Chapitre 20 | 2
"Then everything got messy, and everyone got angry.
I cursed my blood tonight, it happens all the time,
Is everyone against me? Has everyone God damned me?"
Family – Badflowers. (En média).
Sans comprendre, j'essaie de retenir une moue perplexe mais, comme si elle l'avait vue, ma grand-mère reprend.
— Tu es venu avec un homme.
J'accuse le coup en pivotant vers Wayne, qui serre les dents. Je ne sais pas s'il a remarqué que toutes les œillades assassines que nous avons reçues depuis que nous sommes arrivées ne m'étaient pas seulement destinées, mais cette réflexion-là, j'ai l'impression de l'observer se la prendre en pleine figure. Un peu blessé, je me recentre sur cette femme qui a rendu mon enfance plus agréable, et hoche la tête.
— En effet. Je suis venu avec un homme, répété-je, plus froid.
Je sais que je ne devrais pas m'en soucier. Son homophobie ne devrait pas plus me toucher que celle de n'importe qui d'autre ici, pourtant je ne peux pas empêcher la déception de m'envahir. Je ne parviens pas à ignorer la brûlure qui me noue le ventre. Ma grand-mère était l'une des seule que j'estimais vraiment dans cette famille. Il y avait elle, mon père, et mon arrière-grand-père. Personne d'autre. Alors prendre conscience qu'en fin de compte, elle n'est peut-être pas aussi différente que je ne le pensais me met en vrac. J'ai la sensation d'avoir rêvé mes plus beaux souvenirs.
— C'est ton fiancé ?
Son air fermé me donne envie de baisser la tête, de m'excuser. Mais je n'en fais rien. Ce n'est pas moi le fautif, pas cette fois. Comme pour me raccrocher à cette certitude que mon cerveau formaté a parfois du mal à accepter, j'enlace de nouveau mes phalanges à celles de Wayne, qui caresse encore ma peau avec son pouce.
— Je vois... marmonne ma grand-mère face à mon silence.
Elle me fixe un long moment, puis finit par soupirer.
— Est-ce que cet homme te rend heureux ? ajoute-t-elle, presque timide.
Interloqué, il me faut quelques secondes avant de comprendre la question, et quelques secondes supplémentaires pour y trouver une réponse pas trop loin de la vérité. Je n'ai pas envie de mentir à ma grand-mère, mais je ne peux pas non plus lui dépeindre ma réalité.
— Quand je suis avec lui, j'ai l'impression que la vie vaut d'être vécue.
Wayne se fige contre moi, et les prunelles grises de la vieille dame se mettent à briller alors qu'elle opine.
— Ne perdez jamais ce que vous avez, mes petits, répond-elle, une émotion évidente dans la voix.
Une vague de soulagement se propage dans ma poitrine, et je lui souris. J'acquiesce en lui envoyant en un regard toute la reconnaissance que j'ai en ma possession tandis que ma grand-mère s'approche de moi pour me prendre dans ses bras. D'abord sous le choc, je me raidis. Mais quand elle passe ses doigts dans mes cheveux comme elle le faisait quand j'étais gamin, je me détends et ose lui rendre son étreinte d'un geste prudent. Elle n'est pas censée faire ça. Les membres supérieurs du clan Hutchins n'ont pas de contact physique avec ceux de la branche inférieure.
— Suzanne ! Qu'est-ce que tu fais ? gronde un ton grave derrière elle.
Sachant pertinemment à qui ce français parfait appartient, je sursaute en m'agrippant encore un peu plus à la poigne de Wayne. Loin d'être perturbée, la femme du vieux Hutchins s'écarte de moi et retrouve son air de grande dame que je déteste tant. Elle fait un pas en arrière, puis affronte son mari la tête haute.
— Je saluais mon petit-fils, rétorque-t-elle dans la même langue avec une pointe d'arrogance.
— Nous reparlerons de ça à la maison, tranche-t-il quand il remarque les expressions sidérées qui parsèment déjà une bonne partie de la salle. Quant à toi...
