Chapitre 20
Il avait tout gâcher. Julien le fusillait du regard dans les couloirs et ne l'avait jamais réécrit depuis maintenant 3 semaines. Rémy lui avait même écrit, mais il n'avait jamais reçu de réponse. L'aborder dans les couloirs était risqué et il se doutait que s'il allait chez lui, il ne répondrait pas. Fini l'alcool! Il ne faisait que des choses stupides sous les effets de ce breuvage d'houblon.
La seule consolation qu'il avait, était que maintenant, Camélia et lui était devenu tellement proche qu'elle avait accepté de jouer sa fausse petite amie devant l'école en entier. Ils pouvaient ainsi comploter les deux dans leur coin sans attirer les soupçons et élaborer un plan d'action pour forcer Julien à leur accorder une nouvelle confiance.
''Il a répondu à tes messages texte?'' demanda Camélia rempli d'espoir.
''Non et les tiens?''
''Non plus. Écoute, tu es son petit-copain, fait lui une déclaration romantique ou quelques chose du genre.''
''Je ne suis pas son petit-copain! On ne faisait que coucher ensemble.''
''En tout cas, il n'a invité personne chez lui. Je surveille les allées et venues. C'est bon signe non?'' tenta de rassurer Camélia.
Rémy observa les alentours un moment. Oui, c'était bon signe il croyait du moins. Ce qui était surtout une bonne nouvelle était qu'il n'avait pas tenté de se venger en diffusant les photos et vidéos qu'il avait de lui. Il se mordit la lèvre angoissée. Il allait devoir se tenir à carreau, car si Julien avait au moins assez de respect pour lui pour ne pas les diffuser après leur ''rupture'' qui dit qu'il ne s'en servira pas comme chantage à la première occasion.
''Je vais manger avec mes copines. On se voit plus tard?''
''Ouais, ok.''
Il observa la jeune fille partie vers la table de ses amis dans le réfectoire, pendant qu'il se dirigeait vers la sienne.
''Hey Rémy, tu crois que ta copine Camé voudrait me présenter une de ses copines. Elles sont pas mal jolie.''
''J'y en parlerais.''
Ses amis le dévisagent un moment sans rien ajouter. Ses dernières semaines, il était passé par plusieurs stades. Au début il semblait anxieux et puis depuis que c'était officiel entre la fille et lui, il avait uniquement sembler morose. Le blond était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'en fut tiré que lorsqu'il entendit un son de plat tomber au sol derrière lui. Il se retourna pour apercevoir un idiot fini devant Julien. Visiblement, il avait poussé son ancien maître pour qu'il renverse son plateau repas sur lui.
''Oh navré mon roi. Je ne vous avais pas vu. Ne devriez vous pas réclamer à votre valet de venir ramasser ce beau dégâts?''
Peu impressionner, Julien défiait l'autre homme du regard avant de répondre du tac au tac:
''Habituellement les gens civilisé réparer leur propre erreur, mais il est idiot de ma part de pensée que tu fasses partie de ce groupe de personne.''
Cette phrase insulta l'autre garçon qui voulut le menacer avant de se raviser. La salle était remplie de la moitié des élèves de l'école. Si la plupart attendait le coup avec impatience, il dormait des traités parmis les voyeurs.
''Ramasse tout seul pédale.''
Et le garçon libéra le passage. Julien continua de fixer le vide un moment la tête haute et droite avant d'enjamber le dégât et de quitter l'endroit. Sur son passage, un ami de Rémy lui cria presque dessus.
''Jolie chemise mon roi. La sauce tomate rehausse votre teint à merveille.''
Les gens autour partir à rire et Rémy se força à sourire pour ne pas attiser la curiosité. Il aperçut alors Camélia quitter le local précipitamment et il se leva à son tour.
''Je reviens les gars. Je vais aux toilettes.''
Puis il se lança à la poursuite de la fille. Il la retrouva debout dans l'embrasure de la salle de bain des garçons. Elle semblait parler à une personne à l'intérieur.
''Julien, c'est de l'intimidation, tu dois aller voir le directeur.''
Le sportif passa entre la fille et le mur pour se faufiler dans la salle de bain. Il se tient un moment debout en analysant la situation. Visiblement, son maître ignorait Camélia et tentait de nettoyer la tache avec du papier tremper et des petits coup frénétique.
''Julien, si tu ne le fais pas, moi et Rémy on va aller voir le directeur.''
Visiblement à bout de nerf, Julien lança le bout de papier sur le bord du lavabo avant de se tourner et de faire face à Camélia en ignorant Rémy dans la même pièce que lui.
''Quelle bonne idée. Va voir le directeur pour lui raconter ce qui s'est passé. Et après m'avoir plonger dans encore plus d'emmerde pour mon bien, tu pourras recommencer à m'ignorer.''
Camélia fut stupéfaite un moment et Rémy tenta de calmer le jeu.
''Julien, elle veut juste...''
Mais il fut coupé dans ses paroles par la fureur du garçon au long cheveux brun.
''Toi, je ne t'ai pas permis de parler!'' Cria Julien.
Aussitôt le blond ferma la bouche et porta son regard au sol. Habitude, mais peut-être quand se montrant docile, il allait améliorer la situation.
''Julien, je crois vraiment qu'on devrait discuter du passé ensemble. Mettre certaine chose au clair, tu vois?.''
Rémy fixait toujours ses souliers, mais il sembla entendre la respiration de son maître revenir normalement. Lorsque celui-ci recommença à s'exprimer, il semblait avoir retrouver la paix intérieur.
''Je suis totalement d'accord pour cette merveilleuse idée. Ce soir, chez toi si tu veux?''
''Euh... c'est que... peut-être pas chez moi, car... je peux venir chez toi?''
Rémy releva la tête pour observer la scène. Camélia allait-elle réussir à convaincre Julien? Le brun souriait tout bonnement en la regardant.
''Évidemment. Imagine ce qui arriverait si ton cher papa et ta chère maman savaient que tu te tenais encore avec moi. Sans façon Camé. Je passe mon tour. Maintenant si toi et ton pseudo copain pouvez me laisser seul. Meilleur idée, je vais rentrer me changer, car visiblement cette tâche ne partira pas.''
Rémy reçut un regard de Camélia qui lui indiqua d'une mouvement de tête d'agir et il obéit en faisant un pas par en avant.
''Je peux te prêter un chandail si tu veux. Sinon tu n'aura pas le temps de manger et tu risque d'arriver en retard au cours de l'après-midi.''
L'acier des yeux de Julien rencontra les yeux bleus de celui qui partageait autrefois son intimité. Son regard à la fois méprisant et dédaigneux.
''Si tu crois que j'ai envie de porter les torchons qui t'habille, tu te mets le doigt dans l'oeil.''
Puis il prit ses affaires et quitta l'endroit. Des torchons? Ses t-shirts n'étaient peut-être pas de grande marque, mais il ne ressemblait pas au diable habillé de la sorte. Il tentait d'aider et on l'insultait? Vraiment? Il se tourna vers la fille qui l'observait gêner.
''Je trouve tes t-shirts très jolie.''
''Qu'il aille se faire foutre.''
Puis à son tour il quittait la salle de bain en bousculant la fille. Si ça ne le dérangeait pas de se faire traiter comme un moins que rien au lit, il ne laisserait personne entacher sa réputation. Julien ne voulait pas d'aide. Bien, il n'essaiera plus de lui en donner. Il avait perdu trois semaines de sa vie. De toute façon, quel odieux personnage.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top