Chapitre 12 | 3
"Lately, I've been feeling so ashamed
By these thoughts I'm hiding in my brain,
'Cause I've been holding them down but they twist me violently.
I'm hanging by a thread tonight but this time I don't wanna be saved."
If I Surrender – Citizen Soldier. (En média).
Les deux mains sur le volant de la voiture de Sky, je me repasse la scène en boucle. Le choc de Gale, sa vulnérabilité, son étreinte... Et si j'avais pris vingt ans, que ce serait-il passé ? Est-ce qu'il aurait fini par m'oublier ? Est-ce qu'on serait devenu des inconnus l'un pour l'autre ? À cette idée, un haut-le-cœur remonte le long de mon œsophage, et je balance ma tête en arrière dans un soupir. Pendant toute la période de mon jugement, j'ai eu peur. Peur que l'avocat corrompu ne soit là pour me faire la peau, peur de la prison, peur d'y mourir avant d'avoir pu obtenir ce que Lola m'a promis... mais je n'ai pas pensé une seule seconde à l'éventualité que quelque chose foire et que je me retrouve enfermé pour le restant de mes jours. Je n'ai pas du tout envisagé que ma vie aurait pu s'arrêter là et que j'aurais pu entraîner Gale avec moi dans ma chute. J'étais tellement focalisé sur Lola, sur... sur mes parents que j'ai été incapable de voir plus loin que le bout de mon nez. En m'éloignant de mon frère, je suis bêtement parti du principe qu'il serait assez loin de ma destruction pour ne pas être touché, mais la vérité, c'est que peu importe ce que je fais, je trouve toujours le moyen d'anéantir les gens que j'aime.
Abattu, je bondis hors de la Mustang et me précipite devant l'immeuble pour tenter d'oublier les pensées qui se bousculent dans mon esprit sans me laisser le moindre répit. J'appuie sur le bouton à côté du seul nom de famille que je reconnais, et un grognement agacé grésille dans l'interphone pour me demander ce que je veux.
— Phelps, je viens chercher ce qui m'appartient, lâché-je froidement.
— Martin ?
— Non, Smith.
Phelps ricane, et je lève les yeux au ciel. J'ai passé ton test, ouvre maintenant.
— Numéro dix-sept, troisième étage, répond-il alors qu'un signal sonore retentit pour m'indiquer que la porte est ouverte.
Des bribes de souvenirs de Cook County me reviennent, mais je les enfouis le plus profond possible et grimpe les escaliers poussiéreux quatre à quatre. Posté devant l'appartement dix-sept, un mec en caleçon au crâne dégarni et au débardeur taché de partout me regarde arriver. Appuyé contre le chambranle en bois, il lève un sourcil épais, puis me tend une clé que j'attrape sans lui adresser la parole. Je déverrouille le meublé en face du sien et le referme derrière moi avec précaution au cas où ce type soit du genre curieux. Une fois seul, je fonce dans la chambre, vire le matelas et me munis de la clé que j'avais planquée sur le sommier. Je me tourne ensuite vers l'armoire que j'avais scellée à l'aide d'une petite chaîne et d'un cadenas, m'en débarrasse puis tire sur la hanse du gros sac de sport qui se cache sous des tas de fringues. Plus anxieux que je ne devrais l'être, j'ouvre le bagage à toute vitesse et en sors une liasse de billets avant de recouvrir les dizaines d'autres de vêtements. Alors que j'extirpe un énième tee-shirt d'une étagère dans un geste brusque, une enveloppe tombe à mes pieds. La photo qu'elle contient glisse sur le sol et le sourire de mon père me stoppe dans mon agitation. Je tombe à genoux devant le polaroïd, mon doigt effleure tristement les visages heureux de mes parents, mais lorsque je daigne jeter un œil sur les personnes qui les entourent, une vague d'amertume me transperce et je balance le bout de papier dans le sac avant de le refermer pour me barrer de cet endroit.
En repassant devant Phelps, je lui balance ses clés, puis la liasse de billets. Il réceptionne les deux avant de m'offrir un regard à la fois surpris et complaisant. Hautain, il coince la cigarette qu'il allait allumer sur son oreille droite, renifle l'argent dans un geste de contentement exagéré, et se met à compter les dollars qui sont maintenant en sa possession.
— Mille dollars en plus ? Et en petites coupures ? approuve-t-il sans avoir l'air de comprendre.
