La petite fille trotta dans la buanderie observant son père Rémy repasser une chemise. Elle l'observa faire ne le trouvant pas très habile de ses mains à la différence de son autre père. Elle observa ensuite sa bague au doigt.

"Papa! Est-ce que toi et papa vous êtes marié?"

"Oui." Répondit Rémy analysant son travail avant de retourner sa veste.

"C'était beau?"

"Qu'est-ce?"

"La demande en mariage et le mariage! C'était romantique comme dans les films?" Répondit l'enfant heureuse.

Rémy fixa le vide un moment ce remémorant les évènements.

"Pas vraiment..."

La fille fronça les sourcils.

"C'est censer être romantique! Les gens pleurent à la télé."

Rémy hocha doucement la tête avant d'arrêter le fer à repasser

"C'est pas faute d'avoir essayer."

Mais sa fille croisa les bras. Rémy voulut se défendre.

"Bah quoi? Tu connais ton père? Il m'aurait refuser à chaque fois, ce qui est horriblement humiliant quand c'est fait en public. Je devais donc... le persuader avant..."

***

Rémy vient mélanger la sauce pendant que Julien mettait les pommes de terres au four. Le blond vient se mordre la lèvre inférieur et retient un sourire trop heureux. Depuis qu'ils avaient aménager en appartement ensemble, tout allait très bien. Surprise général, car ça l'avait angoissé persuader qu'ils allaient passer leur journée à s'engueuler. Et pourtant. Presque tout les soirs, ils cuisinaient ensemble.

"Demain j'ai un examen en soirée." Préviens Rémy.

"D'accord. Tu m'en informe dans un but précis? Une demande en particulier?" Demanda Julien en ce retournant vers lui et repoussant ses lunettes sur le nez.

"Avoir le droit de me garder les restants comme lunch." Dit simplement Rémy.

Julien leva les yeux au ciel.

"Alors fais une demande clair."

"Oui maitre~ Puis-je garder les restant afin de me constitué un repas digne de ce nom que je pourrais manger demain soir avant mon examen sur le code pénal?"

Julien acquiesça de la tête.

"Évidemment. Vois-tu comment il est simple d'avoir ce que l'on désire une fois bien formulé?"

"Alors aquiescerez vous à ma demande de sceller notre union face au gouvernement?" Nargua Rémy en essayant d'avoir une certaine prestence.

La bouche de Julien s'ouvrit légèrement de surprise et ses yeux s'aggrandit de terreur.

"Non."

Ce fut au tour de Rémy à rouler des yeux. Il s'y était attendu et savait quoi répliquer.

"Laisse moi énoncé mes raisons. Comme mes parents ont un très bon métier, qui rapporte et qu'ils vivent et que nous vivons très proche de l'université, je n'ai pas accès au bourse. Le gouvernement juge que mes parents peuvent me soutenir financièrement vu leur proximité. Donc il ne sert a rien de m'octroyer de l'argent selon eux. Le problème ici est que mes parents sont des trou de culs fini qui... navré je m'égare. Je recommence. Le problème ici est que le lien que j'entretiens avec mes pa... géniteur... n'ai pas des plus excellent depuis la fin de mon secondaire. En fait, ils font comme si j'étais malheureusement décédé. Donc obtenir de l'aide financière de leur part est a prescrire. Pour que le gouvernement le reconnaisse, il faudrait que je m'émancipe devant un juge, ce qui implique une poursuite et des coûts monétaire. Par contre, la deuxième option plus simple est de me marié. Ainsi le gouvernement comprendra qu'une jeune personne tel que moi, qui ce marie et entreprend de longues études juridique à besoin de soutien financier et ma demande de bourse sera accepter, puisque je ne serai plus l'enfant de... mais les mari de." Termina le blondinet en reprenant son souffe ayant fait que trop peu de pause durant son speech.

Le visage de Julien n'avait pas changer, à l'exception de la peur dans le regard qui avait disparu. Rémy sourit heureux. La réponse sera oui, il le savait. Julien lui avait montrer à s'exprimer avec grâce, ce qui le rendait plus docile face à la conversation et Julien arrêtait d'essayer de le dominer trouvant qu'il parlait à un égal. En plus ça allait l'aider pour son futur métier d'avocat.

"Qu'en penses-tu?"

"J'aimerais voir la documentation sur le sujet des bourses."

"Avec raison." Continua Rémy avant d'arrêter sa tâche et d'aller dans son bureau prendre les papiers sur le sujet qu'il avait imprimer.

