Chapitre 23 | 3

"They can't hear us,

Save us.

There's nowhere for us to escape."

Feels Like Falling – UNSECRET ft Erin McCarley. (En média).


— En garde, se contente de lâcher ma patronne.

Je la dévisage sans comprendre alors que le canon qui menaçait de m'exploser la cervelle quitte ma peau. Lola lève ses poings fermés à hauteur de son visage, sautille comme pour raffermir ses appuis, puis attend, un rictus insupportable incrusté sur les lèvres.

— Où est Wayne ?

Ma voix est plus abrupte, empreinte d'une colère que je vais avoir du mal à réprimer si cette garce continue avec son air arrogant et son petit jeu ridicule.

— Tu veux revoir Singer vivant, West ?

Mon cœur rate un battement. Ma rage s'éclipse. Les restes de mon monde dévasté sont à deux doigts de s'effondrer.

— Alors sois un garçon obéissant, me somme Lola avec une fierté qui ne me dit rien qui vaille.

— Je te jure que si tu lui as fait quoi que ce soit, je te...

— Tu me quoi, ricane-t-elle, qu'est-ce que tu vas faire ?

Je la fusille du regard comme toute réponse, les dents serrées à m'en faire mal.

Je te fais la peau, putain. Je te jure que je te crève.

— C'est bien ce que je pensais. Maintenant, en garde, le Prodige.

Sans plus de protestation, je m'exécute, et une petite danse se met en place entre nous. Tout en pas croisés, nous nous tournons autour comme si nous étions sur un ring alors que le sourire de Lola s'agrandit. Je ne sais pas ce qu'elle a prévu, je n'arrive pas à comprendre où tout ça pourrait bien nous mener. Si elle avait envie de me foutre une raclée, pourquoi elle ne demande pas à ses hommes de m'immobiliser et de me faire payer ce que j'ai à payer ? Pourquoi me laisser une chance de riposter ? Ça n'a aucun sens.

— Alors comme ça, on se permet une petite virée en Angleterre, attaque-t-elle.

Une panique incoercible m'attrape à la gorge, mais j'essaie de toutes mes forces de rester de marbre. Comment elle peut savoir un truc pareil ? Est-ce que c'est pour ça qu'elle nous punit ?

— Je ne vois pas de quoi tu veux parler. T'as voulu que j'aille au gala, je suis allé au gala. Ça s'arrête là.

Lola fait un tour complet sur elle-même et me gratifie d'un coup de pied magistral dans la mâchoire. La violence est telle que je m'écrase sur le sol du conteneur sans prendre la peine de me défendre.

— Mauvaise réponse, crache-t-elle. Debout.

Je me relève, me remets en position et attends la prochaine sentence.

— Pourquoi vous étiez à Londres ?

— On était pas à Londres.

Ma patronne fait deux pas rapides dans ma direction, puis m'envoie un uppercut puissant dans les côtes. Intense, fulgurante, la douleur me coupe en deux. La morsure qui se propage dans mon abdomen m'arrache un cri infernal alors que je tombe à genoux, le coude plaqué contre le flanc. Le souffle court, je suis obligé de poser ma main libre par terre pour ne pas m'écrouler complètement tandis qu'un mec s'approche de Lola, qui revient ensuite vers moi. Elle chope mon menton, le tire vers elle et me montre une tablette. Non. Pas ça. Quelqu'un passe devant la caméra, se place derrière un prisonnier attaché à une chaise et le débarrasse du textile qu'il a sur le visage. Mon estomac se retourne, mes tripes se nouent, ma gorge se serre. Je ne suis plus maître de rien.

— Non, Lola, arrête ça. Ne lui fais rien. S'il te plaît, ne lui fais rien...

Avec son Chatterton sur la bouche, Wayne me rappelle Hannah. Il me rappelle Hannah le jour où Tom l'a poignardée et je ne peux pas m'enlever de la tête le scénario cataclysmique que la mort de mon ancien amour pourrait provoquer. L'histoire ne peut pas recommencer. Je ne peux pas être condamné à revivre ça encore une fois. Wayne ne peut pas mourir à cause de moi, il n'a pas le droit. L'univers ne peut pas me faire ça, il ne peut pas nous faire ça.

