Chapitre 7 | 2
"You fall away from your past,
But it's following you.
You left something undone; it's now you rerun.
It's the one you can't erase."
Fall Away – The Fray. (En média).
De nos jours...
Tendu, j'observe la rue vide avec frénésie avant de sortir mon téléphone pour la quatrième fois en quelques minutes. Il est minuit quinze, Lola devait être là à minuit. C'est pas normal. Un stress impressionnant enfle dans ma poitrine. Elle est toujours à l'heure, toujours. Si elle ne se montre pas, c'est que quelqu'un va venir finir le travail à sa place. Ne tenant plus en place, je me mets à fouiller chaque recoin de la ruelle sombre. Je regarde derrière la Cadillac grise qui s'impose sur ma droite, j'inspecte les alentours de la grande benne à ordures qui me nargue sur la gauche, je scrute les murs qui se dressent devant moi, mais je ne vois rien. Je n'aperçois personne. Pourtant je sais que je ne vais pas rester seul sous la lumière lunaire très longtemps.
En pensant à la lune, je baisse automatiquement les yeux vers le sol humide de Chicago ; l'envie de retrouver les étoiles me bouffe de l'intérieur. La beauté apaisante de ces petits bijoux me manque, mais je n'ai pas le temps de me perdre dans leur immensité pour l'instant. Je n'ai pas le temps de leur céder mon attention toute entière et j'ai besoin de plus qu'un simple coup d'œil vers le ciel pour me sentir digne de leur lueur. Vous et moi, on aura de vraies retrouvailles, je vous le promets.
Un bruit de métal qui traîne sur le béton m'arrache à ma rêverie, et j'ai un mouvement de recul instinctif. Méfiant, j'avance vers l'entrée de l'impasse puis remarque une ombre mal dissimulée derrière un immeuble. Elle me fixe. Est-ce que c'est mon rendez-vous ? Je tente de m'approcher pour en avoir le cœur net, mais la personne tourne les talons pour se mettre à courir comme une dératée quand elle comprend que je l'ai vue. Interloqué par sa réaction, je me lance à la poursuite des boucles foncées qui s'agitent dans les airs au rythme de sa course effrénée. Je suis si concentré sur ce qui me semble être un blouson en cuir clair que j'en oublierais presque la raison pour laquelle j'étais dans la ruelle une minute auparavant. La silhouette jette de vifs regards au-dessus de son épaule, comme si elle cherchait à savoir si j'étais toujours à ses trousses. Comme si elle me prenait pour un danger. Je ne comprends pas, si elle travaille pour Lola, elle n'a aucune raison d'avoir peur de moi. Au contraire, même. Alors qui est cette fille ? Comment me connaît-elle ? Et puis pourquoi elle me dévisageait comme ça si elle me prend pour une menace ?
Submergé par une vague de pensées tourbillonnante, j'ai l'impression d'être piégé dans un brouillard opaque. Comme coupé du monde, je ne vois rien, je n'anticipe rien, je ne fais même plus attention à la route que je traverse en courant. Ce n'est que lorsque ma hanche et mes côtes entrent en collision avec le pare-chocs d'un 4x4 que je finis par entendre le hurlement strident de son klaxon. Une douleur brutale frappe mon flanc droit alors que je roule lourdement sur le capot de la Mercedes qui freine d'un seul coup, m'éjectant sur le sol. Sonné par la violence de l'impact, je reste allongé par terre, tentant d'abord de contrôler la brûlure lancinante qui me broie l'abdomen avant d'essayer de me relever. L'air énervé, un mec s'approche de la bagnole, une barre de fer à la main. Il explose la vitre du conducteur, s'acharne sur la carrosserie puis hurle des insultes intelligibles à la figure du type qui m'a renversé. Alors que le véhicule s'éloigne sans demander son reste, la boule de colère s'avance vers moi à grands pas, et vient s'agenouiller au-dessus de mon bassin. Lâchement, le mec plaque sa barre métallique sur mes épaules pour m'immobiliser.
— Bah alors, le Prodige, on essaie de s'enfuir ?