Son plan ce déroulait comme il l'avait imaginer. Il alla les donners à Julien qui les déposa sur le comptoir.

"Je consulterai tout ça plus tard en soirée."

Puis le duo termina de préparer leur repas et mangèrent en échangeant sur leur journée. Ils se départir la tâches de laver et essuyer la vaiselle, puis allèrent vaguer à d'autre occupation.

Il du attendre une semaine avant d'avoir des nouvelles, mais ça ne l'avait pas stresser. Julien lui avait dit regarder ça et il oubliait rarement de faire quelque chose dites. Il devait juste patienter qu'il analyse tout.

"Rémy, approche." Signala son maitre qui ce tenait dans le cadre de porte de la salle de bain pendant que Rémy se rasait les poils au visage.

Il déposa le rasoir avant de s'asperger le visage d'eau pour enlever la crème à rasé et sortit de la salle de bain pour suivre Julien à son bureau.

"J'ai fait mes recherches pour les bourses."

Évidemment, ce dit Rémy amusé. Car comme les miennes ne venait pas de toi, tu devais tout recommencer.

"Et donc?" Dit-il souriant.

"Et donc nous aurions du faire cela il y a 3 ans! J'aurais pu avoir mes bourses moi aussi, puisque mon père n'a jamais un centime. Mais bien sûr, il fallait que tu te renseigne uniquement rendu à l'université. Peut-importe. J'accepte la proposition, je nous ai prit un rendez-vous à la mairie, afin de signer les papiers le..."

"Attend!"

Julien s'interrompit en fronçant les sourcils. Rémy déglutit près à impressionner son maître.

"Me permetteriez-vous de vous faire une demande officiel. Avec une alliance et à une opportunité romantique."

Le binoclard le dévisageait.

"Puis je connaître l'utilité de cette demande?"

Ça, c'était moins gagner d'avance.

"L'utilité? Oui, et bien... je vous le demande par pur caprice en fait. Caprice de vouloir faire comme les conventions social. Caprice, car j'aime le côté romantique de la chose et car j'aimerais que ceux que j'apprécie soit présent pour ce moment important, puisqu'un vrai mariage, il n'y aura pas et que cela pourrais servir de subtitution."

"Ta demande est justifié, mais qu'elle perte de temps, puisque je suis déjà au courant et que j'ai déjà dit oui."

"Accepter et je dirais oui à votre prochaine demande peut-importe ce qu'elle sera. Sans me plaindre, sans tenter de m'y soustraire, ni rien."

Un sourire vicieux apparut sur le visage de Julien et Rémy déglutit. Peut-importe, ce que ce sera, au lit il était toujours combler et il aurait son mot de sureté. Ça ne pouvait être si terrible, non?

"Marché conclu. Quand vas-tu faire cet demande? Je vais me pratiquer à avoir l'air surpris et ému." Ajouta Julien en souriant.

"Euh... un pic-nique au parc avec mon frère et ma soeur?"

"Désires-tu que nous invitons Camélia et mon paternel aussi, pour être sûr que tout ceux proche de nous soit présent?" Demanda Julien de plus en plus joyeux.

Pardon? D'où venait cet énergie soudaine a planifier une demande pseudo romantique avec lui? Quel faveur devrait-il accomplir en échange?

"Euh... oui, pourquoi pas..."

"Excellent. Je te laisse organiser cela, puisque c'est ta demande face à moi." Puis Julien partit pour le laisser seul dans le bureau.

***

"Et donc, comment ça c'est passé?" Demanda la fille en suivant son père qui allait accrocher sa chemise dans le garde-robe.

"Et bien, après l'avoir convaincu de me marier, j'ai inviter tout le monde à un pic-nique au bord d'un lac et je me suis mis à genou pour lui demander et il a fait semblant d'être surpris et m'a dit oui. Puis le soir même on est aller signer les papiers à la mairie et j'ai pu avoir mon argent..." Dit-il en marmonnant la partie avec l'argent.

"C'était romantique, alors!"

"On peut dire ça..."

La petite fille quitta la chambre ravie avant d'aller retrouver son autre père qui lisait un livre dans le coin du salon.

"Papa! Est-ce que tu es content d'avoir marié papa?"

"Énormément." Répondit Julien en levant son regard de son livre pour fixer l'enfant.

"Pour de vrai? Même si tu voulais pas au début?"

"C'est exact."

