Chapitre 9 | 2
"Walking on thin ice, in the deep end.
It's a dead-end, tread lightly on the fire
With caution 'cause there's danger.
Now don't say I didn't warn ya."
Be Careful – Tommee Profitt ft Laney Jones. (En média).
Malgré le calibre quarante-cinq qui s'enfonce sous son menton, ma plus grande fan balade son regard sur mon torse nu et mon amertume augmente encore d'un cran. Dédaigneux, je la fixe jusqu'à ce qu'elle daigne enfin se concentrer sur mes pupilles. Les sourcils froncés, elle semble perdue comme si elle comprenait à peine la gravité de la situation. Elle a l'air tellement ailleurs que j'ai l'impression qu'elle ne parvient pas à focaliser son attention sur quoi que ce soit plus de quelques minutes. J'écarquille les yeux. Attends, mais elle est stone ? Oui, elle est complètement défoncée.
Abasourdi, je la dévisage. Est-ce que Wayne sait qu'elle se drogue ? Non. Bien sûr que non. Il ne pourrait pas supporter ça. Il ne connaît que trop bien les effets de la came, je ne peux pas croire qu'il accepterait que sa petite amie passe par les mêmes étapes que sa sœur. Il aurait bien trop peur des conséquences. Mon cerveau carbure à toute allure, et un doute s'y installe. Serait-il possible qu'il ait changé à ce point ? Après tout, ça fait trois ans que je ne l'ai pas vu... Non, j'y crois pas. Ce genre de substances a détruit sa famille, il ne regarderait pas quelqu'un s'y noyer sans rien faire. Soudain, l'image d'un blouson en cuir bleu s'allume dans mon esprit et un haut-le-cœur remonte le long de mon œsophage. C'est pour ça qu'elle était dans la ruelle, elle venait chercher sa dose. Une rage bouillante gronde dans ma poitrine, mais Lola ne me laisse pas l'occasion de la faire exploser puisqu'elle revient vers nous.
— Oh, vous vous connaissez ? Quel dommage ! s'écrie ma patronne avec exagération. J'aurais bien aimé voir ta réaction quand je t'aurais annoncé que j'allais embaucher la petite copine de ta précieuse Gueule d'Ange. Le presque célèbre Wayne Singer qui a volé au secours de sa petite sœur chérie... C'est pas grave, je pourrai toujours me consoler en imaginant son air choqué quand il se rendra compte qu'après avoir vu sa sœur sombrer et son ex-petit ami replonger, il va être témoin de l'engrenage qui attend sa nouvelle chère et tendre. Il aura de quoi être contrarié, tu ne crois pas ?
Lola arbore un rictus fier, et je serre les dents. Je déteste le ton plein de promesses qu'elle entreprend quand elle parle de Wayne. La chère et tendre dont il est question se rend compte du sens des paroles de notre interlocutrice avec un cran de retard et son visage se vide de toute émotion. Elle pâlit alors que ses yeux s'ouvrent de surprise, et un léger soulagement apaise ma colère ; elle n'a jamais voulu travailler ici, c'est une évidence. Savoir qu'elle n'est pas là dans le but de trahir Wayne devrait me rassurer, pourtant je me sens pris au piège. Quelque chose cloche. Embaucher quelqu'un qui est accro au produit qu'on met sur le marché n'est pas juste risqué, c'est carrément stupide et Lola est loin de l'être. Elle ne fait pas ce genre d'erreurs. Elle ne fait jamais d'erreur. Lola calcule, elle prévoit, elle analyse... ce qui signifie qu'elle a un truc derrière la tête. Elle a encore et toujours un temps d'avance, et ça me donne envie de hurler. Je n'arrive pas à comprendre en quoi mettre son business en danger, même pour m'atteindre, serait une stratégie intelligente.
— Je ne vais pas bosser pour vous, murmure la fille aux cheveux auburn d'une voix aussi pâteuse que mal assurée.
