Enfin leur heure est venue...

Sur le chemin du retour, ils rencontrèrent en chemin un jeune marchand de fleurs. Elle avait une boîte d'au moins une demi-douzaine de bouquets de roses de différentes couleurs et essayait de vendre le reste pour qu'elle puisse l'appeler un jour. Voyant l'insistance de la vendeuse, Helena acheta tous les bouquets et la laissa garder la monnaie. La jeune fille, bien sûr, était très heureuse du geste et a remercié le couple avec un compliment.

_ Ah merci beaucoup, vous êtes un beau couple !

Ray se demandait ce qu'elle allait faire avec les bouquets de roses. Elle lui sourit, comme si elle lisait dans ses pensées.

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Quand ils sont rentrés à la maison, Helena a pris des roses et s'est enfermée dans la salle de bain. Elle voulait faire son rituel, se baigner dans les roses pour s'allonger avec lui. Selon la grand-mère, en plus d'être aphrodisiaque, il nettoie le corps et l'esprit des impuretés. Cela amène la femme à éveiller sa déesse intérieure.

Dès qu'elle eut fini de se doucher, elle enfila sa chemise de nuit rouge. Dès le début, elle avait acheté la chemise de nuit à cet effet.

Et ça valait le coup d'acheter. Cela valait la peine d'être pris.

En entrant dans la chambre de Ray, elle a été agréablement surprise. Il a décoré la pièce avec des bougies parfumées et a rempli le lit à baldaquin de restes de pétales de rose. Et quand elle regarda sur le côté, elle allait avoir une autre surprise : il était là comme elle l'avait connu, torse nu dans son pantalon de survêtement, exhibant toute cette masse musculaire.

Quand elle le vit ainsi, elle faillit perdre son souffle. C'était un vrai régal pour les yeux. Elle se sentait comme une simple mortelle devant un dieu grec.

Elle avait besoin de renverser la situation.

Ray s'avança lentement vers lui. Il s'arrêta devant elle et lui tendit la main. Helena se figea, ne pouvait plus bouger.

_ Tu es nerveux?

Elle ne pouvait même pas répondre. Il se contenta de secouer la tête et dit oui. Il lui prit la main et l'embrassa.

_ Bon, il n'y a pas de quoi avoir honte. C'est normal... et c'est beau !

_ Et vous, vous n'êtes pas nerveux ?

_ Oui..., mais j'ai trop envie que tu sois nerveux.

Il l'attira à lui pour un câlin. Il la serra dans ses bras, appuyant sa tête contre sa forte poitrine. Elle se blottit contre cette poitrine dure mais douce. Alors qu'il la tenait, il lissa ses cheveux. Il savait combien elle aimait cette affection.

Elle s'écarta de lui un instant pour mieux le voir. Il commença à le caresser avec ses larges épaules et ses bras, croisant sa poitrine jusqu'à sa taille.

"Oh, cette poitrine et ces bras forts..."

_ Vous avez aimé? _ Demanda-t-il, remarquant la façon dont elle le regardait et le touchait. Elle rit un peu gênée par sa question. Il se souvint d'un certain paquet qui était entre ses mains.

_ Désolé, j'ai failli oublier... c'est pour toi. _ Quand il a vu ce que c'était, il n'a pas pu résister et a ri. C'était un préservatif... au goût de chocolat.

_ Qu'est ce que c'est?

_ Rien, c'est juste que je me suis souvenu d'une chanson que j'avais chantée à l'époque du menudo et que je l'ai réenregistrée lorsque j'ai rencontré d'anciens membres du groupe.

_ Oh, tu es sérieux ? Quelle coïncidence.

_ Oui le nom de la chanson est "Sabes a chocolate" (saveur chocolat).

Ray a sorti son téléphone portable pour montrer une vidéo de lui chantant la chanson. Au moment où il a fait cela, Helena a ressenti un frisson dans le dos, craignant qu'il n'y ait plus de vidéos de Nubia sur YouTube.

Dieu merci, il n'y avait rien. Et elle a été amusée par la vidéo de Ray chantant la "chanson au chocolat".

La vidéo terminée, il la retourna sur le dos. Il fut ébloui de voir le dos de sa chemise de nuit, qui ressemblait à un corset. Pour lui donner une meilleure vue, Helena a séparé ses cheveux, les laissant devant son corps. Il a commencé à caresser ses épaules, à embrasser son oreille et à descendre jusqu'à la peau veloutée de la nuque.

_ Quiero sentir tu cuerpo hasta morir de amor... morena, esa piel tuya tiene toda la vergüenza...

(Je veux sentir ton corps jusqu'à ce que je meure d'amour... brune, ta peau a toute la honte...)

