Chapitre 18 | 3
"But I've, I've finally realized,
If this is our last goodbye until we're gone
Who cares about the wrongs we caused ourselves ?
'Cause I don't want to watch the world end with someone else.
I Don't Want To Watch The World End With Someone Else – Clinton Kane. (En média).
Les mains tremblantes, je m'accroche au sac à dos que j'ai trouvé dans les affaires de Gale comme si ma vie en dépendait. Une capuche sur la tête, j'ai l'impression d'être une proie, une cible à abattre, un criminel en cavale. Je suis tellement parano que dès qu'un mec de la sécurité arrête son regard sur moi, je me dis qu'il va comprendre qui je suis, que mon passeport est un faux et qu'en réalité, je n'ai pas le droit de quitter l'état sous peine de retourner en taule pour les deux ans et demi qu'il me reste à tirer. Je sais que j'ai passé l'épreuve des portiques avec succès sans que personne ne me reconnaisse, pourtant je n'arrive pas à calmer mon stress. Je suis incapable de faire la part des choses. Une légère pression s'abat sur mon épaule et je me rends compte que l'hôtesse aéroportuaire me fixe avec un air agacé qu'elle tente de masquer par un sourire professionnel. Les sourcils froncés, je lance un coup d'œil à Wayne, qui ne me lâche pas, alors qu'il me montre son billet et ses papiers d'identité de sa main libre.
— Merde, pardon..., bafouillé-je en lui tendant ce dont elle a besoin.
La grande rousse observe mon faux-nom, puis la photo qui l'accompagne, et mon rythme cardiaque s'affole. Pourquoi est-ce que je suis aussi nerveux ? C'est pas la première fois que je fais ça, je sais comment m'y prendre. La poigne de Wayne se resserre sur ma veste, je crois qu'il ressent mon angoisse jusque dans la pulpe de ses doigts. L'agente fait soudain la moue, décroche son téléphone de service, avant de faire signe à deux montagnes de muscles de la rejoindre. Eh merde. Quand les hommes au moins deux fois plus épais que moi arrivent à sa hauteur, je ne peux pas m'empêcher de baisser la tête pour masquer mon visage comme je peux. L'hôtesse semble les informer de quelque chose, mais mon cœur bat tellement fort qu'il masque la quasi-totalité des sons qui m'entourent. Les types dégaines leur talkie-walkie attaché à leur ceinture, et je les imagine déjà appeler du renfort pour m'embarquer. Je me vois déjà derrière les barreaux de Cook County à devoir me battre pour survivre dans l'enfer de cette prison encore une fois.
— Veuillez nous excuser de cette courte attente, je vous souhaite un bon vol, Monsieur Harrington.
Paralysé, je fixe ce que la rousse me rend sans pouvoir réagir. Mon binôme se charge d'attraper ce qu'on me tend, et m'entraîne avec lui vers la longue queue qui mène au tarmac. Appuyé contre la vitre qui nous sépare des avions prêts à décoller, je me remets peu à peu de mes émotions en essayant à tout prix d'éviter le regard de Wayne qui me brûle la peau.
— Monsieur Harrington, hein ?
— Écoute, Wayne, j'ai pas le droit de quitter l'état, il fallait bien que je trouve...
Lorsque je finis par plonger mes prunelles dans les siennes, je prends conscience qu'une lueur amusée y brille, et mon appréhension s'efface en même temps que mes mots.
— Pourquoi Harrington ?
Je hausse un sourcil. Il vient de se rendre compte que j'ai de faux papiers, et lui, ce qu'il veut savoir, c'est comment j'ai choisi mon nom ?
— Celui-là, je l'ai vu à la télé, je crois. Ou alors je l'ai entendu à la radio, je sais plus.
Wayne me dévisage, éberlué.
— Ouais, j'ai dû voir le clip d'un mec ou alors j'ai écouté l'une de ses chansons, quand j'étais à New York, et sa voix m'a marqué, alors je lui ai emprunté son nom.
