I
"- Alors comme ça tu t'appelles Fernand Roger. Très bien à nous deux."
À mes mots je pris une dernière photo de toutes mes trouvailles. J'éteignis ensuite mon ordinateur puis je pris mon sac qui était prêt depuis quelques temps maintenant. Il contenait le nécessaire pour me venger.
Je sortis tranquillement de ma chambre. Une fois dans le salon je pris ma veste que je mis ainsi que ma fidèle paire de basket.
"- Bonne journée ! Criai-je à l'intention de ma famille"
J'ouvris ensuite la porte et sortis. J'étais prête à changer le destin de mon agresseur.
"- Fernand Roger, sache que tu vis tes dernières heures."
J'étais enfin prête à me venger de cet homme.
***
Flashback de plusieurs mois
"- Il est à combien ce bracelet ? Demandai-je à la dame qui occupe un des stands de le brocante de la commune ou je vis.
- Cinquante centimes, jeune demoiselle. Répondit-elle.
- Très bien, je vais le prendre. Dis-je en sortant mon porte monnaie. Je pris une pièce de cinquante centimes et l'a donna à la femme.
- Merci, tenez. Dit-elle en me donnant le bracelet. Passez une bonne journée. Ajoute-t-elle.
- Vous de même. Répondis-je poliment."
Je continuai d'arpenter les différents stands sans voir de choses très intéressante, en tout cas pour moi. La sonnerie de mon téléphone me fis m'arrêter pour regarder qui m'appelait. Il s'agissait de Léna, ma meilleure amie. J'acceptai l'appel.
"- Salut ma poule ! Dis-je. Ça va ? Ajoutai-je.
- Ouais, tranquille. Tu fais la brocante ?
- Ouais, j'ai déjà trouvé un bracelet.
- Cool ! Dis, ça t'ennuierai pas de passer chez moi me chercher pour qu'on la fasse ensemble ?
- No problemo ! Répondis-je. En plus j'suis pas très loin de chez toi. J'arrive d'ici cinq minutes.
- Okay ! A tout de suite."
Je raccrochai et je me remis en route cette fois ci pour aller chez ma meilleure amie. Léna et moi habitons toutes les deux dans la même ville à la différence qu'elle habite dans le centre ville et moi plutôt en périphérie.
Je marchais rapidement sans trop regarder les différents bibelots puisque de toute façon j'y repasserai après. Léna habite dans une petite rue ou il n'y a pas d'exposant. Je sors donc de la brocante et j'arrive dans sa petite rue, surnommé aussi la rue des chats car il y en a pas mal. Je n'étais pas seule à aller dans cette rue. Je ne m'inquiétais pas jusqu'à ce que la personne se rapproche de plus en plus de moi. Je me retourna et vis un homme se diriger droit sur moi. Son visage n'inspirant aucune confiance je me mis à courir mais il fit de même. C'est dans ces moments la que je trouve cette rue très grande.
"- Au secours !!! Criai-je.
- Oh ! personne ne t'entendra d'ici, ma belle. Répondit l'homme."
A côté un "Hey ! mademoiselle" dit par un mec au style racaille m'aurai fait plaisir. J'atteignis enfin les marches ,que je gravis encore plus rapidement que d'habitude, de la petite maison ou vit Léna. J'appuya sur la poignée pour ouvrir sa porte d'entrée mais manque de chance elle ne l'a pas ouverte.
"- Léna !!!! Criai-je en frappant sur sa porte."
L'homme me rattrapa et m'agrippa. J'essayais de me débattre sans grand effets. Je sentis mes yeux devenir humide.
"- Je t'ai enfin. Dit-il en me léchant le cou.
- A l'aide !!! Criai-je une dernière fois avant qu'il ne plaque sa main dégueulasse sur ma bouche."
Mes larmes coulaient, je me débattais comme je le pouvais mais cela n'avait aucun effet. J'essayais d'atteindre et de frapper son entre jambe sans effet, je n'arrivais pas à l'atteindre tellement il me maintenait fermement.
"- Calme toi ma jolie. Dit-il en caressant ma chevelure brune."