À bout de souffle, je réussis à lâcher un ricanement exagéré en fixant mon adversaire avec mépris.
— M'enfuir ? On s'enfuit pas quand on a peur, en temps normal ? Non parce que, crois-moi, t'as pas grand-chose d'impressionnant.
La hargne du blond augmente d'un cran tandis qu'il applique une dure pression sur la tige en ferraille qui me lamine le haut du corps. Un gémissement manque de m'échapper, mais je reste impassible.
— On t'avait dit d'attendre gentiment, tu te rappelles ? Tu croyais quand même pas que tu pourrais t'en tirer en détalant comme un dégonflé ?
Sa tentative de provocation m'arrache un sourire arrogant qu'il ne semble pas apprécier.
— Si tu commençais déjà par arriver à l'heure, garçon, le défié-je. Peut-être que t'aurais pas à me courir après.
Visiblement frustré, mon nouveau meilleur copain serre les dents et, alors que je m'attends à ce qu'il m'envoie son poing dans la figure, il se relève en balançant son arme avec rage. Le métal résonne dans tout le quartier tandis que je me redresse comme je peux, incertain de ce qui va m'arriver maintenant. J'avais rendez-vous avec Lola, pas avec l'un de ses pions. Pourquoi n'est-elle pas venue elle-même ? C'est quoi son plan, au juste ? Est-ce qu'elle a envie de s'amuser un peu avec moi avant de me tuer ? Je secoue la tête ; si elle avait voulu me faire la peau, je serais déjà mort. Mais si elle avait voulu me punir, je serais en train de cracher mes tripes sur le sol, non ? Alors qu'est-ce qu'elle prépare ?
— Bon, amène-toi, le Prodige. On a de la came à refourguer, et on a pas toute la nuit.
Perplexe, je lève un sourcil en dévisageant le type aux prunelles charbonneuses. Il balaie les alentours des yeux quelques secondes avant de finir par ouvrir son blouson noir et d'en sortir discrètement un sachet de poudre blanche. Comprenant enfin ce qu'il attend de moi, je prends une profonde inspiration, hoche la tête et le suis plus à l'abri des regards.
— C'est quoi le prix de vente ? l'interrogé-je en forçant l'air désapprobateur de Gale et le dégoût de Wayne à sortir de mon esprit.
— 35 dollars.
— C'est de la qualité ?
— Tu crois que Lola roule ses clients ?
L'agressivité qui perce dans sa voix me fait lever un sourcil mais je ne relève pas. Ce guignol n'est qu'un dealer de bas étage, un novice. Il n'a pas encore été formé donc il ne sait pas de quoi il parle. Il est incapable de gérer ses ventes, c'est une évidence.
— Fais-moi confiance, Blondie, il vaut mieux pour nous deux que j'évite de te dire ce que je pense de Lola, affirmé-je d'un ton cassant. Y'a combien de grammes par sachet, là ?
Sans mot dire, il m'en tend un pour que je puisse répondre à ma question par moi-même. Je lui prends des mains d'un geste sec, glisse mon index à l'intérieur puis le passe sur mes gencives. Presque écœuré par l'aisance avec laquelle je reprends ma place dans le business, je ferme les yeux. Je me déteste, putain.
— C'est de la bonne, lâché-je. Ce qui veut dire que t'en vends trop, et que tu la vends pas assez chère. Donc ce soir, le premier qui se pointe pour avoir sa dose, tu lui donnes la moitié de ça et tu lui en demandes 50 dollars.
Blondie fronce les sourcils et s'apprête à protester, mais je lève une main pour qu'il la ferme.
— T'as peur de Lola ?
Il baisse la tête puis se met à tripoter la drogue que je lui rends. Je vais prendre ça pour un oui.
— C'est bien ce que je pensais. Alors tu vas bien sagement faire ce que je te dis, et tu verras, t'auras une belle promotion, susurré-je en lui donnant une tape sur l'épaule. T'es pas censé filer assez de coc' à tes clients pour plusieurs jours. Faut que tu leur en donnes moins, comme ça ils reviennent plus vite et plus souvent. C'est eux qui doivent avoir besoin de toi, pas l'inverse. Il faut penser bénéfices, pas chouineries de drogués.