Je hoche la tête et fais mine de m'en aller mais, comme prévu, il me retient.
— Pourquoi ? m'apostrophe-t-il.
— Pour que tu la fermes si jamais quelqu'un se ramène ici et te pose des questions, le menacé-je presque avant de me retourner pour planter mon regard sévère dans le sien. Moi, tu m'as jamais vu et cet appart', tu me l'as jamais loué, tu piges ?
Phelps acquiesce avec un rictus énigmatique, mais ne rajoute rien. Je me dirige donc vers les marches grinçantes qui mènent à la sortie, avant que sa voix ne résonne encore derrière moi.
— Smith, m'interpelle-t-il.
Je m'arrête par automatisme, et attends qu'il continue.
— Pourquoi dépenser 6000 dollars dans une piaule pour ne pas y foutre les pieds une seule fois en trois ans ?
— Si on te demande, t'auras qu'à dire que tu sais pas, lâché-je en dévalant les escaliers.
***
À fleur de peau, je balance le sac de sport sur un étroit bureau beige collé contre le mur du fond de ma chambre mais n'ai pas le temps de reprendre mes esprits que quelqu'un toque déjà à ma porte. J'invite la personne à entrer d'une voix vide et tombe nez à nez avec Sky, qui me réclame ses clés de voiture.
— Merci, soufflé-je en les lui tendant.
Mon ancienne équipière me sourit, mais ne s'en va pas pour autant.
— Un mec t'attend en bas.
Les paupières closes, je soupire.
— Un mec comment ?
— Un mec blond qui pense qu'il peut me faire peur avec ses regards noirs de toutou bien dressé.
Blondie.
— J'arrive, promis-je alors que Sky tourne les talons. Et, Gale, tu sais où il est ?
— Il est parti chercher un certain Wayne, je crois, un truc comme ça.
Lorsque son prénom sort de la bouche de Sky, je me fige et la discussion que j'ai eue avec lui ce matin m'explose à la figure. Je le revois encore s'adresser à moi sans oser me faire face. J'entends encore sa voix se briser à chaque mot supplémentaire qu'il prononçait. Je ressens encore mon cœur se déchirer à mesure qu'il parlait, qu'il m'expliquait qu'il n'aurait pas dû m'inviter à dormir avec lui. Que ça ne se reproduirait plus et qu'il était désolé d'avoir dépassé les limites. Cette distance qu'il mettait entre lui et moi était insupportable, pourtant je sais qu'elle était nécessaire. Pour lui, pour sa sécurité et peut-être pour moi aussi. Si j'avais pu retrouver ce lien qu'on avait, cet amour qu'on partageait ou cette bulle qui nous a un jour rassemblés, je crois que je n'aurais plus été capable de continuer. Je n'aurais plus été capable de m'enfoncer dans cette merde sans essayer de m'en sortir parce que Wayne a toujours eu cet effet-là sur moi. Il m'a toujours donné envie de me battre, de devenir quelqu'un de meilleur. Sauf que pour obtenir les faveurs de Lola, je ne dois pas devenir meilleur ; je dois retrouver ma part sombre et la laisser m'engloutir.
La tête baissée, j'inspire profondément pour tenter de me motiver, puis me dirige vers l'ascenseur à contre-cœur. J'arrive à peine dans l'entrée de l'hôtel que j'aperçois déjà une tignasse blonde adossée contre le bar à m'attendre. Quand le regard déterminé de Blondie s'ancre dans le mien, il fait quelques pas dans ma direction et désigne la porte du menton pour m'inciter à le suivre. J'opine sans un mot, l'observe sortir du bâtiment puis fais un léger signe à Alaska qui fronce les sourcils.
— T'as intérêt de te repointer pronto, lâche-t-elle en massant son poignet toujours douloureux.
— T'en fais pas, on est meilleurs copains, maintenant. Je vais pas te laisser en plan.
Insolent, je lui offre mon plus beau sourire et la drag-queen serre les dents.
— Dégage de mon hôtel avant que je change d'avis et que je te botte le cul, me menace-t-elle.
Son ton sévère ne m'impressionne pas le moins du monde, pourtant je m'exécute et rejoins Blondie dans l'obscurité de la nuit. Une fois à ses côtés, je garde le silence et me contente de le suivre sans poser la moindre question ; quoi qu'on s'apprête à faire, je suis prêt. Alors que nous longeons le lac Michigan, mon acolyte s'arrête près d'un arbre puis scrute les alentours comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et se mêle de nos affaires.
