HELP
Bonjour j'ai écrit un multishot et j'aimerais des avis voilà ->
NDAs : Il y dix chapitres (intro;do;re;mi;fa;sol;la;si;do;outro),
Intro
Remi est un Adolescent passionné par la musique, c'est grâce à cette dernière qu'il s'exprime.
Remi ne parle pas, Remi n'ose pas il est trop timide.
Remi joue, le solfège est sa langue maternelle. Rémi est seul,
Dans la souffrance, dans le silence.
Il meurt chaque jour un peu plus.
Il vivra,
Mais ça, seul moi le sais
Do
Remi est seul dans sa chambre,
Ses doigts effleurent le piano,
Et la douce mélodie retentit dans toute la pièce,
Cachant ses larmes,
Cachant sa peine.
Ses larmes tombent sur les touches,
Chargée de tristesse,
Chargée de peine,
Quand elles tombent c'est la note de la haine qui résonne en lui.
Quelques heures plus tard il est dans son lit,
Casque,
Musique,
Tout sort quand la musique rentre,
Il oublie tout,
Même les aiguilles plantée partout par son entourage ne font plus mal.
Il ne lui reste que huit heures,
Dans huit heures il rentrera dans l'enfer,
Dans huit heures ses yeux émeraude lutteront pour ne pas pleurer,
Dans huit heures il n'aura plus de casque pour le protéger,
Dans huit heures il sera seul à la merci de tous.
Dans huit heures sa vie changera,
Mais ça, seul moi le sais
Ré
Les huit heures sont passée,
Il sort son carnet,
On lui demande d'enlever sa capuche,
Il le fait,
Baisse la tête,
Et rentre.
Quatre cent dix-huit pas plus tard il est devant sa salle,
Seul,
Il n'a parlé à personne,
Cela fait six mois qu'il n'a pas adressé la parole à ses camarades,
Six mois qu'il n'a plus d'amis,
Six mois qu'il meurt un peu plus chaque jour,
Six mois qu'il est seul.
Le bruit qui pour lui est symbole de mort retentit,
Quelques minutes plus tard tous le monde est rentré,
Il s'installe,
Seul.
Un papier percute l'arrière de son crâne,
Il n'y fait plus attention,
Un deuxième le suit,
Puis un rire,
Puis deux,
Trois,
Quatre,
Il leve la tête,
Une jeune fille est par terre,
Elle vient d'entrer,
Elle lui est inconnue,
Elle s'appelle Noemie
Elle est brune,
À un carré,
Des yeux marrons,
En amande,
Une peau plutôt pâle,
Un bouche fine,
Mais pas de sourire.
Elle baisse la tête pose un papier sur la bureau,
Chuchote quelques mots,
Le professeur désigne Rémi du doigt puis écrit quelque chose.
Il se lève se dirige vers le bureau le plus près de la porte et prend le carnet posé sur le bureau puis repart.
Noemie s'assied à côté de Rémi,
Ne dit rien,
Ils se regardent,
Même regard,
Triste,
Même sourire,
Absent,
Même souffrance,
Trop présente,
Même espoir,
Être heureux.
Même amour,
Mais ça, seul moi le sais
Mi
Huit nouvelles heures sont passées,
Huit heures qu'il n'est plus seul,
Huit heures qu'il sont deux,
Deux à souffrir,
Deux à mourir,
Deux.
si-si-do-ré-ré-do-si-la-sol-sol-la-si-si----la----
si-si-do-ré-ré-do-si-la-sol-sol-la-si-la----sol----
Sur son piano les larmes tombent,
Plus pour lui,
Pour elle,
Elle qui souffrira autant que lui,
Elle qui, tout à l'heure, n'est mas tombée par hasard,
Elle pour qui la malheur commence déjà,
Elle,
Elle qu'il doit protéger.
la-la-si-sol-la-si-do-si-sol-la-si-do-si-la-sol-la-ré---si
si-do-ré-ré-do-si-la-sol-sol-la-si-la----sol-sol----
Son futur ne sera pas si beau que cette mélodie,
Mais ça, seul moi le sais
Fa
Le lendemain matin chacun se dirigeait vers le collège.
Quand nous deux protagonistes arrivairent enfin ce fut dans la peur,
Chacun tôt,
La tête cachée sous la capuche,
Sans sourire,
Avec les yeux rouges,
Avec des cernes immenses,
Ayant la souvenir brulant d'hier sur la rétine,
Ayant les messages tournant dans la tête,
Ayant perdu espoir,
Ayant renoncé,
Mort intérieurement,
Au même endroit pleurant dans les bras de l'autre,
Avait vécu la même souffrance.
La principale passa,
Les vit puis les conduit dans son bureau.
Ils pretextaient qu'ils n'avaient rien,
Ils souffraient tous deux en silence,
Ils avaient eu leur numero affiché sur tous les reseaux sociaux.
La suite vous la connaissez,
Elle la connait aussi mais ne dit rien,
Elle les renvoient en cours,
Les renvoient en enfer,
Mais ça, seul moi le sais
Sol
ls parlaient tous les deux pas sms,
Sur leur lit,
Dans leur monde.
Ils avaient le sourire au lèvres, Rémi était même amoureux, ce sentiment étant tellement nouveau pour lui qu'il ne vint plus en cours pendant une semaine croyant être malade.
Elle venait de lui envoyer un dessin, c'était son portrait, magnifique.
