III

Les gouttes d'eau s'abattaient rapidement sur le sol, éclatant et créant des tâches humides qui disparaissaient au vu du nombre de gouttes d'eau. Quel temps de merde, pensai-je tout en continuant d'observer au travers de la fenêtre de ma chambre.

Déjà deux semaines que je me suis faîte agresser par un pervers en pleine rue et que sans Léna je serai sûrement dans un état psychique pitoyable. Mes parents m'ont interdite de sorties le mercredi après-midi ainsi que le samedi et le dimanche. Je ne prend plus le bus pour aller au lycée se sont mes parents qui se relayent pour m'emmener et me ramener sachant qu'il se situe à plus ou moins trente kilomètres d'où j'habite. Quand je suis au lycée je n'ai plus le droit de sortir hormis le soir pour rentrer chez moi évidemment. En clair je ne suis plus libre.

Je peux arriver à comprendre ce que ressente mes parents mais ce n'est pas en faisant cela que ça va s'arranger à part nous faire encore plus flipper je ne vois pas. J'attends désespérément un appel de la police mais rien, toujours rien et quand j'ai un appel se sont des personnes de ma famille qui demande des nouvelles, comment je me sens, si je vais mieux. Parce que oui, il a fallut que ma mère balance tout à tout le monde, je veux dire toute la famille et je suis sûre que mes proches voisins sont aussi au courant. Tout cela m'énerve et me déprime trop.

Je me rappelle encore dimanche dernier quand j'ai résumé avec Léna les faits qui se sont produit, ma mère s'est mise à prier alors qu'elle n'est en rien croyante et mon père est devenu blanc comme un cachet d'aspirine. Nous avons tout de même mangé le repas que ma mère avait soigneusement préparé, des pattes à la carbonara, Léna et moi avions plus d'appétit que mes parents, ils s'inquiètent vraiment plus pour ma vie que moi-même.

Deux semaines sans sorties, mes notes ont tendance à augmenter mais pour moi qui sortais très souvent c'est un calvaire ! alors aujourd'hui malgré le temps pourrit je vais tout de même sortir en douce et aller chez Léna. C'est vrai j'aurai pu l'inviter mais j'ai besoin de sortir, de m'aérer la tête.

Je met la capuche de mon sweat puis j'ouvre ma fenêtre et sors rapidement. Je referme ma fenêtre du mieux que je peux tout en laissant une petite ouverture pour quand je rentrerai. Ma chambre se situe au rez-de-chaussée, je n'ai pas grand chose à descendre pour me retrouver au sol. Une fois descendue je cour rapidement puis j'enjambe rapidement la clôture qui n'est pas très haute. Une fois dans la rue je marche rapidement même si dans tout les cas le résultat sera le même je serai entièrement trempé.

Quand j'arrive dans la rue de Léna les évènements qui se sont produit deux semaines auparavant me revienne en tête. Je me revois courir puis appeler au secours, sans réponse mais je continue d'avancer sans verser une larme. A peine j'ai atteins la porte d'entrée de ma meilleure amie qu'elle m'ouvre déjà.

"- Qu'est-ce-que tu fous là ? Me demande-t-elle en me serrant dans ses bras.

- J'ai bravé l'interdit. Répondis-je.

- Rentre, tu vas attraper la crève à être trempé comme ça."

Une fois entrée on se dirige dans sa chambre elle ouvre son armoire et en sort un pyjama japonais licorne rose. C'est un cadeau qu'on s'est offert mutuellement il y a deux ans et il nous vas toujours parfaitement bien.

"- Tiens, met ça. Dit-elle en me donnant le pyjama.

- Merci."

J'enlevai mes vêtements sauf mes sous vêtements, évidemment, puis je commençai à enfiler le pyjama trop mignon.

"- T'as pas pris des fesses ? Me fit Léna en me tapotant la fesses.

- Hé ! T'es sérieuse de me sortir ça comme ça ?!? Répondis-je en lui tapant l'épaule gentiment.

- Ba s'est vrai, la dernière fois que je t'ai vu comme ça t'étais plus fine.

- Notre dernière soirée pyjama remonte au vacances de février alors oui depuis j'ai pris parce que je mange plus et je mange encore plus depuis que je peux plus sortir !

- Ouais, je m'en doute mais tu sais je pense que les mecs devraient kiffer.

