Chapitre 10 | 3
"This is tragic.
In these shadows,
You've become everything you fear."
Tragic – Fleurie ft Tommee Profitt. (En média).
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ATTENTION : Cette partie de chapitre va contenir une scène de violence physique et morale. Faites bien attention à vous si ce sont des sujets sensibles pour vous. Votre santé mentale est importante.
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James, seize ans.
Mes mains tremblent, mes jambes flageolent, mon cœur s'emballe et j'ai l'impression d'étouffer. Tête baissée, je reste focalisé sur le carrelage blanc du bureau de l'homme que je ne pourrai jamais considérer comme mon oncle. Derrière moi, ce dernier fait les cent pas en traînant son engin de torture sur le sol alors que je me prépare à un nouvel impact, mais rien ne vient. Rien ne vient et je pourrais presque en pleurer. Mes omoplates me lancent, un liquide tiède s'écoule le long de mon épine dorsale, je suis exténué. Je suis tellement fatigué que j'en viens à prier pour qu'il me frappe, qu'il y mette toute son énergie et que tout ça se termine le plus vite possible. Tout ce que je veux c'est que cette mise en scène s'arrête. J'ai l'impression que ça fait des heures que ça dure, des heures qu'il me pose des questions sans relâche, des heures qu'il me répète que j'ai transgressé les règles et que je suis un mauvais bougre. J'en peux plus.
— James Daniel Silverstone...
Un court moment de calme s'installe dans la pièce, ne faisant que renforcer ma panique.
— Silverstone, répète Robinson avec dégoût. Tu ne mérites pas de porter le nom de ma femme. Même affirmer que vous êtes du même sang est une insulte à la personne honnête qu'elle a toujours été. Ta famille est loyale, droite, comment peux-tu les déshonorer en protégeant des petits merdeux sans avenir ?
Il passe devant son bureau, attrape son verre de whisky, puis le porte à ses lèvres. Lorsque mon regard croise le sien, je détourne immédiatement les yeux et serre les poings de toutes mes forces pour m'empêcher de craquer, de réagir, d'ouvrir la bouche. J'aimerais avoir le courage de me rebiffer, la force de m'énerver mais la douleur, l'épuisement et l'angoisse s'agglomèrent dans le fond de ma gorge pour former une écorchure de honte que je n'arrive pas à ravaler.
— Voyons, James, je suis l'un des tiens... C'est en moi que tu devrais placer ta confiance. Je ne comprends pas pourquoi tu t'obstines à garder le silence alors qu'il est évident que tu sais où ils se terrent.
Mon instructeur repose son verre sur le meuble en bois puis se remet à marcher dans une lenteur effrayante. Mon rythme cardiaque s'accélère de nouveau et ma tête se met à tourner : il va encore cogner. Mes paupières se remplissent de larmes que je refuse de laisser couler alors que je tente d'endiguer comme je peux les sanglots qui menacent de m'échapper.
— Reprenons, tu veux ? suggère-t-il une fois hors de mon champ de vision. Je vais te poser la question encore une fois, James Daniel Silverstone. Si tu me réponds avec sincérité, tu pourras sortir d'ici. Si tu me mens, tu seras puni. Tu comprends ?
Je plisse les yeux, bloque ma respiration et me mords l'intérieur de la joue. Je ne dois pas flancher.
— Est-ce que tu comprends ? répète Robinson d'un ton plus sévère.
Sans pouvoir prononcer le moindre mot tant ma poitrine me fait mal, je hoche la tête. Le bruit du nerf de bœuf qui claque dans sa main me revient en écho et je relâche tout l'air que contenait mes poumons dans un soupir de détresse bruyant.
— Allons bon, tu ne vas pas pleurer, quand même, susurre-t-il. Tu es seul maître de ton sort, tu le sais. Je vous le dis suffisamment, tu ne crois pas ? Moi, je ne suis là que pour vous apprendre à faire la part des choses, pour vous guider vers les bons choix. Les choix justes. Et quand on ne prend pas le bon chemin, il y a toujours des conséquences, fiston. C'est comme ça que le monde fonctionne, c'est d'ailleurs pour ça que la discipline existe.