— C'est quoi son prénom ? S'il a réussi à t'intéresser au point de vouloir te mettre dans sa peau, il faut que je me renseigne, me taquine Wayne.
Je ne sais pas s'il est sérieux ou s'il essaie simplement de me détendre, mais en tout cas, la stratégie fonctionne, je me sens plus léger. Elle m'arrache même un faible rire.
— Ayden, lâché-je dans un sourire. Ayden Harrington.
— Je note, je note.
Son rictus narquois finit de me soulager et c'est presque serein que je monte dans l'avion qui m'emmène tout droit dans la gueule du loup. Le vol se déroule sans trop d'encombres. Wayne somnole, il finit même à moitié affalé sur moi à la fin des deux heures trente de trajets et, étrangement, ce contact salvateur me protège de mes pensées. Je ne réfléchis pas aux gens que je vais rencontrer une fois arrivé à ce putain de gala, je ne me torture pas avec les informations que je vais bien pouvoir y découvrir, tout ce qui me traverse l'esprit, c'est que Wayne ne me déteste peut-être pas tant que ça. Qu'il se sent encore assez en sécurité avec moi pour s'endormir à mes côtés.
— Hey... murmuré-je en caressant sa joue pour le réveiller.
Ses paupières se soulèvent avec difficulté, il me scrute quelques secondes puis se redresse d'un coup quand il comprend qu'il s'est endormi.
— Je suis désolé, je m'étais pas rendu compte...
Tout gêné, Wayne se lève gauchement sans attendre que je réponde, et je dois me mordre la lèvre pour retenir la moindre réaction attendrie qui menace de m'échapper.
***
— Est-ce que ça va ?
Assis sur l'un des deux lits de la chambre du seul motel abordable qu'on a pu trouver pas trop loin de l'une des dizaines de propriétés du grand-père Hutchins, les coudes sur les genoux, je fixe mes doigts. Je sais que ma question est ridicule, je sais qu'il doit être loin de se sentir bien après l'annonce de la mort de Charlie, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai besoin de me concentrer sur quelque chose, de me raccrocher à cette conversation inutile. Dans quelques heures, je vais me retrouver au milieu de toutes ces personnes que je connais à peine mais qui me haïssent du plus profond de leur être. Dans quelques heures, je vais devoir affronter mon passé. Dans quelques heures, c'est un tout nouveau cauchemar qui va prendre forme sous mon nez.
— Je ne sais pas trop... murmure Wayne, allongé sur ses draps à observer le plafond.
— Ouais... C'était con comme question...
Je pousse un profond soupir pour laisser sortir un peu de ce stress qui me bouffe de l'intérieur, et entrevois mon acolyte tourner la tête vers moi comme s'il comprenait mon malaise.
— J'ai dit à Liv que j'avais besoin d'une pause, lance-t-il à brûle-pourpoint.
Mon cœur rate un battement. Je n'ose plus bouger.
— À cause...
Incapable de contenir mon hésitation, je me racle la gorge. Qu'est-ce que ça signifie ? Pourquoi il me dit ça ? Est-ce que c'est sa façon de revenir sur ce baiser dont on a toujours pas parlé ?
— À cause de moi ? finis-je par articuler sans parvenir à le regarder.
— Non. Enfin... pas que.
Je relève le nez vers lui pour l'inciter à m'en dire plus, et il remue sur sa couette jaune pour se mettre sur le flanc, le bras en guise d'oreiller. Il a l'air épuisé.
— Ton arrivée, tout ce qui s'est passé entre nous et dans nos vies... c'est vrai que ça a pas aidé. Ça m'a fait remettre beaucoup de choses en question, ça m'a fait faire des trucs que j'aurais jamais dû faire en étant en couple avec elle. Je l'ai trahie, je lui ai fait du mal, et c'est pas ce que je veux. Sauf que quand il s'agit de toi et de ton océan, rien ne se passe jamais comme prévu.
— Mon océan ?
