Chapitre 43 : La première dispute ?


PDV : Zhongli

Paf !

Childe se tint la joue, et Hu Tao lâcha sa tasse. Childe me regarda, sans comprendre le geste que je venais de faire.


Zhongli : La prochaine fois que tu me ressors une débilité pareille je me fâche !


Hu Tao s'éclipsa. Je la laisse, sachant qu'elle n'avais rien avoir avec ce qu'il se passe. Childe me regarda dans les yeux.


Zhongli : Non mais il t'arrives quoi ?! Penser que tu n'es pas digne ! Il n'y a pas à être digne ou pas, il y a juste l'amour qui compte ! Que tu sois assassin ou fleuriste ne change rien, et que je sois un dieu ou un humain ne change rien non plus !


Childe baissa la tête.


Tartaglia : Désolé...


Je lui fais un câlin, posant sa tête contre mon torse.


Zhongli : Désolé de m'être énervé.


Childe serra ma manche.


Zhongli : Peut être que ça te fait bizarre d'aimer un Dieu, mais je suis fait de chair et d'os, comme toi. Alors ne te tracasse pas...

Tartaglia : Zhongli... Sois honnête. A combien d'autre personnes as-tu dis la même chose ?


Childe redressa la tête. J'était surpris de sa question.


Zhongli : Euh zéro...

Tartaglia : Je ne te crois pas...Comment en 6000 ans tu n'a pu tomber amoureux d'aucun humain et la, tu t'intéresse à un tueur roux ?

Zhongli : Cela fait très peu de temps que je vis parmi les humains. Je n'ai jamais eu l'occasion d'aimer un humain quand j'étais  dans les collines, avec les Adeptes.

Tartaglia : Combien de personnes as-tu aimé ?

Zhongli : 2...Toi...et une personne défunte il y a très longtemps.

Tartaglia : Et cette personne, tu l'aimes encore ?

Zhongli : Childe! C'est quoi ces questions ?! Bien sûr que non ! C'est toi que j'aime !


Je sentis mes joues rougir. Je n'avais dit ça comme ça... Childe se retourna vers la table et regarda sa tasse de thé.


Zhongli : Ça fait longtemps que tu te poses ces questions ?

Tartaglia : Deux semaines.

Zhongli : Crétin.


Childe se tourna vers moi. J'en profite pour prendre son menton et l'embrasser. Il répondit tristement au baiser. Je décide de m'assoir sur ces genoux, face à lui. Je met ma main derrière sa tête et colle nos fronts


Zhongli : Ne soit pas triste comme ça Childe...

Tartaglia : Je sais que je me prend la tête pour rien.

Zhongli : Je sais ce qui feras que tu arrêtes de te prendre la tête.


Childe me regarda. 


Tartaglia : Quoi donc ?

Zhongli : Si tu as toutes ces questions en tête, c'est que tu ne me fais pas confiance.


Je descend des genoux de Childe. Il me regarda et voulu attraper ma manche, mais je m'avançais vers la sortie. Je croisa Hu Tao, qui jouais avec une fleur


Zhongli : Je sors.

Hu Tao : Pas de soucis !


Je sors alors du funérarium et me dirige vers l'Auberge Wangshu. J'avais décidé de laisser Childe réfléchir. C'est normal qu'il se pose des questions. Je me suis déjà énervé contre lui et Scaramouche quand ils ont assassinés une famille. Je sais très bien qu'il a les mains pleines de sang, mais je sais que c'est pour une bonne raison, et que si il aurais eu un moyen de faire autre chose, il l'aurait fait. Childe n'a pas eu une vie facile, j'aimerais rendre sa vie meilleure...


PDV : Hu Tao

Je décide de rentrer dans la pièce où étaient Childe et Zhongli. Quand j'entra, Childe avait la tête dans ses mains.


Hu Tao : Childe, tout va bien ?

Tartaglia : Je réfléchis

Hu Tao : Tiens c'est rare chez toi

Tartaglia : C'est pas vraiment le moment de rire.

Hu Tao :...Vous vous êtes disputés ?

Tartaglia : On peut dire ça comme ça...Je me sens bête. Il a totalement raison...J'ai beau être un humain et lui un Dieu, on s'aime et c'est le principal...J'aimerais me racheter, je l'ai énervé...

Hu Tao : J'ai une petite idée !

Tartaglia : Je t'écoute

Hu Tao : Il va falloir que tu attendes son anniversaire.

Tartaglia : C'est dans un mois...

Hu Tao : Vous ne vous ferez plus la tête d'ici là va. Ce soir vous allez vous embrasser comme si il ne s'était rien passé, crois moi

Tartaglia : Bon allez explique moi ton plan

Hu Tao : Hihi !


PDV : Zhongli

Xiao : Je le savais, ce n'est qu'un crétin. Ce n'est pas une bonne chose pour vous d'avoir une relation avec cet humain.

Zhongli : Mais non ne dit pas ça. Je vais l'aider a vivre pleinement sa vie, comme il aurais du le faire depuis longtemps. Toi aussi tu devrais vivre, et te mettre avec quelqu'un

Xiao : Non merci, je ne suis pas intéressé.

Zhongli : Et Venti ?


Je vis que Xiao se retenais de faire un commentaire. Je porte ma tasse de thé a la bouche pour ne pas rire.


Xiao : Qu'allez vous faire maintenant ?

Zhongli : Pas grand chose, je vais continuer a veiller sur Childe.

Xiao : Vous veillez vraiment beaucoup sur lui. Il ne sais pas la chance qu'il a

Zhongli : Bien sur que si il en est conscient, c'est pour ça qu'il se pose tant de questions. Il pense justement qu'il ne mérite pas toute cette attention, parce qu'il n'a pas l'habitude de recevoir de l'amour et de l'attention.


Xiao me regarda. Je bois mon thé tranquillement


Zhongli : Bon Xiao, je vais te laisser. Je te souhaite une bonne journée.

Xiao : Au revoir.


Je me lève et sors de l'Auberge. Je me dirige tranquillement vers le port de Liyue, pour retrouver Childe.

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J'ouvre la porte de chez moi et vois Childe allongé sur le canapé. Je referme la porte et retire mes chaussures. J'arrive a côté de Childe et vois qu'il dormait. Je souris, dépose un baiser sur son front et me dirige vers la cuisine pour préparer à manger. Il se faisait tard, et un thé n'est pas suffisant pour remplir un estomac. J'entre dans la cuisine et voit un plat de Wontons, avec un petit mot

<<Comme tu mettais du temps a revenir je t'en ai laissé, l'espère que tu aimeras !>>

Je souris. Sacré Childe...Je sors des baguettes et mange dans la cuisine pour ne pas déranger Childe. J'apporta un ravioli a ma bouche et gouta. Mmh, c'est délicieux ! Je termine rapidement le plat avant de laver l'assiette-bol et les baguettes. Je me bois un verre d'eau et part dans la salle de bain pour prendre ma douche. De l'eau chaude me fera du bien.

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