Nouvelle pause insupportable.
— Donc je te le redemande, James Daniel Silverstone, où sont West Hutchins et Gale Walters ?
Deux ruisseaux humides s'abattent sur mes pommettes, je crois que si je le pouvais, je balancerais tout ce que je sais. Si j'en avais la possibilité, je lui dirais que West a rendez-vous avec Lola et que Gale est parti à sa recherche parce qu'il n'a aucune confiance en les belles promesses de Gambino. Mais je ne peux pas faire ça, parce que si je laisse passer la moindre information qui pourrait compromettre Eleven Stars, ces mafieux me traqueront, me tortureront et me tueront. Les yeux clos, je repense à la voix de Tom et m'y accroche avec tout ce qu'il me reste. Il m'a promis de m'aider à quitter cet endroit maudit, il m'a promis de me faire entrer dans le business. Je n'ai que quelques jours supplémentaires à tenir.
— Je ne sais pas, monsieur. Je ne sais pas où ils sont, articulé-je avec difficulté.
La peur m'envahit. Je sais qu'il va recommencer. Il va encore me ruer de coups parce que je ne vais pas lui donner la réponse qu'il attend.
— Très bien, lâche-t-il amèrement.
J'ai à peine le temps de reprendre mes esprits qu'une violente morsure claque sur mes épaules déjà meurtries. Incapable de supporter la vague de souffrance qui me submerge, je m'écroule sur le sol et me recroqueville sur moi-même, protégeant ma tête avec mes bras. Mon instructeur s'acharne, il s'énerve et la brûlure s'intensifie sur ma peau. Je ne contrôle plus rien, ni mes hurlements, ni mes pleurs, tout ce que je suis en mesure de faire, c'est prier. Prier pour qu'il se lasse, prier pour que la déchirure se calme, prier pour que ça se termine.
— Maintenant, tu vas m'écouter attentivement, James Daniel Silverstone... chuchote-t-il au creux de mon oreille alors qu'il s'accroupit près de moi.
Essoufflé par son effort, il s'octroie quelques secondes pour reprendre sa respiration en ignorant mes gémissements incessants.
— Ce soir, peut-être demain, ou dans trois jours au plus tard, tes deux petits copains seront retrouvés. Soit par moi, soit par la police. Ils seront rapatriés ici, finiront dans mon bureau, et toi, tu vas participer à l'interrogatoire.
Mon cœur rate un battement et une furieuse envie de vomir s'empare de moi. Le souffle coupé, je me fige. Je suis comme paralysé par la bombe que Robinson vient de lâcher et qui va exploser à la figure de Gale et West pour tout détruire.
— Tu vas faire absolument tout ce que je te dis de faire, tu m'entends ? Parce que si tu désobéis, j'avise mes supérieurs de l'existence de ton jeune ami. Tu sais, le petit blond. Il est sous la responsabilité des services sociaux, je l'ai vu traîner de foyer en foyer... Je n'ai qu'un coup de fil à passer pour qu'il se retrouve ici, avec toi, et que je m'occupe de son cas.
Mon cerveau disjoncte. Est-ce qu'il fait référence au petit frère de Tom ? Non, je dois me tromper. Il faut que je me trompe. L'image de ce gosse à peine un an plus vieux que Gale enfermé ici éclate dans mon esprit. Non. Je ne peux pas laisser faire ça. Non. Il n'a que quatorze ans, je n'ai pas le droit de jouer avec son avenir.
— D'accord, d'accord.... Je ferais tout ce que vous voudrez, mais laissez Ian en dehors de tout ça, le supplié-je.