Ses traits se durcissent alors qu'il me pointe du doigt dans un mépris répugnant.
— Je te veux dans mon bureau après les enchères. Seul, crache-t-il.
Sur cette proposition alléchante, il attrape le bras de ma grand-mère et l'attire vers une autre pièce. Alors que des dizaines de scénarios s'enchaînent dans mon esprit fatigué, sa voix perce une nouvelle fois au milieu du brouhaha ambiant. Aussi secoué que curieux, je lance un coup d'œil discret à la cible de son mécontentement et entre en collision avec un croissant de lune blanc. Le temps se met soudain en pause. Je n'entends plus rien. Les groupes de personnes qui discutent, qui rient, qui continuent de me détailler se transforment en vulgaires silhouettes sans importance. Comme au ralenti, des prunelles d'un bleu profond s'ancrent dans les miennes alors que la brune passe à un mètre de moi pour se diriger vers l'une des immenses baies vitrées qui mènent vers l'extérieur. Elle n'est plus là, elle a déjà disparu dans l'obscurité hivernale, pourtant mon rythme cardiaque continue de s'accélérer. Et si j'allais la voir ? Ma respiration s'emballe. Non, mauvaise idée. Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire, de toute façon ? Perdu, je scrute les alentours avec frénésie et tombe nez à nez avec Wayne, qui semble essayer d'attirer mon attention.
— Tu vas te décider à me parler ? Je comprends rien à ce qui se passe, moi, souffle-t-il en douceur.
Sa voix n'est pas réprobatrice. Il ne me reproche rien. Il paraît même impressionné, aussi peu à l'aise que moi dans cet environnement hostile. Quelle ironie... Qui aurait pu croire qu'un mec comme lui se sentirait plus serein dans une ruelle à vendre de la came, qu'au milieu de millionnaires en apparence inoffensifs ?
— Moi non plus, je comprends pas grand-chose, Wayne, avoué-je. Je sais pas ce qu'on fout ici.
— Qui sont ces gens ?
— La plupart d'entre eux sont des cousins, des oncles et tantes, des neveux et nièces...
— De qui ?
— De mon père... de moi. Les autres sont des amis de la famille.
Wayne me dévisage, éberlué.
— Vous êtes français ?
— T'as reconnu la langue ? lâché-je avec un faux sourire dans la voix auquel mon ancien amour ne répond pas. Ouais... Si on remonte loin dans la généalogie des Hutchins, y'a des Français. Mais en réalité, on est né et on habite en Amérique depuis des décennies. L'apprentissage du français, c'est un peu... une tradition.
Une tradition parmi tant d'autres...
— Et cette femme, c'était qui ? Celle qui t'a pris dans ses bras.
— Ma grand-mère. Et le mec qui a failli me sauter à la gorge, c'est mon grand-père.
— Pourquoi tout le monde a l'air de vouloir « te sauter à la gorge », ici ? s'enquiert-il en mimant des guillemets avec ses doigts.
— Parce que je suis pas assez bien pour eux, soufflé-je, évasif. Viens avec moi, il faut que je voie quelqu'un.
Déterminé, je l'entraîne sur les traces de mon illusion du passé sans lui donner le temps de rétorquer. Si je le laisse me poser toutes ses questions, on va en avoir pour des heures et je vais rater ma chance de pouvoir être seul avec elle. Plus j'avance vers la fenêtre qui me sépare encore de cette réunion inespérée, plus je me dis que c'est une erreur. Que je ferais mieux de la laisser tranquille. Qu'après toutes ces années, ils ont sans doute fait en sorte qu'elle me déteste, elle aussi. Pourtant, étonnamment, je ne laisse pas mon appréhension me stopper. Une fois devant le fait accompli, je prends une profonde inspiration et m'oblige à sortir pour retrouver son petit gabarit à l'endroit exact où je l'imaginais. Assise en tailleur sur l'herbe fraîche, elle se noie dans l'océan qu'on distingue à une cinquantaine de mètres de là. Subjugué par la vue incroyable, je reste quelques instants immobile à me perdre dans les reflets de la lune dans l'eau, mais me reprends bien vite quand une flamme jaillit dans ma vision périphérique. De nouveau en pleine hésitation, je la fixe prendre une taffe, puis deux, puis trois, et si Wayne ne repositionnait pas sa main dans la mienne, je ne sais pas si je sortirais de ma paralysie.