— Qu'est-ce que vous faisiez à Londres ? s'entête ma patronne sans une once d'empathie.

— Mais putain, qu'est-ce que tu veux ? Pourquoi tu fais ça ?

Même si je contrôle tout juste mon ton suppliant, je me débats contre les larmes qui menacent de s'abattre sur mes joues. Ne craque pas. Ne lui fais pas ce plaisir. Face à mon absence de réponse, Lola dégaine un Talkie-Walkie, articule un mot auquel je ne prête pas attention tellement l'image de Wayne sur cette chaise me paralyse, et un type cogne sa victime. Tout mon organisme marque un temps d'arrêt, la fureur se propage dans mes veines à toute vitesse, et le bourreau frappe une deuxième fois. Le gémissement étouffé de mon binôme me fait péter les plombs ; je bondis sur mes jambes pour coller une droite à Lola. J'ai envie de la massacrer. Je jure que je vais la massacrer. Elle se prend le premier de plein fouet mais se ressaisit et pare l'intégralité de mes assauts suivants avec une facilité déconcertante. Si quand on s'entraînait ensemble j'avais le dessus sur elle, cette époque est bel et bien révolue. D'un simple mouvement, elle chope mon poignet, me rend ce que je lui ai fait manger, puis m'attire vers le sol tandis que son genou s'éclate contre mes côtes déjà fragiles. Une nouvelle décharge électrique me parcourt le ventre mais cette fois, je ne me rattrape pas, je cède à la brûlure et atterris à côté de l'appareil que j'ai fait voler des mains de mon assaillante en me laissant submerger par la hargne.

— Pourquoi étiez-vous à Londres, West ?

Accroupie face à moi, Lola empoigne mes cheveux pour pouvoir planter ses prunelles intraitables dans les miennes. Qu'est-ce qu'elle va faire à la famille de Wayne si je lui avoue tout ? Est-ce que je vais encore plus la foutre en l'air si je reconnais que nous avons passé quelques jours en Angleterre pour l'enterrement de Charlie ?

— Je... Je sais pas de quoi tu veux parler, balbutié-je, étranglé par les vagues douloureuses qui me déchirent les entrailles.

— Tu sais, je connais un peu votre histoire, à Singer et toi. Je sais quelles méthodes fonctionnent avec chacun d'entre vous. Pour t'avoir toi, je n'ai qu'à le briser lui. Et pour le briser lui, j'ai deux trois petites astuces qui m'ont été rapportées par l'un de nos amis communs.

Les sourcils froncés, je lutte comme je peux pour analyser ses propos et comprendre ses sous-entendus, mais quand une bassine d'eau est amenée devant Wayne, mes capacités de réflexions sont réduites à néant. Mon binôme s'agite, il s'acharne sur ses liens, il gémit dans une imploration évidente, pourtant personne ne semble s'en émouvoir. Le seul qui perd pied face à sa panique maladive, c'est moi. Lola sait que je suis prêt à tout pour lui, et elle est en train d'utiliser cet amour destructeur contre nous deux. Je suis désolé, Wayne. Je suis tellement désolé...

— On était à un enterrement ! Putain, Lola, c'était juste un enterrement, rien d'autre !

Ma voix déraille, alors que Lola hoche la tête. Elle ne dit rien. Elle ne prononce pas le moindre mot, pourtant mon cœur s'emballe. J'observe son expression victorieuse, lance un regard à Wayne qui paraît à deux doigts de la crise, puis me reconcentre sur ma patronne.

— C'est important, la famille, se gargarise-t-elle. Mais est-ce qu'on ne lui ferait quand même pas faire un tour de manège, au petit Singer ? Après tout, vous n'avez pas suivi mes règles. Vous méritez une punition.

Joignant le geste à la parole, elle donne le feu vert à ses complices, qui attrapent l'amour de ma vie par les cheveux.

— Non ! Attends, attends ! hurlé-je sans même masquer mon désespoir. Dis-moi ce que tu veux ! Lola, je ferai n'importe quoi !

Ma patronne stoppe ses larbins et mon stress se calme un peu.

— Lève-toi, m'ordonne-t-elle.