— Tes yeux, West. Tes yeux sont...
Un petit sourire timide se dessine sur son visage, et une drôle de sensation me parcourt le ventre.
— Ils sont magnifiques, se reprend-il à peine. Ils sont limpides, ils sont profonds... j'ai toujours l'impression de pouvoir m'y noyer.
— C'est ce que tu préférais chez moi ?
Pas très sûr d'assumer cette question, mes prunelles alternent entre sa bouche et son regard, comme si ça pouvait masquer mon embarras, me donner le courage de l'affronter.
— Physiquement ? C'est toujours ce que je préfère chez toi. Ça... et tes tatouages.
Un léger rire m'échappe alors que je le revois obnubilé par les traces d'encre qui parsèment ma peau, des années plus tôt. Appuyé sur le bar de la Réserve, j'aurais pu jurer qu'il tentait de les apprendre, de graver le moindre de leurs détails dans sa mémoire. Il semblait... envoûté, et ça me plaisait. Je trouvais ça touchant. Sa naïveté, sa lumière naturelle, cette espèce d'insouciance presque enfantine qui se dégageait de lui rallumait un truc dans ma poitrine. Un truc que je voulais à tout prix préserver, mais que j'ai fini par détruire.
— Ça, je pouvais pas le louper, je crois, raillé-je plus pour déguiser mon émotion qu'autre chose.
— Oh, la ferme...
Wayne attrape son oreiller pour me l'envoyer à la figure, puis se repositionne sur le dos en cachant ses yeux avec son avant-bras. Je m'esclaffe en réceptionnant le projectile, et le serre contre mon torse sans lâcher mon ancien amour du regard.
— Et toi, alors, qu'est-ce que tu préférais, chez moi ?
Soudain moins moqueur, je me recroqueville sur moi-même et me raccroche au coussin qui fait office de barrière entre l'intensité de mon acolyte et la force des sentiments qui pourrait me pousser à baisser ma garde, à finir sur ce matelas à côté de lui, avec lui, collé à lui.
— T'as pas fini ton histoire avec Liv, marmonné-je.
Perplexe, Wayne se redresse, me dévisage, puis sourit malicieusement quand il comprend que la gêne a changé de camp. Qu'est-ce qui m'arrive, putain ? Depuis quand je me la joue effarouché, comme ça ? C'est pourtant pas compliqué de lui dire que moi aussi j'aime ses prunelles. Que moi aussi j'aime ses tatouages. Mais que ce qui m'a le plus marqué, le plus frappé chez lui, c'est cette lueur qui l'a toujours fait briller. Cette lueur qui s'est atténuée depuis qu'il m'a rencontré, mais qu'il perdra jamais. Cette lueur que Hannah avait aussi...
— Je disais donc... ironise-t-il, taquin. Depuis ton retour, je me suis posé beaucoup de questions. Ce que je ressens avec toi, je le ressens avec personne d'autre. Je le ressens pas avec Liv.
Mon cœur explose dans ma poitrine, mais je ne bronche pas.
Moi aussi, Wayne. Moi aussi...
— Je l'aime, tu vois, vraiment. Enfin je crois, mais c'est différent. C'est plus... tendre. Alors qu'avec toi, c'est tout en feux d'artifice, tout en cataclysmes. Que ce soit dans un sens ou dans l'autre, c'est toujours d'une puissance inouïe. Et je me suis dit que je pourrais pas résister à ça, que ça voulait peut-être même dire que j'aimais pas cette fille autant que je le pensais. Je me suis senti perdu. Perdu au milieu de mes sentiments pour elle, et de mes sentiments pour toi, mais c'est pas ce qui m'a poussé à vouloir faire une pause. Parce que s'il n'y avait eu que ça, j'aurais pas tenté le diable. Avec toi, c'est fort, c'est incroyable, mais c'est tellement intense qu'à la seconde où quelque chose s'écroule, je meurs avec. Je me décompose. Je me déchire. Et c'est invivable, West...