Crispé, je repense à toutes ces fois où le ton de ma mère a déraillé de la même façon, à toutes ces fois où Ginny avait à peine conscience de ma présence quand elle planait trop loin, à tous ces gamins que j'ai vu mourir d'une overdose dans l'indifférence la plus totale. Je hais les toxicos. Je hais tout ce qu'ils peuvent bien représenter parce qu'ils ne font pas que s'autodétruire, ils anéantissent aussi tout ce qui les entoure. Le voilà mon pire cauchemar : les voir succomber sans rien pouvoir faire pour les arrêter. Sans jamais être capable d'extirper ce poison de leurs veines vulnérables. L'impuissance face à la détresse des gens que j'aime a toujours tout ravagé à l'intérieur de moi, je refuse que Wayne connaisse ça une énième fois. Cette fille n'a pas le droit de décimer encore un peu plus la vie de l'homme qu'elle prétend aimer.
— Oh, tu ne vas pas ? susurre Lola avant de m'adresser un coup d'œil complice. Elle est mignonne, tu ne trouves pas ? Elle pense sincèrement qu'elle a le choix !
Son ricanement emplit la salle, mais je reste de marbre malgré la vague d'inquiétude qui paraît anéantir la copine de Wayne. Je sais ce qui va se passer, maintenant. Je connais les méthodes de Lola par cœur. Il est évident qu'elle a déjà toutes les cartes en main, contrairement à Ian ou Eleanor, elle ne joue jamais sans être sûre de remporter la partie. On ne va pas tarder à céder tous les deux. Notre patronne regarde de nouveau sa stagiaire toute neuve dans les yeux, mais cette dernière s'accroche à moi dans un désespoir presque palpable.
Si tu penses que je peux faire quoi que ce soit pour t'aider, t'as surestimé mon titre de criminel, ma pauvre.
— Mais, ma petite Olive Emerson...
La dénommée Olive écarquille les yeux.
Eh ouais, Lola ne chercherait pas à t'embaucher si elle n'avait pas déjà fait des recherches sur ton compte.
— Sache que si tu ne fais pas ce que j'ai envie que tu fasses, c'est Jack qui va payer les pots cassés, continue notre patronne.
Le visage de Olive s'assombrit et je pourrais jurer qu'elle se met à trembler de tout son long. Ses prunelles commencent à rougir et elle semble lutter de toutes ses forces contre les larmes qui menacent de s'éclater sur ses joues creuses.
— Elizabeth serait triste de savoir que la seule chose qui reste de son fils soit son fauteuil roulant, tu ne crois pas ?
— Je ferai tout ce que vous voulez, mais ne faites pas de mal à mon père ou à ma grand-mère ! Ne leur faites rien...
Sa voix s'estompe et je détourne la tête. Je savais ce qui allait arriver, je savais que Lola taperait fort, pourtant la tristesse de cette fille me tord le ventre. Elle me détruit l'estomac parce que je sais à quel point c'est dur de se rendre compte que nos actes peuvent impacter la vie des gens qu'on aime. De provoquer leur mort... Ce poids immense pèse lourd. Il pèse si lourd qu'il pourrait écorcher vif n'importe qui. Il m'a réduit en miettes plus d'une fois. Alors même si j'ai la haine contre son addiction, je ne parviens pas à rester de marbre face à au monde qui doit s'écrouler autour d'elle. Je ne souhaiterais ça à personne, même pas à mes pires ennemis.
— Tu vois, ma belle, on se comprend finalement, sourit Lola. Maintenant passons aux règles à respecter, pour que ce soit bien clair pour tout le monde.
Lola me fixe quelques secondes en insistant bien sur ses derniers mots, puis se reconcentre sur sa nouvelle stagiaire.
— Notre petit Prodige ici présent possède déjà un binôme, donc tu vas te contenter de te greffer à l'équipe, Emerson, ajoute-elle sèchement. Quant à toi, West...
De nouveau tournée vers moi, ma patronne fait un pas en avant en me pointant d'un doigt menaçant.
