Chapitre 18 : Une journée banale


PDV : Zhongli


Je me réveille, la lumière du soleil sur mon visage. Je me redresse et voit que je suis toujours nu, mais que j'avais un fine couverture sur moi. Je me frotte les yeux et entend le bruit de l'eau de la douche. Childe doit être en train de se doucher... Je m'assois et remet un boxer. Je repense à ce qu'il s'est passé hier et souris. C'était très bon. Je m'étire et Childe arriva en s'essuyant les cheveux


Tartaglia : Bonjour Zhongli! Tu es enfin réveillé à ce que je vois

Zhongli : Oui... Quel heure est-il ?

Tartaglia : 10h30

Zhongli : Oh mon dieu Hu Tao vas me tuer...

Tartaglia : Tu es ton propre Dieu

Zhongli : Ne joues pas sur les mots...

Tartaglia : Aha !

Zhongli : Tu as bien dormi ?

Tartaglia : Très bien merci. Toi je sais que tu as bien dormi parce que je n'arrivais pas à te réveiller.

Zhongli : Ah ?


Tartaglia rigola. Il jeta sa serviette sur le canapé et me fit un bisous sur la joue


Tartaglia : Tu devrais aller te préparer sinon Hu Tao va vraiment te tuer

Zhongli : Tu as raison


Je me lève et prépare mes affaires pour aller me laver. Je vais dans la salle de bain que je ferme à clé (Je connais un pervers roux qui aimerais me mater pendant la douche). Je me déshabille, pour le peu que j'étais vêtu et allume l'eau. Je met l'eau chaude et profite de cet instant de relaxation. Je doit avouer que j'ai encore des courbatures... Je jette un œil dans le miroir et voit que j'ai encore la marque des suçons. Non mais comment je vais cacher ça moi ? Je soupire en souriant. Je ne vais pas mettre une écharpe ou quoi que ce soit, cela va paraître bizarre. Surtout que je n'en met jamais. Je peux toujours me mettre un pansement et dire que je me suis blessé... Oui je vais faire ça. Je prend le savon et me lave tranquillement. Une fois rincé et propre, je m'habille et sort de la salle de bain. Je cherche Tartaglia et le voit dans la cuisine

Zhongli : Bah qu'est ce que tu fais ?

Tartaglia : Je te prépare un petit déj, sinon tu auras faim au travail

Zhongli : Oh... Merci c'est gentil.

Tartaglia : Ce n'est rien.

Zhongli : Qu'est ce que tu va faire de ta journée ?

Tartaglia : Je vais me promener un peu, et je viendrais te voir quand j'en aurais marre

Zhongli : Ce qui devrais arriver assez vite

Tartaglia : Aha ! Tu as raison !  Tiens j'ai fini. Par contre pour le thé je suis pas sur de la qualité...


Il posa le plateau sur la table


Zhongli : Merci. Tu ne veux pas déjeuner ?

Tartaglia : Non je ne déjeune pas le matin.

Zhongli : Je sais mais...

Tartaglia : T'inquiète je ne vais pas mourir de faim. Au pire j'irais m'acheter un viande mora et puis voilà

Zhongli : Comme tu veux.


Je commence à manger tranquillement. Le thé de Childe était très bon.


Zhongli : Tu n'avais jamais fait de thé avant ?

Tartaglia : Non c'est pas vraiment ma tasse de thé Aha !

Zhongli : Très drôle le jeu de mot

Tartaglia : Pourtant tu n'a pas rigolé.

Zhongli : Je ne rigole pas souvent

Tartaglia : Dommage.


Tartaglia s'assit pour me regarder manger. Je déjeunais tranquillement sans trop me presser quand je me souviens que je suis en retard de 3h sur mon travail.


Zhongli : Raah !


Je me dépêche de manger et je le lève.


Zhongli : Le déjeuner était excellent merci Childe mais je dois travailler


Je l'embrasse vite fait et part en marchant assez vite jusqu'au funérarium. Hu Tao vas râler...


PDV : Tartaglia


Je regardais la table, un peu déconcerté. Zhongli était parti à la vitesse de l'éclair. Il a si peur de la réaction d'Hu Tao ? Enfin c'est vrai que des fois elle peu être terrifiante. Boulet, mais terrifiante. Je prend donc la vaisselle et la met dans l'évier. Je fait couler l'eau et lave la tasse et les couverts. Je les essuie et les range. Je passe dans la chambre où on aurait du dormir cette nuit, mais vu ce qu'il s'est passé hier soir... Je souris en repensant au bon souvenir. C'était très bien et je doit dire que Zhongli est doué. Je pouffe de rire et sort de la maison. Je vais aller voir les restes de ma maison brûlée. J'ai quelque chose à vérifier... Je marche dans les rues animées. Je pouvais voir des enfants jouer en riant, en courant à travers les gens. Je souris. Quand j'arrive devant chez moi, je soupire. C'est ce que je pensais... J'entre dans la maison. Je fouille dans mon bureau et constate que tous mes papiers avaient disparus... Donc c'est bien ça... Ils ont fouillés chez moi et après ils ont tous brûlés... Je cherche les traces que les Fatuis ont laissés, et trouve leur marque dessinée sur le mur avec du sang. Mon Dieu... Qu'est ce que prépare la Tsarine... Elle doit savoir que je lui ai désobéi. Il vas falloir que je trouve un plan, sinon je vais y passer...