Ma gorge se noue, je serre les dents, pourtant je ne réagis toujours pas. Qu'est-ce que je pourrais bien dire, de toute façon ? Je sais qu'il a raison. Je sais que je ravage tout. Que la grenade finit toujours par éclater.
— Avec Liv, c'est moins sensationnel, mais ça fait aussi moins mal. Et c'est peut-être de la lâcheté de préférer ça au grand amour, peut-être que cette vulnérabilité-là me fait juste peur, mais pour l'instant, c'est pas ce que je veux dans ma vie. J'ai besoin de me remettre de ce que ça m'a fait avant d'envisager quoi que ce soit.
— Alors pourquoi tu fais une pause ? le coupé-je presque.
La boule dans mon estomac est trop brûlante pour que je parvienne à le laisser continuer sur sa lancée. C'est dur, si dur de l'entendre m'avouer sa douleur. Une douleur que j'ai posée là avant de me barrer comme le dernier des connards. Une douleur qui le ronge et qu'il aurait pu éviter s'il ne m'avait pas rencontré.
— Parce qu'elle a dépassé mes limites.
— Avec la drogue ?
Wayne fronce les sourcils.
— Mais comment...
— Je sais reconnaître quelqu'un de stone. La came, les toxicos, toutes ces conneries, c'est un peu mon seul domaine d'expertise.
Des vestiges du passé tentent de s'infiltrer dans mon esprit, mais je les expulse de là avec l'énergie du désespoir et me concentre sur Wayne. Je ne peux pas penser à ça maintenant. Je ne veux plus jamais penser à ça de toute ma vie.
— C'est quand, ton truc ?
Le changement de sujet brutal de mon binôme me ramène à la réalité, et mon angoisse reprend sa place au creux de ma cage-thoracique. Je jette un œil à l'horloge ronde qui trône au-dessus du lit de Wayne mais dois m'y reprendre à deux fois avant de réussir à comprendre l'heure qu'elle indique.
— C'est...
Oh, non, merde.
— C'est à 20 heures 30, soufflé-je, tout tremblant.
— Dans...
Mon acolyte lève la tête.
— ...Dans 30 minutes ?
— Ouais...
Ma voix s'éteint alors que je passe une main moite sur mon visage. On se calme, ces gens sont pas plus importants que des inconnus dans la rue.
— Tu te changes et on y va ?
Le ton rieur de Wayne me sort de mon mélodrame, et je le dévisage.
— Comment ça je me change ? grogné-je, un peu vexé.
— Si c'est un événement aussi important que ça n'en a l'air, j'imagine qu'il y a un dress code... Une chemise, par exemple.
Notre dernier échange de vêtements me revient en mémoire, et le coin de mes lèvres remonte malgré lui. C'est vrai que c'est pas avec ma veste à capuche et mon débardeur trop grand qu'on va me laisser entrer là-dedans.
— J'ai pas de chemise, bougonné-je en me levant pour fouiller dans mon sac.
J'ai rien pris qui pourrait s'apparenter de près ou de loin à une tenue décente pour avoir l'immense honneur de respirer le même oxygène que la richissime famille Hutchins. Ma respiration se coupe. Qu'est-ce qui se passe si jamais j'arrive pas à entrer ? Des dizaines de scénarios se dessinent dans mon esprit, et j'ai l'impression de me noyer. Je ne peux pas envisager cette option. C'est impossible. Ces informations, il me les faut. Ces informations, c'est ce que j'ai cherché toute ma vie. Je ne peux pas me faire recaler maintenant parce que j'ai pas l'air d'un putain de bourgeois.
— Prends l'une des miennes.
La fierté qui résonne dans la voix de Wayne me sauve de mes pensées dévastatrices, mais je n'ai pas le temps de rétorquer quoi que ce soit qu'un bout de tissu vole vers moi. Je le rattrape de justesse en haussant un sourcil.
— Me regarde pas comme ça... se marre mon interlocuteur. Vois le bon côté des choses : au moins, elle est noire.