Lui chuchota-t-il à l'oreille en dénouant les rubans de satin entrelacés de son corset. Après cela, elle revint sur ses épaules et tira doucement sur les bretelles de sa chemise de nuit. Il descendit, glissant jusqu'à ce qu'il atteigne ses hanches. D'eux, la tenue est simplement tombée d'elle-même, montrant leur silhouette harmonieuse.

Ray fit un pas en arrière pour mieux la regarder. C'était comme il l'imaginait, elle avait une belle paire de jambes, bien définies et toniques. Et elle portait une culotte en dentelle rouge qui mettait en valeur son cul rond.

_ Hermosas caderas. (Belles hanches) - dit-il en tâtonnant et en lissant la chair douce de ses fesses. Pour pimenter encore plus le moment, Helena se pencha encore plus près de lui. Et bien sûr, il aimait ce fusil, il l'a attrapée par la taille pour qu'elle puisse sentir sa virilité, qui est déjà bien visible.

_ Gardez le dos... _ demanda-t-il d'une voix rauque. Helena remarqua que dans la chambre il y avait un miroir vissé au mur. Elle ne l'a vu que dans le miroir enlever son pantalon en filet derrière elle, se mettant complètement nu. Il la serra dans ses bras par derrière, embrassant à nouveau son cou et ses épaules. A ce moment, il sentit quelque chose de dur se presser contre son dos...

C'était lui.

Il la tourna doucement vers lui et l'embrassa à nouveau. Elle rejeta ses cheveux en arrière, exposant ses beaux seins pleins. Il était pétrifié de voir cette chica pratiquement nue devant lui. Et Helena aimait être admirée par lui. C'était exactement ce qu'elle voulait, le faire se sentir comme un simple mortel devant une déesse... sa déesse intérieure.

Il la serra dans ses bras, pressant son corps délicat contre le sien, lui faisant sentir son sexe dur et puissant effleurer la peau douce de son abdomen. Alors que Ray lui mordillait le cou, Helena s'accrochait à ses bras puissants, sentant ces muscles puissants.

Il y a eu un moment où elle a baissé les yeux... et a été très surprise de voir ce membre fort et dressé pointer vers elle.

_ Avez-vous vu ce que vous avez fait ?

Helena le fixa, essayant de ne pas rire à son commentaire. Elle le regarda de haut en bas et dit avec défi.

_ Je peux faire beaucoup plus.

Il n'a pas réfléchi à deux fois, il a rempli sa main de sa bite bombée. Quand elle le fit, il laissa échapper un gémissement si profond qu'il rejeta la tête en arrière. Après avoir repris ses esprits, il a commencé à se regarder dans le miroir, par-dessus une épaule, la voyant de dos. En le voyant faire cela, il eut une idée.

_ Viens avec moi.

_ Pourquoi?

_ Tu verras.

Helena l'a emmené vers le miroir, a placé les deux mains à plat sur le mur et a commencé à l'embrasser. Quand elle l'a embrassé, il a essayé de saisir sa langue, la suçant et la secouant d'avant en arrière. Il lécha son cou et s'arrêta sur sa poitrine. Elle a pris de légères morsures, léché, aspiré et caressé chacun de ses tétons, le laissant frémir de plaisir.

Puis il a baissé son abdomen et a enfoncé sa langue dans son nombril. Quand elle est finalement arrivée là-bas, elle s'est agenouillée devant lui et a commencé à le branler. Ray la regardait juste avec étonnement et désir, attendant juste ce qui allait arriver. D'un autre côté, Helena se contentait de le regarder avec un sourire malicieux, s'amusant avec lui.

Jusqu'à ce qu'elle le fasse enfin.

_ Oh, qué rico ! (Oh, comme c'est délicieux) _ C'est ce qu'il disait tout le temps alors qu'elle était enchantée par lui. Et a décidé d'arrêter quand il a heurté le mur.

Helena se leva et s'appuya contre le miroir, attendant que Ray reprenne son souffle pour la prochaine étape. Il avait besoin de respirer profondément pour continuer.

_ Caraca chica, tu veux finir avec moi ?

_ Oh non... Je te veux en vie pour la prochaine étape.

Il ne haussa pas les sourcils jusqu'à ce qu'il l'entende dire cela.

"Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ?"

Elle ne dit rien, commença juste à caresser le mamelon de chacun de ses seins, dans l'intention de le taquiner. Et il réussit, comme il l'avait fait dans l'escalier, à tenir son corps contre le miroir et à l'embrasser voluptueusement.

_ Mon tour! - Dit-il d'une voix étranglée par la luxure.

Ce fut à son tour de rester dans la même position que lui, mais avec lui par derrière et l'attrapa comme elle le voulait. Chaque nerf de son corps semblait être connecté au sien. C'était une véritable onde électromagnétique de pur plaisir qui parcourait leurs corps.