- Ah ah ! Très drôle ! Fis-je avec une petite moue.

- Je suis très sérieuse. Fit Léna.

- Même si ils kiffent comme tu dis j'en ai rien à faire, ce n'est pas ma priorité.

- Qu'est-ce-qui est plus important que les mecs ? Demande-t-elle.

- Découvrir l'identité du pervers et me venger.

- Tu devrais laisser faire la police. Fit-elle.

- Deux semaines, toujours pas de nouvelles d'eux, ils s'en foutent.

- Mais non, dis pas ça...

- Si, t'as bien entendu ce que le mec nous a dis, je suis pas la première à qui ça arrive.

- Ils ont juste pas assez d'éléments.

- Je suis la sixième victimes. Cette histoire a donc commencé au moins y'a un an et toujours rien, ils se bougent tout simplement pas le cul parce que mettre des PV c'est plus important. Argumentai-je.

- Tu sais quoi ? Appelons les. Dit-elle.

- Même si on est dimanche ?

- Ouais.

- Ok."

Je pris mon téléphone et j'appelai la police, j'attendis quelques minutes et quelqu'un me répondis enfin.

"- Allo ? Fit une voix que je reconnaissais, c'est donc l'agent qui nous a accueilli.

- Je suis Collins Cassandre j'aimerai des nouvelles à propos de la plainte que j'ai déposé il y a deux semaines.

- Hum désolé, nous n'avons toujours rien de nouveau.

- Pardon ? Vous vous foutez de nous ou quoi ? un pervers rode par ici au risque de faire de nouvelles victimes et vous ne faites rien ? Sérieusement ! Dis-je en haussant le ton.

- Nous sommes déjà sur plusieurs affaires.

- Et alors ? Je suis la sixième victime ! ce qui signifie que cette affaire dure depuis pas mal de temps !

- Depuis quasiment deux ans pour être plus précis.

- Comment s'appelle les autres victimes ?

- C'est confidentiel.

- Je sais mais j'aimerai pouvoir parler aux personnes qui ont été victimes de la même chose.

- Je peux comprendre mais je ne peux pas. Bonne fin de journée.

- Merci... vous aussi.

- Alors ? Fit Léna après que j'ai raccroché.

- Rien, toujours rien. J'ai juste appris que l'affaire dure depuis quasiment deux ans.

- Je pensais pas que ça faisait si longtemps...

- Moi non plus.

- Écoutes. Dit-elle en prenant mes mains après que me sois assise sur son lit à côté d'elle. Je vais t'aider dans tes recherches. Ajoute-t-elle.

- Merci ! Dis-je en la prenant dans mes bras."

Après cela nous avons eu des discussions de filles, nous nous sommes goinfré de cookies tout en buvant du thé. Il est déjà dix-sept heure, je dois déjà y aller. J'enlève le pyjama licorne et je remet mes vêtements qui ont eu le temps de sécher.

"- A demain. Fit Léna en me raccompagnant à la porte.

- Oui à demain. Ajoutai-je en lui faisant la bise."

Cool, il ne pleut plus, pensai-je une fois sortis de chez ma meilleure amie. Je mis mes mains dans les poches de mon sweat et je marchai tranquillement dans la petite rue qui me faisait toujours autant flipper. Une fois de retour dans la rue principale j'aperçus au loin un homme avec une veste de sport blanche avec une démarche similaire à celui qui m'avais agressé. Je décidai donc de le suivre.

A un carrefour l'homme tourna à droite, j'étais assez loin de lui alors je marchai plus vite pour ne pas le perdre de vue. Une fois à l'angle de la rue je regardais furtivement à droite, personne. Je traversai rapidement la rue toujours en regardant pour être sûre et je percutai quelqu'un.

"- Oups, excusez moi. Dis-je."

Un jeune homme avec des airs de Zayn me regardait. Il était un peu paumé, pas mal je dois l'avouer et moi je me mis à rougir comme une gamine.

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Hey ! Je publie avec un peu d'avance car je ne serai pas chez moi jusqu'à dimanche voilà :3

Alors, ce chapitre 3 vous a plu ? Je l'espère. A votre avis, qui est le jeune homme ? Et à quoi va-t-il servir dans l'histoire ? Laissez vos réponses en commentaire ! :3

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