Toujours sans prononcer le moindre son, Blondie acquiesce en se dirigeant vers la petite rue de tout à l'heure. À peine arrivés devant la Cadillac, une femme brune et tremblante qui pourrait avoir l'âge de ma mère s'approche de nous pour quémander sa dose habituelle. Je la dévisage avec dédain avant de lancer un air de défi à Blondie qui suit mes indications à la lettre. La camée essaie de négocier, elle se plaint, pleurniche mais elle sait aussi bien que moi qu'elle va finir par payer pour avoir sa précieuse poudre. Les toxicos, tous les mêmes... ils pourraient nous donner n'importe quoi pour avoir de quoi se défoncer. L'image de ma mère en pleine crise de manque sur le canapé me revient en mémoire, et je suis obligé de puiser dans mes dernières forces pour ne pas me barrer de là en vitesse. Peut-être que c'est comme ça que Lola va commencer sa torture, en m'obligeant à bosser tous les jours au contact des consommateurs. Elle sait que je ne peux pas le supporter, elle sait qu'en prenant du grade auprès de Gambino j'ai toujours tout fait pour les éviter. Elle en sait beaucoup trop.
Après de longues minutes de débat, je crois que j'entrevois la couleur de l'argent que la brune doit à Blondie, mais je ne suis plus sûr de rien. Elle est là. La fille au blouson clair, elle est là. Elle est là et elle me fixe encore avec un intérêt que je n'arrive pas à décrypter. L'éclat que je perçois dans ses yeux sombres me perturbe : elle me connait. Ses prunelles s'attardent sur moi comme si ça faisait des années qu'elles me cherchaient, et qu'elles m'avaient enfin trouvé. L'inconnue semble étonnée, on dirait qu'elle n'arrive pas à croire ce qu'elle voit. Est-ce qu'elle a du mal à croire que je suis vraiment en face d'elle ? Est-ce qu'elle ne pensait pas que je pouvais faire partie des méchants ? J'en sais rien, tout ce que je sais, c'est qu'elle a l'air incapable de regarder ailleurs que dans ma direction. Elle paraît figée, totalement emportée dans sa contemplation incompréhensible. Profitant de sa paralysie momentanée, je décide de planter Blondie pour m'approcher de ma nouvelle fan. Mon meilleur copain me menace, me rappelle que je suis censé me comporter comme un bon petit toutou et obéir à Lola, mais je ne l'écoute pas. J'ai besoin de savoir ce que me veut cette fille.
De peur de la voir s'enfuir de nouveau sans avoir pu obtenir de réponses, je me mets presque à courir vers elle et remarque que cette fois, elle n'a même pas pris la peine d'essayer de se cacher. Est-ce qu'elle attendait cette confrontation depuis le début, mais qu'elle a paniqué au dernier moment ? Quand elle finit par prendre conscience que je m'approche d'elle, ses pupilles fiévreuses s'ancrent dans la curiosité des miennes, mais elle ne bouge pas. J'ai la sensation étrange que son regard s'accroche à moi, mais qu'elle ne me voit pas vraiment, comme si elle était prisonnière de ses propres pensées. De ses propres souvenirs. Plus j'avance, et plus mes questions se multiplient. Je n'ai jamais vu cette fille, je suis sûr de ne pas savoir qui elle peut bien être, alors comment elle, elle pourrait savoir qui je suis ?
Une fois à sa hauteur, j'attrape fermement son bras gauche et la force à se décaler vers le bâtiment pour pouvoir la plaquer contre ce dernier. Mon corps collé contre le sien et ma paume contre ses lèvres, je la neutralise en un rien de temps. Soudain plus nerveuse, je la sens se raidir alors que je la menace en silence de ne rien tenter.
— Je ne vais rien te faire, murmuré-je près de son oreille gauche. Je veux juste m'assurer que tu ne vas pas te mettre à crier. Tu me promets de ne pas faire de bruit ?