— Détends-toi, mec, lui lancé-je exaspéré. C'est en te comportant comme si t'étais un détenu en cavale que tu risques d'avoir l'air suspect.
Visiblement vexé, mon coéquipier me fusille du regard, mais ne dit rien. Il se contente de me tendre un morceau de papier plier en quatre.
— Lola veut que ce soit toi qui ailles chercher notre stock de ce soir, pour faire connaissance avec la bande. Il faut que tu y sois dans quinze minutes, m'informe-t-il.
Presque choqué par son manque de jugeote, je lui arrache la feuille des mains.
— Et tu t'es dit que t'allais écrire l'adresse quelque part au lieu de simplement la retenir ? m'indigné-je.
Blondie fronce les sourcils et son incompréhension me donne encore plus envie de l'étriper.
— Elle change toutes les semaines, comment tu veux que je la retienne à chaque fois ?
Un rire cynique me chatouille le gosier, pourtant je ne réagis pas. Ce mec ne va pas faire long feu dans l'équipe s'il continue comme ça, Lola est bien trop méticuleuse pour laisser une catastrophe pareille gâcher sa stratégie de discrétion. Avec elle, c'est simple, on doit apprendre à devenir des fantômes ou alors c'est elle qui nous fera disparaître. On ne doit pas se faire remarquer, on ne bosse jamais au même endroit et on ne sait rien les uns des autres. Je sais que je ne serai en contact qu'avec très peu de membres d'Eleven Stars maintenant que je suis sous ses ordres. Je ne rencontrerai que ceux qui me seront utiles et je ne saurai jamais où sont planqués les autres, ni même qui ils sont. Tout comme je ne connaîtrai jamais à l'avance le prochain endroit où je devrai me rendre pour obtenir mon stock de came pour la vente du jour. Les adresses changent constamment et les labos sont éphémères, nous n'avons aucun moyen de tracer la marchandise. De cette façon, Lola s'assure d'avoir le contrôle total sur chacun d'entre nous et de minimiser la casse si jamais l'un de ses pions se fait arrêter. Puisque personne ne sait rien, personne ne peut témoigner contre elle et personne ne peut donner d'informations précises à la police. C'est d'ailleurs pour cette raison que la branche de Chicago a longtemps été surnommée « l'entreprise invisible », dans les locaux d'Eleven Stars du New Jersey.
— J'en sais rien, tu te démerdes. Est-ce que tu t'imagines si quelqu'un tombe sur ton bout de papier avant la fin de la semaine ? Si les stup' tombent dessus avant la fin de la semaine et qu'ils débarquent là-bas ?
— Bah quoi, le célèbre Prodige a peur de se faire prendre ? susurre-t-il avec un rictus moqueur.
Des vagues d'images des flics qui débarquent dans le labo, des barreaux qui se referment devant moi et des détenus qui me dévisagent lorsqu'ils comprennent qui je suis tentent de me submerger, mais je m'accroche de toutes mes forces à la réalité. Une sueur froide me parcourt l'échine, pourtant je ne laisse rien paraître. Je me contente de hausser un sourcil avec nonchalance.
— Crois-moi, personne a envie de se retrouver coincé en taule en ayant fait perdre de l'argent à Lola, affirmé-je.
Soudain livide, Blondie fixe son pense-bête entre mes doigts et je comprends qu'il a tout de suite saisi mon sous-entendu. Le malaise semble s'emparer peu à peu de ses traits et je sais exactement ce qu'il est en train de faire parce que je l'ai fait des centaines de fois. Il s'imagine en prison, il imagine ce que Lola pourrait ordonner qu'on lui fasse là-bas. D'un seul coup, les mains de Bellick se retrouvent sur ma peau et je dois me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas gerber. Le cœur battant, je jette un œil à l'adresse gribouillée sur la feuille puis la déchire en deux. Je balance l'un des morceaux dans le lac d'une main tremblante et décide de garder l'autre bout sur moi jusqu'à ce que je trouve une poubelle ou un briquet. Sans un regard pour mon interlocuteur, je me mets en route en tentant comme je peux de faire fuir le souffle chaud de Bellick que j'ai encore l'impression d'avoir dans la nuque.
— Y'a un bar qui s'appelle La Taverne Bleue à deux blocs d'ici, tu connais ? m'interpelle Blondie.
