Chapitre 27 | 2
"I spend hours tryna make it through the day,
I don't know it I'll ever be the same.
It's hard enough when you're all alone
In the city that you love, now Atlanta's just a burial ground."
Everything's An Illusion – Mayday Parade. (En média).
Concentré sur l'herbe fraîchement coupée qui borde le chemin de graviers, je peine à mettre un pied devant l'autre. La tête baissée, le poing appuyé contre mes lèvres, je tente de réunir tout ce que j'ai en moi pour ne pas éclater. Pour ne pas perturber le silence irrespirable de cet endroit dans lequel personne ne devrait être aujourd'hui à part moi. Les odeurs de terre et de béton mouillés s'emparent de mes narines alors que je m'écroule sur le sol, mais rien n'y fait. La morsure intense qui ravage ma gorge, ma poitrine, mon estomac et chaque particule de mon esprit fracassé ne diminue pas. Maintenant que le rocker n'est plus là pour me maintenir debout, je ne peux pas prétendre apaiser quoi que ce soit en me focalisant sur ses prunelles, sur sa douceur, sur quelque chose d'extérieur. Plus rien n'a d'intérêt. Plus rien n'attire assez mon attention. Tout ce qui m'envahit, c'est le poids immense de la culpabilité qui m'écrase un peu plus chaque seconde. C'est la blessure implacable de la perte de l'un des seuls êtres sur cette planète que je ne pouvais pas me permettre de voir s'éteindre. Mon regard vagabond entre en collision avec le granite sombre devant lequel je me suis effondré, et tout mon corps craque. De violents torrents submergent mon visage, des spasmes d'une rare puissance me dévastent, j'ai la sensation que de nouveaux abysses m'engloutissent. Ça peut pas être vrai... Dites-moi que c'est un cauchemar, par pitié...
— Il a l'air tellement heureux sur cette photo... souffle une voix déformée par le chagrin.
Surpris, je lance un regard derrière moi, mais détourne bien vite les yeux quand j'aperçois une autre détresse que la mienne couler sur des joues qui n'auraient plus jamais dû connaître la noyade. Je ne peux pas faire face à sa souffrance, je n'y arrive pas. Elle me renvoie beaucoup trop dans les griffes de la mienne, dans les affres de mes erreurs. Elle m'étouffe, me consume, me ronge de l'intérieur... Au bout d'un certain temps, je finis par acquiescer sans parvenir à prononcer le moindre mot puis m'égare dans le cliché sans couleur qui surplombe les quelques lettres d'or de la pierre tombale.
Il a raison, tu sais. T'as l'air paisible, là-dessus. J'espère que de là où t'es, tu souriras encore comme ça... Comme sur cette photo.
Je survole le bonheur perdu de mon ami disparu d'une main tremblante, puis me laisse déborder davantage. Il peut pas être parti, il a pas le droit... Bouleversé, je me relève et m'éloigne de cette réalité intolérable. Je la fuis comme si ça pouvait l'éliminer, et essuie mes joues humides d'un geste rageur sans pour autant réussir à atténuer mes sanglots qui reviennent en force. J'aurais dû agir plus vite. Je n'aurais pas dû me laisser atteindre. J'aurais pu lui sauver la vie. Une caresse effleure mon dos, et pour une fois depuis des jours entiers, je me laisse envelopper par l'étreinte protectrice de la seule personne qu'on ne m'a pas encore arrachée. Cette dernière me serre contre elle avec l'énergie du désespoir alors que je la maintiens contre moi comme si ma vie dépendait de ce simple contact. De son souffle dans mon cou. De sa chaleur sur ma peau. Plus nous nous accrochons l'un à l'autre, plus j'ai l'impression qu'on tente de se prouver mutuellement que le trou béant de nos poitrines ne nous a pas encore aspirés. Ses larmes dégoulinent jusque dans ma nuque, pourtant aucun soubresaut ne lui échappe. Seule la déchirure des miens brise la tranquillité qui nous entoure.
— Et maintenant ? gémis-je dans sa veste.
— Maintenant, on essaie de vivre. Pour lui.
Incapable de supporter de l'entendre dire ça, je m'écarte de Wayne comme s'il m'avait brûlé. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas vivre. Pas quand je sais que j'aurais dû mourir. Pas quand je sais que le fait que je sois encore en vie est la raison pour laquelle Gale ne l'est plus. Je ne mérite pas d'essayer quoi que ce soit, et je ne suis pas sûr de le vouloir.
