Chapitre 18 : une pagaille à nettoyer
Et bonjour tout le monde, alors voilà je suis de retour ! Désolée pour ma longue absence mais je n'étais vraiment plus inspirée ! D'ailleurs je vous préviens, ce chapitre ne sera certainement pas grandiose mais il faut un peu de temps pour que je me remette dans l'histoire...
Sinon, vous avez regardé le premier épisode de la saison 2 ? Et vous l'avez trouvé comment ?
Aller, en espérant que vous apprécierez ce petit chapitre !
***
Jughead venait littéralement de me tourner le dos pour rejoindre Betty. Betty, qui, je le rappelle, m'avait giflée. Bien sûr, je n'avais pas besoin que Jughead me console ou soit aux petits soins avec moi, mais il aurait quand même pu rester avec nous tous, plutôt que d'aller retrouver Betty. De toute manière, cette fille n'était pas nette. À force de jouer la petite fille sage, calme et parfaite en toutes circonstances, cela la faisait disjoncter, au point de s'enfoncer ses ongles dans sa peau jusqu'à en saigner. En mettant de côté ma petite rancune personnelle envers elle, il fallait bien avouer que ce n'était pas un comportement normal. Quoi qu'il en soit, il ne restait donc que Veronica, Archie, Kevin, Cheryl et moi-même. Personne n'osait trop parler, ne sachant que dire. Veronica se lança donc et me demanda à voix basse :
- Alors, c'est vrai ce qu'a dit Cheryl ? Jughead et toi... il y a quelque chose entre vous ?
- C'est... compliqué, murmurai-je à la brune. Mais il m'a avoué ses sentiments oui, tout en ajoutant qu'il tenait trop à Betty et qu'on devait arrêter de se voir.
- C'est pour ça que vous étiez distants cette semaine ? demanda Kevin en s'insinuant dans la conversation. Qu'est-ce que tu crois ? Je remarque tout.
Il ajouta un petit clin d'œil.
- Oui, voilà, c'est bien à cause de ça, soupirai-je.
- Et bien ! lança Veronica. J'avais remarqué que vous étiez proches mais pas à ce point, et Betty ne m'en avait jamais parlé.
J'hésitai avant de dire :
- Ne le prends pas mal mais... je la trouve fausse. Elle est certainement très gentille avec toi, Archie, Kevin et bien d'autres personnes, mais avec moi, elle joue un rôle en permanence.
- Elle ne voulait certainement pas créer de tensions dans le groupe, dit Veronica. Elle essayait de paraître sympa.
- Peut-être, mais tu as vu dans quel état ça la met de cacher ses sentiments ? Je pense que son comportement de ce soir en est un bon exemple.
- C'est sûr, avoua Veronica. J'essaierai de lui parler.
La brune me prit un peu à l'écart et me dit :
- En tout cas, je ne prendrais parti pour aucune de vous deux. Je vous adore tout autant l'une que l'autre et je ne veux pas choisir, je pense que tu comprends. Je te demanderais simplement de ne pas te mettre entre Jughead et Betty, si jamais ils décident de rester ensemble après l'incident de ce soir.
Veronica était gentille. Je comprenais sa position, ce ne devait pas être facile de se retrouver entre deux amies. Je comprenais aussi ce qu'elle voulait dire par "ne pas se mettre entre Jug et Betty". Elle ne voulait pas que je brise leur couple.
- Ça n'arrivera pas, répondis-je. Tu sais, Jughead compte énormément pour moi et pourtant je n'essaie pas de le séparer de Betty. Et même cette semaine, quand il m'a demandé de mettre de la distance entre lui et moi, j'ai respecté son choix.
- Je sais, sourit Veronica.
Cependant, elle marqua une pause, et fronça les sourcils :
- Par contre, je suis assez déçue. Je te pensais plus proche de moi que de Cheryl, et pourtant c'est à elle que tu es allée tout raconter.
- Oh non, ce n'est pas parce que je la préfère à toi ! m'exclamai-je en voyant que mon amie semblait peinée. C'est simplement que je ne voulais pas te mettre dans une situation délicate. Imagine, si je t'avais tout raconté, qu'aurais-tu dit à Betty ? Tu lui aurais menti constamment ? Ou bien tu lui aurais tout raconté, ce qui l'aurait rendu triste ? Et en plus, je pensais vraiment ne le dire à personne. Il s'est simplement trouvé que je ne me sentais pas très bien lundi, et que Cheryl non plus. Alors on s'est confiées, mais c'était sur le moment.
- Je comprends, murmura Veronica. En tout cas, je me demande quelle tournure va prendre la suite des évènements.
Ça n'annonçait rien qui vaille. Quoi qu'il en soit, la soirée était belle et bien finie et avait duré tout au plus 1h30. C'était tout simplement une catastrophe et je me sentais terriblement mal pour Jughead. Maintenant, il avait une raison de plus pour détester son anniversaire. En y repensant, c'était un peu moi qui avais gâché la soirée. Certes, Cheryl n'aurait pas dû débarquer avec tous ses petits copains, mais c'était principalement la dispute entre Betty et moi qui avait tout saccagé.
La maison était donc pratiquement vide. Finalement, il ne restait qu'Archie, Veronica, Kevin, Cheryl et moi. Nous commençâmes donc à ranger un peu, sauf bien évidemment Cheryl qui préféra nous regarder.
- Ça te dérangerait de nous aider ? demanda Veronica à l'intention de la rousse d'un ton mauvais.