Plus exaspéré qu'amusé, je pouffe en secouant la tête. Sans me poser plus de questions que ça, je retire mon débardeur et enfile la chemise. À peine boutonnée, j'ai déjà envie de la retirer. Ce truc-là, c'est pas moi. Et en plus elle est trop grande.
— Voilà, t'es content ? ronchonné-je en me reconcentrant sur Wayne.
Les prunelles rivées vers moi et la bouche entrouverte, mon acolyte semble paralysé. Ses pupilles me sondent, parcourent mes traits, puis mon allure de pingouin pour revenir sur mon visage.
— J'ai l'air si débile que ça ? m'enquiéré-je devant sa réaction étrange.
Mon binôme semble revenir à lui, se racle la gorge et avance dans ma direction d'un pas mal assuré.
— Laisse-moi arranger un peu tout ça...
Sa voix n'est qu'un murmure, mais il est si proche de moi que j'ai l'impression de ressentir son souffle jusque dans mes veines. Il attrape une manche, la retourne trois fois pour qu'elle m'arrive joliment au niveau du coude, puis fait de même avec la seconde. Dans ma poitrine, c'est le chaos. La chaleur de son corps provoque le mien, ses doigts qui effleurent mes tatouages me donne envie de lui hurler de me toucher vraiment, notre proximité joue avec mes limites. Quand il en a fini avec les manches, il s'attaque au col de la chemise, qu'il remet en place. Son épiderme frôle mon cou et je dois réunir toute mon énergie pour ne rien laisser paraître. Il ouvre ensuite un bouton, puis deux, puis trois et de lourds frissons déferlent sur ma peau. Son index se dépose sur mon torse, arpente l'une de mes cicatrices, puis suit un jet d'encre qui disparaît sous le tissu sombre. Mes paupières tombent comme un voile alors que je me délecte de ses caresses, que je me retrouve dans ce monde insensé qui m'a si souvent rendu vivant. Son front se dépose contre le mien, et Wayne redevient mon univers tout entier.
— Tu m'as manqué, West...
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Coucou tout le monde, comment ça va ?
Désolé, je devais poster hier, mais j'ai eu des obligations professionnelles et j'ai un peu mal géré mon temps. J'espère néanmoins que cette partie valait le coup d'attendre et qu'elle vous plaira, parce que moi, je l'aime beaucoup. Je suis toujours en retard sur mes chapitres, mais j'essaie de finir le 21 aujourd'hui pour passer au 22 vite et ne pas perdre mes derniers chapitres d'avance. D'ailleurs en parlant de ça, ça me fait trop bizarre de voir que j'arrive au chapitre 22. C'est si proche de la fin, mon cœur va lâcher...
Bon, et sinon, que les gens qui ont compris la ref dans cette partie se manifestent, je répète, que l'élite me montre son amour pour cet homme incroyable. (D'ailleurs, poke thelatestbeliever).
À part ça, vous pensez quoi de cette petite escapade en avion ? Vous pensez que c'est une bonne idée de prendre l'avion ? Est-ce que ça va passer à chaque fois ?
À votre avis, pourquoi West semble aussi angoissé à l'idée de revoir sa famille ? Qu'est-ce qui a pu se passer avec cette famille pour que West semble aussi déstabilisé ? Vous pensez qu'il risque quelque chose ?
Et les pro couple Wayne/West, on est contents ? On est déçus ?
La musique, je suis tombé en amour, j'aime de plus en plus de chansons de cet artiste et je trouvais celle-ci particulièrement adapté à West et Wayne. Elle vous plaît ?
Voilà, voilà, c'est tout pour moi. Je vais essayer de passer sur vos commentaires parce que je suis repasser sur les commentaires d'un.e nouvelleau arrivant.e donc j'en suis aux commentaires du chapitre 16, et j'arrive très vite sur les commentaires des derniers chapitres !
Rendez-vous mardi pour la suite, les potes.
Je vous envoie plein de bonnes ondes.
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