Dans une grimace de douleur, je l'imite alors qu'elle se redresse. Essoufflé, angoissé, au bord du gouffre, j'ai du mal à anticiper la suite. Je ne suis pas foutu d'assembler les pièces du puzzle. Pourquoi elle s'en prend à moi maintenant ? Pourquoi ici ? Qui est cet ami commun ? Est-ce qu'elle a prévu de nous exécuter un à un ? Mon esprit s'affole, mon imagination explose, je ne suis plus en mesure d'avoir une quelconque pensée cohérente.

— Tu vois, il y a de ça quelques années... je dirais à peu près 16, peut-être 17 ans, ton père a trahi le mien.

Hébété, je scrute Lola comme si ses propos n'avaient ni queue ni tête. Soudain très sérieuse, elle tend la main vers l'un de ses gorilles qui lui confie un calibre 45 et le pointe vers mon abdomen.

— Ton père, ce lâche, avait décidé de se ranger. Un peu comme son grand-père l'avait fait avant lui...

Le canon du flingue s'enfonce lentement dans mes blessures et mon corps s'affaisse malgré lui alors qu'une lamentation irrépressible m'échappe. Lola entoure mes épaules avec son bras, m'obligeant à poser mon front sur l'une des siennes alors qu'elle appuie un peu plus sur son engin de torture. Par réflexe, je l'agrippe à deux mains, sans parvenir à alléger la pression.

— Il ne voulait pas de cette vie-là pour son fils, qu'il disait... reprend ma patronne avec mépris. Par contre, le pognon qui allait avec, ça, il n'a pas craché dessus. Il a osé réclamer de l'argent à mon père sous-prétexte qu'il était fondateur de l'entreprise, tu y crois, toi ?

Sa poigne force contre la mienne, mais la prise qu'elle a sur ma nuque et mon manque d'énergie lui donnent de la force. Une force qui me condamne à subir le calvaire lancinant qu'elle a prévu pour moi et qui m'arrache de plus en plus de complaintes de détresse.

— Alors pour le lui faire payer, mon père a promis au tien qu'il ferait de son précieux petit garçon un criminel, comme eux. Et devine qui a intégré Eleven Stars quand son papa est mort ?

Un cri inintelligible me déchire la gorge. Je ne sais plus si j'ai mal ou si j'ai juste envie qu'elle se taise. Je ne sais plus si j'ai envie de la supplier de tout stopper ou si je veux passer mes nerfs sur elle jusqu'à ce qu'elle rende son dernier souffle. Mon père est mort parce qu'il voulait m'offrir une vie plus belle. Un sanglot remonte le long de ma trachée, mais je le ravale. Mon corps se met à trembler, mes larmes à couler et mes gémissements à s'amplifier. J'aurais préféré qu'elle me frappe, qu'elle me fracasse, qu'elle utilise n'importe lequel de ses joujoux pour me démolir plutôt que ça. Je ne supporte pas de me dire que mon père est mort à cause de moi. Je crois même que l'idée qu'il soit un enfoiré de première était plus facile à accepter. Même lui. Même lui, je l'ai tué.

— Et tu veux que je te dise un secret, West ? C'est ce même petit garçon qui a inspiré le nom de l'entreprise.

— De quoi tu parles, putain ? De quoi tu parles ?! éructé en tentant de dégager son arme de mes côtes d'un geste rageur un peu vain.

Cette souffrance est insoutenable. Entre ça, les paroles de Lola et l'état de Wayne, je n'encaisse plus rien. Tout devient trop difficile à gérer. Je vais me noyer.

— Avant que ton cher papa ne s'en aille avec un magot qui ne lui appartenait pas, Gambino lui a fait une promesse. Il a lui a assuré qu'à tes onze ans, il s'occuperait de toi. Onze ans, et fan des étoiles, quel mélange intéressant, tu ne trouves pas ?

Eleven Stars. Onze étoiles. Je vais gerber, putain. Je vais gerber.

— C'est lui qui les a tués... chuchoté-je plus pour moi que pour Lola.

— Oh, ça, oui, ricane-t-elle. Un mois avant ton anniversaire, mon père est venu chercher son dû et tenir sa promesse. Malheureusement, il a fallu que ton idiote de mère ne s'en mêle. Elle a essayé de protéger son tendre amour, alors il a fallu se débarrasser d'elle aussi...