Le plus lentement possible, je libère mon binôme, lui fait signe de me suivre, le supplie rester avec moi, et m'assois avec nonchalance à côté de la fumeuse. Mon accompagnateur m'imite sans un mot tandis que j'essaie de m'imprégner de sa présence pour ne pas me ruer loin d'ici. Pour attraper tout le courage qu'il me reste et faire face à cette fille. Après tout, j'ai imploré l'univers pendant des années, je lui ai demandé des milliers de fois de la remettre sur ma route d'une façon ou d'une autre, alors maintenant qu'il m'offre cette opportunité, je n'ai pas le droit de passer à côté. Je ne peux pas me permettre de la gâcher. Un silence pesant s'abat sur mes épaules, mais je n'arrive pas à le briser. Je ne suis même pas foutu de la regarder. Je me contente d'admirer l'étendue immense qu'on connaît par cœur. Qu'on a parcouru plus d'une fois dans le Tectumque, ce bateau qui m'a fait tomber amoureux des vagues. Une fois sa cigarette terminée, la silhouette remue et j'ai un instant la crainte qu'elle se lève, qu'elle s'en aille et que je ne parvienne pas à la retenir. Elle n'en fait rien. Elle se positionne juste de manière à m'avoir devant elle. Un genou serré contre sa poitrine, elle esquisse un sourire cynique.
— Tiens, un revenant.
Même si son impertinence ne m'impressionne pas, je baisse le nez sans savoir quoi lui répondre. Mais qu'est-ce que je fous là, putain ? Plus déboussolé que jamais, je jette un coup d'œil à Wayne pour me redonner un peu de forces et remarque que ses prunelles alternent frénétiquement entre mon visage et celui de l'illusion du passé. Son air ébahi m'arrache un petit sourire. Je sais, Wayne. Tout le monde nous l'a toujours dit.
— Je t'ai manqué, j'espère, raillé-je avec difficulté.
Désormais ressourcé, j'ose planter mon regard dans le bleu abyssal qui ne m'a pas lâché. Le visage de la brune perd toute once de sarcasme alors que ses épaules s'affaissent. Sa jambe vient se glisser sous la première pour qu'elle puisse s'asseoir en tailleur et mes pupilles sont tout de suite attirées par ce qui brille au centre de ses clavicules. Mon cœur s'arrête. Littéralement. Simplement. Ma bouche s'entrouvre, mais aucun son ne m'échappe. Elle l'a gardé. Elle les a gardés.
— Tous les jours, West, murmure-t-elle.
Ses doigts se munissent de la chaîne la plus épaisse des deux pour la faire passer au-dessus de sa tête. Sans un mot, elle se met à genoux, s'approche de mon corps tremblant et dépose le collier autour de mon cou alors que son pendentif en forme de croissant de lune se balance vers moi.
— Beth... qu'est-ce que...
— Je t'avais dit que je te le rendrais. Je t'avais dit qu'on se reverrait.
Elle reprend sa position initiale, et je ne peux pas m'empêcher d'attraper l'étoile en or blanc que papa m'avait offerte. Enfin, qu'il avait offerte à Beth. La lune était pour moi, l'étoile pour elle. Mais dans ma tête, la Lune était l'astre le plus important du ciel, et la plus importante de nous deux, c'était elle, c'était Beth. Alors je lui ai donné mon bijou, et elle a accepté de me donner le sien. Le lendemain, papa est revenu avec une chaîne à maillon assez épais pour moi, tout fins pour elle, et notre lien s'est matérialisé. J'avais un bout d'elle toujours avec moi, et elle avait un bout de moi toujours avec elle.
— Toi et moi jusqu'à la Lune... souffle-t-elle en me tendant son auriculaire.
