IX
*Fin du Flashback*
Deux bonnes semaines sont passé depuis que j'ai commencé à parler avec Lucie à propos de notre agresseur commun. Depuis nous nous parlons souvent, nous nous racontons nos vies qui sont plus ou moins banale ainsi que nos petites histoires de filles.
Aujourd'hui je me suis levé tôt, pourquoi ? Et bien disons que dans la soirée d'hier j'ai reçu ça de la part de Lucie:
"Lucie: Hey ! Tu ne devinera jamais ce que j'ai trouvé !
Moi: Je ne sais pas dis moi"
À ce moment la j'imaginais tout sauf la réponse qui allait suivre.
"Lucie: Le psychopathe qui nous a agressé je sais son nom."
Mon coeur se mit à battre rapidement d'excitation et d'angoisse de pouvoir enfin arriver à nos fin. La suite ne se fit pas attendre:
"Lucie: Il s'appelle Fernand Roger"
Je mis quelques minutes à réaliser ce que je venais d'apprendre.
"Moi: Comment tu as fait ?
Lucie: Disons que j'ai eu pas mal de chance.
Moi: dis moi tout !
Lucie: ne t'inquiète pas je comptais le faire."
Quelques minutes passèrent le temps qu'elle résume ça découverte.
"Lucie: je devais rejoindre des amies dans un café. Je les ai directement rejoint dans le café car j'avais du retard. Je me suis donc installé à leur table. Nous avons discuté le temps qu'un serveur vienne prendre notre commande. Une fois la commande faite nos boissons sont arrivés peu de temps après. Nous avons commencé à les boire et puis un homme est rentré dans le café. Nous l'avons toute regardé. J'ai commencé à me sentir mal parce que je l'ai reconnu directement. Il a toujours sa veste de sport toute dégueu. "c'est lui!" j'ai dit à l'intention de mes amies. Elles savent ce que j'ai vécu. L'homme est allé au bac et le barman l'a salué en lui disant "ça faisait longtemps mon cher Fernand Roger". J'ai réussi à entendre car notre table n'était pas trop loin mais assez pour qu'il ne nous voit pas. Il n'a pas changé depuis la fois ou il s'est passé ce que tu sais.
Moi: les personnes dans ce genre ne change jamais. Effectivement tu as eu pas mal de chance. Tu es sûre qu'il ne ta pas vu ?
Lucie: à un moment il a détourné le regard vers nous parce que nous avons rigolé. J'ai vu son regard se planter une nouvelle fois dans le mien. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter.
Moi: oh merde :/ il s'est passé quoi après ?
Lucie: son sourire pervers est apparu. Les filles ne disait plus un mot puis on a fini par continuer à boire notre boisson. Entre temps il était parti s'installer à une table et je voyais qu'il nous regardait. Nous avons déposé l'argent que l'on devait pour notre commande sur notre table puis nous sommes vite sorti du café. En sortant j'ai dit au fille "maintenant il faut courir" alors nous avons couru et une fois assez éloigné nous nous sommes arrêté et caché à l'angle d'une rue ou nous pouvions voir le café. Je regardais discrètement et ça n'a pas loupé, le pédophile est sorti du café et nous cherchait. J'ai vite arrêté de regarder et nous avons continué à nous éloigner jusqu'à rentrer chez nous en toute discrétion. Voilà tu sais tout maintenant."
Le reste de la conversation n'a pas d'importance.
Je cherchais les dernières informations sur mon agresseur dont je connaissais enfin le nom puis j'éteignis ensuite mon ordinateur.
Je pris ensuite mon sac que j'avais préparé depuis quelques temps maintenant. Il contenait le nécessaire pour me venger et de quoi passer une journée dehors.
Je sortis tranquillement de ma chambre. Une fois dans le salon je pris ma veste que je mis ainsi que ma fidèle paire de basket.
"- Bonne journée ! Criai-je à l'intention de ma famille"
J'ouvris ensuite la porte et sortis. J'étais prête à changer le destin de mon agresseur.
"- Fernand Roger, sache que tu vis tes dernières heures."
Je marchais tranquillement dans la rue. J'écoutais ma musique pour me distraire de l'éventuelle angoisse qui commençait petit à petit.
Une fois arrivé dans le centre ville je regardais mon téléphone pour trouver la rue de mon agresseur. Je sortis le couteau de mon sac puis je le mis dans une poche plus accessible au cas ou son heure serai vraiment aujourd'hui.
Arrivé à proximité de la rue, je marchais plus lentement, j'observais l'environnement et j'écoutais toujours ma musique qui n'empêchait plus la boule d'angoisse s'installer dans mon corps. Je n'étais plus très loin de sa maison qui était au final en bou de rue. Je m'instalais au coin de la rue et je commençais mon attente.
Rien de très intéressant ne se passait et pourtant les minutes passaient rapidement. Soudain, un bruit de porte se fit entendre. Je regardais furtivement. Fernand était là. Il sortait enfin de sa cachette. Je remis mon sac sur mes épaules et je me mis à marcher dans la rue ou je m'étais caché. J'espérais qu'il me voit ou qu'il ne me voit pas puisqu'au final je ne savais pas si j'étais capable de le faire.
J'entendis des bruits de pas derrière moi, il était là, j'en étais sûre. Je marchais plus rapidement puis arrivé à un croisement je pris à gauche. Je touchais mon couteau en pensant c'est bientôt la fin et pourtant une voix familière se fit entendre.
"- Quel plaisir de te voir !"
Je relevais les yeux. Théo était là, devant moi. Je pris un regard surpris et lança:
"- Qu'est ce que tu fou ici ?!?"
Sans me répondre il me plaqua au mur et m'embrassa. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Je les laissait ensuite se fermer puis je posais une main dans son cou et l'autre sur sa joue. Je me laissais transporter par la douceur de se baisé. Des bruits de pas se refirent entendre, Fernand s'éloignait avec sûrement une énorme déception de ne faire aucune nouvelle agression.
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Hey ! Nous approchons grandement de la fin. J'espère que l'histoire vous plait et que vous ne serez pas déçu de la fin. À bientôt !
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