La petite fille vient grimper sur les genoux de son père et s'asseoir sur lui. Ce dernier vient passer ses mains devant elle pour tenir le livre et continuer sa lecture et lui assurant une sécurité.

"Et c'était romantique comme dans un film."

"Il semblerait."

"Je suis contente que tu es accepter que ce soit romantique comme dans un film." Lui dit la fille.

"Moi aussi. Il ne pouvait plus me refuser d'adopter maintenant." Dit Julien un sourire amusé au lèvre avant d'embrasser le dessus de tête de sa fille et poursuivre sa lecture.

"Mon mariage a moi, il pourra être romantique? Avec une belle robe blanche?"

"Évidemment, il n'en saura aucunement autrement. Je te maquillerais pour que tu es le visage aussi gracieux que celui d'un signe. Je peignerais tes cheveux pour que seul ceux des anges puisse y rivaliser et nous te choisirons la plus magnifique des robes pour la reine que tu sera."

L'avocat entra dans le salon en souriant à sa fille et son mari.

"De quoi vous parlez?"

"De mon mariage! Papa va me mettre belle et il sera grandiose."

Rémy ricana avant de s'approcher et ce baisser devant Julien pour être a la hauteur de sa fille.

"Tu devrais me demander conseil à moi aussi, puisque je vais sûrement être celui qui paiera le 3/4 de celui-ci." Il fit une pause en réfléchissant un instant. "Sauf si tu marie un riche, alors nous pourrons mettre encore plus d'argent pour que ton mariage soit le plus énorm.... marie Sky. Son père est méga riche."

"Ne lui impose pas un mari." Grogna Julien en descendant son livre.

"J'aime Sky!" Informa la fillette. "Je vais allez lui dire qu'il doit m'épouser."

Elle descendit des genoux de son père et se précipita vers le téléphone pour composer un numéro.

"Et bien, elle semble d'accord au mari que tu lui a imposer, alors il ne devrait pas y avoir de problème." Mentionna Julien en observanr la petite au téléphone.

"Bonjour Monsieur! C'est Olivia. Est-ce que Sky est là, je dois lui dire qu'il doit m'épouser quand on sera grand."

Elle tourna la tête vers ses parents pour leur faire un sourire.

"Le papa de Sky a rit et est aller le chercher. Il est d'accord lui aussi."

"Excellent, cette homme a une compagnie international." Approuva Rémy.

Julien roula des yeux avant de faire signe à Rémy de venir s'asseoir sur ses genoux. Ce dernier rougit et baissa la tête en obéissant. Julien releva son menton pour lui offrir un bref baiser avant de lui faire signe de partir. Déçu que ça avait durer si peu de temps, Rémy obéit.

"Salut Sky. Quand on sera grand, tu devra me marié que je sois la plus belle dans ma robe."

Elle écouta un instant avant de se tourner vers ses parents.

"Il a dit oui!" Les informa-t-elle ravie. "Et est-ce que je peux aller jouer chez lui après l'école demain?"

***

"Bonjour Rémy." Salua Julien en observant son mari qui se départissais de son manteau d'hivers. "Sache que nous avons rendez-vous au centre d'adoption jeudi prochain."

"Le quoi?" Cria presque Rémy.

"Le centre d'adoption pour notre futur enfant."

"Je... on devrait pas en discuter avant?" Demanda Rémy non préparer à la nouvelle.

"Cela serait inutile, puisque tu ne peux refuser. Cette discussion que tu désires est-elle pour te rappeler la promesse que tu m'as fait en échange de ta demande en mariage et ma fausse surprise ou vise-t-elle a te rassurer que puisque tu as fini tes études et est enfin sur le marché du travail, nous avons le budget nécessaire au procédure et à l'accueil d'un enfant?"

Rémy garda sa bouche ouverte et surpris de la nouvelle. Il avait oublié qu'il lui devait une faveur. Ou plutôt, il croyait l'avoir accomplis dans le lit conjugal en serrant les dents sous la douleur et fermant les yeux d'humiliation. Il ne pouvait pas argumenter, ni refuser.

"Je... non, ça va. Jeudi prochain, je le mets à l'horaire." Murmura-t-il comptenplant le sourire radieux de Julien qui s'éloigna.

De toute façon, la procédure était longue, il aurait du temps à endosser le rôle de papa. Il n'aurait pu repousser ce jour éternellement. Il savait que Julien voulait des enfants et qu'il devrait tenter l'expérience lui aussi.