...
Coucou !!!
Vous allez bien ?
Juste pour vous dire que ce chapitre sera un peu spécial, donc les mots en italiques seront les pensées de Yui à partir de début du récit jusqu'à fin du récit.
Voilàààà, bonne lecture !!!!
________________________________________________________________________________
Alors, de un, je n'étais PAS jalouse !
Si, si, je vous assure !!!
... Pourquoi vous doutez de moi, comme ça ?
Izana : Eh, oh, réveille-toi, là. Tu m'entends ?
Moi : Hein, que quoi ?
Il se tape le front avec la paume de sa main.
Izana : Qu'est-ce que tu as découvert sur nous que je ne t'avais pas dit ? Tu m'avais dit que t'avais trouvé quelque chose.
Moi : Ah... oui, c'est vrai... Et bah je faisais quelques recherches, et j'ai découvert qu'on avait un certain lien avec les Sano... C'est quoi cette histoire ? Je croyais que tu les détestais, non ?
Son visage s'assombrit. Je savais qu'il allait réagir comme ça, mais j'ai besoin de réponse avant d'aller assister à la bataille entre le Toman et le Valhalla. Et de potentiellement y participer. En fait, c'est pas potentiellement, je vais y participer, même si je dois désobéir à Izana pour ça.
J'attends une réponse de sa part.
Il essaie de se calmer, prend une grande inspiration, et commence son récit.
Il se trouve qu'il croyait qu'Emma était sa sœur. Il a vécu toute son enfance avec elle. Avant de partir en centre de détention. Avant que je ne le retrouve par mes propres moyens, du haut de mes 12 ans. Donc, quand il en est sorti, il a rencontré Shinichiro Sano. Le frère de Mikey et Emma. Il s'entendaient grave bien, mais j'ai compris qu'Izana voulait Shinichiro rien que pour lui. Il était jaloux. Et le pire, c'est quand il a découvert qu'en fait, aucun des Sano n'avait de lien de parenté avec lui. Il était tellement frustré qu'il a fait de la merde. Et il est retourné en centre.
Et c'est à peu près à ce moment que je l'ai rencontré.
Il a essayé de faire un résumé très court, pour ne pas s'énerver. Je voyais bien qu'il luttait. Je me suis approchée de lui pour lui faire un câlin, histoire de le calmer un peu.
Ça a un peu marché. Il s'est un calmé. Mais ensuite, il s'est tourné vers moi. Oh non... Je sais ce qu'il va me demander...
Izana : Et toi, comment tu m'as trouvé ? Alors que t'étais qu'une gamine de 12 ans ?
Ce fut à mon tour d'avoir une sombre expression.
Moi : ... Tu veux que je te raconte mon enfance avant de te rencontrer, c'est ça ?
Il hocha de la tête.
Moi : ... Je vais essayer de bien te raconter comment ça s'est passé...
Début du récit
Moi : J... j'ai froid...
J'errais dans les rues depuis ma plus tendre enfance. Depuis mes 5 ans, pour être précise. À chaque fois, j'avais de la chance, des personnes aimables me donnaient un peu de nourriture. Mais à présent, j'étais malade. Les autres fois, par je ne sais quel heureux coup du sort, j'avais réussi à trouver un endroit en intérieur où me réfugier. Mais cette année, c'était différent.
En fait, pour être tout à fait exacte, je ne vivais pas dans la rue. J'avais un domicile, mais je préférais ne pas y passer trop de temps. En effet, mon père était un policier alcoolique. Et ma mère, une femme de petite vertu...
Bref, ma mère ne voulait pas de moi. Mon père non plus. Mais j'étais obligée de vivre chez l'un des deux. C'est mon père qui a dû me faire vivre ave lui. En soi, à présent que je regarde mon passé, je ne sais pas trop ce qui étais le mieux. Vivre avec une mère qui accueille un mec chez elle chaque soir pour faire des trucs pas très nets avec lui et entendre des bruits chelous chaque nuit, ou vivre avec un père alcoolique qui était un de ces hommes se divertissant de cette façon.
C'est mon père qui a dû me faire vivre ave lui. Je le dégoûtais, je le sais. Il me regardait toujours de haut, me frappais, me disant qu'il me détestait, que j'étais inutile.
Et il sortait, tous les soirs, avant de revenir, bourré et voulant me frapper un peu plus à chaque fois.
Je ne pouvais pas aller porter plainte, de un j'étais trop petite, de deux, mon père était policier, je n'aurais rien pu faire.
Donc je m'enfuyais. Souvent. Pour ne pas avoir à souffrir trop. Je préférais tomber malade à en mourir que de subir des blessures à la fois mentales et physiques.
J'étais dans la rue, frigorifiée. Je me mis en quête d'un endroit ou dormir. Que je ne trouvais pas.