— ...tu vas t'occuper de son accueil. Tu vas faire ce que j'ai fait avec toi : tu vas la former et surtout, tu vas faire en sorte qu'elle obéisse. Si elle fait la moindre petite erreur, je te tiendrai directement pour responsable.
Lola s'approche encore un peu plus, et mon corps se tend. Ses lèvres frôlent mon oreille gauche alors qu'elle se met à chuchoter en effleurant ma mâchoire de ses griffes.
— Sache que je ne te ferai pas payer la note. Je montrerai plutôt à Wayne ce que tu as bien pu ressentir dans les douches de Cook County... Et cette fois, personne ne volera à son secours.
Mon cœur rate un battement. Mes mains tremblent. Ma tête tourne. Mes souvenirs se mélangent à mon imagination et un scénario cataclysmique prend forme dans mon esprit. Non. Putain, hors de question. Un dangereux ouragan s'agite dans ma poitrine. Un feu inconnu la consume. La grenade que je suis devenu explose et une rage pure déferle dans mes veines. Bouillant, je me débats de toutes mes forces contre la poigne féroce des molosses qui ne m'ont toujours pas lâché pour me ruer sur cette femme écœurante. Jamais je ne permettrai une chose pareille.
— Je te jure que si tu touches à un seul de ses cheveux, je te fais la peau !
Mes cris résonnent jusque dans le couloir, mais Lola n'y prête pas attention. Elle se contente de s'éloigner en ricanant après avoir ordonné à ses chiens de garde de me réduire au silence. Peu importe ce qu'ils ont l'intention de me faire, je ne suis pas en mesure de me calmer. Même lorsque la silhouette de ma patronne disparaît derrière le verre sablé de la porte, je continue de m'égosiller. Je déverse toute la rage qui m'ébouillante. Wayne ne vivra pas la même chose que moi, je suis catégorique.
— T'entends ?! Si tu t'approches de lui, je te promets que je te crève ! craché-je dans le vide.
Mes bourreaux commencent à perdre patience, et l'un d'entre eux passe son bras musclé autour de ma gorge. L'oxygène se fait de plus en plus rare, pourtant je m'accroche à ma hargne comme si ma vie en dépendait. Hors de contrôle, j'envoie un coup de coude violent dans les côtes de mon agresseur, avant de le faire basculer au-dessus de mon dos en suivant à la lettre les conseils que me donnait Gale quand j'étais ado. L'armoire à glace s'écrase lourdement sur le sol mais un grand brun fracasse la crosse de son arme contre mon flanc sans me laisser l'opportunité d'anticiper son geste. Son attaque est aussi précise que celle de sa maîtresse, la puissance explosive en plus. Les décharges électriques qui me parcourent sont décuplées, la douleur est si intense que je m'écroule sur la moquette en plaquant mon bras contre mon abdomen. Les larbins bien dressés de Lola s'acharnent sur moi à coups de pied, et j'ai l'impression de sentir mes côtes se briser encore et encore dans une souffrance déchirante. La situation est de moins en moins supportable, je ne suis plus capable de contenir mes hurlements de détresse.
Devant nous, Olive s'agite. Elle supplie mes assaillants de stopper leur torture, en vain. Qu'est-ce que ça peut lui foutre, de toute façon ? Peu importe, je suis bien trop occupé à fuir la réalité pour réellement me concentrer sur cette fille. Dans mon esprit, deux fossettes se dessinent sur des joues que je connais bien alors qu'un sourire illumine ce visage que je revois toutes les nuits. Ses prunelles d'un vert éclatant se mettent à briller, me transportant loin d'ici. J'imagine son rire résonner à quelques centimètres de mon oreille, ses doigts glisser dans mes cheveux en douceur... J'en oublierais presque la violence de la réalité. L'image de Wayne est plus forte que tout. Elle m'a toujours sauvé du monde, et elle me protégera de mes calvaires encore longtemps. Je sais que je mérite ma raclée, je sais que je ne devrais plus me servir de mes souvenirs avec Wayne pour esquiver la mort mais je ne peux pas m'en empêcher. L'amour, quand il est sincère, reste plus fort que tout, et il m'a battu à plate couture.