Je réussis finalement à mordre un de ses doigts. Il perdit un peu de son emprise sur moi, j'en profitais pour me retourner comme je le pouvais et je réussis à lui mettre un coup de genoux bien placé. Soudain Léna ouvrit enfin la porte.
"- Mais enfin qu'est-ce-qui se passe ici ?!? Demande-t-elle."
Je la fusilla du regard. En réaction à cela elle comprit directement. Elle se dirigea vers l'homme qui se tenait toujours les parties, tout compte fait j'ai quand même de la force quand je veux. Elle le prit par le col et le poussa du haut de l'escalier. Il s'étala par terre. À cette hauteur il ne risque rien de plus que des égratignures, c'est bien malheureux pour moi.
"- Viens, entre vite. Me fit ma meilleure amie. Et toi sale dégueulasse ! Ne remets jamais les pieds ici ou tu ne pourras plus jamais admirer le beau ciel bleu d'aujourd'hui !"
Léna referma à clef la porte derrière moi.
"- Qu'est-ce-que tu foutais, putain !!! Hurlai-je en me dirigeant vers son salon. Hein Léna ! Répond moi !
- J'écoutais ma musique !
- Et alors ? Tu entends quelqu'un appeler à l'aide, frapper à ta porte et tu viens pas à l'aide !?!? Merde Léna ! J'ai eu tellement peur. À mes derniers mots j'éclatais de nouveau en sanglots.
- Je suis désolé, vraiment désolé Cassandre. Fit-elle."
Elle me prit dans ses bras, je laissais exploser mon chagrin de peur.
"- Je sais ce qu'on va faire. Dit-elle après un long moment après quand je suis enfin calmé. Je l'a regarde sans comprendre. Et bien nous allons aller porter plainte. Ajoute Léna.
- Mais je suis mineure, je ne peux pas si mes parents ne sont pas là.
- Mais moi je suis majeure et puis en expliquant tout dans les moindres détails je suis sûre qu'ils seront compréhensifs. Dit-elle avec un sourire qui ce veux rassurant.
- Et comment on fait pour accéder à la gendarmerie ? Sachant que la brocante occupe une bonne partie de la ville. Demandai-je.
- Ne t'inquiète pas, je suis là. Dit-elle en posant une main amicale sur mon épaule."
Léna se leva du canapé ou nous nous étions installer pour sécher mes larmes. Elle se dirige vers l'entrée, jette un coup d'œil par la fenêtre en regardant habilement à travers le rideau puis elle revient vers moi.
"- Le psychopathe n'est plus là.
- Tu es sûre ? Demandai-je.
- Oui, ne t'inquiète pas et puis je suis là. Au moindre truc je te protègerai."
Nous sortons tranquillement quelques minutes plus tard en observant bien tout les alentours. Nous retournons dans la brocante par le même chemin que j'avais empreinté pour aller jusqu'à chez elle. A mesure que nous marchons une boule se forme dans ma gorge, la peur et le stress s'empare peu à peu de moi.
"- Hey, ne t'inquiète pas, je suis là. Dit ma meilleure amie en me prenant la main que j'agrippe fermement."
Nous revenons sur les stands que j'avais regardé très rapidement, il y a plus de monde que tout à l'heure cela me rassure, je pourrai me fondre dans la masse. En passant devant quelques stands je vois quelques objets qui m'intéresse mais je ne m'arrête pas.
Cela fait maintenant une bonne dizaines de minutes que nous marchons. Nous sommes assez proche du but et pourtant au loin, dans la foule, j'aperçois le pervers qui m'a attaqué. Je tire Léna vers moi, elle comprend immédiatement mon signal d'alerte et resserre son étreinte sur moi en passant son bras sous le mien ce qui fait que nous sommes maintenant lié par les coudes. Une larme coule sur ma joue.
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C'est déjà la fin de ce premier chapitre.
Qu'en avez-vous pensé ? Aimez-vous comment j'écris ? Quelles sont vos prédictions pour le second chapitre ?
A bientôt pour le chapitre 2 !
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