L'inconnue hoche la tête, et je retire ma main de sa bouche sans pour autant m'éloigner d'elle.
— Bien. Maintenant, je vais te laisser un peu d'espace et toi, tu ne vas pas essayer de t'enfuir. On est d'accord ?
Je fais un pas en arrière alors qu'elle opine, ma poigne toujours agrippée à son bras. Visiblement intriguée, elle scrute chaque trait de mon visage, chacun de mes tatouages, chaque pli de mon débardeur... chaque détail qu'elle peut tirer de moi. On dirait qu'elle me découvre comme si elle ne me connaissait qu'au travers d'un roman et que son personnage préféré prenait vie devant son nez. Son angoisse semble s'être évaporée, laissant place à une fascination sidérante.
— Tu sais qui je suis, pas vrai ? hésité-je à voix basse.
Elle arbore un sourire espiègle, puis lorgnent sur mes épaules, pour ensuite caresser du regard mon torse à peine dissimulé par mon bout de tissu fin.
— Disons que j'ai beaucoup entendu parler de toi, affirme-t-elle, sans cesser de m'observer. Mais j'imaginais pas qu'une telle cause de souffrance pourrait avoir l'air aussi...
Elle me reluque des pieds à la tête.
— Inoffensive, termine-t-elle.
Agacé par son petit jeu, je fronce les sourcils, puis resserre la pression autour de son avant-bras.
— T'es qui, et tu veux quoi ? la menacé-je dans un murmure qui ne lui fait ni chaud ni froid.
— Je n'ai pas peur de toi, West.
Je serre les dents alors qu'une chaleur étouffante envahit ma poitrine. Pourquoi tu t'es enfuie, alors ?
— S'il tient à toi à ce point, s'il a tant de mal à t'oublier, si tu as été autant capable de l'aider, c'est que tu es forcément quelqu'un de bien, m'achève-t-elle.
Deux prunelles vertes me coupent le souffle, et je me fige.
— Il ne serait pas tombé amoureux d'un monstre. Je le sais, j'en suis persuadée, continue cette fille alors que j'ai envie de la supplier de se taire. C'est quelqu'un de merveilleux, tu sais.
Ouais, je sais. J'ai pas eu besoin de toi pour le remarquer.
— Mais il a besoin de soutien, d'amour... pour réussir à avancer. Et toi, tu n'es plus là pour lui offrir ça.
Touché en plein cœur, je détourne la tête et avale difficilement le nœud acide qui me détruit l'œsophage.
— Pourquoi t'es là, putain... Qu'est-ce que tu veux ? soufflé-je, à deux doigts de m'effondrer.
— J'ai toujours eu besoin de savoir qui tu étais, comment tu étais. Pourquoi tu lui faisais autant de mal, aussi. Mais j'aurais jamais imaginé que je te croiserais comme ça, dans la rue, et... Et en train de vendre de la drogue.
Son ton se veut plus dur, et je serre les dents. Juge-moi tant que tu veux, j'en ai rien à foutre... J'en ai rien à foutre.
— J'ai passé des heures à détailler la photo de toi qu'il laisse sous son oreiller. Je me disais que si je la regardais assez longtemps, j'aurais pu finir par avoir des réponses. J'aurais fini par comprendre pourquoi il est incapable de l'observer sans éclater en sanglots. Alors quand je t'ai vu ici, ce soir, je t'ai tout de suite reconnu. Même dans le noir. T'as pas changé, t'es exactement le même que sur cette photo.
Ses derniers mots me retournent l'estomac. J'ai envie de gerber. Elle a raison, bien plus qu'elle ne l'imagine. Je n'ai pas changé, je suis le même connard de criminel qu'il y a trois ans. Qu'il y a cinq ans. Qu'il y a dix ans, même. Je ne suis que ça, rien d'autre. Je n'ai jamais rien été d'autre, et ça ne changera jamais. Je ne changerai jamais. Anéanti, je relâche l'air que j'avais bloqué à l'intérieur de mes poumons et laisse mes paupières engloutir la réalité le temps de quelques secondes salvatrices.
— Tu connais Wayne, affirmé-je plus que je ne le demande.