— Comment ? Comment je pourrais ? S'il est là-dedans, c'est à cause de moi ! m'étranglé-je. Je suis pas digne de...
— Toi !
Un ton suraigüe et ravagé par la colère résonne dans tout l'espace funéraire alors que Olive débarque de nulle part comme une furie. Elle se jette sur moi, me pousse, me gifle, s'acharne sur mon torse, et je la laisse faire, presque déçu qu'elle n'y aille pas beaucoup plus fort. Qu'elle n'ait pas appris à se battre pour me foutre la plus grosse raclée de mon existence.
— C'est ta faute ! C'est ta faute s'il est mort ! Je te déteste... je te déteste !
Elle me reproche la même chose, encore et encore. Elle me répète que j'ai tout provoqué, elle me rabâche que je ne suis qu'un monstre qui fout tout en l'air. Ses coups sont de plus en plus brutaux, pourtant ils me soulagent. Enfin quelqu'un qui réagit de la bonne façon. Enfin quelqu'un qui se rend compte que sans mes conneries, rien de tout ça ne se serait passé. Enfin quelqu'un qui m'enterre comme il se doit.
— Pourquoi t'es revenu ? T'aurais pas pu rester dans ta saloperie de prison, dans ta saloperie de gang ? Il fallait que tu tires les gens avec toi dans ta merde ?
— Liv, ça suffit !
La nervosité évidente de Wayne craquèle sa voix d'amertume, mais son ex petite amie n'a pas l'air impressionnée le moins du monde. Elle ne prête pas attention à lui une seule seconde. Tout ce qui semble importer pour elle, c'est cette explosion qu'elle ne contrôle pas, c'est cette douleur qui la noie. Qui me noie aussi. Qui nous noie tous les trois.
— Il est mort ! gémit-elle en continuant ses attaques. Il est mort pour te sauver alors qu'il n'avait rien à voir dans tout ça ! C'est toi qui l'as tué ! Tu l'as tué !
Ses derniers mots me frappent avec bien plus de violence que ses poings, pourtant quand elle m'envoie un uppercut dans les côtes, le choc me coupe en deux. Je ne peux pas retenir le hurlement qui me déchire les tripes et quand je tombe à genoux, Wayne intervient. Hors de lui, il enserre Olive par la taille et la traîne vers une seconde grille d'entrée que je n'avais pas remarquée jusque-là. Ses cris retentissent au loin, couvrant presque ceux de la boule de nerfs qui fait tout pour échapper à sa cage humaine, pour me faire payer la mort de l'homme qu'elle a eu si peu de temps pour aimer. Le bras plaqué contre le flanc, les poumons en vrac, je me tourne vers le trou béant qui renferme le cercueil de mon frère, et le fixe avec peine.
— Je suis désolé, murmuré-je. Je suis tellement, tellement désolé...
Je réitère mes excuses sans m'arrêter. Je lui demande pardon à lui, à elle, à Wayne, à Hannah, à Sky, à l'univers, à toutes les âmes qui ont un jour frôlé la mienne. Je m'époumonne, je m'asphyxie, mais à l'instant même où ma gorge se bloque, quelqu'un accourt vers moi, puis me relève.
— West, est-ce que ça va ? chuchote Wayne alors que ses pouces épongent mes pommettes. Elle ne pensait pas ce qu'elle a dit, tu sais... Elle souffre, c'est tout. Elle en veut au monde entier d'avoir perdu Gale...
Sa voix déraille, mais il ravale bien vite son émotion.
— C'est l'enfer pour elle de ne pas comprendre, de ne pas savoir ce qui s'est passé. Mais ça ne veut pas dire qu'elle a raison, d'accord ? Ce n'est pas ta...
— Elle a pas tort, Wayne...
Les prunelles vertes de mon ancien amour s'arrondissent, et je me surprends à les comparer à celles du rocker. Celles de Wayne sont plus foncées, elles tirent presque vers l'émeraude alors que celles de Isa pourraient se confondre avec du gris ou du bleu pâle.
— Non, bien sûr que non...