Je me suis dirigée vers un endroit où il y avait d'autres personnes à peu près dans mon cas. À la différence près qu'elles, elles auraient tout fait pour avoir un toit. Je leur aurais volontiers échangé ma place contre la leur, ne voulant pas de ce domicile horrible. Mais je me disais que mon père les arrêterait et leur ferait beaucoup de mal pour quelque chose qu'ils n'auraient pas commis.
Mais ce jour-là, personne. Le destin était contre moi. J'appris plus tard qu'ils avaient en fait tous été accueillis dans une église pour fêter Noël. Car, en effet, nous étions la veille de Noël.
Quelle ironie ! Le soir censé être le plus festif de l'année, le plus convivial, je le passais dehors, sans rien.
Je commençai à errer sans but dans les rues, trop épuisées pour penser, dès lors.
Et ce soir là fut le plus chanceux de toute ma vie.
Alors que j'avais fini par arrêter de marcher et que je m'étais recroquevillée dans un coin, je vis une ombre me dominer. Je relevais la tête, et voyait une personne, une jeune femme avec des paquets de cadeaux dans les bras. Elle me regardait, avec tendresse et compassion.
J'étais apeurée par cette personne que je ne connaissais pas, et me préparais à me lever pour partir. Elle me retint par le poignet.
??? : Attends ! Je ne te veux aucun mal ! Juste t'aider !
On avait tenté bien des fois de me faire tomber dans un piège. J'aurais dû être méfiante, mais au lieu de cela, je distinguais dans les yeux de cette femme un je ne sais quoi de sincère, rassurant, bienveillant. Je me tournais face à elle, les yeux plein de détresse. Une larme solitaire roula sur ma joue.
Elle écarquilla les yeux de surprise à ma douleur, et lâcha brusquement ses sacs pour me gratifier d'une étreinte. Une étreinte que je n'oublierai jamais, elle était chaude, réconfortante. Comme si elle était la maison que je n'avais jamais eu.
Je me souviens vaguement du chemin après ça, mais sans plus.
Par contre, je me souviens du premier vrai Noël que j'ai passé avec elle et son compagnon.
Elle s'appelait Evangelina, elle avait 24 ans, et lui se nommait Théo, et il avait 26 ans. Ils firent des recherches sur mon père, et le firent arrêter pour maltraitance d'un mineur. Je ne le revis plus jamais.
Les seuls parents que je me reconnaissais étaient Eva, comme j'aime maintenant la surnommer, et Théo. Je les appelle quelque rare fois par leur prénom, mais plus par "papa" et "maman", désormais.
Je grandis à leur côté, ma mère m'enseignant ses connaissances en informatique, et mon père, les siennes en travaux manuels. J'allais à l'école, comme les autres.
Mais je savais que je n'étais pas comme les autres.
J'aimais me battre, mais je réfrénais cette envie, pour ne pas causer de problèmes à mes parents. Cependant, il découvrirent bien assez tôt mon goût pour les bagarres. Ils me réprimandèrent, inquiets pour moi. Mais il ressentaient également de la fierté.
Dans les faits, ils apprirent qu'à chaque fois que je frappais quelqu'un, c'était pour avoir défendu une autre personne.
Plus tard, à mes 12 ans, Eva me donna une épreuve, elle voulait que je sois forte pour prendre ma revanche sur le monde. Elle me demanda de retrouver à l'aide d'un ordinateur si j'avais de la famille du même sang que moi. Elle voulait que je puisse rencontrer cette famille, que je vois que le monde n'est pas seulement cruel. J'appréhendais énormément, je pensais que tous les gens de la même famille étaient destinés à ne pas s'entendre.
C'est là que je t'ai trouvé. Toi, Izana. Le frère qu'on m'avait caché.
Je me rendis compte que toi aussi, tu aimais te battre, puisque tu étais à présent dans un centre de détention.
Vous vous demandez sans doute comment ça se fait qu'une fille de 12 ans ait pu accomplir tout ça ? Grâce à mes parents. Ils m'ont soutenu dans tout ce que je faisais. Me grondant quand il le fallait, mais le plus souvent, m'encourageant pour parvenir à mes fins. Une phrase d'eux dont je me rappellerais toujours : "Face à une tâche, ne te demande pas si tu as la capacité, demande toi si tu as la volonté" (Nda : citation de mon arrière grand-mère, au passage, si vous pouviez ne pas la prendre pour vous même, merci). Ils voulaient que je sois autonome. Et c'est ainsi que je suis devenue.
J'ai donc effectué des recherches sur le pourquoi du comment tu t'étais retrouvé dans cet endroit.
C'était... très long. Mais j'ai finalement réussi.
J'ai demandé à Théo et Evangelina leur autorisation pour te rendre visite. Ils ont accepté, et Théo m'a accompagnée. Je ne pouvais tout de même pas aller toute seule dans un centre de détention avec de violentes personnes !