Cette dernière souffla, mis un gobelet dans la poubelle et alla s'asseoir. Quel effort surhumain.
Au bout d'un quart d'heure, Archie nous annonça :
- C'est bon, vous pouvez y aller. Il ne reste pas grand chose, ça va aller vite. Merci de m'avoir aidé.
- Tu es sûr ? demandai-je.
- Oui, oui, dit-il avec un sourire. Mon père ne rentre que demain dans l'après-midi donc j'ai le temps.
- Je reste, annonça fièrement Veronica.
- Comme tu veux, sourit Archie.
Après avoir bien remercié Archie pour cette soirée -ou du moins pour avoir prêté sa maison-, nous partîmes. Je montai dans ma voiture et démarrai. En conduisant, je repensai à la soirée. Je me sentais vraiment mal, je n'aurais pas dû répondre à Betty lorsqu'elle s'était énervée, et je suis sûre que cet anniversaire aurait été bien mieux. Je devais aller m'excuser auprès de Jughead, alors je me garai sur le bord de la route et l'appelai pour s'avoir où il était. Aux dernières nouvelles, il était parti rejoindre Betty qui avait totalement disjoncté au point de se planter les ongles dans la peau jusqu'à en saigner.
Sans surprise, son téléphone était éteint : il ne devait plus avoir de batterie. Comme je passai non loin de chez Pop, je décidai de m'y arrêter : au moins, j'aurais fais tout ce que je pouvais.
Il devait être près de minuit alors le petit dinner commençait à se vider. J'avais bien raison, Jughead était là. Avec Betty. Super. Cependant, ils n'avaient pas l'air en très bon termes, du moins ils ne s'adressaient pas la parole. Je décidai donc de mettre ma fierté de côté et même de m'excuser auprès de Betty s'il le fallait, si ça pouvait consoler Jughead. Je m'approchai donc d'eux, et c'est à peine s'ils me regardèrent. Ça s'annonçait encore moins facile que prévu. Je me plantai donc devant leur table et dis-je :
- Je suis désolée pour tout. Je suis désolé d'avoir gâché ton anniversaire Jughead, et ensuite je suis désolée de m'être emportée contre toi, Betty.
Cette dernière sembla heureuse de mes excuses, comme si une lueur venait éclairer son visage. Quant à Jughead, il ne dit rien.
- Je... Jughead, tu t'en fiches ? demandai-je.
- Non, répondit ce dernier.
- Et tu n'as rien de plus à dire ? dis-je.
- Si, des tas de choses.
- Bah alors ? demandai-je.
Betty baissa la tête, comme si j'avais quelque chose qui ne fallait pas, comme si elle savait que les évènement allaient prendre une mauvaise tournure.
- Bah alors, répéta-t-il en haussant le ton, le problème, c'est que j'en ai marre. Marre de cette petite ville parfaite, marre des emmerdes avec mon père, marre de cette histoire de Jason Blossom, marre de tout. Et vous deux -il me désigna ainsi que Betty-, qu'est-ce vous allez faire ? Je connais le refrain, vous allez dire que vous me comprenez, que vous me supportez quand même, etc. Mais pourquoi est-ce vous dîtes ça ? Parce que vous pensez que je suis quelqu'un de bien, qui s'énerve de temps en temps, mais rien de grave. Mais bordel, vous ne vous êtes jamais dis que peut-être, je suis pas assez bien pour vous, tout simplement ? Arrêtez de me trouver des excuses, et foutez-moi la paix.
J'enchangeai un regard avec Betty, complètement incapable de dire un mot et même de penser quelque chose. Jughead reprit :
- Voilà, foutez-moi la paix littéralement. Laissez-moi tranquille.
Il se leva de la banquette sur laquelle il était assis et me bouscula à peine en partant. Il ne dit même pas au revoir à Pop, ce qui prouvait à quel point il était énervé.
- Qu'est-ce qui lui prend ? demandai-je lentement à Betty en m'asseyant en face d'elle.
J'avais besoin de m'asseoir, de comprendre ce qui venait de se passer.
- Il m'a rabâché le même discours pendant dix minutes, murmura Betty en baissant les yeux. Quelque chose ne va pas chez Jug, mais il ne veut pas m'en parler.
- Résultat, il nous repousse toutes les deux, dis-je. Tu crois que c'est en rapport avec son père.
- Possible, avoua Betty. Je sais qu'il a eu quelques ennuis avec la police mais je ne pensais pas que c'était si grave.
- C'est peut-être autre chose alors.
- Aucune idée.
Je restai encore quelques minutes avec Betty. La situation était bizarre, elle m'avait giflé une heure auparavant et maintenant nous étions à la même table chez Pop. Mais c'était bien de voir que face aux problèmes que rencontrait Jughead, nous arrivions à mettre notre rancœur de côté. Puis nous repartîmes chacune de notre côté.
J'étais donc dans ma voiture, totalement préoccupée par la réaction de Jughead. Tout à coup, une silhouette blanche, éclairée par mes phares sortit de nulle part. La personne agitait ses bras dans les airs, comme pour me dire de m'arrêter. Par chance, je réussi à freiner à temps. J'essayai me mettre le plus à droite de la route, mis mes warning et descendis. La personne, aveuglée par mes phares, s'approcha de moi et dit d'une voix basse, presque en un murmure :
- S'il vous plaît, aidez-moi.
Et la personne s'évanouit.
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