Fabrice.
Guillaume hocha la tête.
- Je vous inviterai à l'ouverture de l'exposition. Vous avez intérêt à venir ! Les deux soldats rièrent de bon cœur. Loïc quitta sa moue habituelle pour offrir un micro-sourire au jeune dessinateur. Dimitri, lui serait ses manches. Il tremblait et regardait avec un faux sourire Guillaume. Les attitudes des gens ça n'échappe pas à un dessinateur. Jamais.
Le train s'arrête, ils partent en disant au-revoir à celui qui reste. Guillaume arrive à chuchoter à Ian de prendre soin de son frère que celui-ci à peur. Ian hoche la tête, il sait.

- Tout va bien se passer. Chuchote Ian. Et ils s'en vont. Un sourire aux lèvres.
Avant de passer la porte, le blasé se retourne. Et Guillaume est persuadé que Loïc à murmuré un merci. Juste du bout des lèvres.
Puis ils disparaissent dans la lumière du jour.

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