***
Un éclair zèbre le ciel, illuminant la pièce sombre sur son passage. La pluie battante frappe les fenêtres closes alors que je tente de toutes mes forces de me concentrer sur le tonnerre qui hurle la colère que je ne suis pas fichu de sortir. J'essaie d'oublier le cauchemar qui prend vie sous mes yeux par n'importe quel moyen, sans y parvenir. Robinson s'appuie sur son bureau en chêne, avale une énième gorgée d'alcool puis passe ses doigts dans ses cheveux noirs de jet. Quand il se rend compte que sa bouteille de Bourbon est vide, les rides de son front s'épaississent et il revient vers nous dans une frustration presque palpable. Incapable de le quitter des yeux, je jette un œil à sa main gauche accrochée à un nerf de bœuf tressé, et la réalité m'explose brutalement à la figure. Le souffle court de Gale remplace le martèlement des gouttes d'eau contre les carreaux, les sanglots étouffés de West surplombent les grondements de la foudre et l'image de mes deux amis blessés efface l'éclat de l'orage.
La douleur tremble dans mes veines, dégouline dans le dos de Gale et éclate dans les gémissements de West. Du coin de l'œil, je remarque que ce dernier fixe son frère de cœur comme si sa vie en dépendait tandis que Gale, à genoux devant nous, prend sur lui pour essayer de le rassurer. Leur relation m'étonnera toujours ; quoi qui leur arrive, ils restent soudés, ils s'entraident, ils ne se laissent pas sombrer. Cette ancre qui représente leur amitié semble les empêcher de trop s'éloigner du rivage et de se perdre en mer. Ils se maintiennent mutuellement la tête hors de l'eau. Même s'ils ne se connaissent que depuis quelques mois, je pourrais jurer que des années de complicité les lient l'un à l'autre.
— West, Aaron, Hutchins... articule notre instructeur, marquant une pose entre chaque prénom.
Derrière nous, j'entends Robinson se diriger vers la cheminée tandis que de violents spasmes secouent le petit garçon de onze qui chancèle à côté de moi. Un bruit de ferraille retentit, nous faisant sursauter tous les trois sans qu'aucun d'entre nous n'ose rassasier sa curiosité.
— Je vais te poser ces questions une dernière fois, après je passe aux choses sérieuses, admoneste le quarantenaire.
West dissimule son visage dans ses petites paumes alors que ses sanglots reprennent.
— Où étais-tu aujourd'hui ? Qui t'a aidé à sortir du centre ? Est-ce que tu nous as trahi pour donner des informations confidentielles à l'ennemi ?
Des informations confidentielles ? L'ennemi ? Je fronce les sourcils en même temps que mon ami secoue la tête. Peu importe la pertinence et la cohérence des questions qui lui sont posées, je sais qu'il ne dira rien. Il ne peut pas parler de Gambino et Lola à Robinson, pas plus qu'il ne peut dénoncer les adolescents qui l'ont aidé à se barrer d'ici. Il le paierait bien plus cher qu'il ne le paie déjà. Dans tous les cas, il est coincé, fait comme un rat qu'on s'apprête à euthanasier. Un nouveau fracas métallique résonne dans la pièce alors que notre instructeur semble s'agiter.
— Et Gale, est-ce qu'il était avec toi ? Est-ce que vous avez été suivis ?
Suivis ? Mais suivis par qui ? Je ne comprends pas ce qui est en train de se passer. On dirait que Robinson perd les pédales, et ça me terrorise.
— Non ! Gale était pas là ! Je suis parti tout seul, s'affole West.
Gale fronce les sourcils devant le mensonge de son frère, il a horreur de le voir s'accuser de cette façon pour le protéger.
— Dis-moi où vous étiez et qui vous avez rencontrés là-bas, West Aaron Hutchins. Dis-moi ce que l'ennemi veut de notre base, réitère notre instructeur, paranoïaque.
Notre base ? Est-ce qu'il se pourrait que... Est-ce qu'il se croit sur le front ?