— La ferme ! Tais-toi, tais-toi !

L'adrénaline se mêle au chagrin alors que je repousse ma patronne avec toute la brutalité dont je suis capable. Pourtant celle-ci tient bon, et me balance la crosse de son calibre dans les côtes. Mes jambes lâchent sous la nouvelle morsure qui m'écorche de l'intérieur alors que Lola s'agenouille avec moi pour accompagner ma chute et replacer le canon de son arme contre mon abdomen en feu. Elle attend que mes hurlements cessent, puis effleure mon oreille de ses lèvres répugnantes.

— Dix ans plus tard, la scène se répète. Un Hutchins trahit mon père. Alors aujourd'hui, c'est moi qui te fais une promesse, West : ce soir, à 22 heures, quelqu'un va mourir, et tu ne pourras rien faire pour éviter ça.

Elle me relâche brusquement et je m'effondre sur le sol, anéanti.

***

Au bord du malaise, je trébuche sur le seuil de l'hôtel et manque de m'éclater sur le tapis d'entrée alors que Sky se précipite vers moi. Alarmée, elle passe un bras autour de ma taille en essayant de m'accompagner à l'étage, mais je m'effondre dans les escaliers sans réussir à retrouver une respiration normale. Quand Lola et ses pions sont sortis du conteneur, je me suis rué sur le port pour essayer d'en ouvrir d'autres, de retrouver Wayne, mais rien n'y a fait, alors je suis parti. J'ai couru le plus vite que j'ai pu pendant aussi longtemps que possible avant d'alterner avec des moments de marche rapide pour retourner à l'hôtel. Après trois heures de course, de lutte contre l'angoisse et de calvaire brûlant qui m'enflamme toujours l'abdomen, je crois que mon corps est en train de lâcher. Je ne suis plus en mesure de faire le moindre pas, je ne suis plus en mesure d'articuler le moindre mot, je ne suis plus en mesure de verser la moindre larme. Même respirer est une torture. Tout ce que je parviens à faire, c'est de m'allonger au milieu des marches en essayant de m'accrocher à la voix de Sky qui finit par réussir à me ramener à la réalité quand elle prononce le nom de mon frère.

— Je vais chercher Gale, bouge pas de là ! s'enquiert-elle avant de foncer à l'étage.

T'en fais pas, je risque pas de me barrer en courant.

Quelques minutes plus tard, une main chaude se dépose dans mon cou, m'obligeant à rouvrir les yeux que je ne me souvenais pas avoir fermés.

— Hey, frérot... qu'est-ce qu'il se passe ?

La voix de Gale est emplie d'inquiétude, et soudain, tout me revient en tête comme un boulet de canon. Je me redresse d'un seul coup, mais le regrette à la seconde où mes côtes me rappellent à l'ordre. Dans un gémissement sourd qui fait tiquer mon meilleur ami, je me relève malgré tout, puis plante mes prunelles dans les siennes.

— Dis-moi que Wayne est avec vous, je t'en prie, dis-moi qu'il est là...

Ma voix déraille et je finis par fondre en larmes contre le torse de Gale. Ni une ni deux, il me serre contre lui en m'incitant à lui parler. Entre deux hoquets d'épuisement, de détresse, d'impuissance, je me résous à lui expliquer la situation comme je peux, et mon meilleur ami m'accompagne dans sa chambre. Il me force à m'assoir sur le lit à défaut de me convaincre de m'allonger, alors que Liv me scrute avec angoisse en serrant l'un des tee-shirts de mon frère autour de son petit corps.

— ...repose-toi, termine Gale que je n'écoutais plus depuis un certain temps.

— Me reposer ? Je peux pas me reposer, putain ! Wayne est retenu quelque part, j'ai autre chose à foutre que de me reposer ! craché-je en tentant de me mettre debout.

Mon frère stoppe mon geste en maintenant une pression sur mes épaules pour que je reste assis, puis soupire.

— T'aideras pas Wayne dans cet état, West. Tu peux pas sauver qui que ce soit dans cet état, et tu sais aussi bien que moi que pour l'instant on peut rien faire d'autre que d'attendre que Lola te recontacte. Alors en attendant, tu te poses. Tu t'allonges. Parce que si tu continues à repousser tes limites, tu vas t'écrouler, et personne ne pourra secourir personne.