C'est à ce moment que j'ai commencé à te rendre visite.
Au début, tu étais tellement méfiant et têtu que tu restais muet !
J'étais si vexée que j'ai décidé de revenir tous les jours pour te faire changer avis.
Je souris à cette pensée.
Et puis, ensuite, je t'ai montré des preuves irréfutables, et tu étais étonnée qu'une "petite gamine" comme moi, comme tu dis, puisse avoir fait autant de recherches, juste pour te retrouver.
Après, à tes 16 ans, tu es sorti du cente. Et tu as pris un appartement.
Mes parents voyaient bien à quel point je m'étais attachée à toi, et m'ont laissé emménagé dans ton appartement.
Je ne sais d'ailleurs pas comment ils ont pu te faire confiance si facilement !
Ah, non, c'est vrai, ils ont attendu 2 mois avant d'accepter...
Bref, le fait est que la suite, tu la connais, maintenant !
Fin du récit
Je regardais Izana dans les yeux.
Moi : Voilà, tu connais tout mon passé...
Il le fixa un long moment sans rien dire, puis commença doucement à me caresser la tête.
Izana : Je ne savais pas que tu avais vécu tout ça... Pourquoi tu ne m'as pas dit ?
Moi : Je... je n'aime pas parler de moi... de mon passé, tout ça...
Il pensa soudainement à quelque chose, mais je ne sais pas quoi.
Izana : Tu veux aller où ?
Moi : Hein ?!
Izana : En général, quand tu me demandes un truc comme ça, avec des infos sur moi et tout, c'est que t'as une idée en tête.
Moi : ... Tu me connais trop bien, c'est pas normal.
Il leva un sourcil.
Izana : Et donc ?
Je soupirai.
Moi : À la bataille entre le Valhalla et le Toman.
Il se crispa légèrement en entendant cela.
Moi : Mais je voulais pas te le dire parce que je savais que tu allais commencer à te crisper...
Il prit une profonde inspiration.
Izana : Tu veux y participer, en plus, non ? Du côté du Toman, au vu de tes questions de tout à l'heure.
Moi : ... Oui.
J'attendais son verdict avec un regard suppliant. C'est quand même mieux si j'ai son autorisation, ça veut dire que j'aurais pas à fuir si je le vois arriver pendant la bataille.
Izana : ...
Moi : Allez, s'il te plaît !!!
Izana : ... Ok.
Rina sortit de nul part.
Rina : YOUHOUUUU !!! CHAMPAGNE POUR FÊTER ÇA !!!! Ah non, c'est vrai, on est mineurs, bah alors CHAMP*MY !!!! OUAIIIIIIS !!!
Je sursautais.
Je vis peu à peu sortir d'un peu partout dans la salle plein de personnes. Ran, Rindo, Kakucho, et même... Chifuyu ?! Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Mitsuya, aussi ? Mais wesh, c'est quoi ça ? Heureusement, y'a pas Mikey, ou alors il est caché, sinon Izana l'aurait, mais DÉ-FON-CÉ. et ç'aurait pas été beau à voir. J'aperçois aussi Smiley, Angry et d'autres personnes du Tenjiku.
Izana : ... On m'explique pourquoi y'a autant de monde ? Dont des membres d'un gang adverse ?
Ran lui tapote l'épaule.
Ran : Rooh, allez, pour une fois on peut bien s'amuser, non ?
Izana : ... Bon, d'accord.
Moi : Quoi ?! Izana ?! Tu es malade ?!
Il me lança un regard noir.
Izana : La ferme.
Moi : Wow, du calme !
Je réalisais quelque chose.
Moi : Attendez deux secondes... Vous avez entendu tout mon récit ?! En entier ? Genre, tout mon passé et tout ?!
Il se regardèrent chacun leur tour, et hochèrent de la tête en chœur.
Moi : Oh p*tain la mer*e. En plus, je suis sûre que c'est la faute de Rina qui a fait rentrer tout le monde en douce ici.
Ma meilleure amie sifflota les bras derrière le dos.
Moi : Ouais, c'est bien ce qui me semblait.
Et donc... ils rentrèrent tous chez eux chacun leur tour. Ils étaient juste venus nous faire peur, et ça a marché. Avant de partir, à l'abri des regards, Chifuyu m'enlaça, me faisant rougir jusqu'à la racine des cheveux. Il parla très bas, presque comme un chuchotement.
Chifuyu : S'il y a quoi que ce soit qui ne va pas, tu me dis.
Je hochai timidement de la tête.
Il me fit son plus beau sourire, et partit à son tour.
________________________________________________________________________________
Alors ? Vos avis ?
J'espère que ça a été un peu plus clair, comme ça ! Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas !
(je te vois venir, coconuto62 ...)
Bref !!! Bonne soirée/journée !!!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top