Instable, Robinson titube vers nous, un brin trop éméché par l'alcool qu'il a ingurgité. Les prunelles bleues de mon jeune camarade s'agrandissent d'abord d'incompréhension avant de se changer de direction et de se remplir de peur. Inquiet, je suis le chemin qu'entreprend son regard et mon estomac se retourne. Mon cœur cogne violemment contre ma cage-thoracique. Ma respiration se hache. L'angoisse me ravage, pourtant je ne peux pas quitter des yeux la tige en métal chauffée à blanc. Je voudrais pouvoir me concentrer sur autre chose, effacer cette image de ma mémoire et me convaincre que ce n'est pas en train d'arriver, mais mon corps ne répond plus. Que va-t-il faire avec ça ? Est-ce que c'est de ça dont il parlait quand il a dit qu'il allait passer aux choses sérieuses ? Non. Bien sûr que non. Il veut juste nous faire peur, il n'ira pas jusque-là. Sa fonction ne le lui permet pas.
— Gale n'était pas avec moi, s'obstine mon acolyte.
Le ton de sa voix a beau vaciller, je dois bien avouer qu'il me sidère. Il est transi de peur, pourtant il ne dit rien. Il continue de préserver son frère. Amer, notre instructeur resserre son poing autour de la barre en fer.
— West Aaron Hutchins, mets-toi à genoux.
Submergé par la panique, West lance un regard humide à Gale qui se retourne pour comprendre la soudaine terreur de son frère. Quand il aperçoit l'engin de torture, son regard change et une colère sourde semble s'emparer de lui. Il est évident qu'il ne laissera pas son meilleur ami subir une chose pareille.
— C'était moi, crache-t-il. J'ai demandé à West de sortir pour monter la garde le temps que je me tire. Il était absent de l'internat uniquement parce que je le lui ai demandé. Pour pouvoir m'aider à transgresser les règles.
Un rictus satisfait étire les lèvres de Robinson alors que West dévisage son frère d'un air horrifié.
— Gale Kellan Walters, je te remercie pour ton honnêteté. En gage de bonne foi et de récompense, je t'autoriserai à sortir d'ici même si tu n'as pas répondu à toutes mes questions. Mais avant ça, sache que tu seras puni. Chaque règle est présente pour la sécurité de chacun, aucune d'entre elles ne doit être brisée. Sur le champ de bataille, la moindre petite erreur peut coûter la vie à nos soldats, alors je ne laisserai pas tes agissements mettre la vie de qui que ce soit en danger. Tu vas subir les conséquences de tes actes. Allonge-toi sur le ventre.
Gale ferme les yeux, mais je ne parviens pas à déchiffrer l'expression qui s'abat sur ses traits crispés. Sans la moindre protestation, il s'exécute. Il s'allonge puis attend sa sentence. West, quant à lui, semble tétanisé par la situation qui s'envenime, comme s'il voulait à tout prix réagir mais qu'il en était incapable. Vide de toute émotion, j'observe le quarantenaire qui s'avance vers l'enfant pour lui tendre ce qu'il a dans la main. Un haut-le-cœur violent remplace bien vite ma sensation d'apathie lorsque je comprends ce que ce geste signifie. Non, il ne peut pas lui demander de faire ça. Il n'a pas le droit. Ce type est un monstre, un véritable monstre.
— Prends ça, le somme-t-il d'un ton sec.
Les pupilles de West alternent entre son frère et l'instrument métallique une bonne dizaine de fois avant de finalement se poser sur l'homme cruel qui se trouve devant elles. Mon jeune ami recule d'un pas, déclinant l'ordre qui vient de lui être donné d'un signe de tête vif. Le poing imposant de notre instructeur s'éclate contre la mâchoire de West qui s'écroule sur le carrelage, et je détourne les yeux. Le timbre aussi rauque de rageur de Robinson exige que West obtempère, mais ce dernier, du haut de ses onze ans, refuse catégoriquement de toucher au fer rouge malgré la pluie de coups qu'il reçoit.
— Il doit payer, West Aaron Hutchins, et si tu ne le punis pas, tu seras puni à sa place.
— West, fais-le ! Ça va aller, je te promets que ça va aller, le supplie Gale.
Toujours sans faire face à la situation, je mords l'intérieur de ma joue pour essayer de reprendre le contrôle de ma respiration sifflante alors que West persiste.