L'intonation presque indignée de mon ancien amour m'arrache à mes comparaisons ridicules, pourtant je n'ai pas envie de me focaliser sur autre chose. Me perdre dans les yeux du rocker me fait du bien. Tellement de bien que j'en viens à souhaiter qu'il revienne, qu'il soit à la place de Wayne. Que ce soit lui qui me touche. Que ce soit lui qui me parle. Lui, il ne m'a pas dit une seule fois que je n'y étais pour rien. Lui, je ne l'ai pas détruit, et je ne le détruirai pas parce qu'il ne me connaît pas. Parce qu'il ne s'attachera pas à moi. Ce n'est qu'un inconnu d'un jour, et je crois que, là, tout de suite, c'est ce dont j'ai besoin.
— Tu devrais aller la voir, lâché-je avec difficulté en déposant mes doigts sur ses poignets pour qu'il me libère.
Une ombre passe dans son regard.
— West...
Il me supplie de tout son être, ça me déchire le cœur, mais je secoue la tête malgré tout.
— Je peux pas continuer de te faire du mal...
— Ne m'abandonne pas une deuxième fois, je t'en prie...
Sa détresse coule sur ses joues, et mes paupières tombent d'elles-mêmes pour me protéger de cette image accablante.
— Je ne peux pas vous perdre tous les deux... Je refuse de te perdre encore ! C'est ça qui me détruit, West. C'est ça qui me fait du mal !
Étonné, je plante à nouveau mes prunelles dans la frayeur des siennes. Il est terrorisé à l'idée que je m'en aille...
— Si tu fais vraiment ça pour me préserver, alors aies confiance en ce que je te dis. C'est si tu pars que tu vas m'achever... ajoute-t-il, plus fragile que jamais. S'il te plaît, reste...
Touché par sa vulnérabilité, j'hésite, soupire, puis cède. La première fois, je ne lui ai pas laissé voix au chapitre, et ça l'a démoli. Aujourd'hui, Gale ne sera pas là pour le rattraper, alors je dois faire tout mon possible pour qu'il se sente épaulé. Je dois l'écouter.
— Okay... okay... soufflé-je. Laisse-moi juste un peu de temps... Quelques heures, quelques jours. Il faut que... je digère, je... j'en sais rien...
Les épaules de Wayne s'affaissent légèrement, mais le soulagement ne semble pas suivre le mouvement.
— Et après tu nous rejoins ?
— Après je vous rejoins.
— Tu me le promets ?
L'espoir qui illumine son visage me retourne l'estomac. Il s'accroche beaucoup trop à cette idée, à ma présence. Je vais encore tout fracasser. Je vais encore l'emporter dans le fond avec moi.
— Je te le promets. Et je vous expliquerai tout, à Olive, à Sky, et à toi.
Wayne acquiesce sans conviction, lance un dernier coup d'œil à la tombe de Gale, puis me prend dans ses bras. Il me serre à m'étouffer, et cette fois, je sais qu'il le fait seulement pour lui. Je sais que les rôles s'inversent et qu'il n'est plus la bouée de sauvetage, mais le corps qui sombre.
— Merci, West.
***
Dans l'herbe, je scrute la pierre tombale sans parvenir à ressentir quoi que ce soit. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, agenouillé sur le gazon trempé, mais en tout cas les employés du cimetière ont eu le temps de recouvrir le cercueil de terre et d'y remettre des rouleaux de pelouse comme s'ils cherchaient à masquer la tragédie qui vient de se produire. Ils m'ont proposé plusieurs fois un verre d'eau, de la nourriture ou juste de m'asseoir sur l'un des bancs à l'entrée du cimetière, mais je leur ai à peine répondu. Je les détestais de faire leur travail. Je les détestais de sceller cette cérémonie, d'enfermer Gale dans une prison de laquelle il ne sortira jamais plus. Ils ont eu l'air dubitatifs au moment de partir, mais aucun d'eux ne m'a fait de réflexion ; ils se sont contentés de me présenter leurs condoléances avant de se barrer comme ils étaient arrivés. Maintenant seul face à cet endroit qui ne semble plus avoir été ouvert en deux pour accueillir l'unique personne qui recollait mes morceaux, je n'ai aucune idée ce que je dois faire. Comment est-ce que je pourrais l'abandonner dans ce trou, dans le noir le plus complet alors que moi je suis libre ? Qu'est-ce que je suis censé entreprendre désormais ? Où est-ce que je vais aller ?