Mes larmes dégringolent sur mes joues.
— Toi et moi jusqu'à la Lune... articulé-je péniblement en lui présentant le mien.
Nos petits doigts s'accrochent l'un à l'autre comme si nos vies dépendaient de ce pacte qu'on a fait quand on était enfants, et j'ai l'impression d'être de nouveau à la veille de mon onzième anniversaire. Je me revois encore, les yeux humides, lui passer mon collier autour du cou alors qu'elle éclate en sanglots et qu'elle me supplie de le reprendre. Elle n'arrêtait pas de me répéter qu'elle n'en voulait pas, que c'était le mien, que c'était le bout d'elle qui devait toujours rester avec moi, mais je ne voulais rien entendre. Je retenais ma détresse comme je pouvais, et je l'implorais de le garder. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle ne m'oublie pas. Je ne comprenais pas encore à quel point ma vie allait basculer, mais je savais que si les services sociaux m'embarquaient, je ne reverrais plus ma sœur. Aussi déchirée que moi, elle a fini par accepter en me promettant qu'un jour, elle me le rendrait. Qu'un jour, on se retrouverait. Je n'y croyais pas, mais je la laissais dire parce que je savais que ça lui faisait du bien de le penser.
— J'ai essayé de venir te voir, mais ils m'ont pas laissé...
— Je sais, West. Ils me l'ont raconté. Ils m'ont tout raconté.
Mon sang se glace. Je ferme les yeux, puis relâche Beth.
— Je te dégoûte, c'est ça ? Toi aussi tu me détestes d'avoir fini comme elle ? Après tout, ils l'avaient tous dit, que j'étais le portrait craché de ma mère... murmuré-je avec amertume.
— Oh, West... T'as toujours été si naïf...
Surpris, je rouvre les paupières et fronce les sourcils face au regard tristement attendri de ma sœur.
— Je ne crois pas que tu sois seulement comme ta mère, reprend-elle. À vrai dire, ce que tu es devenu prouve que tu es bien un Hutchins. Que tu ressembles à papa. Et je crois que c'est ce qui énerve le plus grand-père : que tu lui ressembles à ce point-là.
— Quoi ? Mais... qu'est-ce que tu veux dire ?
Je ne comprends pas. Je ne sais même pas si j'ai envie de comprendre. Ce qu'elle dit n'a aucun sens. Si j'avais plus été comme notre père, j'aurais été plus proche d'eux, plus proche des sangs purs. S'ils me détestent tous autant, c'est parce que je suis la copie conforme de ma mère. J'ai hérité de tous ses vices, de toutes ses failles, de tout ce qui faisait d'elle la femme qu'ils haïssaient.
— T'as toujours vu papa comme une espèce de héros vivant... Tu t'es jamais posé de questions sur lui.
Elle attrape mes doigts à deux mains alors que ses prunelles me couvent comme si elle avait peur que je m'effondre sous le poids des mots qu'elle prononce.
— Quel genre de questions j'aurais dû me poser ?
Ma voix déraille, mon cœur bat la chamade et je sens soudain le regard de Wayne me brûler la peau. Elle raconte n'importe quoi, putain. N'importe quoi.
— Ta mère était une droguée, c'est vrai. Mais le vrai problème, le vrai businessman, ça a toujours été papa, West. Il a suivi le chemin de la famille. De grand-père et de son père avant lui.
J'écarquille les yeux. Non. C'est impossible. Impossible.
— De quoi tu parles ? éructé-je.
Elle serre mes mains comme toute réponse et ma respiration devient de plus en plus dure à contrôler.
— Beth, de quoi tu parles ? Papa et Gramps ne sont pas de mauvaises personnes. Et puis quel business ? Même le vieux Hutchins n'a pas de business.
— Alors dis-moi dans quoi travaille grand-père, West. D'où vient sa fortune ?
Mon souffle se saccade, j'observe le jardin autour de moi avec frénésie comme si je pouvais y trouver les réponses aux questions qui me sont posées, mais rien ne me vient. Je n'en ai aucune idée. Pourquoi est-ce que je ne sais pas ça ? C'est un truc que je devrais savoir, non ?