— Non ! Faites-moi ce que vous voulez, j'le ferai pas ! Je peux pas, je peux pas !
La détresse qui déchire sa petite voix me tord le ventre. Bon sang, mais pourquoi est-ce que je suis aussi lâche ? Pourquoi est-ce que je ne réagis pas ? Pourquoi est-ce que je ne les aide pas ?
— Alors c'est à mon soldat le plus fidèle de le faire, annonce Robinson en posant ses doigts libres sur mon épaule.
Mes paupières se soulèvent au ralenti, comme si le monde se figeait. Les menaces que notre instructeur m'a envoyées à la figure quelques jours plus tôt me reviennent en mémoire, puis tourne en boucle dans ma tête. Si je ne fais pas ce qu'il me demande, Ian dépérira ici, et Tom m'en voudra pour le restant de mes jours. Sans réfléchir plus longtemps, j'attrape la tige de fer et fais quelques pas vers Gale. Je brandis l'acier, l'approche de la peau lacérée de mon camarade et Robinson sourit. Ma respiration s'intensifie, je ne perçois plus qu'elle. Des larmes glissent le long de mes joues, la salle devient floue. Je ne peux pas faire ça. Plus perdu que jamais, je m'apprête à laisser tomber lorsque notre instructeur s'approche de moi.
— Un coup de fil, un seul, me murmure-t-il à l'oreille.
Le visage de Ian remplace celui de West et j'oublie que Gale est aussi mon ami. J'avance puis pose l'objet brûlant sur l'épine dorsale de mon camarade qui s'époumone de douleur. Après quelques secondes, je lâche la barre en métal et recule de trois pas. Autour de moi, la pièce tourne. Qu'est-ce que j'ai fait ? Les cris larmoyants de Gale envahissent mon esprit. Moi aussi, je suis un monstre. West se précipite sur son frère, complètement impuissant. Comment est-ce que je pourrai me pardonner ça un jour ? Anéanti, je m'effondre contre le bureau en bois, le regard dans le vague. Gale gémit, il pleure, je ne l'ai jamais vu comme ça. Plus ça va, moins il semble parvenir à se calmer. À côté de lui, West m'interpelle, il me supplie de l'aider, de lui dire quoi faire pour soulager son frère, mais je ne dis rien. Je ne bouge pas. Je crois même que je perds toute notion de réalité. Contre le meuble, je me contente de regarder l'univers fonctionner sans moi.
J'ai torturé Gale.
J'ai trahi mes amis.
Je ne suis pas une bonne personne.
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Coucou tout le monde, comment ça va ?
Je suis désolé, je poste la partie avec du retard, je m'attendais pas à avoir si peu de temps pour moi dans la journée. Du coup j'espère que cette partie valait le coup d'attendre. D'autant plus que c'est la dernière avant le chapitre inédit (ça voit être pour ça qu'elle a voulu prendre son temps, aha) alors j'espère vraiment qu'elle vous a plu ou qu'elle vous a fait ressentir deux trois trucs.
Du coup, maintenant que vous avez un peu un autre point de vue sur l'histoire, vous comprenez un peu mieux James ou vous restez sur votre première impression de lui ?
Dans cette scène, on apprend un détail déterminant pour la compréhension de la suite (et pour les enquêtes en cours, n'est-ce pas Sherlock...) est-ce que vous avez des pistes ? Des hypothèses ?
J'ai pas d'autres questions pertinentes qui me viennent, donc si jamais vous avez une remarque ou quelque chose à dire par rapport à ce chapitre, lâchez-vous !
La musique, on retourne aux sources avec le King Tommee Profitt, elle vous plait ?
Voilà, voilà, c'est tout pour moi. Encore désolé pour le retard. Et j'essaie d'être à l'heure mardi du coup, surtout que j'ai hyper hâte de lire vos réactions pour ce chapitre inédit !
Je vous envoie plein de bonnes ondes et plein de courage.
À très vite les potes.
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