Attention à ne pas être choqué !

De là, Ray l'a attrapée fermement et l'a placée sur le lit. Il se souvint du jour où elle était allongée sur le ventre. Il lui a demandé de le faire. Et elle était là, les fesses en l'air et balançant les jambes, le regardant avec désir et convoitise... il profita de sa position pour l'embrasser en retour, du cou aux fesses. Lorsqu'il atteignit le bas de son dos, il glissa ses doigts dans l'élastique et la dentelle de la lingerie. On aurait dit qu'il allait l'enlever à tout moment...

Cependant, il ne l'a pas fait. Il la retourna et se positionna au-dessus d'elle. Là, il l'embrassa de la manière qu'elle préférait, un baiser après l'autre. Il descendit jusqu'à son cou et s'arrêta sur ses seins. Elle ne pouvait que sentir son souffle juste au-dessus d'elle et prendre le délicat mamelon en coupe. Il fit de même avec l'autre. Et tandis qu'il se régalait de ses seins, elle frissonna et gémit de plaisir. Il n'avait jamais ressenti des sensations aussi délicieuses de sa vie. Puis il descendit son abdomen et mordit légèrement le tissu de sa culotte.

Le moment qu'elle voulait est arrivé.

Helena le sentit juste glisser ses doigts à l'intérieur de sa culotte et les retirer lentement, glissant le long de ses cuisses. Lorsqu'elle a atteint ses genoux, elle a levé ses belles jambes pour pouvoir se débarrasser immédiatement de ce vêtement.

Et elle était là, nue, attendant son évaluation. Ray la regarda juste placer sa main sur sa bouche, lécher ses doigts et caresser son intimité. Il était totalement excité de la voir faire ça. Il ne put résister et enfouit son visage entre ses cuisses. D'abord, il toucha doucement de ses doigts la chair veloutée. Elle était complètement mouillée et encore plus lorsqu'il décida de chercher l'essence de son extase avec ses lèvres et sa langue, tenant ses hanches avec ces mains fermes.

Après avoir fini de lui plaire, Ray se leva enfin pour la monter. Il a pris le paquet de préservatifs, l'a déchiré et l'a mis au besoin. Elle déglutit difficilement et s'humidifia les lèvres. Alors qu'elle était excitée de voir cet hombre muy caliente l'embrasser, elle avait peur de le sentir sonder entre ses cuisses. Il s'y installa, prêt à entrer à tout moment.

Avant d'entrer en elle, il s'approcha de son visage, lui murmura quelque chose à l'oreille en espagnol.

_ Yo soy tu Ray. (Je suis ton Ray)

Elle ne pouvait pas comprendre ce qu'il disait, mais à ce moment précis, elle le sentit juste envahir son corps sans se précipiter pour la remplir complètement. Elle ne s'y attendait donc pas. Elle ferma simplement les yeux, soulevant instinctivement son bassin pour mieux l'accueillir, et enroula ses jambes autour de sa taille, comme il le voulait.

Ils restèrent immobiles un instant, savourant le moment qu'ils attendaient. Et puis il termina une fois de plus, lentement, une caresse qui se répétait encore et encore, jusqu'à ce que chaque poussée semble l'entraîner dans une extase plus profonde.

Soudain, Helena ne le vit que se lever et l'attirer vers lui. Ils étaient assis l'un en face de l'autre où elle se fondait parfaitement avec lui. Quelques minutes plus tard, elle le repoussa. Ray ne comprenait pas, mais après l'avoir vue le chevaucher, il l'a compris. Elle voulait grimper sur lui et il aimait la voir dans cette position, roulant ses hanches, qu'il s'assurait de tenir fermement et de voir ces seins rebondir doux, pleins et délicieux au toucher. Il a également insisté pour les prendre.

Et bien sûr, ils ne se sont pas arrêtés là...

Quand ils ont senti qu'ils étaient déjà dans le point culminant de l'acte, ils sont revenus à la position de départ. Plus il la pénétrait, plus elle serrait. Soudain, il laissa échapper un gémissement profond et rauque et elle sentit cette fameuse charge électrique, que seules les femmes connaissent, parcourir tout son corps. Il frissonna et s'effondra, enfouissant son visage dans le doux confort de ses seins.

Ils restèrent quelque temps immobiles, se serrant l'un contre l'autre sans dire un mot. Ils n'en avaient pas besoin, car leur apparence disait tout. Mais avant qu'ils ne s'endorment, Ray s'est assuré de saisir une poignée de pétales de rose qui se trouvaient sur le lit et de les lancer lentement à Helena. Et elle aimait son geste et l'attira à elle pour lui donner un baiser.

_ Je t'aime, mi chica de Paris.

_ Je t'aime aussi... mon Ray.