— Je... J'en sais rien... de Gramps, sûrement. On doit être pété de thune sur des générations...
— Non, West. Gramps blanchissait de l'argent, beaucoup d'argent. Et quand il s'est rangé, grand-père a repris le flambeau. En vérité, si on regarde bien, la personne la plus correcte de cette famille, c'était ta mère.
— Et papa, m'étranglé-je, dans le déni le plus total.
— West...
— Non ! Il avait rien à voir avec ces conneries ! C'était quelqu'un de bien, quelqu'un d'admirable ! Il aurait jamais trempé dans toute cette merde !
Beth secoue la tête avec une désolation qui me ravage la poitrine. Elle ne peut pas dire ça, elle n'a pas le droit. Elle se trompe, ils lui ont menti pour qu'elle haïsse papa d'avoir fait un putain de gosse avec ma mère alors qu'il avait déjà une femme et une fille parfaites.
— Dis-moi que c'est faux, Beth, je t'en prie...
Un sanglot m'échappe, et une chaleur réparatrice se dépose dans mon dos. Wayne ne doit pas comprendre ce qui se passe, pourtant il reste là, il me soutient. Pourquoi il me soutient d'ailleurs ? Il ne devrait pas. Il devrait m'en vouloir. Il devrait me regarder comme toutes les personnes présentes à ce gala à la con. Comme un moins que rien.
— Je suis désolée, West. Tellement désolée... J'espérais que tu n'aies jamais à l'apprendre. Que quitter cette famille ait au moins l'avantage de te tenir éloigner de tout ce qui s'y passe mais...
— Raconte-moi, reniflé-je en me concentrant sur la présence de Wayne pour tenir bon. Explique-moi ce qu'il faisait. Il blanchissait de l'argent avec eux ?
Ma sœur soupire.
— Au début, oui. Quand il avait ton âge, ils l'ont initié. Mais papa n'a jamais été du genre à se contenter de suivre les règles établies sans broncher. Il avait besoin de découvrir le monde, il avait besoin de liberté. Alors il s'est associé avec son meilleur ami pour créer sa propre entreprise sur un marché encore plus fructifiant.
— Lequel ?
Beth serre les dents, alors que son regard s'excuse à sa place.
— Lequel ?
— La drogue. Il a créé son entreprise avec les Donovan autour de la vente de drogues.
Mon estomac explose. Je crois que je vais gerber.
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Coucou tout le monde,
ça doit être au moins la centième notification que vous avez du recevoir de mes histoires aujourd'hui, je suis hyper désolé. J'ai fait une mauvaise manip' et j'ai dépublié, sans le vouloir, le premier tome de la saga (N'aie Pas Peur) du coup j'ai dû republier tous les chapitres un par un et ça a envoyé des notifications à toutes les personnes qui avaient le livre dans leur bibliothèque...
Bref, ces derniers temps, j'ai pas trop pu écrire, mais cette semaine je devrais pouvoir reprendre et du coup, je pense que d'ici deux ou trois mois, Je N'ai Plus Peur sera terminée... Et vu que je suis sensible et que j'ai pas envie de parler de la fin (ouin ouin sortez les violons) on va passer directement au blablatage habituel.
Comment vous trouvez les grands-parents de West ? Est-ce que vous comprenez leur façon d'agir (ou de ne pas agir, d'ailleurs) ?
Alors, vous vous rappeliez de Beth ? Qui avait deviné qui elle était ? Vous pensez qu'on peut lui faire confiance ?
Les révélations sur le père de West, vous l'aviez vu venir ? À votre avis, c'est la vérité ? Vous pensez qu'il y a d'autres choses à savoir sur son compte ?
La musique... je l'aime d'amour. Comment vous la trouvez ?
Voilà, c'est tout pour moi. J'espère que cette partie vous a plu et qu'elle vous donne envie de jeter un oeil à la suite.
Je vous souhaite un bon week-end et vous envoie plein de bonnes ondes, les potes.
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