Ma gorge me lance quand l'image de ce garçon si fragile qui fond en larme en serrant une photo de moi entre les doigts m'apparaît. Je l'ai détruit. La douleur, la culpabilité et la colère m'étreignent toutes en même temps, tant et si bien que je n'ai plus la force de retenir le bras de ma captive.
— Alors toi aussi, t'en souffres, s'étonne cette dernière. Je dois avouer que ça me surprend. Je t'ai longtemps pris pour un connard égoïste... c'est un peu comme ça qu'il te décrit, remarque.
Boom. Coup dur.
— Mais maintenant que je t'ai devant moi, je crois que je comprends que tu puisses être quelqu'un pour qui on serait prêt à voler en éclats, ajoute-t-elle.
Ma mâchoire se crispe, alors que je secoue la tête pour tenter de retenir les rafales d'émotions qui manquent de s'écrouler sur mon visage.
— T'as ce truc dans les yeux... t'as un truc. Une espèce de bonté qu'on peut pas louper, alors je comprends pas pourquoi tu t'en sers pas. Je comprends pas pourquoi elle brille que dans ton regard.
— Parce que je suis un connard égoïste, c'est ça que tu veux entendre ? Voilà, je l'ai dit. Maintenant, barre-toi d'ici et évite de te planquer derrière des immeubles pour assouvir ta curiosité malsaine, craché-je en me dirigeant vers l'intérieur de l'impasse pour rejoindre Blondie et essayer d'oublier cette fille.
— Tu sais, je fais un peu plus que le connaître, lâche-t-elle un peu plus fort.
Je m'arrête net, mais ne parviens pas à me retourner.
— Je l'aime.
Mon corps pivote malgré lui, et je la dévisage. Sa déclaration me fait l'effet d'une bombe. Quelque chose se brise à l'intérieur de moi, alors que mon cœur se serre comme jamais il ne l'a fait auparavant. Évidemment, putain. À quoi je m'attendais ? Je voulais qu'il reprenne une vie normale, c'est ce qu'il a fait.
— Tu es avec lui, chuchoté-je, les larmes au bord des lèvres. Tu es sa petite amie.
____________________
Coucou tout le monde, comment ça va ?
Par ici ça va, un peu fatigué et j'ai envie de terminer mon chapitre, mais j'ai pas trop pu ces derniers temps, donc j'espère que je pourrai vite m'y remettre pour enfin terminer ce chapitre 12 et passer au prochain ou alors faire une pause et écrire le chapitre 7 de LMS, qui, comme vous vous en douter après ce commentaire, avance plutôt bien, même si ça avance moins vite. Cette histoire me plait, j'aime l'idée de l'écrire un peu tout seul dans mon coin, c'est une expérience différente. Et sachez que j'ai quand même hâte que vous la lisiez, si jamais elle vous intéresse. (D'ailleurs vous pouvez rencontrer le personnage principal de cette histoire en allant lire Ne Saute Pas, c'est une nouvelle qui met en scène le passé de Willow, juste avant LMS).
Bref, sinon, la team West, est-ce que votre chouchou vous déçoit ? Est-ce que vous lui en voulez autant qu'il s'en veut de faire ce qu'il est en train de faire ? Et pourquoi ?
On pense quoi de "Blondie" ? On s'en méfie ou pour l'instant il n'a pas l'air d'être très menaçant ?
Et Liv alors, à votre avis, qu'est-ce qu'elle fait là ? Vous pensez quoi de ce qu'elle est en train de faire avec West ?
Et la musique, un gros classique, je suppose que tout le monde connait. On aime ?
Voilà, c'est tout pour moi. J'espère que ce chapitre vous a plu et que ce roman vous tient toujours en haleine. Pour fêter mes 1000 abonné.e.s sur Instagram, une interview de West va être postée dans ma story d'ici peu, donc si jamais ça vous intéresse, hésitez pas à venir me follow sur mes réseaux (les liens sont dans ma bio).
En tout cas je vous souhaite une bonne soirée.
Faites attention à vous les potes.
À mardi.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top