Ningguang : Ajax?


Je tourne la tête et voit Ningguang et Kequing


Tartaglia : Qu'est ce que vous faites la ?

Ningguang : J'allais te demander la même chose.

Tartaglia : Je suis venu voir ce qu'il restait de chez moi...

Kequing : C'était chez toi ?

Tartaglia : Bah ouais

Ningguang : Donc ce n'est pas toi qui a dessiné cette marque sur le mur

Tartaglia : Bah non

Ningguang : Ce n'est pas toi qui a brûlé cette maison

Tartaglia : Pourquoi j'aurais brûlé ma propre maison ?!

Ningguang : On ne sait jamais, avec les Fatuis.


Je soupire. Elle elle me gave encore plus que les autres. Je sors de la maison en lui faisant un signe de main. Je me dirige vers le funérarium, en réfléchissant. Scaramouche n'a pas brûlé ma maison, ce n'est pas son style. Il m'aurait laissé un mot... Alors qui c'est... Je m'arrête devant la porte du funérarium. J'entre et va dans le bureau de Zhongli, qui travaillait calmement. Zhongli releva la tête


Tartaglia : Tu m'a entendu entrer ?

Zhongli : Non, c'est mon pur instinct. Tu viens toujours à cette heure là


Je rigole. C'est vrai que j'ai toujours l'habitude de venir à la même heure, travail ou pas. Je vais l'embrasser et m'assoit à côté de lui. Puis un cri strident nous perça les oreilles


Hu Tao : OH LALALA JE LE SAVAIS, VOUS SORTEZ ENSEMBLE !!!


Nous tournons tous les deux la tête et voyons Hu Tao sortir de derrière un carton


Zhongli : Tu es planquée là depuis longtemps ?

Hu Tao : 20 minutes. Ça fait très long.

Zhongli : Irrécupérable.


Hu Tao rigola et s'approcha de Zhongli


Hu Tao : Je suis contente que vous sortiez enfin ensemble !


Hu Tao se pencha et vit le pansement sur le cou de Zhongli. Elle approcha ses doigts et arracha le pansement, sans aucune délicatesse.


Zhongli : Mais Aïe!

Hu Tao : Oh un suçon ~ Dites moi les garçons vous êtes allé vite ehe ~

Tartaglia : C'est lui qui m'a sauté dessus

Hu Tao : Oh en plus !


Hu Tao regarda Zhongli avec un sourire pervers, pendant que celui ci soupirait


Zhongli : Hu Tao trouve toi un petit ami et après on verra pour parler de choses

Hu Tao : J'y vais ! Il y aura bien un cadavre qui voudra bien sortir avec moi !


Elle se mit à courir à toute vitesse.


Tartaglia : Mais ça parle pas les morts...

Zhongli : Si, Qiqi elle parle

Tartaglia : Oui mais elle elle a été ressuscité


Pas un pour rattraper l'autre ici... Je me lève et m'assoit sur Zhongli, nos visages face à face.


Zhongli : Je travaille Childe.

Tartaglia : Mais-


Je l'embrasse, mais il ne répond pas à mon baiser. Je recule en soupirant et retourne m'assoir en boudant. Zhongli continua a trier ses papiers sans se soucier de moi. Puis quand il avait terminé, c'est à dire exactement 27 minutes et 38 secondes plus tard, il me regarda.


Zhongli : Désolé de t'avoir frustré

Tartaglia : C'est un peu tard...

Zhongli : Désolé...


Je retourne m'assoir sur lui et je l'embrasse. Il passa ses mains derrière mon dos, et moi sur son torse. Nous nous embrassons quand un petit bruit aigu nous fit tourner la tête. Hu Tao était la, entrain de nous regarder


Tartaglia : Non mais sérieux t'a que ça a foutre?!

Hu Tao : Eh soit pas méchant comme ça avec moi ! Je suis la patronne, je fais ce que je veux.

Tartaglia : Bah moi ça m'emme-

Zhongli : Hu Tao je te conseille de pas rester ici je peux m'énerver.


Étrangement, Hu Tao était parti à une vitesse folle.


Tartaglia : Tu fais si peur que ça énervé ?

Zhongli : Faut croire...


Je me redresse. L'arrivée d'Hu Tao m'a totalement coupé, j'ai plus envie. Zhongli me regarda dans les yeux. Il me prit la main et m'embrassa. Je recule, un peu surpris, et me retrouve contre la table. Zhongli parcourais ma bouche avec sa langue et posa ses mains sur mes hanches. Il m'embrassa le cou, sur la suçon qu'il m'avais fait hier soir. Il recula et me dit


Zhongli : J'ai faim.


Je le regarda, totalement déconcerté par son annonce. Puis il me prit la main pour aller manger.

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