Des bruits de pas retentissent dans mon dos, mais je n'y réagis pas. Je ne m'inquiète pas. Dans ma poitrine, c'est le néant ; je crois qu'à force de chialer tout ce que j'avais, j'ai tout donné à Gale. Je lui ai filé le reste de mon énergie, les derniers sentiments que j'avais en stock. Je me suis vidé et je ne suis pas sûr qu'un jour quelque chose puisse combler tout ce qui m'a été arraché.
— Debout, crache une intonation rocailleuse que je ne reconnais pas.
Très peu alarmé par la menace sourde qui irradie de la voix de mon interlocuteur, je ne bouge pas. Je ne prends même pas la peine de me retourner. Un cliquetis familier accentue l'atmosphère dangereuse que mon nouveau compagnon tente de mettre en place, pourtant aucune angoisse ne m'attrape à la gorge. Même mon instinct de survie semble fané.
— Lève-toi, je t'ai dit, reprend le ton de fumeur alors que deux cylindres se retrouvent plaqués contre ma nuque.
— Vas-y, lancé-je, morne. Tire.
— Je vais le faire, mais je veux t'exploser la cervelle en regardant dans les yeux. Je veux voir l'assassin de mon fils mourir.
Je me fige un instant, puis fait volte-face. Devant moi, un homme qui frôle la soixantaine m'étripe d'un regard gris. Le même que celui de Gale, la bienveillance en moins. Ce shérif venant tout droit de New Castle a l'air d'un véritable cow-boy avec ses Santiag, son jean délavé retenu par une ceinture à la boucle proéminente et sa chemise noire. S'il ne pointait pas un fusil à pompe dans ma direction et que je ne savais pas l'enfer qu'il a fait subir à Gale, il pourrait presque passer pour un bon gars. Pour le gros nounours inoffensif à la barbe en pagaille qu'on craint au premier abord mais sur lequel on finit toujours par changer d'avis. Sauf qu'avec lui, il n'y a pas d'avis à changer. C'est un enfoiré pourri jusqu'à la moelle. Un connard qui a poussé sa femme à bout et qui a humilié et négligé son gosse pendant des années avant que les services sociaux ne lui enlèvent. C'est ce type qui a fait croire à Gale que pleurer, parler, lâcher prise étaient des faiblesses. Des choses, pourtant vitales, que les hommes virils ne faisaient pas.
— Tu me vois, là. Alors qu'est-ce que t'attends ? éructé-je.
— C'est toi qui as entraîné mon gamin dans toutes ces emmerdes.
Peut-être que si t'avais commencé par t'occuper de ton fils, il aurait eu aucune raison de me rencontrer.
— Tu sais ce qu'ils disent de lui ? fulmine le vieux con. Tu sais qu'ils disent qu'il est mort dans une guerre de gang qui a mal tourné ? Qu'il aurait ouvert le feu sur une femme désarmée avant qu'elle ne l'entraîne avec lui dans sa chute du haut d'un silo ?
Une nausée incontrôlable remonte le long de mon œsophage. Alors c'est pour ça qu'aucun flic n'est encore venu m'embarquer...
— Mon gamin ne s'en serait jamais pris à une femme innocente. Je suis sûr que la cause de tout ça, c'est toi. Le vaurien qu'il a rencontré au New Jersey. Le criminel qui trempe avec les pires crevures mafieuses.
Mon estomac se soulève une seconde fois quand je comprends que ce porc a fait des recherches sur moi. Sur mon casier. Sur mon passé.
— Tu as sali la mémoire de mon fils, continue-t-il en repositionnant son arme dans ses mains calleuses. Tu as déshonoré mon nom. Mon propre sang. Et en plus de ça, tu m'as volé son corps, qui n'aurait jamais dû finir dans cette ville de racailles.
Un rire caustique m'échappe.
C'est Gale qui voulait être enterré ici, salopard. Il voulait finir dans la ville natale de sa mère.
— Tu t'es déshonoré tout seul, enfoiré. Ton nom n'a jamais été une fierté à porter. Quand on pousse la mère de son fils au suicide parce qu'on est un putain d'ivrogne violent, on a aucun honneur.
Je ne sais pas si je le provoque parce que les récits de mon frère me reviennent tous un par un ou si j'ai envie de le pousser à appuyer sur la détente, mais dans les deux cas je n'attends qu'une seule chose : qu'il m'explose le crâne. Qu'il fasse disparaître deux monstres des rues d'Amérique. L'un qui finirait ici, au milieu de ces tombes, et l'autre qui croupirait en taule pour meurtre.