Il appuya sur l'enregistreur, se mit à son piano et laissa la musique le transporter. Une fois le morceau fini il lui envoya.
De l'autre côté elle portait son casque sur ses oreilles et écoutait son dernier sms.
Sol-fa-ré-ré-sol-fa-ré-ré-sol-la-ré-si ré-sol-la-ré-mi
Lors de la première portée elle ferma les yeux.
La-ré-la-sol-la-fa-ré-sol-fa-ré-ré-si-la-ré-ré-sol
De la deuxième elle laissa tomber son dos.
Mi-ré-do-si-fa la-sol si-do fa-si sol- do fa
Puis ses jambe.
Si sol-do sol-ré sol- mi sol- ré sol- do sol
Une larme coula sur ses frêles joues,
Suivie de tant d'autres.
Si sol-do sl-ré sol- mi sol- ré sol- do sol
Elle mit quelques secondes à se remettre de la mélodie, quand elle ouvrir ses yeux, malgré le brouillard de tristesse régnant sur son monde elle pris son téléphone. Hésita, écrit quelques mots, envoya.
Regretta,
Mais ça, seul moi le sais
La
Après avoir envoyé se message Noemie ne regarda pas son téléphone de toute la journée, ni le lendemain d'ailleurs.
Quand Rémi arriva dans son bus les gens ne parlaient plus, ils le regardaient, ils chuchotaient.
Rémi ne compris pas.
Il était trop perdu dans ses pensées pour le remarquer.
Il s'assit, posa sa tête contre la fenêtre, et attendit.
De l'autre côté de la ville il y avait Noemie qui marchait pour arriver au collège, elle en a une heure de marche, cela fait déjà quarante minutes.
Il y a un bus en face de chez elle, mais aussi des gens qui lui font peur, qui lui font mal.
Donc, elle marche,
Dans le silence,
Dans la peur,
Dans la souffrance.
Aujourd'hui, plus que jamais elle ne veut pas y retourner,
Elles ne veut voir personne,
Même pas Rémi,
En fait surtout lui,
Elle ne veut pas le voir.
Elle traverse,
Un crissement.
Pour elle plus rien,
Même plus de regrets,
Que de la joie,
Mais ça, seul moi le sais
Si
Dans la tête de Rémi se trouvais un mélange de joie, d'excitation et d'appréhension.
Jusqu'a dans une heure,
Tout changera,
Sa vie,
Sa mort,
Son sourire,
Ses pleurs,
Son âme,
Son corps,
Sa haine,
Mais pas son amour, c'est la seule chose qui restera, à jamais.
Il continue jusqu'à la classe pressé de la voir, de l'embrasser, hier elle lui avait demandé alors pourquoi pas ?
Mais après la sonnerie elle n'était pas là,
Une,
Deux,
Trois,
Quatres heures,
Toujours rien,
L'après midi,
Non plus.
De toute la journée il ne la vit pas.
Il l'appela,
Une,
Deux,
Trois,
Quatre fois.
Il appela sa mère,
Une fois.
Rien,
Rien dans son coeur,
Rien dans son âme,
Rien nulle part.
Une vague,
De tristesse,
De colère,
De rage,
De haine.
Il était détruit.
Il frappa tout le plus fort possible,
Il griffa ses bras, jusqu'à ce que le liquide de la vie tache ses vêtements.
Arracha ses cheveux, jusqu'à s'en faire des trous.
Frappa le mur, jusqu'à ce que sa peau laisse place au os, jusqu'à ce que ce dernier soit orné d'un trou.
Puis il s'effondra, regarda autour de lui, le sang, les coups, les cheveux.
Et pleura.
Il pleura tout ce qu'il pouvait.
Quand sa mère rentra dans sa chambre elle le trouva par terre, sa chambre dévastée. Elle appela les urgences.
Il avait tenté de ce suicider,
Mais ça, seul moi le sais
Do
Elle est là,
Seule,
Sous terre,
Dans une boite de hêtre.
Ils sont tous venus,
Toute sa famille,
Rémi aussi,
Il va mieux,
Il a des cicatrices,
Mais les plaies guérissent.
Il à le crâne rasé,
Mais les cheveux repoussent.
Il a le coeur brisé,
Pour ça, seul le temps pourra l'aider.
Il était seul,
Il est seul,
Il restera seul.
Il n'a pas réussi à la protéger,
Il n'a pas reussi à se protéger,
Il ne réussira plus à protéger personne.
C'est son destin,
C'est moi qui le trace,
Moi qui décide de la mort de chacun,
Moi qui décide de leur malheur,
De leur souffrance,
Par contre, je ne décide pas si oui où non ouvrent les yeux.
Si Rémi avait ouvert les yeux il aurait su qu'il n'était pas seul,
Mais ça, seul moi le sais
Outro
Tu étais là,
Pour lui,
Tu aurais pu l'aider,
Mais il ne voulait pas.
Tu connaissais son histoire,
Son destin,
Tu voulais le changer,
Mais si il n'ouvre pas les yeux c'est impossible.
Il n'a pas voulu croire que dans chaque vie il y a du positif à chaque instant,
Comme tant d'autre.
Vous lecteurs et lectrices,
Je vous implore voyez le bon en chaque chose,
Voyez la joie en chaque instant,
Il si elle est trop bien cachée créez là,
Croyez en votre vie, croyez au milliers de secondes qui seront meilleures.
Fais de ta vie un rêve et de ton rêve un réalité
Antoine de Saint Exupéry.
Voilà merci d'avance.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top