— Ouais, ouais, soufflé-je, absent.
— Retrouve-moi devant quand t'as ce qu'il faut.
Incapable de me concentrer, j'acquiesce et me précipite en direction de l'Est de la 50ème rue comme si fuir Blondie et son air blême pouvait m'aider à effacer la tornade de dégoût qui refuse de se calmer à l'intérieur de ma poitrine. Sans vraiment m'en rendre compte, je me retrouve devant un vieil immeuble aux allures abandonnées, mais suis obligé de faire un arrêt dans la ruelle d'à côté pour m'appuyer contre le mur et reprendre mon souffle. Ma respiration se saccade encore davantage, les caresses insistantes de l'autre enfoiré me paraissent de plus en plus réelles et lorsque ses doigts s'emparent de mon entre-jambe, mon estomac ne tient plus. Je crache mes tripes sur le sol. Secoué de violents spasmes, j'ai l'impression que ma nausée ne va jamais s'arrêter, que le corps de Bellick ne se décollera jamais du mien.
Au bout d'un temps interminable, je finis par me redresser et me dirige enfin vers l'entrée du bâtiment. Décrépie et très abîmée, la porte de cette dernière ne m'offre aucune résistance quand j'essaie de l'ouvrir pour pénétrer à l'intérieur. Un crissement glaçant retentit dans le corridor vide, et après avoir sondé les alentours à la recherche de mes fournisseurs, je me hasarde à m'engouffrer dans le hall sombre qui s'ouvre devant moi. Prudent, je m'approche des escaliers en béton presque plus sale que l'impasse de laquelle je viens, mais à la seconde où je pose un pied sur une marche, une poigne brutale me tire vers l'arrière et un morceau de tissu rêche s'abat sur mon visage. Une angoisse puissante me tord le ventre, et j'ai un instant le réflexe de me défendre. Agité, j'envoie un coup de coude à l'aveuglette en espérant toucher mon assaillant, mais celui-ci m'attrape les deux bras pour m'immobiliser en un rien de temps.
— Tout doux, mon grand, murmure-t-il à quelques centimètres de mon oreille. On va t'emmener là où t'as besoin d'aller, tu vas prendre ce qu'on te donne et ensuite on te ramènera ici, d'accord ? Tout ce que t'as à faire, c'est te détendre et te laisser faire.
Impuissant, je hoche la tête avec vigueur et cesse de me débattre pour montrer que j'ai compris.
— C'est bien, maintenant je vais te lâcher, te guider, et toi, tu ne vas pas résister. Tu as compris ?
Le ton arrogant qui s'adresse à moi me donne envie de lui faire bouffer son infantilisation, mais je prends sur moi. S'il y a bien des gens avec qui je ne dois pas faire le malin, ce sont mes supérieurs hiérarchiques. Ils n'ont qu'un mot à dire à Lola pour que je perdre le peu d'estime qu'elle a retrouvé de moi. Au moindre faux pas, je peux faire une croix sur les réponses qu'elle m'a promis. Sur les réponses que j'ai cherché toute ma vie.
— J'ai compris. Je me calme, et j'avance, cédé-je, tendu.
— Bien.
Une main solide se referme sur ma nuque et nous nous mettons en marche. Contrairement à ce que je croyais, nous n'empruntons pas les escaliers crasseux. Nous faisons quelques pas, puis nous arrêtons alors que j'entends quelqu'un taper ce qui ressemble à un code. Une porte s'ouvre et je manque de tomber en avant quand je me rends compte que nous entamons une descente vers le sous-sol. Nos pas résonnent autour de nous et je crois qu'il n'y a personne d'autre que nous deux ici. Après un court trajet, un bruit de clé retentit, une nouvelle porte s'ouvre puis se referme derrière nous, et mon guide me retire le sac.
Le mec d'une trentaine d'années me lâche et passe devant moi pour s'asseoir à une table recouverte de sachets remplis de poudre et de comprimés. Grand, baraqué et lourdement tatoué, il me considère d'un œil torve et chuchote quelque chose que je n'entends pas à un type aux cheveux noir ébène dont le visage est recouvert d'un masque blanc. Focalisé sur la drogue qu'il passe au tamis, qu'il pèse et qu'il met dans des petits sacs en plastique, le mec porte d'abord très peu d'intérêt à ce que lui raconte son pote. Mais lorsque ce dernier se met à rire en prononçant quelque chose qui ressemble à un nom, le brun relève vivement la tête dans ma direction. Il bondit alors vers moi, me plaque contre le mur sans me ménager, place son avant-bras contre ma gorge et colle une arme contre ma joue.