***
Mal en point, je manque de m'effondrer dans les escaliers crasseux de l'immeuble et Olive passe son bras sous mes épaules pour tenter de me rattraper de justesse. Malgré la douleur lancinante qui consume chacun de mes mouvements, je m'éloigne d'elle d'un geste brusque.
— Me touche pas, craché-je, glacial.
Hors de question que je mette ma fierté de côté maintenant que je sais qu'elle se drogue. Je refuse qu'elle s'approche de moi avec cette merde dans les veines. De toute façon je doute qu'elle soit beaucoup plus stable vu à quel point elle est stone. Visiblement surprise par mon ton dur, la camée fronce les sourcils et s'écarte en vitesse, les mains en l'air. Incapable de retrouver mon équilibre alors qu'elle me lâche, je m'éclate contre la rambarde de sécurité dans un gémissement. Je m'appuie sur le mur pour reprendre mon souffle, passe une main sur mon visage encore humide de larmes et me maudis de ne pas réussir à calmer la brûlure qui me déchire l'abdomen. Reprends-toi, putain. Tu peux pas laisser Wayne te voir dans un état pareil. Après une profonde inspiration, je finis par me redresser pour me forcer à grimper les deux étages restants. L'ascension se fait en silence, je ne daigne même pas regarder Olive. Pourtant, lorsque je tombe nez à nez avec la porte d'entrée de l'appartement explosée sur le sol, je lève des yeux inquiets vers elle par automatisme, mais elle ne réagit pas. Qu'est-ce qui s'est passé ici ? Est-ce que Gale et Wayne vont bien ?
Elle passe devant moi avec nonchalance et pénètre dans la pièce sans s'annoncer. Plus hésitant, je m'adosse douloureusement contre le chambranle en bois, attendant que quelqu'un m'autorise à entrer. Mon regard se balade à l'intérieur de cet endroit, et je ne peux pas me retenir de froncer les sourcils quand je me rends compte de l'insalubrité des lieux. Le parquet qui recouvre le sol de la grande pièce semblant à la fois faire office de cuisine, de salle à manger et de salon, paraît aussi vieux que décrépi. Sa couleur grisâtre et son aspect craquelé me donne la sensation qu'il pourrait s'effondrer à tout moment, comme si le poids du canapé marron aussi amoché que le reste de la salle pouvait le faire céder. Je m'attarde un instant sur le mobilier en inox qui juxtapose des placards blancs tout aussi fragiles que le reste, avant de suivre les taches d'humidité parsemant les murs jaunâtres. Mes prunelles glissent ensuite le long des fêlures qui découpent les vitres, tournent autour d'une table branlante, plongent dans les renfoncements des murs frêles avant de se cogner contre un bout de coton. Mon cœur rate un battement, et je ne saurais dire s'il s'est complètement arrêté ou s'il n'a jamais battu aussi vite.
Tout tremblant, je déglutis en observant ses boots, puis son jean troué pour enfin me focaliser sur le papillon noir qui apparaît derrière sa chemise de couleur crème à moitié ouverte. Ses manches sont retroussées, et je remarque que ses mains sont bandées. Est-ce que quelqu'un lui a fait du mal ? Est-ce qu'il s'est battu ? Une angoisse sourde naît dans mon estomac. J'inspire un grand coup pour me calmer, puis expire pour tenter de trouver le courage de faire face à l'éclat vert fixé sur moi. À la seconde où ses yeux redécouvrent les miens, s'ancrent dans les miens, se noient dans les miens, le temps s'arrête. Tout disparaît autour de nous, la douleur s'efface, le stress s'envole, plus rien n'existe à part lui et la lueur qui brille au creux de ses pupilles. Son visage semble plus carré, plus dur, plus crispé que dans mon souvenir. D'immenses cernes zèbrent sa peau pâle et ses traits sont tirés. Depuis combien de temps n'a-t-il pas dormi ? Il a l'air épuisé, exténué par un genre de fatigue que je connais bien. Le genre de fatigue qui le cloue au sol après l'une de ses crises dévastatrices. Est-ce qu'il en fait toujours autant qu'avant ? Est-ce qu'il en a fait une récemment ?