— Qui te dit qu'elle va me recontacter, hein ?

Mon ton frôle l'indignation, mais Gale voit clair dans mon jeu. Il sait très bien que c'est la panique qui parle à ma place. Son regard s'assombrit, il inspire un long moment, et je comprends que ce qu'il s'apprête à me dire ne va pas me plaire.

— Parce que c'est ce qu'elle veut. Elle ne veut pas tuer Wayne pour tuer Wayne, elle veut que tu assistes à tout. Elle veut que tu sois là. Alors elle va forcément revenir vers toi.

Frappé par la violence de cette vérité, je dévisage mon frère, qui me lance un regard désolé. Je préférerais qu'il ait tort, je préférerais avoir à sortir de cet hôtel pour retrouver Wayne moi-même quitte à ce que mes muscles lâchent, mais je sais qu'il a raison. Pour l'instant, j'ai les mains liées. Ma seule option, c'est l'attente. L'attente insoutenable, intolérable, irrespirable. 


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Coucou tout le monde, 

Vous avez le droit de me détester aujourd'hui, c'est autorisé. Mais vous feriez mieux d'utiliser votre énergie pour vous préparer à la suite... Le chapitre fatidique n'est plus très loin... 

Même si vous avez envie de me taper, j'aimerais en profiter pour vous remercier, parce qu'aujourd'hui, en ouvrant Wattpad, je me suis rendu compte que Je N'ai Plus Peur venait de passer la barre des 4K. C'est le chiffre que j'avais au début de cette histoire, quand je l'ai posté pour la première fois sur mon premier compte et qu'elle avait été sélectionnée pour les Wattys. C'est un petit palier pour moi, même si je ne l'ai pas passé aussi vite que la première fois. Comme une espèce de revanche sur tout ce qui m'a poussé à abandonner mon ancien compte, tout ce qui m'avait poussé à croire que je ne reviendrais jamais sur Wattpad et que j'arrêtais de partager mes écrits pour de bon. Aujourd'hui, après de longs mois, voire même de longues années, j'en suis enfin de nouveau au même point que quand j'ai quitté Wattpad la première fois, et j'espère aller encore plus loin. Parce que cette fois, hors de question que je m'arrête. Cette fois on peut me faire, me dire, et essayer tout ce qu'on veut, je n'irai nulle part. L'écriture, le partage, c'est le seul truc qui me donne le droit de respirer, alors je vais prendre tout l'oxygène que je peux aussi longtemps qu'il le faudra. 

Donc merci à toutes les personnes qui me soutiennent ici, à toutes les personnes qui ont acheté mon livre, à toutes les personnes qui prennent le temps de me laisser des commentaires peu importe où. Si vous avez ne serait-ce que lu l'une de mes histoires et vous méritez un merci. Alors je vous en envoie des centaines. J'ai peut-être une petite idée pour fêter ça, mais je ne suis pas encore sûr que c'en soit une bonne. Si jamais vous, vous en avez ou que vous voulez quelque chose, n'hésitez pas à me transmettre le message, je prends toute l'inspiration que vous voudrez bien me donner. 

Sinon, passons au blablatage, qui va me valoir votre colère éternelle, lol.

Qu'est-ce qu'on pense des révélations de Lola ? Qui s'y attendait ? 

La tactique de Gale consistant à attendre, vous approuvez ? Vous pensez qu'il a raison de conseiller à West d'attendre ? Ou est-ce que vous seriez plus dans le camp de West a vouloir se démener pour faire quelque chose tout de suite malgré les conséquences ? 

Et Wayne alors, il meurt ou il meurt pas ? West et Gale le sauveront ou ne le sauveront-ils pas ? Et surtout, à quel prix ? 

Pour la musique, j'avoue que je suis un peu fier de celle-ci. J'ai adoré l'ambiance à la fois menaçante et fataliste, je trouve qu'elle va trop trop bien avec l'état d'esprit des deux personnages. Mais vous alors, vous aimez ? 


Voilà, c'est tout pour moi, je vous retrouve très vite pour la suite et en attendant, prenez bien soin de vous, les potes. 

Encore merci pour tout votre soutien. 

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