— Alors c'est toi le traître ? C'est toi qui as trahi Gambino ?
Pas le moins du monde impressionné par son agressivité ou par le joujou qui risque de m'exploser la cervelle, je souris avec dédain.
— Enchanté, mec, articulé-je alors qu'il accroît la pression sur ma trachée. Et toi, t'es qui ?
Mon manque de réaction semble l'énerver au moins autant que mes provocations, et je crois que s'il le pouvait, il me fracasserait jusqu'à ce que je le supplie d'arrêter.
— Moi je suis celui qui va venger Gambino et qui va se débarrasser du petit Prodige d'Eleven Stars, qu'est-ce que t'en dis ?
Le canon de son calibre s'enfonce encore un peu plus dans ma peau alors que mon assaillant l'arme, et mon rythme cardiaque commence dangereusement à s'accélérer. Même si mourir ne me fait pas peur, je ne supporterais pas d'abandonner Gale de cette façon. Et puis je refuse de partir avant d'avoir connu la vérité.
— J'en dis que t'as que de la gueule, lâché-je alors que l'oxygène se fait plus rare.
— J'ai que de la gueule ? répète-t-il en pointant son flingue vers ma tempe.
Contre moi, le brun tremble. Il tremble de rage. Pourtant je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il bluff ; le mot d'ordre de Lola, c'est la discrétion et l'efficacité. Si jamais il me tue maintenant et qu'il fout du sang partout dans cette pièce, il faudra nettoyer les dégâts avant de changer de planque et trouver le moyen de dissimuler mon corps sans attirer l'attention. Il ne peut pas se permettre de prendre ce risque et de perdre autant de temps. En me buttant maintenant, il signe son propre arrêt de mort, j'en suis persuadé.
— Oh ! Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Admoneste une voix grave qui m'est étrangement familière.
Des bruits de pas résonnent dans la pièce d'à côté puis arrivent jusqu'à nous. Quelqu'un tapote l'épaule du mec au masque, mais ce dernier ne bouge pas d'un millimètre.
— Lâche-le, Tony.
Le dénommé Tony m'assassine d'un regard noir toujours sans esquisser le moindre geste. Un cliquetis que je connais par cœur se fait entendre et le brun s'immobilise.
— Je t'ai dit de le lâcher.
Tony s'écarte de moi de mauvaise foi et mon sauveur me dévisage, un rictus sardonique aux lèvres.
— Dites-moi que je rêve... Si on m'avait dit que je te reverrais un jour, je l'aurais pas cru.
D'abord incrédule, je fronce les sourcils alors que mon interlocuteur s'avance vers moi. Mais non, c'est impossible...
— A... Avon, est-ce que c'est toi ?
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Coucou tout le monde,
Comment ça va ?
La dernière fois que je suis venu, je vous remerciais pour les 1,5K sur Je N'ai Plus Peur, aujourd'hui j'ouvre Wattpad et je vois qu'on à atteint les 1,6K ? Je sais même plus quoi dire, merci beaucoup. Merci beaucoup d'être là, de me lire, de me laisser des commentaires et des pluies d'étoiles. Vous êtes incroyables. Pour vous remercier, je vais continuer d'écrire cette histoire, me remettre sur mon chapitre 16 (même si clairement vous allez me détester dans celui-là) pour vous proposer une histoire qui je l'espère continuera de vous plaire.
Bon, sinon, le petit secret de West avec son sac de sport, là, vous en pensez quoi ? Vous croyez qu'il prépare quelque chose ?
Le fonctionnement de Lola est très différent de celui d'Eleanor. Il vous évoque quoi ? Pour vous, ça montre que Lola est plus dangereuse, plus intelligente ou ça ne vous inquiète pas plus que ça ?
Et Avon, alors, c'est qui ?
La musique, encore ce groupe que j'aime d'amour, elle vous plait ?
Voilà, c'est tout pour moi aujourd'hui, je vais essayer d'aller me remettre à écrire dés que je peux. Encore merci pour les 1.6K et je vous dis à mardi pour le chapitre 13 !
Prenez bien soin de vous, les potes.
Cœurs sur vous.
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