Son corps, lui, n'a pas bougé. Il n'est pas plus grand, il me surplombe encore de toute sa hauteur. Il n'a pas maigri non plus, je crois même qu'il a pris du muscle. Ses vêtements sont restés les mêmes, eux aussi. Seul l'air de Wayne a changé. Il me paraît plus... usé. Oui, c'est ça, il est abattu, presque anéanti. Une boule obstrue soudain ma gorge. C'est moi qui ai fait ça. M'accrochant à ma contemplation abusive, je scrute ses cheveux quelques secondes. Moi qui avais l'habitude de voir ses bouclettes se balancer sur ses épaules, je suis stupéfait de constater qu'il les a coupées. Son crâne est rasé de tous les côtés tandis qu'une petite tignasse brune trône sur le haut de sa tête. Cette nouvelle coiffure me déstabilise. Elle lui donne une allure froide et ténébreuse alors que je l'ai toujours connu brillant de mille feux.
— T'es revenu... souffle-t-il d'une voix rauque, comme s'il y croyait à peine.
Ses yeux rougissent et mon ventre se tord. Sa détresse me déchire.
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Coucou tout le monde, comment ça va ?
Ces derniers temps, je n'ai pas trop eu le temps d'écrire, c'est un peu frustrant. D'autant que j'ai de plus en plus d'idées et de scènes bien précises qui se forment dans ma tête, alors j'espère que je pourrais vite m'y remettre pleinement pour pouvoir jouer encore un peu plus avec vos nerfs, aha !
Puisqu'on est en septembre, j'aimerais aussi souhaiter une bonne rentrée à toutes les personnes qui ont une rentrée. Je vous envoie plein de bonnes ondes, plein de positivité et plein de courage. Rappelez-vous que ce ne sont pas les études qui vous définissent. Peu importe ce que peuvent vous dire les autres, vous êtes très bien comme vous êtes. Faites de votre mieux et avancez à votre rythme, on a pas tou.te.s la même façon d'apprendre. Protégez-vous, et rappelez-vous que votre santé mentale est plus importante qu'un devoir sur table. N'hésitez pas à parler avec des gens de confiance si ça ne va pas, ou si jamais, mes DM sont ouverts ici et sur les réseaux sociaux. Pour les personnes qui reprennent le travail, je vous souhaite la même chose. Plein de courage, plein de positivité et faites bien attention à vous également.
Vous êtes assez, vous êtes important.e.s, vous méritez d'être heureuxes et on emmerde tout ceux qui vous diront le contraire, okay ? Même si c'est des profs. Même si c'est des parents.
Bref, il fallait que je passe mon petit message parce que je sais que la rentrée, ce n'est pas un moment facile pour tout le monde.
Du coup, vous pensez que Liv est vraiment droguée ou c'est la haine de West qui lui fait voir ce qu'il a envie de voir ? Et si jamais elle l'est, vous pensez que Wayne le sait ?
Vous comprenez mieux le plan de Lola ? Ou est-ce que vous pensez que ça cache autre chose et qu'elle prépare autre chose de plus grand ?
West et Wayne sont désormais face à face, vous vous attendez à quoi ?
Et la musique alors, on retourne aux sources avec Tommee Profitt, y'en a beaucoup moins dans ce tome, j'espère que ça vous plait.
Voilà, voilà, c'est tout pour moi. J'espère que cette partie vous a plu et je vous dis à mardi pour poster la première partie du dernier chapitre qui n'était pas inédit. À partir du chapitre 11, personne n'a jamais lu le moindre mot de la suite. J'ai hâte, hâte, hâte.
À très vite, les potes.
Prenez soin de vous.
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