— Tu es exactement le genre de petites merdes insignifiantes que j'avais pu imaginer. Imbus de ta personne, sans aucun respect pour tes aînés.
Je ris une deuxième fois avec un cynisme encore plus acide que le premier. Ce genre d'ordure ne mérite aucun respect. Quand on est capable d'enfermer un gamin de sept ans dans un placard pendant deux jours entiers pour ensuite lui faire croire qu'il est répugnant parce qu'il s'est fait dessus, on ne mérite pas mon respect. Quand on prive un enfant de huit ans de nourriture pendant quatre jours pour ensuite manger devant lui et le narguer jusqu'à ce qu'il fonde en larmes, on ne mérite pas mon respect. Quand on oblige un enfant de neuf ans à rester debout toute la nuit, nu dans un garage sans chauffage avec interdiction de bouger pour se moquer de lui si jamais il s'écroule, on ne mérite pas mon respect. Les dizaines d'histoires que Gale m'a racontées tournent en boucle dans ma tête et mon envie de lui sauter dessus pour le roué de coups s'enflamme peu à peu.
— Je n'ai pas de respect pour les lâches, attaqué-je avec un rictus calculé.
Ses traits marqués se crispent et je jurerais de pouvoir apercevoir les vagues de rage qui se propagent dans ses veines.
— Pour les couilles molles, renchéris-je en reprenant l'expression qu'il a si souvent répétée à Gale quand ce dernier laissait sa peur le submerger face à son paternel.
Cette fois, j'ai tapé dans le mille, le vieux con me flanque le canon de son fusil au milieu du front dans un geste brusque. Prêt à partir enfin, je souris. Je souris alors que le géniteur de Gale bout de plus en plus ; mon insolence le fout hors de lui. Il aurait voulu que je me batte pour vivre, que je le craigne, que je le supplie. Même pas en rêve.
— Ça, c'est pour mon gamin, espèce de vermine, tremble-t-il en mettant son index sur la gâchette.
Allez putain, vas-y, tire.
— Hey, vieux schnock ! Regarde par-là, s'exclame une voix cassée.
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Coucou tout le monde, comment ça va ?
L'attente vous a peut-être parue un peu plus longue que d'habitude parce que je me suis trompé de jour la semaine dernière. Au lieu de poster jeudi, j'ai posté mercredi, et du coup vous avez dû attendre un jour de plus, je suis désolé. Mais bon, cette semaine, vous avez les deux dernières parties de Je N'ai Plus Peur, alors j'espère que ça compense. Il reste donc cette partie, la suivante, puis l'épilogue ! Je croise les doigts pour que ça vous plaise, vraiment très fort. Et je croise aussi les doigts pour vous revoir sur LMS, qui avance pour le moment très bien. D'ailleurs, si jamais ça peut vous intéresser ou vous donner envie de rester un peu à mes côtés pour cette nouvelle histoire : il va y avoir deux personnages de N'aie Pas Peur dans LMS, donc vous ne serez pas totalement dépaysé.e.s !
Pour le moment, ma bêta est très emballée par cette histoire, même si apparemment elle est un peu différentes de ce que j'ai pu écrire jusqu'ici. Elle la trouve plus douce et elle a dit que ça lui faisait du bien, alors j'espère qu'elle vous fera du bien à vous aussi et que vous apprécierez mon nouveau bébé qui ne va pas tarder à naître sur Wattpad.
Bref bref, venez on blablate. ça va me manquer de plus lire vos blablatages durant ma petit période off.
Qu'est-ce que vous pensez de la réaction de Liv ? Qui est d'accord avec elle ? Qui lui en veut ? Qui la comprend ?
On a rencontré le père de Gale, qu'est-ce qu'on en pense ? Vous le connaissiez déjà un peu via les souvenirs de Gale, mais est-ce qu'il est comme vous l'imaginiez ? Pire ?
Wayne supplie West de ne pas s'en aller, West lui dit qu'il a besoin de temps, vous pensez que West va revenir ? Vous pensez qu'il va encore disparaître pendant des années ?
Et la musique, alors, vous aimez ? Celle-ci, elle est viiiiiieille. Je l'écoutais quand j'étais ado, ça me fait plaisir de lui faire une nouvelle peau en la mettant dans mon roman.
Voilà, voilà, c'est tout pour moi. Je vous dis à samedi pour la suite.
En attendant, prenez bien soin de vous.
Je vous envoie plein de bonnes ondes.
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